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Anthyme
22/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une fois n’est pas coutume, je fais l’impasse sur la teneur de cette pathétique histoire …
… … … … J’aime les textes simples dans leur facture : ils interpellent mon affect d’autant plus qu’ils ménagent mon intellect. C’est, je pense, ce qui donne une telle force à votre narration dont la forme se met au diapason de la nature « primaire » des faits relatés. … … … … Bravo. |
placebo
23/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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- "Bref" : utile ?
- "30 ans avant Giono" : l'auteur se fait plaisir, mais casse un peu l'histoire - Vocabulaire bien en place, solide. - "Même s'il a bu du blanc", "qui en a manqué sur le coup" : c'est une blague qui se vaut, mais qui dénote ici. Il y a des pointes d'humour ailleurs dans le texte qui passent mieux. Après, il ne faut pas forcément écouter les commentateurs, sinon il ne reste plus rien du texte à force d'épurer pour « améliorer » ^^ J'ai bien aimé ce fait divers. Les 5 litres quotidiens me rappellent "Uranus" de Marcel Aymé, avec son géant tenancier de bar descendant ses 12 litres (si mes souvenirs sont bons). Manquant un peu de surprise après l'incipit, mais bien mené. Bonne continuation, placebo |
hersen
23/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une ambiance authentique. J'aime bien les histoires qui me racontent le quotidien de mes grands-parents ( enfin, façon de parler, j'espère qu'ils picolaient moins !). L'auteur ne cherche pas à faire de l'effet et il raconte simplement, sans juger quoi que ce soit. Je dirais que c'est la force de cette nouvelle. On peut certes penser que ces deux conducteurs ont la descente facile, que la méprise est dramatique, mais on nous raconte le froid, on nous raconte comment on voyageait à l'époque, on nous raconte une livraison de bois. Du coup, c'est le lecteur qui voyage dans une autre époque.
Des petites blagues qui à mon avis, n'apportent rien ( Burais voit rouge même s'il a bu du blanc) mais ça ne gêne pas, c'est l'auteur qui décide. Auteur qui a su adapter un style efficace pour une " reconstitution", en quelque sorte, qui fonctionne très bien. Merci pour cette lecture. |
bigornette
26/6/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour MecLouffi.
L'histoire est pas mal, mais il manque à votre style le sel qui lui donnerait toute sa saveur. Il est question d'excès dans cet épisode : excès de poids, de taille, excès de froid, excès de boisson, et enfin excès de violence. Or on ne sent pas cet excès dans le style employé. Les frasques des deux compères nous sont décrits de façon presque factuelle (par exemple la température qu'il fait, le nombre de litres qu'ils ont bu ; je ne pense pas que Giono nous aurait donné des chiffres). On est entre le rapport de police et l'histoire contée au coin du feu. J'aurais préféré lire une tragédie violente et forte, avec du froid qui vous saisit les os, des litres de vin descendus, des coups de fouet, des bêtes qui gémissent, des insultes, et au final cette immense bêtise. Pour résumer, au lieu de nous expliquer ce qui se passe, faites-le-nous davantage sentir. Merci. |
AlexC
8/7/2015
a aimé ce texte
Pas ↑
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Hello MecLouffi,
J'aime la démarche. Restaurer un fait divers d'antan, mariant ainsi récit historique et péripéties pittoresques, attise la curiosité. J'aime moins le respect scrupuleux du style de l'époque. Je me perds dans quelques phrases interminables. Ma tête vacille, bercée par ce ton neutre au tempo monotone. J'attends l'action, le drame, ce fait qui mérite d'être divers après une préparation plus que charitable, mais pas de bol, toujours alerte, je vois le coup venir et me spoile tristement toute surprise. Bref, j'ai l'impression d'assister à un match de tennis à la télé sans les coups de maître de Federer et les boutades de Djoko. J'aurais aimé que vous m'emmeniez sur les traces de nos deux compères avec un style plus élancé, serinant les phrasés surannés et les anecdotes hilarantes, comme autant de bonbons à l'ancienne : sucrés, nostalgiques et colorés. Je tique : "vous croyez voir un ours et votre sang se glace tant que vous ne le reconnaissez pas, si vous l'avez déjà rencontré bien sûr." "ce n'est même pas un morceau de bois, c'est plus encore : c'est un arbre qui marche !" Je jubile : "Décidément, il ne fait pas bon être trop fort ou trop grand en ce début de 20e siècle." Difficile de transformer un fait divers en nouvelle palpitante, c'est sans doute pour cela que les quotidiens régionaux sombrent dans l'oubli les uns après les autres... Alex |
carbona
10/10/2015
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
L'idée du fait divers romancé est sympathique mais je n'ai pas été emballée. Je n'ai pas réussi à me plonger dans votre récit. Tout ce qui entoure le fait divers ne m'émeut pas, me laisse de glace. La description météorologique est longue et sans intérêt à mon sens, la description de Burais également et même la suite et fin de sa vie. Je n'accroche pas avec la manière dont vous avez traité le sujet qu je trouve, forcée et superficielle. J'ai l'impression que vous avez essayé de broder et je n'y crois pas. L'humour que vous glissez de-ci, de-là ne m'emballe pas non plus. Désolée. Merci pour votre texte. |