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monlokiana
6/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un beau récit…Il arrive des moments où c’est fluide, l’histoire se laisse lire. Il arrive d’autres moments, où ça devient complexe à l’extrême. Dans ces derniers moments, je me perds, je m’ennuis, je ne comprends plus trop…
Mais j’ai bien aimé le personnage, Esquisse. Sa personnalité, ses sentiments, ses émotions, le lien avec le rocher. L’atmosphère, le décor… A certaines lignes du texte, je trouve qu’elle sombre dans le pathos et se plaint trop : « je n’oublie pas le misérable dont j’étais le fruit. », ou encore « A cet instant précis, j’aurais dû être avec les autres filles du village, à cancaner sur les vieux et les jeunes hommes, et à coudre des tissus bariolés pour les vendre au marché. Mais me voici encore sur les rochers, comme un lézard qui se dore au soleil. » . J’aurai aimé que le mot « soldats » ne soit pas prononcé même si c’est un peu le thème du texte. L’auteur les avait déjà très bien décrits : « Les jambes approchent, et je ne vois plus que le vert, le vert de leurs uniformes… C’est comme un signal d’alarme dans mon esprit : cette couleur vert sale, tâchée de sang… ». Deux phrases que j’ai trouvées mal faites : « Il lui arrivait même de coiffer des stars de la chanson », des stars de la chanson ? « Noblesse de ces êtres chez qui tout est direction et volonté. », une phrase à reformuler je trouve. Bref, sur la fin, je n’ai pas trop bien compris ce qui s’est passé. Mais le tableau du pays africain en guerre est très bien peint |
doianM
3/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Potrait lyrique d'une jeune fille qui n'est pas comme les autres, une "esquisse" abandonnée par un père de passage.
Un portriat lyrique, avec beaucoup de sensibilité. Il ne se passe rien sauf l'attente d'une fin tragique dans un pays en guerre. Fin dramatique, cruelle. Pas beaucoup de préparation pour saisir l'état de guerre combiné à la pauvreté du pays et à la sécheresse qui l'accentue. Cependant tout est suggéré, quand même, à travers le portrait d'Esquisse. Merci et bonne continuation |
wancyrs
7/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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"L’esquisse est achevée. Panaché de chairs sanguinolentes sur fond de peau d’ébène, c’est un somptueux tableau."
C'est, ou ce sera un somptueux tableau ? l'esquisse est-il déjà le tableau ? Le récit est bien mené, malgré quelques maladresses de style(je portais le fardeau d'un crime dont je ne connaissais pas même...) dont je ne connaissais même pas, je crois ? l'écriture essaye de tenir en haleine, même si au fond, de par le résumé on sait ce qui va arriver. Je ne comprends pas, à la fin du récit, comment le fleuve asséché devient océan azuré. Tout comme je ne peux comprendre que Yamoussoukro soit capitale de la République démocratique du Congo. Yamoussoukro est la capitale économique de la Cote-d'ivoire, et c'est Kinshasa qui serait la capitale de la RDC, ex Zaïre. Néanmoins ces bémols, je trouve l'écriture assez prometteuse. |
brabant
13/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonne fin d'après-midi Medea,
Ce texte est très bien écrit, j'y sens la montée de la transe et de la folie meurtrière. Palpables. Dans cet univers panthéiste, pourquoi Esquisse n'échappe-t-elle pas au destin funeste qui est celui de son village ? La montagne, la falaise, le ravin, la roche avec laquelle elle se confond, auraient dû la protéger, puisque c'est une rêveuse, une artiste, une communicante... Je suis déçu par ce dénouement terre-à-terre, mais réaliste, er je me dis que son père était vraiment un artiste... "raté", comme il est souligné dans le texte. Si l'art lui-même ne pas nous sauver, alors que reste-t-il ? Les dieux doivent protéger ceux qui leur parlent. En tout cas, travail remarquable. ps: j'ai quand même relevé trois broutilles : "jusqu'à la saison suivante" (pas prochaine); "quatorze années" (pas ans);"d'ébauche"( une ébauche étant simple par définition). Au plaisir de vous lire... sous des cieux propices ! |
toc-art
13/9/2011
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Bonjour,
j'ai bien aimé ce texte bien écrit, parfois un peu trop dense mais peut-être est-ce moi qui ai manqué d'attention. J'ai quelques doutes sur l'emploi du passé à certains moments, il me semble que le présent conviendrait mieux, comme ici : "J’étais forcée d’admettre que ce nom me collait à la peau. Je ne me souvenais pas avoir jamais achevé un projet…" (en fait, une grande partie de ce paragraphe pourrait être au présent à mon sens). j'aime assez l'espèce de fatalité léthargique dans laquelle semble engluée la narratrice, engourdie de chaleur devant l'atrocité de ce qui se passe à quelques mètres d'elle et dont elle sera aussi victime. un texte qui repose sur un terme et tourne autour jusqu'à la conclusion, un choix audacieux mais payant à mon sens. bonne continuation. |
horizons
18/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Trés beau texte à la fois bien écrit et bien construit. L'émotion affleure à toutes les lignes, les personnages sont légèrement esquissés mais avec habileté (le père, les femmes lors de l'accouchement) et on ne peut que compatir au destin sans espoir d'Esquisse.
La dernière phrase est aussi magnifique qu'appropriée: "Panaché de chairs sanguinolentes sur fond de peau d’ébène, c’est un somptueux tableau." Une nouvelle qui force le respect et l'admiration. Bravo. |