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cherbiacuespe
12/10/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Ah! Que la technologie est belle... Et enrichissante.
Ma première réflexion est de contester le classement dans le thème Réalisme/Historique pour le déplacer en SF. Et puis, finalement, je me suis demandé. Peut-être il y a quarante ans. Aujourd'hui.... Et puis cette nouvelle amène tout droit à la méditation suivante : un objet est-il vivant et, à plus forte raison, un objet doté disons d'une mémoire? Quand le vivant commence-t-il et à quel endroit exact peut-on mettre le curseur pour dire "là, c'est fini"? C'est une nouvelle à ranger avec celles, nombreuses, d'Isaac Asimov et son "grand livre des robots". Cette nouvelle ajoutant à mon avis une petite nouveauté avec une immersion dans l'intimité familiale, et interrogeant un peu plus les spéculation sur ce qu'est ou devrait être le monde dans lequel nous nous enfonçons jour après jour sans s'encombrer de questions philosophiques. C'est donc un très beau texte, très bien écrit, bien façonné, surprenant (la fin est très bien amenée), et qui, et c'est ce qui, peut-être, est le plus positif, engendre une bien problématique réflexion. |
maria
15/10/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Je suis déçue par la déception même que j'ai de la lecture de cette nouvelle. Je trouve la chute géniale. L'auteur(e) a gardé le secret de l'énigme jusqu'à la fin. Mais à quel prix ! Avant la récompense de la chute, il y a trop de longues phrases ronflantes." J'ai failli décrocher au cinquième paragraphe. Celui que je pensais être le grand père ne m'émouvait plus. Quel dommage ! Merci pour le partage. |
ANIMAL
18/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une machine a-t-elle une conscience et si oui, a-t-elle conscience de son existence et de sa propre fin ?
C'est la question que pose incidemment ce texte qui oriente, au début, sur une famille ordinaire vue par le grand-père. Et là on a tout faux car, très vite, tout bascule dans le fantastique. Le "pépé" est un ordinateur assez ancien qui, après bien des années de bons et loyaux services, lutte pour ne pas être mis au rebut au profit d'un modèle plus récent. Cause perdue d'avance dans un monde qui ne jure que par le "new". C'est sans pitié que le pauvre sera débranché car devenu inutile. J'ai bien aimé la satyre sociale qui se cache derrière ce texte. L'indispensable ordinateur-serviteur trône à la place d'honneur dans la maison et y restera, seulement remplacé par une machine plus récente et plus performante. On peut faire le parallèle avec les employés âgés mis à la porte pour embaucher des jeunes ou les chiens trop vieux que l'on jette à la SPA avant d'adopter un chiot. Ce qui induit la réflexion qu'un assemblage de câbles et de plastique a la même valeur aux yeux de certains humains que des êtres vivants. Sous couvert d'une anecdote, cette nouvelle peut amener à réfléchir bien plus profondément. Bravo à l'auteur pour avoir abordé ce sujet. en EL |
Corto
18/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce senior est vraiment super.
Il nous raconte cette tranche de vie familiale avec précision, un regard délicat, il sent les humeurs des uns et des autres, il participe à l'ambiance avec des attentions vis-à-vis de chacun. Il ressent la tendresse des uns, l'énervement de l'autre. Bref il joue un rôle décisif dans la vie de cette petite famille. Les termes utilisés sont simples, ceux de la vie de tous les jours, et l'on se prend à presque vivre au milieu de ce petit monde. Rien ou presque ne laisse deviner la chute, un peu cruelle, sur un ton presque farceur. J'ai 'marché'. Je ne le regrette pas. Bravo à l'auteur. |
mirgaillou
20/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Depuis "2001" l'odyssée de l'espace, nous savions que les ordinateurs/robots avaient des états d’âme...
De ce personnage attaché à une famille à la vie réglée au métronome, heure des repas, des accompagnements, des allers retours du maître de maison de chez lui au bureau, on devine une charge domestique très lourde. L'époque où s'inscrit l'histoire étant manifestement contemporaine, il ne peut s'agir d'un esclave et l'on comprend donc que ce serviteur disponible n'est pas humain. Mais qu'il pense ce robot! il exprime un désir de reconnaissance,de l'attachement pour la maîtresse de maison et de ses enfants. Sa révolte, au moment où on doit le remiser ramène à ce que je disais au début à propos des ordinateurs. Question style: je le trouve ampoulé et approximatif. Par ex. "de grands yeux ébahis de jade" tournure étrange. Quant à Ulrich le pleurnichard "au caractère bien trempé" de larmes? La chute: on retrouve un domestique humanoïde. s'agit-il du nouveau modèle? Sinon, nous avons constaté que ceux-ci pensaient, l'ancien a-t-il réussi à tordre le cou à son successeur pour reprendre sa place? Il y a une idée dans votre histoire mais elle a besoin d'être rédigée dans un style plus simple et clair. L'idée: vous semblez vouloir démontrer la dépendance de l'homme envers la machine. C'est pourquoi votre texte mériterait d'être repris. |
plumette
29/10/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Meianjin et Bienvenue pour votre première publication ici, même si je sais que je ne vais pas vous faire plaisir,
Le point de vue du vieux téléviseur ? j'avoue m'être ennuyée à la lecture de cette description minutieuse de la journée d'une petite famille assez ordinaire et convenue. ce texte est très écrit, trop écrit à mon goût. Il y a trop de décalage pour moi entre le récit d'un quotidien et le vocabulaire et les tournures employées. Vous savez écrire, c'est certain! Et votre plume semble même très vive et pleine de ressources. mais je pense que vous auriez avantage à simplifier. Et puis, cette Catherine, mère au foyer qui ne s'occupe que de ménage, je m'étonne qu'elle appartienne à ce monde de la technologie moderne! j'ai deviné assez vite qu'on n'avait pas à faire à Papy ( qui vivrait au salon dans son lit médicalisé?) J'étais curieuse de voir comment vous alliez en sortir, et , en effet, il y a de l'habileté, de la ténacité à mener ce point de vue jusqu'au bout. Et l'annonce de la promotion suffit à mettre au rebut le vieux, pour un plus moderne? je n'ai pas non plus adhéré aux péripéties de l'histoire. Désolée pour cette fois, Plumette |
Anonyme
29/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour MeianJin,
Ce texte est l'exercice classique où le lecteur doit deviner la nature du narrateur. En faire un téléviseur est une bonne idée. Cependant, j'ai trouvé la lecture difficile, peu fluide, et j'ai décroché plusieurs fois, même à la relecture, dommage. Cette famille accro aux écrans, ces enfants qui passent leur temps à regarder la télévision sont significatifs d'une certaine idée de l'éducation, à défaut d'une éducation certaine, mais comment l'appareil électro-ménager pourrait en être le témoin si ce n'était pas au travers d'un rapport par cette famille avec lui même ? Voila toute la difficulté de l'écriture de votre texte, je trouve que vous vous en sortez bien au final. Dugenou. |
Shepard
29/10/2019
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je ne vais pas vous raconter de salades, ce texte ne m'a pas emballé. L'écriture. Dans l'ensemble bonne, ce n'est pas la partie qui m'a dérangé. Je pense que certaines phrases mériteraient d'être coupées. Exemple : "Quand il en sort, les enfants sont prêts à partir et Catherine, sur les derniers préparatifs, s'apprête à les amener à l'arrêt de bus, juste en bas, dans la rue déjà animée par les bousculades d'enfants qui partent à l'école et de parents qui se racontent poliment les tracas du quotidien." On ne termine plus, avec plein de détails accessoires (juste en bas, les parents, ...). Quelques autres du même genre, mais ce n'est pas critique, à mon avis. Certains ne seront pas dérangés, d'autres n'aimeront pas, on ne peut jamais faire l'unanimité. Mais le thème... par contre... C'est long pour une farce. Je lis l'histoire, somme toute très banale, d'une famille, sous le point de vue d'une télé ? On devine très tôt qu'il s'agit d'un objet (j'avais pensé à un ordinateur ou tablette, bien à la mode de foutre ses gosses là, mais on vend la mèche au début) et pas d'une personne. Et alors ? C'est tout ? C'est ce qui me vient à la fin de cette histoire. Ce point de vue 'un peu plus original' n'apporte pas grand chose et le récit ne raconte rien. L'émancipation des machines, pourquoi pas (bien que je ne pense pas que cela soit l'intention de l'auteur ici), mais une télé, excusez, je ne vais pas réussir à m'y attacher ou en avoir quoique ce soit à faire. De plus, la catégorie 'Réaliste' me laisse dubitatif. Du coup, j'ai beaucoup de mal à avaler qu'un enfant soit triste de voir la vieille télé partir en faveur d'un nouveau joujou dernier cri... au point de devoir être retenu par ses parents... vraiment ? C'est juste là pour tenter d'attirer un peu de pitié de la part du lecteur, mais ça ne marche pas. Ne vous découragez pas pour autant, vous savez écrire, mais toy stories côté écran, ce n'est pas une bonne idée à mon avis... |
JPMahe
1/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Les objets qui épient les vivants avec un luxe de détails et de précision. De la prospective dans une ambiance familiale banale en somme. A l'heure où l'on cherche à connecter tous les objets du quotidien, voila une nouvelle qui doit nous faire réfléchir...
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Anonyme
22/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une belle écriture. J'ai lu le conte d'un auteur qui s'est laissé prendre par son propre récit. Et sa plume développe, décrit explique, pour mon plus grand plaisir. Le style tient le lecteur bien que le développement s'étire.
Une découverte. Cette plume connaît la "chanson", c'est sûr bien loin du profane. |
Donaldo75
16/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MeianJin ,
Je suis mitigé à la lecture de cette nouvelle que j'ai trouvée bonne et bien racontée. Je crois que j'ai passé trop de temps à essayer de deviner qui était le narrateur, au-delà de sa fonction dans la maison, au sein de la famille. C'est donc essentiellement de mon fait que je ne suis pas entièrement rentré dans cette nouvelle. Pour revenir au pourquoi de mon impression mitigée, je crois que la fin ne m'a pas aidé, n'a pas pacifié mes neurones désireux d'en découdre avec cette énigme sur la nature profonde du narrateur. Cependant, je la trouve bien racontée, cette nouvelle, avec une richesse dans les personnages, une analyse de la sociologie familiale qui la rendent très intéressante. Alors, je me permettrai de la relire, à tête reposée. Donaldo |