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hersen
16/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Très, très beau texte qui nous plonge dans l'horreur des violences familiale.
L'auteur a choisi, pour atténuer le récit des"tempêtes", de parsemer son texte de formules si poétiques qu'il nous offre tout simplement la force des mots et le refuge qu'ils procurent. Un coup de coeur pour le passage où la petite fille dessine un sourire à la poupée d'argile. Une petite incompréhension en ce qui concerne la grand-mère. C'est un peu flou et j'en déduis qu'on "l'a tombée de l'escalier" lors d'une tempête ? Enfin, la dernière phrase est si éloquente que j'y suis restée un temps, à m'attarder sur ce qu'impriment ces violences dans la vie de ceux qui les subissent. La façon qu'a choisie l'auteur pour nous raconter ce genre de situation est d'une telle sensibilité que c'est beaucoup plus parlant qu'un texte davantage réaliste. Bravo ! Edit : des violences familialeS |
Coline-Dé
16/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un texte fort et poétique, plein "de bruit et de fureur" avec ce lien magique entre ces poupées d'argile et les humains qu'elles représentent. Il y a de très jolis passages, comme ces deux phrases
"J’ai ouvert ma fenêtre pour que notre maison puisse aspirer le jour à grandes bouffées. Elle méritait tout le soleil qu’on pouvait lui offrir, la tempête y avait hurlé toute la nuit. " dont j'ai admiré l'efficacité alliée à une superbe économie de moyens. ou la scène du dessin d'un sourire sur la poupée. Pourtant, vous auriez pu couper davantage, resserrer ; pour obtenir un effet encore plus saisissant; il y a une petite lassitude à la répétition de ces tempêtes ( je sais bien que c'est pour accentuer l'effet de réalité répétitive, mais il aurait fallu trouver un moyen plus subtil pour évoquer cette répétition) Certains passages ( la mort de la grand'mère par exemple) pouvaient être plus stylisés en une phrase et cela n'en aurait eu que plus d'impact. Ici, les moments les plus forts se trouvent trop délayés dans des phrases sans grande utilité et c'est dommage. Reste une histoire touchante et parsemée de beaux éclats poétiques... ce qui est déjà pas mal ! Mais j'ai tellement dans la tête ce que pourrait être ce texte si vous en coupiez un petit quart que je ne résiste pas : prenez vos meilleurs ciseaux et allez-y ! Vous ne regretterez sûrement pas : il y a là tout ce qu'il faut... enlevez le superflu ! |
vendularge
16/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir,
Ce pays de l'enfance est toujours une source d'émotion et d'étonnement. Je crois que ce n'est pas simple de reproduire ce regard si particulier à l'âge adulte. Sans doute faut-il s'en souvenir. Une grande finesse et tellement d'amour. Un grand merci . |
Anonyme
17/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
J'ai ressenti ici que l'auteure se perdait un peu dans sa narration. Des incohérences comme par exemple cette tempête qui d'habitude a lieu la nuit et aujourd'hui c'est différent. Alors qu'elle a bien eu lieu la nuit, puisque l'enfant en découvre les dégâts au réveil. L'enfant qui est surpris et s4emble ne rien avoir entendu, pourtant elle semble avoir été violente. Dehors vous nous parlez de brouhaha de la foule et pourtant vous nous décrivez quelques ombres qui est une ambiance totalement opposée. Quelques phrases m'ont semblées incompréhensibles. Non pas que je ne comprenne pas votre idée mais pour moi il y a un soucis de construction. Exemple: La seconde phrase: "D'habitude, elle nous visitait la nuit, puis elle s'en allait, dès que le ciel virait au bleu que le jour diluait." Je n'ai pas compris ici ce que le jour diluait, est-ce le bleu ? Mais pourquoi ? La poésie : Vous avez mis de la poésie dans votre texte. Sans doute pour alléger un peu, peut-être la violence de cette tempête. Personnellement, j'ai trouvé qu'il y en avait trop. Je m'explique: Ici, l'auteure nous raconte son histoire de petite fille de 6 ans. Nous retournons donc dans le passé et dans ce passé, il n'y avait pas de poésie. Vos descriptions poétiques à rallonge , pour moi, n'ont pas lieu d'être car ce n'est pas l'enfant qui les a perçues à l'époque mais bien le narrateur qui a construit ces images d'un passé perçu dans son présent. En tant que lectrice, je me suis retrouvée à me ballader entre l'enfant et le narrateur, qui sont la même personne mais pas à la même époque. Sinon, j'ai aimé l'histoire et le lien avec cette poupée qui nous montre bien comment un esprit d'enfant qui ne comprend rien à ce qu'il vit ( parce-que rien ne lui est expliqué ) se construit avec les moyens qu'il trouve. J'ai aimé votre texte mais je pense qu'il faudrait le retravailler afin qu'il soit plus cohérent. |
Vincendix
17/1/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Encore un texte bien sombre, c’est vrai que les gens heureux n’ont pas d’histoire.
Pourtant, et malgré les efforts de l’auteur pour convaincre le lecteur, je ne prends pas ce texte au sérieux. Peut-être trop de détails, trop de phrases qui se veulent poétiques mais que j’estime parasites dans un tel contexte. La chute était attendue, seul moyen de calmer les tempêtes mais je la trouve trop théâtrale pour être sincère. Ce n’est pas facile de reproduire certaines réalités sans tomber dans le mélodrame. |
Solal
18/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Un texte puissant. Il est toujours difficile de raconter le quotidien de l'horreur. La narration nous embarque dans un univers où se mêle l'effroi, la tristesse mais aussi l'imaginaire d'une enfant (ou tout du moins de l'enfant toujours présente chez l'adulte). Un mélange crédible qui offre une véritable densité au récit. J'ai frémis avec l'image de la tempête mais en tant que grondement lointain, que suggestion. Cette tension est malheureusement retombée à la fin quand cette tempête a éclaté dans le récit. Imaginer un évènement est parfois plus terrible que de le lire. "Mais le cœur gardait ses blessures, et quand il réussissait à s'en guérir, il en perdait ses battements" Magnifique et tellement juste. Merci. |
carbona
18/1/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Je n'ai pas été emballée par l'écriture que je trouve un peu lourde avec ses aspects poétiques et ses rallonges qui coupent pour moi la fluidité du texte. + beaucoup de répétitions de soleil, sourires, ma mère. ex : "D’habitude, elle nous visitait la nuit, puis s’en allait à pas feutrés dès que le ciel virait au bleu que le jour diluait. " < que le jour diluait < rallonge inutile 'quelques ombres affluaient, nonchalantes et presque ivres de la lumière qui leur donnait corps. ' < qui leur donnait corps < lourd "Les maisons voisines partageaient le silence des saules aux branches désarmées." < type de description qui sonne forcée et qui ne m'émeut pas "Sur le sol, quelques cadres où nos visages souriaient malgré tout, car les photos ne retiennent rien des brisures du cœur. " < car... explication un peu lourde aussi "et qui pleurait comme si l’hiver n’allait plus nous quitter" < pourquoi l'hiver ? l'hiver n'est pas triste, la tempête est une excellente métaphore mais l'hiver ne m'évoque pas le drame ou la souffrance "Mes matins avaient besoin de son sourire, il était le seul à éclairer des recoins que le soleil ne pouvait atteindre. " < s'arrêter à sourire me paraît suffisant ... Pour le fond, j'aime beaucoup la métaphore de la tempête, ainsi que le dénouement avec le couteau. La poupée à l'image de la mère, je n'accroche pas puisqu'on bascule là dans quelque chose d'un peu fantastique. Que la petite fille voie ces choses-là c'est bien mais une fois encore ce passage est trop insistant pour être apprécié. Le dernier paragraphe n'était pas utile à mon sens. En conclusion une belle idée mais un texte qui gagnerait, selon moi, à être épuré. Merci. |
Anonyme
21/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Waouh ! Je suis scotchée devant votre écriture sensible et auréolée de tant de poésie.
Il y a des réalités qui ne peuvent se lire/se vivre qu’ainsi limitées. Aucun pathos dans cette trame au fil tranchant. C’est la vérité toute crue habillée par une petite fille douce et rêveuse qui se protège comme elle le peut. Un drame familial piégé dans la houle d’une tempête qui monte crescendo, au même rythme que la résignation plie davantage la maman usée par ses assauts. Cette maman qui entretenait par ses sourires et le soleil à la fenêtre, un espoir qui s’amenuise d’autant. Puis le sursaut final avec sa chute sanglante, évidente… Car si le danger physique encouru par sa petite a poussé la mère dans un accès d’ultime courage, réagissant trop tard elle ne pourra lui éviter les blessures profondes et les dégâts irréversibles qui s’inscriront à tout jamais dans la souche. Une belle lecture parce que une belle écriture, vraiment ! Merci, à vous relire melancolique. Cat |