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florilange
15/5/2010
a aimé ce texte
Bien
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Ce texte est souvent amusant; pas toujours, bien sûr, les phrases longues y abondant par trop. Toutefois, ce n'est pas si mal écrit, à la manière d'un rapport administratif, sur un sujet dont tout le monde se fiche éperdument.
Une façon originale de voir ses collègues Hm s'agiter autour de soi. Merci pour l'humour, je cherche encore dans quelle catégorie me ranger...! |
placebo
6/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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c'est plaisant, présenté de façon originale, malheureusement les réflexions en elles-mêmes ne sortent que peu des lieux communs. je m'attendais à davantage de folie dans ce guide, finalement on a une critique (fine) de notre société, bien sur avec un brin d'ironie, mais ce n'est peut être pas suffisant.
cette espèce m'a paru très localisée géographiquement, peut être pas en France, mais bien en occident au début. mais cela tient plus aux exemples je pense parce que finalement on peut catégoriser tout le monde sur Terre, la porosité des classes étant donnée. pas relevé d'expressions ou tournures qui me gênent, une bonne idée, très fouillée, mais pas assez loufoque. un essai gentillet je dirais (pour information, je me souviens avoir souri une fois, mais je ne me souviens plus où ^^ désolé si je mets le moral à zéro). je salue malgré tout l'initiative. bonne continuation |
Anonyme
24/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une théorie floue qui dit que la sapience induite en chaque Hm lui dicte qu'il faut dépenser des trésors d'intelligence pour faire sauter le caisson de ses semblables, qui divise l'espèce en agités et non agités coups de pied au culables et autres hurluberlus, qui souffre d'être critiquée tout en se défendant de ne pas l'être dans le seul but de s'exterminer pour enfin atteindre au développement durable ne peut que me séduire. Quand commençons nous ? Ah bon, c'est déjà fait !
Je ne peux pas affirmer que j'ai ri à cette satire très fine de notre société, mais souri oui. La prochaine donc sur le changement climatique. |
LeopoldPartisan
2/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Trop pataphysique élémentaire pour moi. L'ébauche est intéressante mais trop axée sur l'enfoncement superficiel de portes ouvertes pour déclencher mes zigomatiques au delà des 20 % qui enclenche l'ébauche d'un sourire.
Sorry. |
Maëlle
3/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai l'impression que c'est beaucoup plus drôle à écrire qu'a lire. C'est pas mal fait, moins caricatural que d'autres essai du même genre que j'ai pu lire (dans la presse et ailleurs), mais au final, un peu ennuyeux.
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Chiffon
6/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai trouvé cette satire excellente: chacun en prend pour son grade et il y a de quoi rire et sourire.
Seuls les "Sages" (qui pourtant sont souvent les plus hypocrites du lot) sont ménagés, ce qui est un peu regrettable, car on se demande alors s'il n'y a pas un parti pris au delà de l'humour. L'introduction est un peu lourde et pédante et la fin n'est pas très riche. Pour tout le reste du discours, on en redemande ! Un esprit fin et vif qui ne se prend pas au sérieux. Merci pour ce vrai moment d'humour/détente. Chiffon |
brabant
6/6/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Mellipheme,
J'ai bien aimé le flou rigoureux de ce texte élégamment écrit. Il est assurément celui d'un "honnête homme" tel qu'on l'entendait au XVIIIème siècle. Post encyclopédiste, relativiste donc prompt à l'humour et aux traits d'esprit: paternité anglaise, mère française ? Je me suis posé l'impertinente question de savoir à quelle sous-espèce d'homme moderne j'appartiens... Ni Agité, ni Gourou, ni Sage, ni Frustré, ni Exclu, je ne me retrouve pas dans la liste. J'ai alors procédé autrement: que ne suis-je surtout pas ? Pas Agité, pas Gourou, pas frustré, pas Exclu. Serais-je un Sage ? C'est-à-dire un affreux bobo ! Le bobo de service ! Beurk ! Alors je suis revenu à la notion du flou... rigoureusement poreux du début. J'ai opté pour la porosité. Je crois que je suis (et que nous sommes tous d'ailleurs) une (des) amibe(s). Une amibe avec des pseudopodes: noyau chez les Sages, deux pseudopodes du côté des Agités et des Gourous, et deux cils vibratils chez les Frustrés et les Exclus. Grâce à vous j'ai passé un bon moment. Si tant est que l'on passe un bon moment à déterminer sa personnalité ! Mais non, le bobo est trop proche du bonobo; je ne veux rien être de tout cela. Alors que suis-je finalement ? Après une nuit de Walpurgis (image), la réponse m'est enfin venue. Je suis un Onirien tout simplement. Votre taxinomie sociale n'est pas complète mon cher Mellipheme. Vous l'aviez précisé, tout évolue. Vous n'êtes donc pas fautif. Mes amitiés. |
Anonyme
6/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Excellent Melliphème ! J'avoue, et oui, que j'ai dû rechercher le sens de taxinomie qui est un mot que je n'emploie pas tous les jours ! Cela étant réglé, j'ai lu d'un trait cet essai que pour ma part je considère tranformé ; j'ai retrouvé, décrites avec beaucoup d'humour par une plume habile, toutes les catégories dans lesquelles je classe en douce mes contemporains !
Seul problème, mais de taille, je n'arrive pas à entrer dans l'un ou l'autre de ces tiroirs sociétaux ! Il serait sympa d'en créer un supplémentaire que l'on étiquèterait par exemple "Vieux Observateurs" car je crois que ma place est là ! Quoi qu'il en soit, une excellente lecture dominicale et vespérale ! |
Lariviere
8/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai passé un bon moment en lisant ce texte.
Mellipheme réussi avec son "Essai de taxinomie sociale" à réaliser à la fois un essai et son contraire en alliant le poison et l'antidote, la raison d'être et le faire valoir, le sérieux et l'humour. Quel est celui des deux que Mellipheme a choisi comme force vitale qui doit se dégager comme axe et traitement principal de son texte ?... Les deux, justement... Qui se nourrissent et se renforcent agréablement. Le dernier paragraphe illustre bien ce choix de ne pas trancher véritablement ce qui ne peut l'être, entre la raison et l'(auto)dérision. Cette façon de terminer son curieux "essai" est aussi une façon habile de laisser ce texte en suspension, comme une boucle sans véritable ponctuation de fin. J'ai trouvé le sujet très dense sur le fond, presque "authentique" en tant qu'essai de sociologie. Je trouve la critique et la mise en situation des différents groupes sociologiques beaucoup plus fines et beaucoup plus subtiles dans la présentation de ces actions et de ces fondements, que ce que peut laisser transparaitre au premier abord le ton humoristique du texte. La force, justement, c'est pour moi, d'avoir choisi l'axe humoristique. Un humour noir, léger, sans trop de violence, un trait de crayon satirique à peine appuyé sur la condition à la fois intemporelle et contemporaine de l'humanité... La deuxième force, c'est une écriture maitrisée, classique, je dirais presque paisible, qui permet une lecture agréable sans toutefois enlevée le caractère incisif du texte. Les phrases longues, au style classique et au rythme laconique, presque atone, participent à l'efficacité de ce genre d'humour sarcastique et décalé. Les différents groupes et sous groupes de l'Homme avec un grand H, entre Agités, Gourou, Sages, Frustrés et Autres, m'ont semblé cohérents, judicieux, et de façon générale assez jubilatoires. Les seuls petits regrets seraient de ne pas avoir opté pour un peu plus, une once supplémentaire de fantaisie (un brin, pas plus !) qui pouvait à mon avis s'incorporer aisément dans ce genre de texte philosophico-satirique. Un caractère pataphysicien plus marqué m'aurait énormément plu, par exemple en poussant parfois un peu plus dans l'absurde et le loufoque. La rédaction et l'écriture de l'avant dernier paragraphe "Groupe des Exclus", me semble un parfait exemple de ce que j'aurais aimé voir plus souvent tout au long du texte. Dans ce passage, l'humour décalé est renforcé en s'appuyant sur l'absurde des situations et des comparaisons pour étayer l'aspect pseudo-scientifico-sociologique de la nouvelle. J'aurais bien vu aussi, les différentes espèces, groupes ou sous groupes, se parer de noms moins terre à terre, mais plutôt d'espèce de néologismes qui auraient caractérisé les différents "sujets" par un lien d'imagination universelle, fait de combinaisons de références, de noms communs, de sons et de sens ou de mots-valises comme on peut en trouver dans le Dictionnaire parallèle d'oniris. En résumé, un bon moment de lecture grâce à une écriture agréable et un texte aussi profond par son thème que par son traitement à l'humour décalé. Bonne continuation à l'auteur ! |
caillouq
8/6/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Une pochade que l'on peut supposer sans prétention, au vu du ton humoristique. L'utilisation et le détournement de jargon professionnel est quelque chose qui m'interpelle toujours, mais là, je n'ai pas accroché. C'est dû en partie à l'intention humoristique nettement affichée dès le début (dans le résumé): le lecteur perd cette petite période passée à essayer de saisir le degré du discours, à tenter de démêler si on est dans le registre sérieux-philosophique (je n'avais as regardé la catégorie, le titre me plaisait), ou dans le burlesque. Du coup, comme on est direct dans la chose, la lecture se fait dans le même état d'esprit du début à la fin (« c'est de l'humour, là, c'est de l'humour ... »), ce qui induit une certaine monotonie et c'est dommage. Ca se traîne en longueur. Il serait peut-être efficace de fouiller un peu plus le côté progressif, en glissant de considérations initialement sérieuses, ou d'aspect sérieux, vers une fantaisie indubitable.
Une autre piste (pas forcément incompatible) est de maintenir constamment le lecteur dans une certaine insécurité (« c'est sérieux, là ? » « Il déconne ou pas ? »), et pour cela de plus blinder le côté érudition (ce qui a été ébauché avec Zadeh) – ce qui renforce le sourire quand on a compris une déconnade. Si en plus de rire on a l'impression d'apprendre quelque chose (a fortiori quand on se sent obligé d'aller vérifier si on a effectivement appris quelque chose, ou si c'est juste un gag), là ça commence à être vraiment bon (à tous les sens du terme). Deux exemples seulement me viennent à l'esprit là tout de suite: Eco, bien sûr, et ces 50 pages centrales de « Le passé » d'Alan Pauls déjà servies en forum, mais on ne peut pas se renouveler tous les jours. C'est bien connu, les films comiques sont toujours plus délicats à réussir que les grands mélos dramatiques ; je marcherai peut-être mieux une autre fois. [modéré : sans rapport avec le texte] |
aldenor
8/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’aime l’idée. Le texte est bien conçu, dense. Et parsemé de petits détails savoureux.
Pourtant l’humour ne fonctionne pas pour moi. Je ne sais pas trop ce qui cloche ; l’effet de liste ? Ce découpage dans lequel chaque catégorie a droit pratiquement au même espace ? Le fait est que ça manque un peu de variation dans le traitement ; de surprises. L’auteur va peut-être penser « Il est bien exigeant ce lecteur ! Qu’est-ce qu’il attend de plus comme surprises après toute cette ingéniosité et ce déballage de trouvailles ! ». Et au fond, j’en viens à me demander : qu’est-ce qui peut surprendre le lecteur ? Je crois que pour surprendre le lecteur il faut se surprendre soi-même, donc laisser venir les idées ; ici tout semble trop contrôlé. Enfin… Je bâtis peut-être des théories un peu à la légère, je joue les gourous. Tiens, j’ai bien aimé le passage sur les sages, qui sonne vécu, coulant de souche ; les idées qui viennent toutes seules. |
Dark_Nolas
8/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Mellipheme.
Voici un texte amusant servi par un ton ironique délicieux. L'idée est amusante et plutôt bien mise en place, on a envie de se catégoriser soi-même (40% sage, 40% gourou et 20% autre frustré). Le style, sous une forme pseudo-scientifique, laisse apparaître quelques lourdeurs qui parfois contribuent à donner le ton et parfois... et bien, c'est juste un peu trop. Ainsi, on a du mal à tenir vraiment jusque la fin (enfin, pour moi après une journée de boulot). Bref, un texte qui va au bout de sa logique loufoque jusqu'à sa conclusion où on reste sur une bonne impression. Nolas |
Anonyme
29/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Simplement amusant.
On sourit à plusieurs reprises, et parfois, même, on réfléchit. La parodie scientifique est bien menée et c'est vrai qu'il est agréable de progresser ainsi au fil du texte dans des catégories si rigoureusement définies. |