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Humour/Détente
Menvussa : Ces héros qui nous affolent
 Publié le 10/11/08  -  20 commentaires  -  5829 caractères  -  35 lectures    Autres textes du même auteur

Ces héros dont on raffole.


Ces héros qui nous affolent


James en un bond a rejoint Madame Peel qui s’épile. Il la contemple un instant, juste ce qu’il faut pour entretenir sa libido. Son corps finement galbé à peine dissimulé sous un voile de mousseline affriole l’espion qui m’aimait. Purée ! se dit-il, comme pour s’assurer qu’il ne rêve pas ; puis, sûr de son sex-appeal, il se lance sans filet.


- Alors chérie, je vous ai manqué ?


Emma Peel fait volte-face, histoire de ne pas la perdre, la mousseline vole et Bond se rince l’œil effrontément. Estomaquée par l’affront du bellâtre, elle s’esclaffe :

- Non mais ! Que sont ces familiarités James ! Vous pourriez frapper.


Aussitôt dit, aussitôt fait. Pan ! Un pain dans la face de Peel. La belle choit, sous l’œil amusé du spectateur bouffi de pop-corn, qui n’en perd pas une miette.


Bond se redresse, un léger sourire lui plisse la commissure des lèvres, il réajuste son nœud-pap’, efface les faux plis de sa veste. Il est fier de sa prestation. C’est qu’il l’a répétée le bougre. Le bras semi-tendu, il pointe l’index vers l’écran et d’une voix mâle et suave, il dit


- Bond ! Appelez-moi Bond, James Bond !


Musique, générique du début de film, Bond le bras toujours tendu a troqué le doigt contre un pistolet Beretta. Il voit défiler devant lui des lettres et des chiffres, 007 qui le laissent de marbre. Des quatre coins de l’écran surgissent des créatures de rêves, sans qu’il s’en émeuve. Bond a des crampes alors que le spectateur en profite pour se soulager et qu’Emma retrouve ses esprits. Les dernières lettres ont quitté l’écran, notre gros lard est de nouveau devant sa télé et Bond peut enfin baisser le bras. L’histoire reprend ses droits.


Derrière lui, Emma, tel un ressort, s’est redressée dans sa combinaison de cuir noir, enfilée à la sauvette pendant la présentation et qui, soit dit en passant, lui va comme un gant. Une froide détermination se lit sur ses traits crispés, encore marqués du coup de Bond. Ce dernier trop occupé à faire bonne figure n’a rien entendu ; il n’a pas lu le script.


Professionnelle, endurcie, Emma lui assène du tranchant de la main un coup mortel à la base de la nuque et tel un pantin désarticulé, Bond s’affaisse, face contre terre, emportant dans sa chute le vase Ming qui n’aurait jamais dû se trouver là.


- Et voilà, mon cher ! Vous l’avez bien cherché.


Emma se frotte les mains, ce qui peut sembler un peu vulgaire, elle attrape une rose qui dépassait insolemment d’un bouquet et la jette négligemment sur la dépouille qui encombre le sol dans une posture quelque peu ridicule, indigne de notre héros, même mort.


Le spectateur consterné avale de travers, renversant sur la moquette le reste de son plateau télé. Les yeux rougis il maudit Emma, son héros à terre le laisse atterré. Et puis, merde ! Le film vient à peine de commencer et au prix où est la redevance, faudrait voir à ne pas déconner.


Bond se relève, se masse un peu la nuque, fait craquer ses vertèbres, remet en place sa veste, l’époussette. Notre spectateur surpris dans ses tâches ménagères, épongeant le coca qui tache, relève la tête, constate et sourit. Mais comment fait-il ? se dit-il alors, émerveillé par la prestation de son héros. Bond, lui répondrait bien, mais il a d’autres chattes à fouetter, le devoir l’appelle. Il fixe Peel de son œil narquois en ajustant ses poignets mousquetaire.


- Ah, James, vous exagérez, deux fois, passe encore, mais là vous en êtes à votre troisième résurrection.

- Sachez ma chère que mes ardeurs félines m’autorisent bien plus que cela.


James fait évidemment allusion à la légende populaire qui veut que les chats aient plusieurs vies, heureusement qu’il y croit dur comme fer et qu’il n’y a que la foi qui sauve, sinon, le film se serait arrêté là… Mais laissons de côté ces considérations dont notre obscur spectateur n’a cure.


James s’approche d’Emma, la saisit, l’enlace et l’embrasse avec une fougue à faire rougir le voyeur moyen. Le nôtre, qui n’a pas tout compris, car la psychologie des personnages le dépasse un peu, se rassoit mollement au fond de son sofa, captivé par cette scène étrange. Peel se pâme dans les bras de James, sa robe de soirée glisse de ses épaules dénudées, James s’affaire, un bras pour la soutenir, une main pour la dévêtir et l’autre pour se déshabiller, lui. Faites le compte, Bond est vraiment un homme hors du commun. Le spectateur abasourdi, baba, gaga, bave et salit son maillot PSG (ne pas boire de coca avant la scène torride).


J’ai passé sous silence pour cause d’absence de paravent, la scène où Emma, pour une raison obscure retire, avec une difficulté feinte, sa moulante combinaison de cuir noir, sur une musique lancinante, se met à danser nue sans raison apparente, prend des poses équivoques et finalement enfile cette superbe robe de soirée en soie rouge moirée d’or. (Et je ne vous parlerai pas du prix)


Mais nous sommes dans un film d’action et Bond pense déjà à la suite du scénario qu’il s’est hâté de lire entre-temps. Les bonnes choses ont une fin. Il jette, sur le lit, l’objet du délit, Emma, sans ménagement. Pédagogue, il explique brièvement au spectateur :


- Que voulez-vous, Emma m’attire et je la tire, face contre face, Peel contre poil… Mais je dois sauver le monde… Discrètement je me tire… Mais je reviendrai !


En coulisse, Schwarzy lui fait signe que cette réplique est à lui, ce qui reste à vérifier, et qu’il y a des droits d’auteur.


Bond quitte prestement la pièce, pensant : « Tu peux toujours courir ».


Peel, réveillée, pleure toutes les larmes de son corps, laissant couler son mascara sous le regard affligé des maquilleuses. La scène s’éternise au grand dam du spectateur, qui rageusement zappe et retrouve avec délice une publicité fromagère… quel caprice.


Moralité… Vous regardez trop la télé et vous mélangez tout.


 
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   widjet   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Je sors juste du ciné où je viens de voir le dernier Bond (passable cela dit en passant).

Ici, je vois pas trop le message (la société de consommation, la beauferie de certaines gens ?) derrière des clins d'oeil ciné ou pub(Bond, Chapeau Melon, Terminator, Caprice des Dieux, je dois en oublier en route...) et des jeux de mots un peu faciles ou d'un humour douteux ( chattes à fouter .)

Je n'ai rien contre les récits fourre tout, j'aime même beaucoup ça. Mais ici, ça manque de rigueur mais surtout d'inventivité.

Déception

W

   Anonyme   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
hmm moi j'ai apprécié ça comme un bon gros blockbuster américain. Ni sens, ni raison, on sort pas les mouchoirs, on ne rit pas vraiment (quoique, j'ai adooooré la scène de la baffe dans la gueule à Peel... très drole... le coup du sex-appeal aussi...), on n'est pas trop surpris, ça ne rime trop à rien, mais c'est divertissant un dimanche soir quand y a rien à la télé... ;-))
des mauvais jeux de mots (dis moi si je me trompe mais je crois que c'est voulu comme ça par l'auteur)... je me suis crue dans Last Action Hero (manquerait plus que t'aies laché The Prout et on avait la totale...)

Bref, comme Scary movie (la série, le 4 est mon préféré...) on aime ou on aime pas... mets moi ça en court métrage et mon frère et moi on se marre pendant 10 ans à se le repasser les soirs de folie débilitante, sisi...

Bon, on est pas dans le texte hautement intellectuel, on n'est pas non plus dans la critique constructive de la société, mais on est dans l'air du temps (ça fait mal de l'écrire, tiens) et malgré le mauvais gout, l'américanisme (qui ne m'emballe pas particulièrement), les vannes pourries et le héro débile et son jeu pittoyable dans une super production digne des Midas Records... mais j'ai aimé. Comme j'ai aimé des films ou séries idiotes (Max la menace, la version des années 80, les Chips et autres débilités...).

Par contre, selon moi tu pourrais travailler sur les dialogues, la légèreté des jeux de mots dans la narration... enfin de petites pistes... et selon moi toujours, un petit coup de pied au cul du spectateur ne serait pas superflu... pasque dans James Bond, si je ne m'abuse, y a des bagarres avec des Ninjas ou des tueurs russes... ça m'a manqué, ça ou le serpent à sonnettes, enfin tu vois ce que je veux dire ;-))

   Anonyme   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je vais de ce pas prendre le contre pied de ces deux méchants qui doivent être certainement numérotés par le "sceptre"
Au passage je précise que Bond n'est pas américain mais britannique. L'humour est là pour qu'on fasse bien la différence.
Il faut voir ces films au second degré.

L'humour, parlons-en, est un genre difficile car tout le monde ne rit pas des mêmes choses. La preuve.
Je suis bon public. Le texte de Menvussa ne m'a jamais fait éclater de rire, mais sourire en permanence , ce qui est mieux.

Merci pour ce sympathique clin d'œil.

   Togna   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Une aimable allusion à deux héros britanniques, qui n’a probablement pas d’autres prétentions que celle de faire sourire. Les clichés ne sont acceptables que lorsqu’ils sont exprimés avec humour dans une écriture correcte. Et c’est le cas. De plus, en ce temps où l’humour lyncheur est roi, la fraîcheur de ton texte me fait plaisir.
L’idée d’opposer Bond à l’héroïne de « Chapeau melon » est excellente tant leur personnalité, leurs aventures et les moyens qu’ils utilisent pour les vivre sont différents.
Je pense cependant que la moralité est superflue.
Merci Menvussa.

   Azurelle   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Alors j'ai bien aimé la scène où on croit que Bond est mort, c'est excactement ce qu'on ressent devant un film. Le spectateur s'attend à être surpris en allant surpris mais pas trop... lol Je n'ai pas réussi à bien identifié certaines de tes références, je n'ai vu que deux caprices des dieux et James Bond... peut être ai-je loupé une partie ? C'est dommage que le récit ne soit pas davantage insistant sur ces reférences et ne jouent pas dessus... Y a de quoi faire. ;) Certains jeux de mots ne m'ont pas tellement ravie mais ça c'est selon moi.

   Anonyme   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Moi ça m'a fait rire! Bêtement, stupidement, comme un âne de course.

Tous ses poncifs dont les films nous rebattent les oreilles alignés un à un , avec de superbes trouvailles littéraires je trouve ça jubilatoire.

Une sorte de San Antonio, en plus critique.

Vraiment bon.

Par contre la morale est superflue je pense.

   Anonyme   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Le gag sur un ton de gag, c'est déjà usé jusqu'à la corde.
Tu racontes des blagues, avec le ton attention-c'est-drôle.
Pas top comme technique.
Surtout que l'histoire n'est pas vraiment bien non plus.
Un peu banal, tout ça.
Et les trucs drôles, dedans, parce qu'il y en a, ne ressortent pas vraiment.
Ce qui fait que…
Je n'ai pas ri. Souri, tout de même.
Mais le lecteur débile et bon public comme moi, t'aurais pu au moins le faire un peu rire.
Je suis donc déçu, après un Vous reprendrez bien un petit Sbrek ? carrément poilant, de ce texte.
Cependant, il y a de bons éléments.
L'écriture est fluide, c'est tout de même un peu drôle, court, ce qui permet d'avoir plus d'impact, etc.

   victhis0   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↑
c'est poussif, les jeux de mots sont bêtas, le sens cafouilleux/assumé ne relève pas pour autant l'attention. A peine bossé, vite gribouillé : il y a plus de temps je pense passé pour la relecture et les corrections que pour sa conception et sa rigueur ; c'est dommage car le sujet est rigolo (mélange de deux classiques). PS : James Bond arbore fièrement depuis plus de 40 ans un Walter PPK, et non un Beretta. C'est juste que, étant moi même un agent double zéro, y a des trucs qu'il faut rétablir !

   irisyne   
10/11/2008
Humour subtil. Beaucoup d'imagination. Bravo !

   Anonyme   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pas très emballé non plus. J'ai eu un peu de mal pour aller jusqu'au bout, pourtant le texte n'est pas très long.

Le style est un peu lourd pour un texte qui se veut marrant. J'aurai vu quelque chose de plus rythmé, de plus vif de plus enlevé.

Il y a pourtant des idées dans ce texte. L'auteur hélas ne fait que les énoncer sans les mettre en valeur.

L'impression que j'aie, qui peut-être fausse c'est que le texte a été rédigé à la va vite. C'est un peu dommage

   Joseb   
11/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
L'auteur est-il sorti frustré du dernier James Bond?

Toujours est-il que j'ai trouvé ce texte... trop lourd sur l'humour, si je puis dire ainsi. J'aurai voulu sourire mais rien n'y a fait.

Oui, le terme que je garderai serait la lourdeur comme dans ce type de phrases: "Que voulez-vous, Emma m’attire et je la tire, face contre face, Peel contre poil". Je sais pas, ça m'a paru trop recherché, comme manquant de naturel...

Quant à la morale à la fin, elle m'a semblé inutile et, l'espace d'un instant, presque déplacée...

Désolé

   Bidis   
13/11/2008
Si ce texte avait fait dix pages, je l’aurais abandonné au bout de dix lignes. Mais tel qu’il est, je le trouve fort bien mené, donc agréable à lire, sans aucune prétention, avec une chute en forme de pirouette.
Bien écrit en tout cas, malgré un manque de finesse que je trouve par moments un peu consternant.
Je n’ai cherché aucun message et je reprendrais l’expression de Raskayou (duquel j’ai bien aimé la menace du « spectre » pour les commentateurs trop sévères) : voici un sympathique clin d’œil. J’en ai trouvé, pour ma part, la morale jubilatoire. Peut-être parce que je suis une fondue de la télé…
Ce n’est pas vraiment une nouvelle. Donc, j’ai des difficultés pour l’évaluation. Disons que s’il y avait une catégorie pour ce genre-ci, j’aurais mis « très bien »…

   belaid63   
12/11/2008
je crois que l'auteur voulait communiquer un moment de drôlerie. ce n'est pas réussi. je m'abstiendrais de noter

   Flupke   
13/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bon, je ne puis nier que j'ai éclaté de rire à deux reprises et j'ai souri le reste du temps. Il faut dire que j'adore ce foutage de gueule des poncifs sous-réalistes et des clichés éculés resservis dans certains films avec des légères variations de la sauce ou du temps de cuisson. L'idée d'un gavage télévisuel assorti d'un gavage de pop corn et de coca cola me fait toujours sourire. Cela fait des années que je vis sans ces 3 indispensables et les enfants de nos amis nous ont étiquettés. Nous sommes ceux chez qui y a pas la télé. Par contre ceux qui regardent la télé plusieurs heures par jour en zappant 50 fois vont-ils apprécier ton humour ? Bon j'ai bien apprécié la concision mais j'aurais aimé qq chose d'un peu plus percutant. Tant qu'à faire de rigoler dans le registre des mots faciles, au lieu d'un Schwarzy j'aurais bien aimé un « Gouverne à tort » ou bien un Arnold Nègrenoir. Flatté d'avoir décrypté du premier coup « mes ardeurs félines m'autorisent ... (9 vies) » mais déçu de voir l'explication rappliquer illico. Il me semble que rayer l'explication donnerait plus de subtilité (cachée) au texte. Bon mais dans la catégorie humour, je ne vais pas faire le difficile et je dois reconnaitre que cela m'a quand même diverti. Merci Menvussa et que la force soit avec toi.

   Leyng   
16/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Sans rire aux éclats, ce texte m'a fait passer un bon moment ;p
Et puis j'aime bien les histoires un peu débiles, ça détend!

   Selenim   
18/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Repoussant et pourtant séduisant.
Maladroit mais amusant.
Incohérent, instinctif et vif.

Comment peut-on expliquer l'inénarrable.

Bon et Bond.

   Jedediah   
23/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte drôle, simple, court et efficace (et original !).
Le tout est très bien écrit, les jeux de mots sont très bien trouvés et m'ont souvent fait sourire...
J'avoue avoir été un peu confus par moments, mais là était bien le but de cette nouvelle... De tout mélanger !

   marogne   
4/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un petit morceau de shaker que l’on peut concevoir après en avoir trop usé.

En tout cas ça ma fait sourire tout du long, même si j’ai de loin préféré le tout début à la suite du texte.

   Anonyme   
17/2/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Arf. James Bond contre Menvussa. Qui va gagner ?
Pour la première fois c'est l'homme au permis de tuer qui s'écroule (et le lecteur s'écroule lui aussi mais de rire)
Très bons jeux de mots, pour moi c'est bien écrit: preuve ultime: le texte se lit d'un trait et le sourire est toujours là till the end.
Bravo donc
Bébert from Lyon

   Anonyme   
18/2/2009
J'ai bien aimé le style, et notamment ce début de phrase qui vaut son pesant d'or : "Le spectateur abasourdi, baba, gaga, bave" la lire à voix haute c'est le fou rire garanti.
J'ai bien aimé l'inversement des rôles entre Peel et Bond, dommage qu'il ne dure pas. Bond retrouve sa peau de séducteur... Pas envie de dégonder vraiment le mythe, c'est dommage.
Mais peut-être n'était-ce pas le but...
la morale m'a un peu déçue. Quitte à zapper et tout ingurgiter jusqu'à ne plus rien y comprendre, j'aurais aimé que l'idée soit accentuée dans les scènes précédentes (avec plus de zapping peut-être ?)
J'ai l'impression que tu creuses, que tu travailles, que tu cherches mais que ce n'est pas encore "ça". Ce n'est pas assez mordant (alors qu'on sent bien que tu as envie de mordre), c'est bien amené, pas de problème, mais c'est encore un peu poussif.
Cela dit, ce n'est que mon avis...


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