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Anonyme
27/6/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Pas mal, efficace. Sans surprise, cela dit : dans le genre, je crois avoir lu cette description de psyché malade plusieurs fois.
"j’ai frappé de toutes mes forces jusqu’à ce que le verre reprenne une couleur rouge proche de celle qu’il avait dû avoir avant d’être vidé de son contenu" : lourd, je trouve. |
Pascal31
28/6/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Une nouvelle qui se lit facilement, mais sur le fond, j'ai trouvé la psychologie du tueur assez "survolée".
Plusieurs points m'ont gêné également, rendant le texte peu cohérent : au début du récit, le tueur parle de ses victimes avec des "Lui", je trouvais d'ailleurs ça plutôt pas mal, aussi je n'ai pas compris pourquoi l'idée était abandonnée en cours de récit... Dans le même registre, pourquoi employer des majuscules pour les victimes (les fameux "Lui") et pas pour la "voix" qui est censée représenter une entité à part entière ayant une volonté propre. OK, je chipote, c'est un détail, mais ça apporterait un plus au récit, je pense. Sinon, le gros défaut, comme indiqué en début de commentaire, c'est ce personnage de tueur, lisse, peu développé dans son côté psychologique, il manque quelque chose (plus d'action ? Plus de crédibilité dans le cheminement du texte ?) pour que la sauce prenne. J'ai lu facilement ce texte, mais sans véritable surprise, sans grande émotion à la clef... La fin n'apporte pas de véritable suspense ou un twist qui relèverait le niveau. Ce n'est pas un mauvais texte, mais il n'y a rien de très palpitant non plus... Dommage ! |
Anonyme
14/7/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Un grand sens de la formule. Et l'art de les utiliser sans en abuser. Un texte prenant, fort bien écrit, que j'ai lu avec intérêt.
"Nous sommes tombés d’accord, Lui sur le carreau." "Que fait donc la police !" "Nous avons roulé sur le sol, enlacés comme deux amants." "Putain le con, que je me suis dit. Il a tiré ! Il a tiré de bas en haut. Un peu plus et il m’explosait les couilles. J’ai eu de la chance." Beaucoup de qualités dans l'expression et dans le traitement de l'histoire. L'auteur sait mener le lecteur et le garder attentif, il sait développer une histoire, une intrigue et un scenario. |
jaimme
15/7/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Les raisons qui poussent ce psychopathe à agir ne sont pas données, on ne sait rien de lui. Sans doute un choix, mais ces raisons me manquent. La deuxième partie est plus intéressante que la première on est plus au coeur de l'action, bien décrite. L'ensemble, en définitive, est peu original. Il faudrait, à mon avis, plus travailler dans ce sens car des récits de meurtriers en série, il y en a déjà beaucoup.
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Anonyme
19/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Menvussa
"J’ai serré. Serré pour qu’il se taise." "Et puis… il y a la neige… je ne veux pas salir la neige." J'ai tiqué ici : la salir comment ? Étranglement = pas de sang ou très peu si cordon. Edit : je viens de comprendre. Il pense à son sang à lui. "Mais son ton était impérieux ne me laissant aucun doute sur sa détermination." (j'ai lu : mais son ton impérieux ne me laissait aucun doute sur sa détermination) "Une bouteille vide avait roulé sur le sol sans se briser." "j’ai frappé de toutes mes forces jusqu’à ce que le verre reprenne une couleur rouge proche de celle qu’il avait dû avoir avant d’être vidé de son contenu." Deux détails : je m'étonne que le verre n'ait pas éclaté. Sur la couleur rouge du verre, quelque chose me chiffonne, vu que le verre n'est pas rouge, sans le vin. Je vois l'idée mais trouve l'image faussée. "C’est que je ne me laisse pas facilement distraire quand je travaille. C’était fatigant d’entendre ses babilles, ses borborygmes." Il me semble qu'il y a une légère contradiction ici. Il ne se laisse pas distraire donc il se fiche des borborygmes, limite il ne les "entend pas" donc il n'éprouve pas de "fatigue" à les entendre. (amha) Je me suis étonnée que le M.O. soit différent à chaque fois mais l'auteur, un, me suggère une piste et deux, remplace habilement la chose par la "trace". Une belle trouvaille de la part d'un sérial killer : "C'est quoi un bon indice ?" Et une autre tout aussi jolie : C'est beau la neige. J'ai bien aimé ce texte bien qu'il manque cruellement de folie... d'énergie dévastatrice. De fureur. Tout est trop calme, surtout le narrateur, terriblement distancié de lui-même mais le début l'explique en ce sens, si j'ai bien compris, qu'il est mourant au début du récit. Bonne continuation. |
littlej
19/7/2011
a aimé ce texte
Pas
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Le narrateur me rappelle beaucoup celui de L'étranger : même nonchalance dans la parole, même détachement : "Ça devait être le quinzième… ça n’a pas d’importance", même repli sur soi, etc.
Je vais paraître méchant, mais je n'ai pas trouvé à cette lecture grand intérêt. Ni sur le fond, ni sur la forme. C'est écris simplement, et je n'ai pas ressenti d'empathie envers le personnage malgré le "je", ce qui indique un manque d'épaisseur. Le personnage à part entière de "la voix" n'est pas original, non plus. Pour résumer, je trouve ce texte tiède, voire fade. j |
macaron
19/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le ton et la forme collent bien au genre policier, en particulier à ce monologue de tueur en série. Pourtant, il manque quelque chose, peut-être un autre personnage fort, la voix ne répondant que faiblement à l'intrigue de l'histoire. Lecture agréable, sans longueur ni accroc.
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Anonyme
20/7/2011
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Commentaire modéré
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Gerwal
20/7/2011
a aimé ce texte
Pas
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Quelques petits défauts, déjà relevés ici ou là, dans les commentaires précédents, quelques maladresses aussi, mais ce que je regrette le plus, c'est le manque de de 'gradation' dans la folie (?) meurtrière du narrateur... je l'aurais plus volontiers vu glisser lentement, mais surement, vers des extrêmes de plus en plus troubles ou monstrueux, au lieu de commettre ses crimes selon des hasards improbables et des techniques aléatoires...
Mais c'est surement la "voix" qui a ses raisons que, etc... |
alvinabec
23/7/2011
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Le ton presque détaché colle bien au sujet traité. Le personnage à peine esquissé est bien vu. La Voix pourrait avoir plus d'épaisseur, plus de mordant, plus d'exigence, plus de présence pcq finalement c'est elle le personnage central. Et puis un détail clinique, "c'était mal" et le remords (même petit) manquent de crédibilité chez un psychotique. A vous lire...
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