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Anonyme
2/12/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Je viens de relire trois fois ce texte sur écran, sans pouvoir m'en détacher
Merci Menvussa. (entre parenthèses tu devrais passer plus souvent) J'aime cette imagination débridée au service d'une histoire complètement déjantée Je crois que toutes les contraintes y sont même au delà. J'ai adoré tous les personnages même si souvent je me suis demandé avec eux ce qu'ils foutaient là (depuis Madame Pulpic jusqu'à l'infirmière) Et c'est ça l'art de l'auteur les clins d'œil permanents au lecteur, la prise de recul, autodérision, un sens du rythme époustouflant (j'en suis encore essoufflée), un travail sur la longueur, bref. Merci. Je viens de passer un moment de lecture assez inoubliable. Pour l'instant mon favori Xrys PS J'oubliais, c'est un des rares textes que je vais imprimer pour me le relire au moins une fois par an (ordre de mon médecin) |
Lapsus
3/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Oui, l'imagination est débordante et l'écriture débridée, ce qui confère à l'ensemble une grande liberté de ton mais aussi un caractère déconstruit et facile.
Les personnages interviennent et les lieux surgissent au seul gré d'une histoire résolument fantasque qui n'a de linéaire que la montée de l'ascenseur. Cet ascenseur, d'ailleurs, est bien plus effrayant que le fantôme qui le squatte un moment. On peut évaluer sa vitesse à 0,2 m/s, soit 90 fois moins rapide que celui des tours modernes (18 m/s), cette machine en fonction en 3797 se révèle quatre fois plus lente que celle de la Tour Eiffel en 1889. C'est la chute d'Alice au pays des merveilles, mais en version lente. [Edit : après un aimable retour par MP de l'auteur, j'avoue ne pas avoir saisi le sens de cette histoire. Oui, ça monte et ça ne descend pas, mais l'analogie n'est pas insensée.] Ici pas de lapin blanc, mais une galerie de personnages non moins inattendus et absurdes, flirtant parfois avec des clichés (cf. l'ambiance de l'an 1000 relookée style les Visiteurs). Gérard rebondit plaisamment de Charybde en Scylla, et la grande question qui nous taraude est : où va-t-il s'arrêter ? Au milieu de ce foisonnement éclectique et de cette confusion spatio-temporelle, l'auteur finira peut-être par reprendre le contrôle. Le trop est parfois l'ennemi du bien. [Edit : "La mécanique de l'absurde est celle de la raison. L'absurdité, c'est obligatoirement logique, c'est ça qui est inquiétant." Raymond Devos La nouvelle est essentiellement délirante, mais non absurde.] |
Anonyme
2/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Franchement jouissif.
OK, je suis bon public, étant une grande fan de l'absurde (y a pas longtemps, en forum, on évoquait Robert Scheckely, tu m'y fais un peu penser). OK, le "point faible" est qu'on peut qualifier ça de facile, en ce sens qu'il est inutile de se soucier de la cohérence ou de la chronologie du récit. C'est exact. Mais à côté de ça, cette plongée en absurdie est agréablement déroutante, et je n'ai pas décroché du début à la fin, me vautrant avec plaisir dans ce délire. Et l'exercice n'est pas aussi évident qu'il n'y parait. J'ai relevé quelques petites maladresses par ci par là (mais j'ai la flemme de me replonger en détail dans le texte pour partir en chasse, surtout qu'il y en a fort peu), mais qui ne nuisent pas à la lecture. En tout cas, j'ai passé un bon moment ! |
LeopoldPartisan
2/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Citation : « Gérard, tant que tu passais tes journées à écouter MicK Jéjère et les Beatles, passe encore, mais que tu fumes du hackique... non! Ta mère en a trouvé dans tes poches et tu nous empestes les cabinets avec ça. » (Michel Gérard Joseph Colucci)
Trêve de plaisanterie, voici une nouvelle dont la verve débordante et dévorante, m’a littéralement tenu scotché d’un bout à l’autre. Dans la première partie, je me suis un peu vu au pire dans un univers me rappelant celui du cinquième élément de Luc Besson (film qu’à son niveau j’ai bien apprécié) et au mieux dans l’univers nettement plus sophistiqué des cités obscures de Schuiten et Peeters. Parfois aussi dans l’univers de Milo Manara :" HP et Giuseppe Bergman". J’ai particulièrement apprécié la galerie des personnages parfois truculent parfois éminemment sympathique. Mon seul bémol pour cette histoire, le réveil en l’an mil : je m’explique, j’étais complètement plongé dans les images du film, car l’une des forces réelles de l’écriture de Menvussa, c’est de me l’avoir carrément faite oubliée, tant son talent de conteur est captivant ; lorsque par un curieux effet de zapping, je me suis retrouvé dans les Visiteurs . Je suis absolument pour le choc des cultures, mais celui là est comment dire: un peu trop hard à mon goût. Un peu comme si soudainement l’on passait en un seul clic d’une scène cruciale de L.A. Confidential à l’arrivée de Navarro et de ses mulets chez Ginou pour le déjeuner. Parfois aussi certaines tournures humoristiques et citations qui quoiqu’elles se veuillent des clin d’œil à nos références, alourdissent le propos. En fait rien de bien grave en regard de l’excellent moment que j’ai passé avec GERARD. Encore... |
Anonyme
2/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Captivée et...morte de rire. Il y a une bonne humeur absurde qui enveloppe ce texte qui est remarquable. Un véritable exercice d'équilibriste pour faire rire sans lasser. Burlesque et loufoque au service des contraintes. Ou plutôt, des contraintes aux services du burlesque.
J'ai beaucoup aimé. Merci pour ce bon moment. Vous vous appelez Gérard c'est ça? :-) |
Eric-Paul
2/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un peu déjanté..juste ce qu'il faut!
le " j'ai rarement vu ça" de clotûre est un peu trop convenu mais j'ai passé un très bon moment dans cet ascenceur... quand bien même il met un peu de temps à démarrer. Prend le temps d'une lecture des aventures de l'inspecteur Widjet... je suis certain que tu vas adorer. Vous êtes fait pour coscénariser un prochain texte !!!! |
Anonyme
2/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Ca n'a ni queue ni tête, on ne sait où donner de la tête, à quoi se référer.
Cette ascension m'a été aussi pénible que pour le personnage au début, en milieu de partie l'humour déjanté m'a captivé, mais après je suis retombée au fond de mon siège. Que dire sinon que j'aurais supputé que l'auteur de ce texte a fait exprès d'écrire comme un fou et qu'il s'en ait pas mal sorti. Chapeau, Menvussa ! |
MissGavroche
3/12/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Un vrai bonheur à lire, de l'absurde comme j'aime le lire, de l'humour, du talent, merci pour ce rêve eveillé
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Meleagre
3/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai plongé avec plaisir dans le début de cett histoire, qui se présente comme une nouvelle de science-fiction assez prometteuse : le cadre familier mais transformé d'un ascenseur, une époque marquée par des inventions originales, un trajet en ascenseur qui prend des allures de voyage intersidéral, des personnages hauts en couleur, un comique de situation et un comique de mots.
La première moitié n'a fait que confirmer ces bonnes impressions. Mais, ensuite, l'intérêt se perd, se dilue un peu : l'histoire passe en revue des personnages, des lieux et des temporalités qui n'ont plus la même saveur, l'espace-temps se brouille, et on change subrepticement de registre (de la science-fiction à l'absurde). Surtout, c'est long, trop long à mon goût. Je crois que l'auteur a voulu réunir en un seul texte toutes les contraintes : l'ascenseur, le bateau, et des allusions à l'arbre et au grand canyon ; les 4 mots bizarres (d'ailleurs, anacoluthe me semble employé à mauvais escient) ; les 4 personnages (enfin, où est le simple d'esprit ? est-ce Gérard ?) ; et 3 des 4 époques (je ne crois pas avoir vu la période préhistorique). Mais c'est trop pour un seul texte, qui n'a pas de vraie cohérence. Je me suis perdu dans les méandres de l'ascenseur, et je me refuse à essayer de comprendre la dernière section. Un si long texte était une gageure ; merci Menvussa de l'avoir tentée. |
jaimme
3/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je me suis beaucoup amusé en absurdie, et j'ai même franchement ri plusieurs fois (la dernière fois fut le nain en lévitation caché sous le drap du fantôme). Mais mon intérêt s'est nettement dilué à partir de l'an mil. Là j'ai trouvé que cela sentait le remplissage, car jusqu'alors il y avait un fil rouge très clair, puis... j'ai dû me perdre à un étage, c'est sûr.
Ou... c'est un rêve et cela n'a pas plus de logique que celle que l'on veut bien prêter aux rêves. D'accord, je suis cette non-logique, mais reste l'intérêt du lecteur. Après avoir ri, rêvé, souri, admiré l'histoire pendant des jours d'ascension, la fin m'a déçu. Et cela me fait d'autant plus râler que tout ce qu'il y a avait avant été un régal. Bon, c'est relatif: un million de trouvailles. Je ne vais pas faire le difficile pour une fin onirique et qui change un peu trop de registre à mon goût. Merci Menvussa. |
Anonyme
7/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé, c'était très agréable à lire.
J'ai adoré, en vrac : 'il voulait prendre l'air du temps' ; la voix off qui s'enfuit ; les 'conventions' '; c'est normal, c'est du toc ; etc ... 'Le voyage prend des allures d’aventure surréaliste.' résume assez bien l'esprit du texte. Il y avait un petit côté 'Alice au pays des merveilles', j'ai trouvé. L'absurde, les glissements de situations abracadabrantesques mais qui se suivent pourtant avec une certaine logique, les dialogues, les personnages secondaires. Non, franchement, c'est excellent. Original et bien écrit, avec un parfait respect des contraintes ( bravo tout particulièrement pour ça !), j'adhère ! |
Selenim
7/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai été vraiment très ennuyé face à ce texte. On est en face d'une preuve manifeste d'imagination débridée et débordante. Il y a une créativité fertile mais que je trouve mal canalisée.
Ce texte, et ça n'engage que moi, repose totalement sur l'univers loufoques et les situations abracadabrantes. J'aime bien l'absurde, mais quand il est opposé, confronté à une norme, à une réalité qui lui donne tout son contraste. Dans ce texte, au départ, je me suis référé à notre réalité pour rire de cette écart entre la norme et l'absurde. Le soucis, c'est que sur la longueur, même la norme n'existe pas. On se retrouve plongée dans une sorte d'Alice au pays des acides. Décapant mais indigeste. J'ai lu le texte trois fois, pour arriver à dégager une ossature, pour me raccrocher à un squelette qui me donnerait l'impression de ne pas être une bille de métal sur la table de flipper géante de l'auteur. Finalement, trois billes, trois tilt ! Une prochaine fois peut-être. Selenim |
Anonyme
9/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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mor-te de ri-reuuu !
Bon j'ai failli lâché la rampe de l'ascenseur en cours de route et être précipitée dans l'abîme de ta folie Menvussa, mais j'ai bien ri ! A n'en pas douter tu a l'humour décapant juste comme il faut en cette saison, c'est loufoque à souhait, et rien que pour ces rires ou sourires déclenchés chez moi, merci, et bravo ! Bon, après, c'est un peu tiré par la perruque parfois quand même, à cause des contraintes casées pas "façon puzzle" mais façon bouteille de butane, lourdes et voyantes, enfin, j'ai trouvé. Mais mon impression générale reste positive, c'est potache intelligent et jamais méchant, une gageure réussie en tout les cas en ce sens... |
Anonyme
9/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Menvussa
C'est pas une lecture facile, pour moi en tout cas, j'ai lâché la rampe plusieurs fois, mais je suis têtue alors je suis revenue, encore et encore. J'ai eu beaucoup de mal avec la première partie, mea culpa, l'écriture n'y est pour rien, c'est juste que je me suis fatiguée à suivre tes pirouettes et tes virevoltes. J'ai commencé à apprécier l'histoire à un peu plus que la moitié du texte. La partie avec Dame Guenièvre est un régal, la fin, un grand plaisir. Je le savais qu'il fallait insister. Ce qu'il en ressort, au vu de la qualité des dialogues, c'est que j'ai bien envie qu'un jour tu nous fasses lire une pièce de théâtre. Aussi déjantée que celle-ci ou moins, à toi de voir. Merci pour ce texte et félicitations car ce concours n'était pas simple. |
florilange
11/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Aussi absurde & débridé que Boris Vian ou Eugène Ionesco, je ne crois pas qu'il faille à tout prix chercher 1 logique dans ce texte.
J'ai adoré. Tout. Les jeux de mots, les références, les situations. Le style, aussi, très pince sans rire & 1 seule faute d'accord m'a sauté à l'oeil. Pour l'instant, c'est mon texte préféré. Merci Menvussa, Florilange. |
colibam
13/12/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Il y a des textes qui vous empoignent les neurones pour ne plus vous les lâcher, vous emportant dans un tourbillon d'émotions, de sensations, sur des terres à l'imagination fertile.
J'ai A-DO-RE ton histoire, qui m'a évoqué deux BD parmi mes préférées : L'autre monde, de Rodolphe et Magnin (j'engage vivement tous les oniriens à lire les deux tomes de cette pure merveille) et La Tour, de François Schuiten et Benoît Peeters (Les Cités Obscures, un must). D'emblée, le lecteur est saisi par le mystère de cet ascenseur vertigineux. J'ai donc pris place aux côtés de Gérard, dans cet ascenseur de 11h30, comme si je prenais un train vers une destination inconnue pour glisser le long de cette tour vivante à la croissance prodigieuse. En attendant le départ, je trépigne d'impatience, comme on peut le faire au départ d'un nouveau manège et mon imagination brasille (merci pour toutes les idées que m'a inspiré cette lecture-voyage). Le trajet s'avère passionnant, débordant d'imagination. L'humour est omniprésent, les mots virevoltent, les dialogues et les situations baignent dans l'extravagance. J'ai adoré cet arrêt sans changement d'ascenseur avec visite de l'espace Duty free et puis surtout cette aube du 4ème jour, où les portes s'ouvrent sur une immense étendue d'eau étale, immobile, silencieuse. Une porte barre l'horizon avant qu'un immense paquebot n'apparaisse soudain. Changement de décor mais pas d'ambiance. On sent toutefois qu'il se passe quelque chose d'anormal derrière tout cela, une sorte de sentiment poisseux nous envahi, le rêve se ratatine sur l'ébauche d'une réalité désenchantée (« c'est normal, c'est du toc... si les gens connaissaient la vérité, personne ne s'engagerait sur cette galère »). L'ascenseur continu sa progression entre les arbres, les chutes possibles dans le Grand Canyon, l'angoisse et le couvre-feu instauré par la présence des pirates d'étages et ces changements d'époques (ça, j'ai vraiment adoré !) au fil des étages. Nos voyageurs s'arrêtent ainsi en 1889 pour se dégourdir les gambettes et « prendre l'air du temps » (j'aime beaucoup cette expression). Le final est tout aussi magique avec la scène surréaliste du terminus, le réveil en l'an 1000, sans oublier la singularité de la scène ultime... Félicitations pour avoir utilisé toutes les contraintes sans que cela ne se sente. Je suis réellement admiratif, j'aimerai pouvoir écrire ce genre de feu d'artifice créatif. Un grand bravo donc pour avoir accouché du voyage extraordinaire de Gérard au pays des merveilles. |
widjet
14/12/2009
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Désolé Menvussa, mais je n’ai pas pu aller au bout. Je n’ai lu que la moitié du récit et ce n’est pas dans mes habitudes. C’est pourquoi je n’évaluerai pas.
Ce n’est pas tant que ce soit complètement décalé, non ce n’est pas cela, pas du tout même… c’est juste que… comment dire… j’estime, pour ma part, que l’absurde même et surtout lorsqu’il est volontaire implique malgré tout un minimum de structure, une charpente qui me permet de garder le cap qui fait que même lorsque je suis perdu, bah l’architecture qui encadre ce tourbillon foutraque soit solide pour maintenir mon intérêt pour m’aider à poursuivre. Je ne te cache pas que le style y est pour beaucoup et je dois avouer que pour avoir lu la quasi-totalité de tes textes je ne suis pas très client de ton écriture (no offense). Je n’y peux rien et toi non plus. Enfin, dans ce texte, trop de choses me semblent parachutés, catapultés un peu trop brusquement pour moi (sans compter ses abus d’adjectifs et ses apartés de l’auteur qui à mes yeux ne fonctionnent pas et annihile le ressort comique…c’est comme si tu donnais une explication à une blague…des exemples au hasard « Gérard se sent désemparé… on le serait à moins »… » La silhouette reste zen, le caniche est pris d’une crise de hoquet… la casquette, sans doute »). Mais surtout il manque quelque chose d’essentiel à ce texte, c’est le rythme. Et le rythme ne se résume pas à bombarder son texte de rebondissements et d’évènements si ceux-ci ne sont pas un peu accompagnés, annoncés. Là, ça saute un peu trop du « coq à l’âne » (sans doute encore ces fichues contraintes) : Madame Pulpic, la haute silhouette, le fantôme…Tout se succède vite, trop vite, pas le temps de créer l’armature autour de ces situations et cette énergie (car tu ne te ménages pas, j’en conviens !) mal canalisée. Je m'y suis perdu, noyé...emmerdé pour tout dire. Je ne suis pas aussi persévérant que mes collègues et dès lors que je perds le fil, j’ai du mal à récupérer la bobine. Sans doute que j’ai du passer à côté de certains textes qui comme on dit « se méritent », mais je continue de penser qu’un auteur doit (par le biais de son style notamment) permettre au lecteur de lire certes en le « challengeant », mais avec quand suffisamment de confort. Pour ma part, je ne me suis pas senti confortable dans ce magma trop confus, trop débridé (dans le mauvais sens du terme), une fichue impression de mots jetés sur le papier au gré de l’inspiration. Cette impression de « précipitation » ne m’a pas quitté durant les 15 pages parcourues. Ne prends surtout pas mal ce que je vais te dire, mais tu devrais et seulement si tu le souhaites (si ce n’est pas déjà fait) jeter un œil sur ce que fait Aldenor qui à mon avis est celui qui maîtrise le mieux « la folie contrôlée ». Pour finir, je tenais quand même à reconnaitre cette énergie farouche, ce plaisir palpable (et sans doute assez jouissif) qui te caractérise et que je salue sincèrement. J'aime beaucoup qu'un auteur puisse s'amuser et que cet amusement soit visible sur papier et c'est définitivement ton cas. C'est pourquoi je tenais aussi (par respect pour toi et ton travail) poster ce « pseudo commentaire », incomplet, peut-être erroné puisque la lecture n’ayant pas été intégrale. Donc merci de prendre tout ceci avec toute la distance nécessaire, surtout que ton texte a séduit la quasi majorité, ok ? Maintenant, il y a un constat assez évident et un peu embêtant (ou pas, d'ailleurs), mais qui parait se confirmer texte après texte, à savoir que je semble être assez hermétique au style Menvussa. Chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite. Bonne chance pour le concours ! W |
Anonyme
14/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Je salue l'imagination débridée qui court le long du récit mais j'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire. L'écriture est relachée par endroits et j'ai noté quelques lourdeurs-en particulier les adresses au lecteur trop appuyées- Histoires de cabine(s) où l'auteur veut perdre délicieusement le lecteur, mais qui finissent par lasser. C'est mon ressenti et encore bravo pour la performance, pas totalement aboutie.
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aldenor
14/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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L’idée de départ, cet ascenseur tentaculaire, est magnifiquement surréaliste. J’ai apprécié l’humour, la spontanéité dans le traitement, les enchaînements inattendus.
Je trouve quand même quelques étages de trop et je me serai passé des clins d’œil au lecteur. La fin est sympathique mais il y avait peut-être moyen d’atteindre des zones plus élevées que cette entourloupette. Il fallait je crois finir sur une image frappante. J’ai noté en passant la mention du mot « surréaliste », qui devrait être banni d’un texte surréaliste. En gros, je trouve que l’auteur a délayé son texte, comme inquiet d’aller trop loin, dans les clins d’oeils, la distanciation par rapport à son texte, les moments d’humour facile. Tout cela, dit dans l’optique d’un texte se voulant surréaliste, et l’auteur me détrompera peut-être sur ses intentions. En tous cas je me suis bien amusé. |
Ninjavert
16/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Aaah Menvussa.
J'étais impatient de lire ton texte : un titre accrocheur, une longueur conséquente, et des goûts communs en SF qui me laissaient espérer le meilleur. Malheureusement, la sauce n'a pas prise. Trop long, trop décousu, trop "n'importe quoi" à mon goût. Je ne sais pas exactement ce qui m'a dérangé, mais je n'ai pas accroché. Ce type de texte ne peut pas faire l'unanimité chez les lecteurs. Trop étrange et "inconventionnel", justement. Je ne suis pas un gros fan de l'absurde, mais je sais l'apprécier quand je le trouve bien fait et dosé comme il faut. Nous partageons un amour commun pour Fredric Brown qui reste (à mon sens) LA référence en SF burlesque. Je me bidonne comme un bossu en lisant "Martiens Go Home" ou "L'univers en folie". J'apprécie aussi l'absurdité en BD, avec des titres comme le formidable "De cape et de croc", ou la formidable série des "Philémon". Mais ici, ça n'a pas marché pour moi. Il m'a manqué une histoire, principalement. Peu importe la quantité d'absurdités, de bizarreries, de péripéties débiles qui se présenteront sur la route, si je sais d'où je pars et où je vais. Là, mystère. Que vas-tu faire, Gérard, dans cette galère ? D'où viens tu ? Où vas tu ? Notre personnage s'y perd lui-même ne sachant plus vraiment ce qu'il vient faire. Ah si, la police des étages, se souvient-il. Et quoi ? C'est tout ? Fi du pourquoi ? Fi du vers où ? Je pourrai me passer de ces justifications si, toi même en tant qu'auteur, nous donnait l'impression que tu savais clairement où tu veux nous emmener. Même si pour se faire tu nous mets 18 fois la tête à l'envers et nous retournes le cerveau comme une chaussette. Là, j'ai eu l'impression que même pour toi, c'était un peu du n'importe quoi, un grand fourre-tout, un vaste sac où tu as jeté pèle-mêle un déluge d'idées, de délires. Ce "non sens" m'a dérangé. L'absurde (pour moi) doit comme l'ont dit Selenim et Widj il me semble, posséder une structure, une logique, une architecture. L'absurdité naîtra du fait que cette logique nous semblera à nous (et souvent au héros), illogique, justement. Mais la cohérence existe, à un niveau donné. Le fantôme donne cette impression : il ne s'étonne de rien car tout lui semble normal. Pourtant il accomplit les choses les plus bizarres pour Gérard (et pour nous). Lui, est absurde, oui. Le reste, je n'ai pas vraiment trouvé. Il y a aussi une importante notion de contraste : l'absurde tire son absurdité en tranchant avec la normalité. Cette normalité peut ou non être la notre, et l'absurde seront justements les événements en décalage avec cette normalité : - Notre normalité parsemée d'événements absurdes - Une normalité absurde, parsemée d'événements normaux (pour nous) qui, du coup, deviendront absurdes dans l'histoire. Bref, je me comprends et je suppose que toi aussi. Je n'ai pas retrouvé ça ici et ça m'a perdu et (je l'avoue) un peu ennuyé. Je me fais peut être une idée très personnelle de l'absurde, ou très incomplète. J'ai vu des forums sur ce thème récemment, je vais aller y jeter un oeil pour voir ça :) Mais en l'état, c'est ce que j'attends d'un texte absurde et qui m'a manqué ici, où je n'ai trouvé que du n'importe quoi. Ceci dit, c'était rigolo. J'aime beaucoup le personnage du fantôme, le seul qui ne m'ait pas donné l'impression de sortir de nulle part et de ne servir à rien. Il m'a fait penser à l'étrange visiteur dans "Le voyage de Chihiro" de Myazaki. Les péripéties sont sympathiques, même si je les ai trouvé inégales. Tout comme l'humour, omniprésent. On sent tout du long la dérision, le second degré, l'auto-dérision aussi, bien sûr. Pas une seconde je n'ai douté que tu avais pris énormément de plaisir à écrire ce texte. J'aurai aimé en prendre autant à le lire. Là il s'agit plus de sensibilité personnelle et de sens de l'humour. Certaines blagues m'ont fait rire, d'autres pas, certaines m'ont arraché un sourire. Pas de norme en la matière, c'est juste ma personnalité en cause (et je pense être assez exigeant (par rapport à mes critères personnels qui ne sont aucunement un gage de qualité) en humour). Que dire de plus ? Ton écriture est agréable et fluide, simple et efficace. Rien de superflu (dans l'écriture), ça n'est pas ça qui m'a causé des difficultés de lecture. Non, l'écueil véritable fut la longueur. Une longueur pénible du fait de l'absence totale de motivation (ces fameuses raisons et but, que je n'ai pas trouvées), l'impression que le texte aurait pu être moitié moins long ou continuer à l'infini, ça n'aurait rien changé à l'histoire. Le rythme a aussi pour moi été totalement absent. On monte, en s'arrêtant des fois. Point. Pas de tension, pas de rebondissements (les pirates ne sont qu'un étage comme les autres, ils ne sont pas plus impressionnants que le duty free). Tout est à la même intensité, ça donne une impression de molesse et de langueur que j'ai trouvée un peu soporifique. Comme certains, j'ai moins aimé le passage en l'an mille que le reste (même si le foetus démoniaque m'a bien plu). Au final, tu nous perds un peu trop : par les motivations bien floues d'un voyage inhabituel, par les situations absurdes, par le voyage temporel, par les identités multiples (qui est vraiment Gérard ? Le mari de Guenièvre ? Le voyageur du futur ?), par ... Bref, comme tu n'apportes pas de réponse, j'ai achevé cette lecture sur la même note que le reste : un sentiment brouillon, dans lequel tu t'es indéniablement éclaté mais qui m'a laissé sur la touche. Concernant les contraintes, tu en as joué en respectant scrupuleusement certaines (dont le minimum était quatre dans le cadre du concours, chose largement faite), en faisant des allusions gratuites à d'autres (amusantes, d'ailleurs), qui au final m'ont fait chercher à voir lesquelles tu avais respectées et lesquelles tu ne t'étais pas emmerdé à réellement embarquer. Sympathique. Au final, un ascenceur intéressant, qui a embarqué trop de monde avant moi et dans lequel je n'ai pas envie de monter. Mais pas de souci, j'attendrai le prochain ;) Merci m'sieur ! Ninj' |
Anonyme
16/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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:°))
Merci Menvussa... j'ai vraiment aimé. Même si c'était prévisible, j'ai vraiment apprécié la décomposition de l'histoire (qui n'est pas si nulle que ça finalement^^). Plein de clin d'yeux cinémato, littéraires, c'est riche, absurde sans l'être... j'ai vraiment aimé. Alors est-ce que je décortique, est-ce que je décortique pas, je me suis longtemps posé la question. En fait j'ai vraiment eu l'impression de suivre les tourments d'un auteur qui veut faire vivre un truc à son personnage mais qui n'y arrive pas alors il réessaie encore, encore... Oui oui oui it was sympathetic. Merci beaucoup. Bonne chance pour le concours. |
Bidis
18/12/2009
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D’abord, l’auteur a peur que son lecteur s’ennuie : « Oui je sais, vous n’en avez rien à faire. » « Ces précisions ont l’air de vous ennuyer… » Pourtant, son écriture emballe, et entraîne… vers où, l’on ne sait pas, mais enfin l’on y va.
Et puis, ce n’est pas du tout tant que ce texte ennuie, mais il fatigue. Arrivée à la page 5, je n’en peux plus. Je me mets à survoler. Et puis j’abandonne, je ne suis même pas à la moitié de la nouvelle, mon word dit qu’il y a onze pages... Car ce n’est pas tellement que je ne comprends pas. C’est qu’il me semble qu’il n’y a rien à comprendre, qu’on est dans un délire et qu’il n’y a pas de raison que cela s’arrête jamais. Bien écrit et de ce côté, rien à dire, c’était très plaisant. J’irai lire de l’auteur quelque chose de plus cohérent. Ceci est inévaluable pour moi. Je vais prendre un petit café et deux fortifiants avant d’aller commenter une autre nouvelle… |
Anonyme
9/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Trois ans, quatre mois et dix-sept jours. : j'ai cru qu'il s'agissait de temps mis pour monter ou pour lire cette pochade à l'envers. Et puis, ne pas aimer madame poulpic au petit déjeuner, bizarre !
"Je ne connais personne qui soit revenu d’un tel voyage" : ben, s'il faut les redescendre, ça ne m'étonne pas. A ce stade je commence à avoir les zygomatiques qui se décrispent. Je pressens le ras de marée, le tsunami en devenir. Quand vous évoquer le pélerinage, je ne puis m'enpêcher de penser à ST Jacques de Compostelle et par association d'idée je me demande si vous avez composté(lle) votre billet ? "La cabine ralentit, la voix off annonce : « Cent vingt-septième étage, personne ne descend. »" : moi non plus. Je continue ce voyage de plus en plus délirant (ne faut-il pas s'élever dans la vie ?) tout en me méfiant des contrôleurs derrière les caméras (je deviens parano). Il semblerait que le caniche ait fait le bon choix pour son petit déjeuner : un contrôleur est bien plus digeste que madame Pulpic. j'en hoquette de rire. Bon, je ne commenterai pas toutes les saillies "sottes et grenues" dont est farci ce texte car il me faudrait beaucoup trop de temps. Bien écrit, bien troussé (comme la psy !), l'idiosyncrasie étant une prédisposition particulière de l'organisme qui fait qu'un individu réagit d'une manière personnelle à l'influence des agents extérieurs je ne vois pas où est le problème. Bravo |
Anonyme
1/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je l'avais déjà lu une première fois sans oser commenter. J'y reviens. Ici il y a une chose exceptionnelle et particulière : un humour qui décoiffe. C'est loufoque à souhait mais c'est raconté avec un tel sérieux qu'on finit par se prendre au jeu. Dérision, anticipation, art de conduire le récit, savoir faire et savoir dire.
"Gérard se regarde dans la glace déformante qui orne une des parois. Il se voit beau, grand, attirant, il se sait laid, petit et repoussant et trouve cela à la fois triste et comique. Il est seul sur son strapontin rouge à deux mille crédits mais ne tardera certainement pas à voir arriver ses compagnons de voyage." "À la fin de la séance, une fois recoiffée et impeccablement mise, elle l’avait regardé, lui, encore tout chamboulé, mal fagoté, gauche et maladroit sur ce divan devenu subitement trop grand. Puis griffonnant sur son calepin elle avait prononcé ce mot : « Idiosyncrasie ». Elle l’avait prononcé à voix haute, clairement, accentuant chaque syllabe, comme pour s’assurer qu’il soit inscrit à jamais dans une des petites cases perdues au tournant d’une des nombreuses circonvolutions du cerveau torturé de ce pauvre petit Gérard… Il n’avait que quinze ans !" Un vrai talent de conteur. |