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widjet
15/10/2008
a aimé ce texte
Pas
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Pas terrible tout ça. En fait je n'ai pas su me prononcer sur la nouvelle : est-ce une comédie (comme semble le témoigner le titre : "congélo" ça fait pas très sérieux..et le personnage qui est plutot bidon comme privé) ou une vraie nouvelle policière ? Si c'est une comédie, bah c'est trop light...et si c'est à prendre au premier degré bah c'est trop léger aussi et pas crédible.
Bref d'un côté comme de l'autre, ça ne fonctionne pas. Je regrette aussi le manque d'ambiance, d'atmosphère (les volutes de fumée, les odeurs de tabac, la lumière, un fond musical...bref tous ces artifices qui nous permettent à nous lecteurs, d'y être dans ce endroit...) qui n'est pas assez travaillée, le vocabulaire trop sage, trop naïf pour un type qui est sensé être une pointure reconnue par ses pairs (mais là encore peut-être est-ce juste le point de vue exagéré du héros...Je sais pas trop...), la fin expédiée et prévisible. Désolé, rien qui puisse s'accrocher à mes prunelles... Moi qui me réjouissais de me plonger dans un univers à la Mike Hammer ... Widjet |
Flupke
15/10/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Menvussa,
Cette histoire m’a bien plu. Donc voici mon commentaire : Dés le premier paragraphe je me suis senti intéressé. Le privé est bien campé. Même si l’on se doute d’une entourloupe à la fin, la chute m’a bien plu. J’ai bien aimé « branche sous-traitance, style déménageur » Quelques remarques : Je trouve la deuxième phrase un peu longue et je l’aurais scindé en deux. J’ai trébuché sur ça me fait mal au sein. Un chouette moment de lecture. Merci. Amicalement, Flupke |
Filipo
15/10/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bon, le fond de l'histoire est pas trop mal (bien qu'un peu "soap"), l'écriture est assez plaisante, mais il y a un certain nombre de choses qui l'ont heurté dans ce texte...
Des tournures qui me heurtent un peu : ---- ==> rester dans l’âme un grand sentimental (rester un grand sentimental dans l’âme) ==> elle est un agent double (c'est un agent double) Des incohérences : ==> "être un tueur à gages" puis juste après "un bon privé" : ça semble pas compatible ! ==> surveiller, débusquer, éliminer (idem au dessus) ==> son petit cul se trémousser langoureusement sur son siège (langoureusement : ha bon ?) ==> le joli petit cul, habillé de rouge, de ma protégée. (impropre, "protégée". J'aurais dit "cible") ==> "Habituellement, je les aborde en professionnel, je pose les questions, ils répondent, s’ils ne le font pas, j’allonge un peu de monnaie, c’est normal, ça rentre dans mes frais, s’ils ne répondent toujours pas je leur en allonge une, généralement ils deviennent très vite trop causants, ils sont prêts à me balancer leur propre mère." (plutôt sympa, pour un tueur à gage. Moi j'aurais vu des méthodes plus ... musclées !) ==> Un petit trou bien propre entre les deux yeux et l’oreiller commence à se teinter d’un rouge sombre. (raconté à la première personne, cette histoire ne permet pas de faire ce genre de constatations...) Des problèmes de ponctuation (virgules au lieu de points. Est-ce un effet de style ? La lecture est + difficile, à mon sens) : ----- "Je commande une sixième bière, ce non-évènement m’ayant donné encore plus soif, la faim qui commençait à me tenailler il y a cinq minutes à peine s’estompe." (les virgules sont bizarrement placées, on dirait 2 phrases qui se chevauchent) "Elle tapine pour arrondir ses fins de mois, la C.I.A. ça paye pas des masses à son niveau, moi c’est différent je suis en quelque sorte à mon compte, mais ça ne me paye guère plus que les factures du mois, quel boulot de con, pourtant je l’aime, je me sens un peu comme un artiste incompris." (il y a au moins 3 phrases mélanhées, ce qui donne au moins un double sens) "Je n’ai pas compris tout de suite ce qui m’arrivait, je ne suis pas un habitué de la chance, moi, les coups durs, ça, ça me connaît, mais la chance, c’est du domaine de l’utopie; un mot qui me plaît bien, utopie, quand on en mélange les lettres, ça peut presque donner, « hop, y tue » c’est tout moi ça, c’est un mot qui est fait pour moi, l’utopie du tueur à gages…" .... et bcp d'autres phrases dans ce style ! MAIS, je pense que l'auteur peut faire des choses interessantes, s'il travaille un peu plus son écriture, son scénario. Il y a du potentiel, selon moi. |
Anonyme
22/10/2008
a aimé ce texte
Un peu
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Rooo
Alors ça me désole d'être mauvaise lectrice sur le texte d'un aussi agréable lecteur/commentateur... Mais voilà, peut-être suis-je trop fan de Murchisson (De Caunes) ou de Bolivar (Coben)... ton privé, j'y crois pas trop... ta mome assise au bar, trop carricaturale... Et le tout a un petit gout de faux qui me colle au palais... bref, pas convaincue Estelle. Pourtant il suffirait de peu. La prochaine fois peut-être...? |
marogne
23/10/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Moi qui n’aime pas habituellement les jeux de mots, j’ai bien aimé celui concernant le nom du héros (sans doute parce que je l’ai compris celui-là…).
J’ai bien aimé ce texte, je trouve que l’écriture, le style, sont tout à fait représentatifs du monde du polar (même si on pourrait, au contraire, écrire que c’est peut être trop conventionnel) ; j’y ai retrouvé l’ambiance des films des années 40 et de certains des plus réussis polar de privé américains. Je n’avais pas vu venir la fin, sans doute parce que je me suis trop attaché à la forme du récit, l’histoire étant racontée par ce même Congélo – peut être ici le seul reproche que je ferais à cette nouvelle, ce procédé pouvant être plus ada^pté au « fantastique » qu’au « policier ». Détail : Tueurs à gages » : pas un mauvais bougre ?? quand même !! J’ai vraiment bien aimé les deux « diversions », l’homme au pardessus et la piqure d’aiguille. |
ANCELLY
24/10/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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A quelques détails près, c'est bien écrit.
Mais le fond n'est pas convaincant, ça manque de corps. |
Anonyme
7/11/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte sans prétention, bien écrit, agréable à lire, comme un bon polar américain d'autrefois. On l'imagine bien en voix off commentant un film muet, avec en sourdine un vieil air de jazz.
Un bon moment de lecture. |
Bidis
12/11/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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- « Je me suis fait servir une bière, histoire de me donner une contenance mais je n’ai pas vraiment soif. Elle est rentrée dans ce bar une demi-heure plus tôt et je l’ai suivie. »
Pour que le lecteur ne rapporte pas le « Elle » à la « bière » pendant une milliseconde avant de lire le reste de la phrase, il aurait fallu au moins couper le paragraphe après « vraiment soif ». - « petit cul » : une fois ça va. Deux fois, c’est lourd… C’est tout ce que, pour ma part, j’ai à reprocher, niveau écriture, sans doute parce que, dans ce genre de littérature (qui n'est d'ailleurs pas ma tasse de thé), je n'attends pas un style à la Proust ou à la Victor Hugo. En fait, je la trouve très bonne, moi, cette écriture, enlevée, vivante, et somme toute fort agréable à lire. Niveau intrigue, c’est autre chose. Non seulement il n’y a aucune trouvaille mais on comprend tout de suite que le narrateur va se faire avoir par le personnage de la fille. Hitchkok dit qu’une scène de lit peut durer très, très longtemps… à condition qu’il y ait une bombe cachée sous le lit. À partir du moment où le lecteur sait que la fille va buter le privé, il faudrait une situation où ce dernier soit vraiment piégé et que le lecteur tremble pour lui. Ici, il n’est que profondément stupide et, en ce qui me concerne, il a bien cherché le sort qui l'attend. Donc « très bien + » pour le traitement et « faible – » pour l’intrigue, ce qui fait « Moyen + » |
jensairien
16/1/2009
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je me range nettement du côté du commentaire de Widjet. Ce texte n'est ni très bien écrit ni franchement intéressant.
On ne peut pas dire que le dénouement soit très original et le personnage principal est surfait. Dommage. J'aime bien par contre Congélo, parce qu'il refroidit son monde. D'autres ont relevé pas mal d'incohérences. J'en note deux autres qui m'ont sauté aux yeux : « elle semble attendre quelqu’un,ça ne fait aucun doute, mon flair ne me trompe jamais » S'il en est tellement sûr pourquoi "elle semble" ? Il fallait écrire : "elle attend quelqu'un, ça ne fait aucun doute..." Au début il boit pour se donner une contenance et au bout de dix minutes il s’est déjà enfilé cinq bières Effectivement il a une sacrée contenance... Cela dit j'ai préféré un petit sbrek et je vais de ce pas y pondre mon comment taire. |
Anonyme
28/2/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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"... soubressaut d'un seul"... c'était pas plus mal comme fin.
Ce que j'aime dans ce texte c'est la bêtise incommensurable des hommes. Même s'ils sont aguerris, super professionnels, un joli tit cul qui passe et l'affaire est dans le sac. Un joli physique et c'est plié ! Moi, femme, je ne m'en lasse pas d'en lire des comme ça ! On gagne à tous les coups, c'est magique ! J'aime bien le héros, je l'ai imaginé, j'ai entraperçu Lino Ventura mais juste entr'aperçu, hein... parce que lui quand même... un ptit cul même extraordinaire, il aurait pas marché. |
cherbiacuespe
7/9/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Un texte qui se lit sans fatigue, qui manque d'originalité, écrit sans prétention, avec pas mal de défauts, visiblement destiné à passer cinq minutes tranquille sans se prendre la tête. Il atteint son but! Pas d'ennui à la lecture, on va jusqu'au bout. Pour moi, le problème principal de ce texte est la chute. Il manque une petite explication, la charmante aurait pu faire preuve d'un peu de moquerie devant le grand professionnel. Mais l'ensemble n'est ni désagréable ni le chef-d’œuvre du genre.
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