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hersen
8/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Histoire de capture d'êtres humains qui deviennent esclaves.
Ce qui me parle le plus dans cette nouvelle est l'intemporalité qui s'en dégage. Aucun détail ne vient nous mettre sur la voie. Je serais bien en peine de deviner. C'est une des faces fortes du texte. On parle d'esclavage, d'hier et d'aujourd'hui. Car ce fléau n'a bien sûr pas disparu. Je sens quelque chose de retenu dans l'écriture, mais pas ce que j'appellerais de la pudeur. Plus une forme d'inéluctabilité de ce trafic humain, de l'exercice du pouvoir sur le plus faible. Le repli de la narratrice dans le ciel bleu, dans le chant des oiseaux et la présence de sa mère accentue la déshumanisation de ces personnes encagées, enchaînées. Texte sombre qui dérange. Merci de cette lecture. |
carbona
29/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Bravo pour ce texte fort et concis qui est, à mon sens, une réussite. Ce n'est pas larmoyant, c'est réaliste et subtilement décrit. Un récit servi par une écriture adéquate, vive, incisive et délicate à la fois. Merci. |
vendularge
30/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'aime bien ce texte d'une écriture concise, claire et simple. L'intemporalité vient, de mon point de vue, d'avantage de ce que nous savons des trafics actuel d'êtres humains. Les gazelles, les planches du bateau m'évoquent l'Afrique mais ce n'est pas important puisqu'il se trouve que de nos jours de tels scenarios sont légion. Même si l'esclavage a été écrit de multiples fois, je crois nécessaire de ne pas se priver de l'écrire à nouveau. Merci du partage Vendularge |
Mare
30/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Pour une fois, j'ai lu les commentaires des autres lecteurs avant d'écrire le mien et je partage leur point de vue. Un texte fort, un sujet pas évident mais qui sonne juste.
J'ai juste deux, trois petites remarques/conseils. Les premières phrases décrivent un environnement paisible, doux, tranquille et plein d'affection. J'aurai insisté davantage sur cela dans la description. Pour renforcer encore le contraste par rapport à ce qui va suivre. Dans le deuxième paragraphe, je trouve la série de question que se pose la narratrice peut-être un peu longue et, surtout, pas assez confuse pour quelqu'un qui se perd dans la rage. Pour moi, la rage est incompatible avec l'introspection. On ne pense plus, on se laisse submerger par l'émotion. Du coup, le fait d'avoir lu toutes ces questions ne m'ont pas donné l'impression que la narratrice était vraiment en colère (contrairement à ce qui est indiqué). Vous voyez ? Mais, à nouveau, ce sont des détails. Le texte est déjà très beau ainsi ! |
Lulu
30/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Misou,
j'ai bien aimé lire votre texte qui m'a attirée par le titre que je trouvais a priori poétique. Je m'attendais à autre chose, mais me doutais bien que vous nous raconteriez quelque chose de contrasté. J'ai préféré vous lire dans le second paragraphe, ou plutôt à partir du second paragraphe où je trouve votre plume plus fluide. C'est un peu comme si j'avais ressenti votre travail au premier paragraphe et que vous vous libériez à partir du second. J'ai d'ailleurs relevé, dans le premier paragraphe, une phrase que je trouvais un peu maladroite - qui fait plus parler que littéraire : "Eux ne nous inspirent aucun sourire mais une grimace d’épouvante." Cela est renforcé par la répétition du pronom "Eux" en tête de phrase. J'aurais écrit cette phrase autrement. Peut-être simplement "Ils nous inspiraient une grimace d'épouvante". Ensuite, à partir du second paragraphe, j'ai remarqué que vos phrases étaient plus courtes. Elles sont de fait plus percutantes, étant bien adaptées au discours intérieur de la narratrice. On ressent bien la tension, la frayeur de ces jeunes femmes. Pour ce qui est du fond, j'ai pensé autant à l'esclavage des temps anciens qu'à celui qui sévit encore de nos jours. Je trouve que c'est très bien rendu. Enfin, j'ai bien aimé la fin de votre nouvelle. La jeune femme se laisse bercer par la mère et par la mer pour ne pas sombrer, comme si elle était dans une espèce d'ascèse que je trouve très belle, notamment du fait que vous n'insistiez pas sur les personnages lourdauds que sont ces hommes inqualifiables. Tout demeure centré sur elle. Et elle parvient à se trouver une petite bulle de vie. Tous mes encouragements pour la suite. |
Anonyme
31/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Je ressors un peu entre-deux de ma lecture. Le sujet d'abord me semble bien traité, entre pudeur et concision, sans fioritures, un traitement qui respecte son sujet, et c'est bien ! Le style ensuite, que je trouve - bien que j'apprécie le procédé - un rien trop marqué. Les phrases courtes marquent un rythme, voulu, dans l'urgence, qui colle au sujet. Mais je trouve que parfois c'est trop. Le champ lexical quant à lui est assez agréable à lire... Quelques choses m'ont dérangées : beaucoup de répétitions d'"hommes" par exemple, ça me perturbe et m'arrête souvent. Je pense qu'il aurait été possible de trouver d'autres termes, ou une manière d'en éviter la redondance. D'autres choses me semblent parfois maladroites ou approximatives (peut-être à tort) : Eux ne nous inspirent aucun sourire mais une grimace d’épouvante. Ils rient à présent que nous pleurons. Ma raison s’effondre. que je trouve terriblement convenu. Certains nous ignorent totalement. Certains nous lorgnent avidement. où je pense que la répétition nuit à la fluidité. Je ne sais plus. Je regarde au fond de moi. Tout ce que j’ai. Tout ce que j’ai perdu. Moi, je suis perdue. Ici les points me dérangent, j'aurais aimé un rythme plus appuyé, plus allongé. Il y en a d'autres... beaucoup dans ce genre. Le dernier paragraphe me plait par contre beaucoup. Les phrases s'allongent, le souffle se fait plus oppressant. Et je pense qu'au final c'est ce qui manque à ma lecture. La sensation d'oppression qui conviendrait parfaitement à l'ensemble et qui se focalise sur la fin. Peut-être qu'elle accompagne le silence... Merci en tout cas, c'est un texte très intéressant que vous nous offrez, je ne regrette pas d'avoir succombé à la curiosité que m'inspirait votre titre ! Bonne continuation ! |
amethystev
15/4/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Vous avez un joli style et vous décrivez bien la réalité de l'esclavage. J'ai trouvé certaines métaphores très jolies par exemple "Ses paroles se noient dans sa gorge" ou encore "mes larmes barrent le ciel de pluie". Vous avez bien fait de ne pas donner de repères de lieu ou de temps à votre récit. Ça lui donne un caractères intemporel et universel. J'ai cependant moins accroché sur le point devue de la narratrice. Il m'est apparu un peu plat. L'esclave qui se refugit dans ses souvenirs pour échapper à ses tourment n'est selon moi pas une perspective très novatrice. Merci pour le partage |
Blitz
20/4/2016
a aimé ce texte
Bien
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Style efficace et precis, j'ai bien aime. On se met bien dans la peau de la jeune fille.
Par contre, dans le premier paragraphe, j'aurais detaille un peu plus les nouveaux arrivants pour qu'on comprennent qui ils sont. J'ai cru un bon moment qu'il s'agissait d'hommes prehistoriques attaquant un autre campement. "prets a se repaitre", j'ai imagine qu'ils voulaient les manger!!... "bave des cris comme aucun animal que nous connaissons" ici encore on est emmene sur une mauvaise piste. Merci pour cette lecture (et desole pour les accents manquants) |