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Anonyme
29/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Une nouvelle de science-fiction rondement menée. La peur monte crescendo. L'on sent une certaine maîtrise de l'intrigue, cet art de faire monter la tension petit à petit en jouant sur les peurs les plus profondément ancrées en nous, jusqu'au dénouement final, vraiment effrayant.
Le huis clos, la distance, la contrainte de devoir attendre plusieurs minutes avant de recevoir un message, sans pouvoir intervenir pour enrayer les choses, tout y est ! Wall-E |
vendularge
16/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Atmosphère angoissante et bien menée pour cette St Valentin un peu spéciale qui va rendre fou notre malheureux personnage. C'est une bonne idée, celle de suggérer sans décrire, ça laisse place à nos propres peurs .. Merci |
Anonyme
16/2/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Beaucoup de mystère dans cette histoire. Je ne suis pas certain d'avoir bien compris, en fait c'est le décalage du dialogue entre le spationaute et sa famille qui m'embrouille un peu. J'ai parfois l'impression que les réponses sont immédiates, sans temps de latence.
Il y aurait donc une présence près du petit garçon, visiblement hostile. Mais pourquoi la mère ne la voit pas ? Quelle est cette obscurité qui remplit la pièce à la fin ? Vous laissez trop de questions en suspens. Plutôt que meubler le récit avec ce long dialogue à force ennuyeux, vous auriez dû donner plus de précisions, distiller davantage une atmosphère oppressante. |
Vincendix
27/2/2016
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Ce récit me rappelle la première strophe d’un poème d’Hector Vigo écrit en 2320.
Oh ! Combien de Colin, combien de cosmonautes Qui sont partis bien loin comme les Argonautes, Et beaucoup trop longtemps, cocus sont devenus ; Combien de voyageurs isolés dans l’espace Ont été oubliés et ont perdu leur place Dans leur propre maison, ces faits sont bien connus. C’est de ce texte qu’est tiré le célèbre dicton : Qui va dans l’espace Perd sa place. |
Bidis
29/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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« Passionnément » pour l’idée du décalage horaire.
« Passionnément + » pour le double suspense : on se demande si le drame va se situer lors d’une sortie dans l’espace ou à cause d’un intrus ou autre chose dans l’appartement. Un double suspense donc, il fallait y songer. Mais il aurait pu être un chouia plus développé. « Bien » : pour l’écriture qui,cependant, donne l'impression d'être un peu brouillonne même si elle ne l'est pas. « Peu » : pour le thème imposé. Il ne faut pas nécessairement que ce qui se passe (ou qui est plutôt suggéré) de « gore » se situe à la Saint Valentin. Et maudit soit l'auteur, parce que je ne suis pas assez subtile pour bien comprendre une fin que j'attendais en haletant. Ça fait quoi, tout ça ? Sans doute «beaucoup » sans plus. Mais un "plus" que j’ajoute quand même, parce que cela reste ma nouvelle préférée du concours. |
Anonyme
27/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'avoue mon incompréhension. J'ai cru à la présence d'un amant dans la maison. Il y a tout de même assez d'éléments pour croire à ca. Mais cette fumée brouille ma vision, c'est le cas de le dire.
J'ai alors songé à exploiter le titre pour trouver une piste. Il s'agirait donc de la voix d'un esprit ? Je ne comprends toujours pas la fumée. Y a-t-il un incendie ? Dans ce cas, pourquoi la femme ne réagit pas ? Un suicide doublé d'un infanticide ? Si ce flou est voulu, c'est évidemment réussi, mais le fond me reste trop obscur pour le goûter vraiment. J'ai peut-être manqué des éléments de compréhension. Question forme, c'est écrit correctement, mais je n'ai rien trouvé qui puisse m'exciter vraiment. Du coup, je me suis un peu ennuyé et j'ai passé le temps en cherchant à vérifier la crédibilité. Les douze minutes sont crédibles, étant donnée la distance de la ceinture d'astéroïdes. Il n'y a en réalité que deux broutilles qui m'on alerté : 1. "De son côté du moniteur" : c'est-à-dire "de son côté de SON moniteur", ce qui laisse à penser que l'épouse et le fils se trouvent derrière SON moniteur. 2. "On ne savait pas qui avait eu l’idée d’embarquer les céréales et la levure." : Le fait que quelqu'un puisse emporter ce genre de choses sans vérification et/ou autorisation dans une mission spatiale me parait très peu crédible, étant donnée la dangerosité d'une contamination possible. Bon, en final, je trouve qu'une atmosphère étrange a pu être créée et que l'exercice d'écriture né du décalage temporel est intéressant, ce qui n'est pas mal du tout, mais cela ne me suffit pas tout à fait. La correspondance avec le thème est peut-être un peu légère, mais ce n'est pas si grave. |
hersen
27/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Sur le fond, une histoire sans grande originalité. Un couple, un enfant. Papa travaille loin et part longtemps. Mais pour un travail très, très bien payé. Donc on a acheté une belle maison, la famille peut financièrement voir venir. mais voilà, Maman rencontre quelqu'un, que l'aisance financière ne doit pas rebuter. Pour le petit garçon, c'est le drame. Il veut son Papa.
Mais voilà, Papa ne reviendra pas, perdu à tout jamais dans l'Univers. Avec à la fin l'angoisse quand on comprend que le spationaute "voit" tout cela, sa femme, son fils qui le réclame et cette ombre et cette voix étrangère. Totalement impuissant. Mais le traitement est très original; Vraiment de très bonnes idées, on est très mal à l'aise quand on devine ce qui se profile. Et l'idée d'être prisonnier de l'espace : tellement flippant. merci pour cette lecture. |
Anonyme
28/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonsoir,
J'ai trouvé votre récit intéressant, bien que je n'en ai pas réellement goûté toutes les subtilités. L'idée du décalage est assez bien trouvée, elle permet d'installer ce malaise bien présent dans toute l'histoire. Par contre, la fin me laisse perplexe, je me demande si la contrainte du nombre de caractères n'a pas un peu desservie à l'histoire, ou au bouclage de cette dernière plutôt ! Du coup, ça me laisse un goût de trop peu. En tout cas, j'ai pris plaisir à vous lire. Merci. Et bonne chance pour le concours ! |
macaron
29/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je relis une deuxième fois la fin, je pense au copain imaginaire, non ce n'est pas cela, un amant alors, cette voix d'homme...Dommage, ce flou encombrant, l'idée du décalage horaire donnait une empreinte subtile et pleine de suspens à votre nouvelle SF. La conversation est très bien relatée, on s'y croit vraiment, on est même impatient d'entendre la réponse suivante. Une écriture bien en rapport avec le genre, accessible, avec un vocabulaire pas seulement réservé aux spécialistes.
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carbona
7/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
L'idée est originale. Le décalage dans la vidéo est très réussi avec toutes les descriptions de la mère et de l'enfant. J'ai été tenue en haleine. L'écriture est très agréable, ça se lit avec plaisir. En revanche je suis déçue de la fin qui est très ouverte et n'apporte pas assez de précisions et d'explications, le champ est trop libre pour imaginer la suite, j'aurais aimé être davantage guidée. Merci. |
melvin
10/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une très belle évocation des contraintes liées à l’éloignement dont la SF fait - trop - souvent abstraction. Votre texte m’a séduit par le rendu des dialogues asynchrones, étirés dans le temps par la distance et le suspense que vous construisez sur cette situation. J’ai retrouvé dans l’évocation du quotidien des « astéronautes » par micros évènements le type de narration que j’ai adoré dans « Europa Report ». J’ai aimé les interventions de la « voix » qui fonctionnent plutôt bien et font monter la tension du récit. Sa nature, comme le montrent les différents commentaires, prête à interprétation et ce n’est pas un mal. Mais, votre texte aurait gagné en efficacité en distillant quelques indices à même de restreindre le champ des possibles qui reste un peu trop vaste à mon gout. |