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Fantastique/Merveilleux
MissNeko : La princesse au cœur de glace
 Publié le 01/07/08  -  7 commentaires  -  17849 caractères  -  17 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'agit d'un conte narrant le voyage à travers divers pays d'une princesse au cœur de glace en quête de guérison.


La princesse au cœur de glace


Il était une fois une petite princesse qui vivait dans un bien triste pays où ses parents, le Roi et la Reine s’entre-déchiraient depuis son plus jeune âge. Il était coutume en ce royaume, de se disputer sans cesse, de se moquer des uns et des autres et de se battre à la moindre occasion. C’est ainsi qu’on le nomma royaume de la Discorde. La reine, qui était bonne et généreuse puisqu’elle venait d’Ailleurs, n’avait jamais pu supporter cette contrée. Elle mourut de chagrin avant que sa fille bien-aimée n’atteigne sa troisième année. Cette dernière, qui lui ressemblait en tous points, développa alors une bien étrange maladie : son cœur se rigidifia et se glaça. On fit venir tous les médecins des pays alentour mais aucun ne trouva d’où provenait cette affection. Pour ne pas mourir, la princesse dut se résoudre à demeurer dans une partie du palais spécialement aménagée à son intention : la température ne devant jamais être trop élevée, au risque de voir son petit cœur fondre comme neige au soleil.


Le roi se remaria bien vite avec une femme à la froide beauté et à la perversité acérée.


Pour le dixième anniversaire de la princesse, son père, dont la sensibilité commençait à voir le jour au fil des années, lui offrit un animal insolite pour lui tenir compagnie dans sa prison de glace. Il s’agissait d’un pingouin qu’un mage avait rapporté au souverain en gage de fidélité.


Le temps passa. Le roi exauçait tous les caprices de son épouse bien plus jeune que lui. Cette marâtre, de plus en plus exécrable, jalousait la beauté naissante de sa bru et le peu de temps que le roi pouvait passer auprès d’elle.


Sous un subit prétexte de contagion, elle lui interdit toute visite, même celle de son royal père. La princesse, solitaire par obligation, devint la petite fille la plus triste du monde. Elle tissa alors avec son compagnon d’infortune, d’étranges liens : ils avaient inventé un langage qu’eux seuls pouvaient comprendre.


À la veille des 16 ans de la princesse, le roi mourut. Désormais orpheline, elle dépendait du bon vouloir de sa belle-mère. L’odieuse femme l’enferma avec son animal dans une maison de verre à travers laquelle, les nobles du royaume et des royaumes voisins venaient l’observer comme une vulgaire attraction de fête foraine. Les murs des villages et des villes furent bientôt remplis d’affiches à leur effigie. On pouvait y lire : « venez voir la seule princesse au monde dont le cœur est glacé ». Elle devint la risée de tous.


Une nuit, alors que la lune se cachait derrière les nuages sombres, la princesse réussit à déjouer la vigilance des gardes et s’enfuit en toute hâte avec son pingouin dans son carrosse réfrigéré, attelé par deux magnifiques chevaux blancs. Son ami lui avait longuement parlé du royaume d’Hiver, là où la neige recouvre le sol, là où les montagnes sont glacées.


Ils entreprirent tous deux, un drôle de voyage à la recherche d’une terre où ils ne seraient plus jamais considérés comme des êtres singuliers.


La princesse, en curieuse jeune fille, rêvait de connaître la chaleur. Elle était si jeune lors du décès de sa mère, qu’elle ne se souvenait plus de l’agréable sensation d’une morsure solaire ou du souffle brûlant du vent sur la peau. Son ami la mit en garde à plusieurs reprises : elle risquait de mourir si elle mettait le bout de son nez dehors trop longtemps.


Après quelques heures, l’attelage quitta le royaume de la Discorde pour entrer dans un bien curieux pays. Il ne semblait peuplé que d’arbres, tous plus beaux les uns que les autres. Leurs couleurs resplendissaient à l’astre lumineux : orange, jaune, vert, rouge. La jeune fille n’en croyait pas ses yeux ! Elle décida, contre l’avis de son compagnon, de sortir pour les effleurer, les sentir.


- Pas plus de cinq minutes, marmonna-t-il inquiet.


Ébahie, la princesse se frotta les paupières pour être sûre qu’il ne s’agissait pas d’un rêve. L’odeur de l’herbe et de la terre encore humides, lui piquait les narines. Intriguée, elle s’agenouilla devant une drôle de petite chose : une petite maison colorée de blanc et de rouge avec un toit tacheté. Au moment où elle s’apprêtait à la toucher, elle entendit une petite voix nasillarde lui dire vivement :


- Ne le touche pas petite malheureuse ! C’est un champignon vénéneux ! Tu risques de t’empoisonner et d’en mourir !


Un animal au pelage roux et luisant sautillait dans sa direction.


- Un champignon ? Mais qu’est-ce que c’est ?

- Tu ne sais pas ? Mais tout le monde le sait ici voyons ! Parfois ça peut se manger. Mais pas tout le temps ! Et là, c’est le cas ! Qui es-tu ?

- Je suis la Petite Princesse de la Discorde et je voyage en direction du royaume d’Hiver avec mon ami le pingouin. Je suis malade et il me faut rejoindre le froid. Et toi qui es-tu ?

- Je suis un écureuil ! Décidément, tu ne connais rien du tout ! Ton pays m’a l’air bien bizarre. On ne t’a rien appris là-bas ?

- Je suis enfermée depuis très longtemps à cause de ma maladie : mon cœur s’est glacé il y a quelques années et il fond à la chaleur.

- Mais tu risques de mourir alors ? Pourquoi tes parents te laissent-ils sortir ?

- Je me suis enfuie. Ma méchante belle-mère me retenait prisonnière

- Ici, tu es au pays d’Automne. Il fait un peu froid toute l’année. Parfois il y a du vent et de la pluie. Parfois le soleil brille assez fort, comme aujourd’hui.


En effet, la petite princesse sentait dans son dos, les rayons du soleil la marteler tendrement.


- Il faut que je rentre. Je suis restée déjà trop longtemps. Merci pour cette discussion !


Au moment où elle s’apprêtait à remonter dans sa calèche, l’écureuil lui apporta un présent :


- Tiens, pour toi. C’est une noisette magique ! Garde-la précieusement, elle te servira un jour ! Au revoir petite princesse !


L’écureuil repartit gaiment à la recherche d’autres mets à grignoter.

Un peu affaiblie, la princesse se blottit contre son pingouin. Son cœur avait fondu, mais elle était si heureuse de ce qu’elle avait découvert, qu’elle s’endormit en compagnie des couleurs et des sensations ressenties un peu plus tôt.


Le lendemain, ils arrivèrent dans un éblouissant pays. La princesse, émerveillée, colla son visage au carreau. Des milliers de fleurs aux couleurs plus chatoyantes les unes que les autres se dressaient fièrement devant elle. Elle se rappela alors un livre que sa mère lui avait offert en cachette : un vieil ouvrage de botanique complété de planches colorées. Elle l’avait appris par cœur et l’avait gardé précieusement jusqu’au jour où sa belle-mère le fit brûler lors d’une cérémonie d’autodafé. Dans le royaume de la Discorde, les fleurs étaient proscrites et les livres ne devaient traiter que de guerre et de maladie.


Se remémorant certaines pages, elle reconnut les roses pompons, les gardénias odorants, les fières tulipes, les lys délicieux et les calmes nénuphars. Les arbres s’étaient parés à leur tour, de leurs plus beaux pétales : les blancs orangers éclataient à la lumière, les pruniers rosés ruisselaient telle une aquarelle. Au pied d’un abricotier se trouvait une grande pierre lisse qui pourrait aisément servir de siège à celui qui aimerait s’assoupir au creux de ce paradis terrestre. Ne tenant plus, elle sauta du carrosse. Des senteurs lui assaillirent le visage. Le pollen la fit agréablement éternuer. De minuscules petites poussières ailées planaient autour de ces réceptacles fleuris. Que de majesté se dégageait de ces petits êtres ! Envoûtée par tant de grâce, elle s’apprêtait à s’asseoir sur le rocher, lorsqu’une voix stridente retentit dans le silence :


- Attention petite malheureuse ! Tu vas m’écraser !


Elle se retourna aussitôt et découvrit sur le granit un animal aux écailles azurées.


- Qui es-tu ? demanda-t-elle intriguée.

- Je suis le lézard ! Dans ta précipitation tu as oublié de regarder ! Ne sais-tu pas que sur chaque pierre réchauffée par le soleil printanier, se trouve un lézard avide de chaleur ? dit-il en la sermonnant doucement.

- Non, désolée petit lézard. Mais je suis une étrangère en ce pays. Je viens du royaume de la Discorde. Là-bas tout est gris et triste. Les animaux et les fleurs sont interdits.

- Quel bien sombre pays me décris-tu là ! Petite voyageuse, tu te trouves au pays du Printemps où le soleil naissant réchauffe les écailles des reptiles et des essences parfumées qui t’entourent. Le soleil nous berce de sa tiédeur ! Le sens-tu ?


En effet, la douceur de l’astre lumineux, plus intense que le pays d’Automne, picotait le cœur glacé de la princesse.

Elle commençait à s’affaiblir.


- Mon cœur… commença-t-elle à dire.


Elle ne put terminer sa phrase.


- Mais ne serais-tu pas la princesse au cœur de glace ? J’ai entendu parler de toi ! Quelle misère ! Je suppose que tu as dû t’enfuir, sinon tu ne serais pas là. Remonte vite dans ton carrosse, petite inconsciente, où tu vas dégeler ton pauvre cœur. Tiens, prends ça, je te l’offre. Un jour tu en auras besoin, dit-il en glissant sous la pierre comme un éclair, tandis qu’un nuage obscurcissait le ciel.


Elle ramassa un galet triangulaire, pas plus grand qu’un morceau de sucre, et le mit dans sa poche en compagnie de la noisette.

Le carrosse se remit en route plus nerveusement que jamais : le temps était désormais compté.

Le voyage fut long et douloureux pour la princesse. Sa peau prenait un inquiétant teint de porcelaine et ses beaux cheveux longs et soyeux perdaient de leur éclat.


Deux jours plus tard, ils traversèrent un pays fait d’ambre et d’or, bordé par une immense étendue d’eau. Son ami pingouin lui expliqua qu’il s’agissait de la mer et de ses interminables plages où il était coutume de se prélasser sous l’ardent soleil.


La petite princesse, dans un élan de curiosité, voulut descendre toucher cette vaste tache blonde. Mais la chaleur était beaucoup trop dangereuse et pourrait cette fois-ci, s’avérer fatale. La voiture descendit sur la plage déserte, le plus près possible de l’eau bleue. Elle aperçut un animal qui se déplaçait avec difficulté sur la grève :


- As-tu besoin d’aide ? lui demanda-t-elle poliment, du haut de son carrosse.

- Non merci petite étrangère ! Il me faut simplement retrouver la mer ! Les tortues de mon espèce sont vulnérables sur ce sable bouillant, et préfèrent mille fois nager, ajouta-t-elle essoufflée.

- Où sommes-nous ? demanda la princesse intriguée.

- Tu te trouves au pays d’Été. Ici le soleil pince et mord de toutes ses forces ! Veille à ne pas te brûler car je te trouve bien pâle ! Serais-tu malade ?

- Je suis la Princesse du royaume de la Discorde. Je me suis enfuie et je dois au plus vite rejoindre le pays d’Hiver car j’ai un cœur de glace.

- J’ai entendu parler de toi ! J’ai bien peur que tu n’aies rapidement de graves ennuis ! Le pays dont tu parles est encore loin ! Excuse-moi mais je dois te laisser ! Tiens, prends cela. Garde-la précieusement, tu en auras besoin plus tôt que tu ne le penses.


La tortue jeta en direction du carrosse une petite bouteille remplie de sable et d’eau de mer. Elle tomba au pied d’une des roues. La princesse sortit simplement pour la ramasser, mais l’intense chaleur de l’été lui provoqua de violents vertiges. Quelques instants dans ce pays, avaient suffi à faire fondre son petit cœur qui ne tenait plus désormais qu’à un fil.


L’attelage repartit au triple galop.


- Tu n’as pas été raisonnable du tout ! Tu savais pourtant les risques que tu prenais en sortant à plusieurs reprises du carrosse, dit tristement le pingouin.

- Oui bien sûr, je le sais. Mais à quoi bon vivre si je ne peux ressentir la chaleur du soleil ? À quoi bon vivre si je ne peux sentir ces fleurs multicolores ? À quoi bon exister si je ne peux fouler ces ardents grains ambrés ? À quoi bon respirer si je ne peux profiter de ces délices que la nature nous offre ? Il ne me reste alors plus qu’à retourner au royaume de la Discorde et mourir de chagrin comme ma mère.


L’émotion qui découlait de ces quelques phrases ôta à tous deux l’envie de parler. Le reste du voyage se passa naturellement dans le silence le plus complet.


Au petit matin, le pingouin réveilla brusquement sa maîtresse :


- Regarde ! Là-bas au fond ! Les montagnes glacées dont je t’ai si souvent parlé ! On est bientôt arrivé et tu vas guérir !


Mais la petite princesse, très affaiblie, ne montra pas autant d’enthousiasme que lui.


C’est alors que dans la sérénité du voyage, perturbée seulement par le vacarme régulier des sabots et le glissement des roues sur le sol, retentit brusquement un grondement sourd. La princesse se retourna et, à travers la lucarne, aperçut un cheval noir dans un galop infernal. Elle reconnut bien vite que la personne qui le chevauchait, c’était sa marâtre ! La harpie les avait retrouvés et vociférait des paroles à leur encontre !


- Tu vas mourir petite écervelée ! Je te jetterai dans une marmite d’eau bouillante ou te ferai rôtir au-dessus d’un bûcher !


Paniqués, et ne sachant plus que faire, ils ne pouvaient que regarder, impuissants, la furie se rapprocher irrémédiablement de leur carrosse. Quelques mètres seulement les séparaient désormais.


Le pingouin eut subitement une idée.


- Et la noisette que l’écureuil t’a donnée. Il t’avait bien dit qu’elle était magique ?


À ces mots, et sans attendre plus longtemps, la princesse prit la noisette et la lança en direction du cheval noir. Dès qu’elle tomba à terre, une gigantesque forêt de noisetiers barra la route à la belle-mère, leur donnant ainsi un peu de répit.


- Vite, petit carrosse, ajouta la princesse anxieuse.

- Je l’aperçois au loin, son cheval galope à travers les arbres.


L’épaisse forêt salvatrice n’avait malheureusement réussi qu’à freiner leur course diabolique.

Les cimes glacées du royaume d’Hiver se rapprochaient mais elles étaient encore bien loin. La princesse vit bientôt le couple infernal jaillir du bois.

Elle décida de sortir de sa poche la pierre triangulaire donnée par le lézard. Elle la jeta de toutes ses forces. Au contact de la route, la pierre se métamorphosa en une montagne de granit grise fermant ainsi le chemin à la marâtre !


- Tu ne m’arrêteras pas petite insolente ! hurla-t-elle déchainée.


Il ne restait que quelques secondes, à peine quelques minutes peut-être avant qu’ils n’atteignent leur but. Le cœur de la princesse battait très lentement et commençait à s’endormir.


- Ne pars pas, je t’en prie. Nous allons bientôt arriver ! On te soignera et tu pourras vivre ! Bats-toi encore un peu ! hurla-t-il.


Mais la mégère n’avait pas dit son dernier mot. Le cheval noir avait réussi à survoler le mont grâce à la magie noire. Elle se tenait derrière eux, prête à bondir sur le toit du carrosse. Le pingouin saisit la bouteille et dit :


- Petite bouteille, tu es notre dernier espoir. Aide-nous je t’en conjure.


Le flacon se brisa en mille éclats de verre. Une vaste étendue d’eau se forma en travers du chemin. Mais c’était sans compter avec le ténébreux destrier qui nageait aussi bien que ce qu’il pouvait galoper. Ils ne gagnèrent que quelques secondes, que quelques miles. Brusquement, ils aperçurent au loin, un épais nuage ocre qui fondait en leur direction. Une violente tempête de sable se préparait. La méchante harpie rugissait de haine à mesure que l’ouragan avançait ; elle commençait à se métamorphoser en une hideuse et vieille sorcière. Son visage se déformait sous la pression du vent. Son corps se décharnait spectaculairement, si bien qu’on ne distingua bientôt plus qu’une famélique silhouette. La tourmente engloutit la mégère pour l’emporter au loin, là où elle ne pourrait plus jamais faire de mal.


Ils arrivèrent à destination, épuisés. La princesse, tant bien que mal, s’extirpa du carrosse. Le vigoureux froid du pays d’Hiver, l’engourdit davantage.


- Je crois que je vais mourir, lui dit-elle. Ton pays ne me guérira pas.


Elle ne pouvait s’arrêter de sangloter. Quelques larmes cristallines roulèrent sur son ami. À cet instant, un halo lumineux s’empara de l’animal : une intense lumière se dégagea de son corps. La princesse se cacha les yeux, face un tel éblouissement. Lorsqu’elle les rouvrit, il se tenait devant elle, un jeune homme qui lui souriait.


- Tu m’as sauvé petite princesse. J’ai été transformé par ta cruelle belle-mère il y a fort longtemps. Elle changea mon pays en une région glacée et stérile. En venant en ces lieux ensemble, tu m’as permis de retrouver forme humaine. Grâce à tes larmes, tu vas redonner vie à mon royaume endormi.


Elle avait tant pleuré, que le sol s’était d’abord humidifié. Une flaque d’eau s’était ensuite dessinée, puis un étang, et enfin une mer chaude et salée s’était formée. Tout fondait autour d’eux : les montagnes reverdissaient, des fleurs apparurent et des animaux sortirent de nulle part.


- Les pays que nous avons traversés m’appartiennent. Ils étaient unis auparavant, mais ta marâtre me jeta ce terrible sort pour assouvir son effroyable dessein ; celui de réduire le monde à la Discorde. Grâce à toi, ma princesse, le royaume des Quatre Saisons va se réveiller d’un sommeil qui dura plus de mille ans.


Submergé par l’angélique chaleur du bonheur, le cœur de la princesse fondit entièrement. Un cœur de sang et de chair remplaça la glace.

Elle devint la souveraine du pays en épousant son beau prince des Quatre Saisons et ils vécurent heureux pendant plus de cent années.

Le royaume de la Discorde disparut et les habitants retrouvèrent le sourire et la joie de vivre, comme par enchantement.


Depuis lors, perpétuellement sur la Terre, quatre saisons se succèdent.

On raconte aussi, que si l’on sait regarder, on aperçoit parfois le long des dunes de sable, une folle sorcière, chevauchant son étalon de sable, galoper les jours de grand vent.



 
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   Anonyme   
1/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C' est exellent ! Une histoire que je raconterai à mes petits enfants, lorsque j' en aurai, et que j' ai moi-même adoré lire. Un vrai conte, avec une écriture presque parfaitement maitrisée, a part à mon goût quelques virgules mal plaçées.
J' ai pensé que l' inspiration te venait de " babayaga " ( me trompe-je ? )
La seule chose que je regrette, c' est le happy end, car vois-tu, j' aurais bien aimé qu' elle meure, cetet petite princesse, pour pouvoir pleurer à chaudes larmes, comme je le fais encore chaque fois que j' évoque " la petite fille aux allumettes "

   Liry   
1/7/2008
Un joli conte classique. Une princesse martyrisée et un prince victime d'un mauvais sort devant affronter de dures épreuves pour enfin vivre libres et heureux.

L'écriture est fluide et se lit facilement.

J'ai juste eu quelques difficultés avec la fin. Lorsque la princesse arrive au royaume de l'Hiver, je comprends qu'elle soit épuisée mais pas que le froid lui-même lui fasse du mal. Alors qu'il est sensé lui être bénéfique. Ou bien est-ce un ultime mauvais coup que tu lui aurais joué ?

Sinon j'ai passé un bon moment de lecture. merci beaucoup

Liry

   ANCELLY   
1/7/2008
Lu en diagonal,... Manque de temps. Ai décelé une écriture fluide et agréable. Je reviendrai
Ancelly

   widjet   
1/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est en effet un bien joli conte pour enfants qui a le double mérite de ne pas ennuyer les parents !
Je suis assez d'accord avec nine, j'aurai préféré un dénouement tragique (désolé on se refait pas!). Néanmoins, je peux dire sans me mouiller que cette histoire est pour ma part la plus réussie de son auteure. Que je félicite.

Widjet

   Anonyme   
2/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Oui un joli conte, une histoire de princesse avec tous les codes du genre. J'avoue ne pas être particulièrement réceptif à ce genre d'histoires. Mais c'est dit avec beaucoup de sensibilité et de fraîcheur alors... Cette lecture fut agréable.

   Anonyme   
24/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un très joli conte, une fois encore. La princesse trouve son prince charmant, au final, et tous deux vivent heureux pendant plus d'un siècle.

Bien à vous,

Wall-E

   Anonyme   
4/8/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup ce texte voyez vous je n'ai que 13 ans mais c simplement mon rêve d'écrireje ne suis pas aussi douée bravo


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