|
|
hersen
28/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Ma foi, voilà un vrai conte !
je me suis tout d'abord dit : bon, une jolie princesse, un roi et une reine à problème, les prétendants qui accourent dont aucun, bien sûr, ne saura séduire la princesse. Jusqu'à celui, ultime, qui saura entrer dans le monde imaginaire de la princesse. J'aime beaucoup la fin, légère comme...une plume. L'écriture est très agréable, ce qui fait qu'on passe un moment délicieux de lecture, sans chercher plus loin. |
vendularge
1/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Voilà un conte très agréable à lire et fort bien écrit. Une des mille et une façon de parler de l'amour, de ce dont il est fait et du voyage qu'il suppose entre deux êtres animés des mêmes sensibilités. Le "petit poids" est assez drôle et cette mesure en plumes donnent ce côté un peu merveilleux. Cette petite part d'enfance que nous tassons bien au fond pour paraître plus grands, pointe le bout de son nez. Bref, j'aime bien cette histoire. Merci Vendularge |
carbona
9/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
J'ai aimé l'écriture qui colle bien à celle d'un conte. J'ai aimé l'histoire grave de cette princesse au petit poids. Les scènes sont imagées. Je trouve qu'en cela l'esprit du conte est bien retranscrit. Je regrette néanmoins la rapidité avec laquelle l'histoire se déroule et s'achève. Quand le prince haut comme trois plumes d'aigle arrive, on comprend que ça va être le bon. Le côté féérique de ces deux êtres différents qui s'envolent dans un autre monde, dans leur monde est chouette mais je trouve que c'est trop survolé à l'image d'un résumé. Ce serait intéressant de développer et détailler cette rencontre, de faire davantage vivre cette histoire sans qu'on ait l'impression de lire une quatrième de couverture. J'en veux plus :) Merci, Carbona |
Anonyme
18/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
Un joli conte que vous nous contez là ! Je mesure la performance tant il est difficile d'écrire un conte de nos jours sans empiéter sur ce qui a déjà été écrit par d'autres. L'atmosphère, le tragique et l'amour sont bien présents. Une belle histoire qui se termine bien, donc bravo !
Wall-E |
Anonyme
19/3/2016
|
Ce conte me met vraiment mal à l'aise, parce que je le lis comme une allégorie à la gloire de l'anorexie. Je le verrais très à sa place sur un de ces sites qui, dit-on, permet aux anorexiques d'échanger des recettes pour tromper leur entourage quant à la gravité de leur état.
Toute l'histoire insiste sur le fait que la princesse est très bien comme elle est, même si les médecins la déclarent à l'article de la mort ; c'est son entourage qui ne la comprend pas, qui se déchire à son sujet, qui tente de lui faire reprendre du poids en lui imposant des visites inopportunes de gens pas plus compréhensifs, lesquels ne savent pas percevoir la richesse intérieure de la princesse. Selon moi, toute la situation se transpose aisément dans le monde réel sur une jeune fille anorexique, rassasiée pour la journée "d’un carreau de chocolat au lait et d’une tasse de thé noir". L'héroïne échappe à la cruauté de ce qui l'entoure en se réfugiant dans un univers dominé par l'idée de légèreté, d'absence de matière ; les êtres ne sont caractérisés que par leurs couleurs, leurs sons, leur envol, leur odeur, tout est lumière incertaine. Ainsi, la princesse échappe à "l’angoissante étiquette imposée par son rang", ce qui m'évoque tout simplement les obligations matérielles d'exister comme être humain soumis à la gravité. Comme on est dans un conte, le prince charmant sauveur apparaît. Loin de ramener la princesse à la dure réalité de la vie, il la comprend, l'accompagne et finalement lui donne la force de rejoindre le monde de ses chimères ; dans l'optique où j'ai lu le texte, cette fin m'a paru glaçante puisque j'y vois la mort, l'envol de l'esprit dégagé de toutes contingences matérielles. Alors, peut-être que je me trompe complètement et que votre optique en écrivant ce conte n'a rien d'aussi sinistre, quoi qu'il en soit cette interprétation s'est imposée d'emblée à moi : vous savez donc qu'il est possible de lire votre texte ainsi. Par ailleurs, je l'ai trouvé bien écrit, soigné, manquant de dynamisme mais c'est le côté "conte" qui joue sans doute. Je ne sais pas dans quelle mesure j'aime ce texte qui m'effraie par les implications qu'il me semble porter, et qui pour moi a aussi quelque chose de fascinant, toujours par ses implications supposées. |
Lulu
19/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour MissNeko,
j'ai adoré lire votre conte que j'ai tenu à lire à haute voix, les contes s'y prêtant bien et je n'ai pas été déçue. Il se dit et se raconte. C'est une vraie merveille. Comme Socque, j'ai d'abord été mal à l'aise relativement à la question de l'anorexie, mais j'y ai lu, finalement, un souci qui aurait pu être autre chose, la laideur, par exemple, comme dans "La Belle et la Bête". Puis, je me suis laissée emporter par votre récit que j'ai trouvé magnifique. Le passage où la jeune fille fait face aux animaux - oiseaux, crapauds, chauves-souris -, est vraiment superbe. J'ai aimé le retrouver en répétition, en parallèle avec le jeune homme... C'est hyper poétique. Enfin, l'écriture est très fluide, sans anicroche particulière. Je l'ai beaucoup aimée, la trouvant très adaptée au genre du conte. Au plaisir de vous relire. |
MissNeko
19/3/2016
|
|
Mare
19/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Tout y est ! Le ton, le phrasé, l'histoire, les personnages et la profondeur du propos (j'aime l'idée de la rencontre de ces deux différences). Et puis, il faut le dire, l'envolée finale est très délicate.
Ma seule petite remarque concernerait peut-être les descriptions concernant les disputes des parents. Je les trouve trop réelles, très directes. Vous qui maîtrisez si bien les métaphores, j'en aurais utilisé une pour cet aspect-là aussi. Mais c'est peut-être voulu ? Une manière de marquer le contraste entre le monde des parents et celui de l'enfant ? Quoi qu'il en soit, j'ai réellement vécu un joli moment de lecture ! Merci ! |
Bidis
19/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un très joli conte, extrêmement poétique et qui m'a fait me souvenir, comme il arrive parfois d'une odeur ou d'une saveur, de mon enfance, du jardin où j'ai grandi, de mes lectures et de mes imaginations d'alors.
A mon ressenti, l'écriture est par moments assez banale mais à d'autres moments elle s'envole, légère comme ce qu'elle raconte. J'ai relevé deux pronoms relatifs qui se suivent de façon malencontreuse ("au roi qui connaissait les interrogations qui secouaient le palais") mais autrement, je n'ai que des impressions comme exprimées plus avant, et non des remarques précises. |
David
19/3/2016
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour MissNeko,
Peu après le début, j'ai été surpris que le problème de la princesse ne soit pas seulement sa maigreur extrême mais également son mutisme. Elle aurait pu être boulimique et muette avec la même histoire, ou même juste muette et les sujets du royaume auraient pu en contenter leurs angoisses de futurs sujets d'une pareille personne. La maigreur sert également à laisser venir la disparition avec le Prince, dans une métaphore éthérée ou les deux esprits quittent leurs corps, mais le mutisme n'est nullement nécessaire à celle-ci. la princesse aurait pu avoir un tempérament à la Bartleby avec ses "je ne préfèrerai pas" quoi que ce soit, n'avoir que des paroles d'indifférence ou de renoncement je veux dire. Bref, le conte n'est pas mal raconté mais pour une lecture d'adulte, c'est lourd en soi, le charme ne peut venir que d'une trame naïve, au sens poétique, alors que les deux handicaps de la princesse me l'ont rendu ambigüe. Je ne suis plus un enfant mais le récit est plus complexe que le conte d'Andersen dont s'inspire le titre, et je ne crois pas qu'il aille vraiment plus loin pour autant, je veux dire que le conte d'origine, à nouveau pour une lecture d'adulte, il est presque "idiot" et c'est une sorte de force, parce que le conte d'Andersen doit ainsi voyager très facilement dans de nombreux imaginaires d'enfants. Celui-ci n'a pas la même force, il a moins de cohérence je trouve. Je n'imagine pas une seconde que le but était de prendre la place d'Andersen, mais le titre invite au parrainage. |
jfmoods
20/3/2016
|
Ce texte m'apparaît comme une mise en perspective ludique, poétique, féérique.
Dans « La princesse au petit pois », le subterfuge mis en place par la vieille reine permettait d'assurer la reproduction optimale de la lignée. Par nature, une princesse n'a pas d'existence propre : elle épouse l'identité de sa caste. Ici, il s'agit de surmonter l'écrasement inexorable du milieu, d'exister, de trouver, en celui qui viendra de nulle part, une reconnaissance fondatrice. Dès le départ, la princesse refuse sourdement d'hériter, elle refuse de se confondre avec le monde qui l'a vu naître. Attitude incompréhensible, intolérable, que rien ne parvient à fléchir. La nutrition et la parole ne sont que les symptômes de cette clôture. La maigreur extrême anticipe, à sa manière, l'envol métaphorique final. Elle renvoie à l'image d'une exigence supérieure. Le mutisme fait office de barrière, il maintient à distance les prescriptions journalières du clan. La princesse attend. Maîtresse d'un royaume imaginaire dont elle est la seule à détenir les clés, elle attend depuis le début que l'Autre frappe doucement à sa porte. Elle attend que l'Autre la découvre, se reconnaisse en elle, noue avec elle cette si troublante et si profonde affinité. Merci pour ce partage ! |
Methos
4/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce petit conte enivrant m'a transporté du début à la fin, on comprend que la réalité se trouve à l'endroit du cœur.
Pour certains c'est la politique, pour d'autres le travail, enfin pour les plus fébriles le réel se situe sous deux lunes dorées où se mélangent le jour et la nuit. C'est en ce lieu qu'ils prennent forme véritablement, présentant des corps matures et en bonne santé, là où les terres aux mœurs pragmatiques les ont rendus faibles et maigrichons. Ce genre de récit est rafraîchissant à notre époque où l'on considère peu la réalité de l'irréel. Encore bravo ! |
matcauth
14/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour,
c'est une belle histoire, bien racontée, et j'ai pris plaisir à la lire. Bien sûr, le contexte Oniris n'est peut-être pas le meilleur, car on ne vient pas ici pour lire un conte, mais je crois qu'il se lirais bien devant des enfants (ou se conterait bien, plutôt) et c'est ça qui est important. Le mutisme m'a étonné, je ne sais pas ce qu'il vient faire là. De même, si elle pèse de moins en moins lourd, pourquoi le prince n'a t-il pas les mêmes soucis ? Je suis par contre surpris qu'on puisse laisser un étranger seul avec une princesse, même si c'est un prince. Mais l'ensemble est bon, il se suffit à lui-même, c'est du bon travail. Voilà. |
Blacksad
30/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'aime les contes et les belles histoires.
C'est écrit simplement, et c'est ce qui convient. La trame est un peu classique (la princesse isolée et atteinte d'une particularité mais que son père veut marier sauf qu'aucun prétendant qui ne la comprend) mais ne boudons pas notre plaisir. J'ai pensé à "Océan Mer" de Barrico, à "Un remède à la mélancolie" de Bradbury, mais la fin est beaucoup plus onirique et fantastique, comme dans tout vrai conte. Merci pour ce moment agréable. Un seul bémol : à part le coup des plumes (et le titre évidemment !), ça manque de petits clins d'œil humoristiques à mon goût. |