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Anonyme
7/8/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cette histoire est tout de même pas mal fabriquée : le seul jour où le pauvre Emile s'éloigne de chez lui, voilà-t'il pas qu'il tombe par accident sur un commerçant maléfique en rapport avec ses fantasmes les plus enfouis ! C'est ça qui me fait tiquer, bien plus que de l'imaginer se faire transformer en poupée...
Cela dit, ce développement me plaît bien ; il n'est pas inédit, loin de là, mais vaut mieux à mon sens, du point de vue de l'intrigue, que celui auquel je m'attendais, à savoir qu'Emile se transformerait en monstre lubrique et étranglerait la jeune fille aperçue à la fête médiévale. Là, le fantastique intervient et c'est plutôt plaisant. Je trouve la mise en place des personnages trop longue par rapport à l'ensemble du texte, et trop appuyée ; je ne suis pas sûre qu'il soit utile pour la suite de rendre Emile aussi caricatural. Dans l'ensemble, pour moi, un moment de lecture pas déplaisant mais loin d'être inoubliable. |
hersen
7/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette histoire commence de façon très classique, un homme qui prend ses distances autant qu'il peut avec le monde et qui donc, bien sûr, développe une manie; celle des poupées, qu'il cache à ses parents car gros malaise envers les femmes étant donné le caractère possessif de sa mère. Jusque-là, c'est un peu ronronnant, je me lasse un petit peu, d'autant plus que la manière d'écrire est quelquefois un peu lourde.
A la fin par contre, l'intérêt reprend le dessus, on est dans un monde complètement irréel avec la boutique de poupée et son propriétaire; j'aime vraiment beaucoup cette fin où le personnage principal devient poupée à son tour, au début conscient de ce qui l'entoure mais impuissant et ensuite perdant petit à petit la perception du monde réel. On ressent tout à fait de l'épouvante quand on comprend ce qu'il advient de ce collectionneur. |
JulieM
12/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'histoire est très bien menée, le lecteur accompagne littéralement le personnage dans sa vie intime et routinière. Surprenant bonhomme, un peu falot, vieillot, lisse mais animé d'une passion secrète en total décalage ! J'ai relevé une incongruité : un vieillard ne pourrait certainement pas déplacer ni soulever un homme de sa stature.
Une minuscule déception pour la fin : j'eusse vraiment aimé que la jeune fille rousse soit elle aussi victime de l'inquiétant commerçant, signalée disparue et transformée en poupée, juste à côté de lui, accentuant ainsi l'horrible vécu du vieux garçon. |
Brume
24/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MissNeko
Quel renversement de situation! Je ne m'y attendais pas et c'est une bonne chose. Ce qui m'a surpris ce sont les pensées incongrues d'Émile en total décalage avec ce qui lui arrive: Il se reçoit une aiguille et là il pense : " Mais où ai-je mis ma Ventoline? " Et la chute donne le sourire alors qu'il est victime d'un acte monstrueux. La folie jusqu'au bout. La psychologie d'Émile est bien décrit, pas très originale mais bon ce n'est pas bien grave. Ce vendeur de poupées révèle t-il ce qu'aurait pu devenir Émile? Un psychopathe. Par contre le passage où le vendeur arrive à déplacer un corps d'un mètre quatre vingt dix me pose question puisque il est décrit comme vieux et de petite taille. Bon l'épouvante arrive bien tard et est assez brève. Mais au moins l'angoisse est présente. L'écriture est limpide, les scènes se visualise facilement, bon moment de lecture. |
Alcirion
24/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire bien construite, aux références bien digérées, dissoutes, puis réincarnées...
Je n'ai pas eu accès au texte en espace lesture, et j'avais été intrigué par le titre qui m'avait fait penser à Lovecraft (Herbert West, réanimateur), mais l'ambiance est finalement plus proche de l'épouvante moderne (King, Straub, Herbert...). Le thème de la poupée a été abondament traité par le cinéma ces vingt dernières années, mais ce qui compte c'est d'arriver à produire quelque chose d'original et c'est réussi. Moi qui d'ordinaire déteste ça en littérature, j'aurai bien vu une petite point d'érotisme dans le final, les motifs de la nouvelle s'y prétant sans doute. Optique matérialiste, pas de surnaturel mal venu ou de facilités avec du sang qui coule : tout va bien ! |
Robot
24/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le fantastique qui me plaît le plus, c'est comme ici, quand le quotidien le plus banal se transforme pour devenir monstrueux. Je préfère le style "Rosemary baby" en fantastique et ici, j'ai apprécié que tout ce passe en décalage avec une réalité plausible.
J'aime assez cette fin un peu humoristique qui détend le lecteur. |
papipoete
24/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Missneko,
Je reviens pour la seconde fois, flâner du côté des " nouvelles " et fais la connaissance d'Emile, l'homme qui ne parlait pas à l'oreille des filles ; ses parents lui en avaient dit tant de mal que jamais il ne pût oser en approcher, ne serait-ce que la silhouette ! Mais, caché au fond de lui, dormait un secret ; il collectionnait, mais pas des petites cuillers, ou des fanions ; des poupées ! Une mésaventure l'entraîne un jour de pluie chez un drôle de marchand ... de poupées, qui d'un coup de surin l'envoie au royaume des poupées ... Il aura beau hurler au secours sans qu'un son ne sorte de sa porcelaine, il restera désormais Barbie, Corolle ou Bella ! Votre récit est bien mené, et le suspens prenant, en particulier dans la salle aux bocaux de scalps, qui me rappellent ceux de ma colonie, où lovés dormaient divers serpents de notre Jura ! |
bambou
24/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pas de bol pour le pauvre Emile, qui à l'instant où il ''s'anime'' enfin, échappant momentanément à l'emprise psychologique d' une mère toxique et castratrice, de croiser la route d'un démiurge pervers.
Ca me rappelle les petites histoires plus insolites qu'horrifiques que j'écoutais le soir quand j'avais une douzaine d'années, sur France Inter Ca s'appelait Mystère Mystère Bref, peut-être est-ce cette réminiscence, j'ai lu cette nouvelle avec plaisir et intérêt |
Vincendix
25/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelle histoire !
Je dois juger ce récit tel qu’il est, une fiction bien loin de la réalité, la lubie d’Emile est à la limite plausible en considérant que cet homme est « dérangé ». Je me demande quelle drôle d’idée de l’avoir étiqueté journaliste et même rédacteur, je pense plutôt à un correspondant de presse, à la fois rédigeant des articles et prenant des photos mais il ne serait pas envoyé si loin de ses bases. Ceci dit, le texte n’est pas désagréable à lire, on suit le parcours de ce célibataire attardé, son attirance pour une rousse (Ah les rousses !). |
MissNeko
25/8/2016
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Précisions et remerciements ici
http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-mon-collectionneur-t22421s0.html#forumpost298211 |
Johannes
25/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Habituellement, le genre "horreur" n'est pas ma tasse de thé. Mais j'ai lu avec grand plaisir ce conte. Peut-être - entre autres - parce qu'il ne vise pas essentiellement à provoquer des frissons et qu'il ne tombe pas dans les effets faciles du genre.
Le fait de commencer par la réalité la plus banale pour aboutir au fantastique est une excellente idée et elle est habilement menée dans cette nouvelle. Le style est clair et le personnage du vieux garçon est bien décrit. Merci pour cette lecture. |
plumette
25/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Miss Neko
cette nouvelle est prenante de bout en bout! Je l'avais remarquée en espace lecture, sans la commenter faute de l'outil adéquat ( je l'avais lue dans le train, sur mon mobile, en partant en vacances!) Je suis contente de la retrouver ici , contente de vous livrer mes impressions. Pour moi, la force de cette nouvelle est sa chute qui bouce la boucle. j'aime bien le personnage d'Emile, vieux garçon étouffé par des parents étriqués et protecteurs. j'ame bien également cette fausse piste que vous ouvrez avec le trouble d'Emile pour la jolie rousse qui virevolte. j'ai été déroutée par le métier d'Emile car pour moi, un journaliste est nécessairement quelqu'un de branché sur l'actualité et la réalité. Mais j'ai compris en lisant que cet Emile se cantonne aux chiens écrasés et aux nécrologies. peut-être la description d'Emile est-elle un peu trop appuyée, un peu trop explicative. le texte gagnerait à faire ressentir qui est Emile plutôt qu'a tout nous dire. j'ai passé un bon moment ! Plumette |
Alphekka
25/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle fantastique comme je les aime !
J'aime bien le personnage d'Emile, bien que sa timidité envers les femmes me fait douter de son talent journalistique : comment a-t-il pu avoir une carrière aussi brillante sans jamais avoir eu à en interviewer une ? Je pense qu'un développement aussi long sur le personnage, au point qu'on s'y attache, aurait pu déboucher sur une fin différente. En effet, il n'est décrit ici que comme une victime parmi tant d'autres du vieillard collectionneur (en tout cas, c'est comme ça que je le ressens). Or sa passion pour les poupées qui pousse sa curiosité aurait pu amener le vieillard à le prendre comme associé (vu qu'il sait bien réparer les poupées) et lui faire découvrir le pot aux roses à la fin de la nouvelle. Cela justifierait toute l'attention autour de lui. |
jfmoods
27/8/2016
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Je suis toujours un peu agacé par ce genre de mise en apposition qui fonctionne par raccourci facile et donne, à l'arrivée, une construction bancale...
"Journaliste de père en fils, son avenir était tout tracé..." Je lui préfère nettement... "Dans une famille où le métier de journaliste se transmet de père en fils, son avenir était tout tracé..." Le schéma narratif est scrupuleusement respecté... - une situation initiale "Émile vit depuis sa naissance dans un petit village du centre de la France." - un élément perturbateur "Mais aujourd’hui, son patron lui confie un travail bien exceptionnel pour un quadragénaire aussi routinier." - des péripéties "Il y a foule et trouver une place de stationnement n’est pas chose facile." "Enfin, il glisse lentement sur une jeune fille à la longue toison rousse qui danse comme un petit elfe : elle tourbillonne, sautille, joue avec sa couronne de fleurs. Émile commence à sentir son cœur battre. Son visage devient écarlate et le brûle jusqu’aux oreilles." "Une quinzaine de minutes plus tard, un violent orage éclate, assombrissant le ciel déjà bas." "Quelle surprise de découvrir, devant lui, une petite boutique de poupées. Il s’approche de la vitrine où des dizaines de visages le regardent." "Le vieillard se lève et rejoint notre collectionneur qui lui tourne désormais le dos. Émile sent soudain la morsure d’une aiguille dans la nuque." - un élément de résolution pour le moins original, surprenant, cocasse, répondant en quelque sorte au proverbe : "Tel est pris qui croyait prendre"... "- Une poupée ! Je suis une poupée ! crie-t-il au fond de lui." - une situation finale, présentée dans l'épilogue, faisant passer un homme symboliquement mort au stade d'homme réellement mort Il est à noter que le pouvoir de castration de la mère se place bien au-dessus du poids de la tradition. Émile est, de toute évidence, fils unique. Aucun rejeton ne prendra le relais, ne deviendra à son tour journaliste. Merci pour ce partage ! |
Cristale
27/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour MissNeko,
Il m'a été impossible de passer sur votre texte sans me prendre d'affection pour ce collectionneur de poupées anciennes étant victime de la même passion. Qu'il soit un homme n'a rien de dérangeant, des femmes collectionnent bien des vieilles voitures... À quarante ans, pour une fois que ce "vieux garçon" sort des jupes de sa maman, il sent enfin battre son coeur pour une nymphette de chair et d'os qui ressemble à une poupée de porcelaine : v'lan ! l'accident ! et le cauchemar commence. Au fur et à mesure du récit, j'ai pensé qu'Emile se trouvait dans un demi-coma, certains éléments rappelant le milieu médical : la seringue, l'éther, les rayons de soleil (lumière des couloirs d'hôpitaux), des formes à travers un halo doré (parabole lumineuse des blocs opératoires), des gens derrière une vitre, tintements de grelots, clochettes (sonneries) et puis la fin, juste avant l'épilogue "Il se sent fermement empoigné par les hanches. Il flotte dans l’air, ...l’établi du vieil homme. On le manipule, le soulève, ...son image dans le reflet d’un miroir. ...tout cela ressemble une salle d'opération vue par un accidenté. "Il voudrait hurler, se débattre mais toute tentative reste vaine. Ses lèvres sont jointes et son corps ankylosé. Émile est prisonnier de sa chair de porcelaine" Bref, comme si le héros du récit plongé dans les délires d'un demi-coma (ou/et anesthésie), était prisonnier dans son corps, une sorte de locked-in syndrome. "Comme il aurait aimé pouvoir frapper de ses poings cette vitre ! Comme il aurait aimé la briser de tout son corps !" Des mots forts et ce que j'aime de votre texte, c'est qu'il ouvre la porte sur les multiples couloirs de l'imagination de la lectrice que je suis et pour cela je vous dis bravo ! Quant à la jolie poupée rousse du final...peut-être une infirmière ? C'est sa maman qui ne va pas apprécier :) Votre nouvelle est la deuxième que j'ai le plaisir de commenter ici, j'espère ne pas avoir été trop maladroite. Au plaisir d'autres lectures MissNeko. Cristale |
Anonyme
30/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir MissNeko,
Vous avez un réel don pour l'écriture, que ce soit pour les contes ou pour les nouvelles d'horreur/épouvante, à n'en pas douter. Cette histoire m'a vraiment tenu en haleine de bout en bout. D'abord parce que je trouve le héros attachant (style tanguy), et puis parce que l'intrigue est à la hauteur de ce que nous sommes en droit d'attendre d'une nouvelle de qualité. Je trouve que la tension monte crescendo, et même si j'ai compris de quoi il retournait à partir du moment où le vieillard dit : "– Entrez mon ami, n’ayez crainte !", le résultat est quand même surprenant ! La personnalité d'Emile me rappelle (du moins pour la première partie de la nouvelle) à celle de Norman Bates dans le film "Psychose", d'Alfred Hitchcock, sorti en 1960, qui conserve sa mère empaillé dans la maison familiale à côté du motel pratiquement désert dont il est le gérant. Pour les poupées humaines, j'ai immédiatement pensé à "La maison de cire" sorti en 2005, avec Paris Hilton - entre autre, et la fameuse scène dans l'église du village où l'héroïne découvre que tous les habitants sont en cire... Ces deux références sont un peu éloignées mais je me suis pris à penser à ça. Pour finir, les personnages sont très réalistes - et justes - et le décor bien planté. Tous les clichés sont parfaitement évité et l'écriture est soignée. Un grand bravo ! Wall-E |
Malo
10/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour, MissNeko
J'ai été pris par votre histoire. C'est ce que je demande en premier quand je lis une nouvelle. J'aime bien Émile, ce pauvre "vieux garçon" castré par sa mère et qui ne peut "faire l'amour" qu'à ses poupées. Le marchand de poupées me fait penser à un personnage d'un roman de Stephen King dont j'ai oublié le nom. Lui aussi possédait un magasin très étrange. J'aime le déroulement de l'intrigue. Je me suis laissé surprendre par la chute. La dernière phrase me plait beaucoup. (humour tragique) |
Anonyme
11/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Miss,
Cette nouvelle était pour moi bien partie. D'une bonne écriture, fluide, précise, sans trop d'enluminures poétiques comme j'aime mais bon, c'est efficace et le récit est bien raconté. Bien sûr quelques détails comme "avec leurs longues robes colorées de princesse d’un autre temps", moi je pense que j'aurais plutôt vu "avec leurs longues robes de princesse colorées d’un autre temps", mais bon, je chipote. Et puis je n'aime pas trop quand le narrateur s'adresse à moi ou m'attribue des trucs comme "Notre vieux garçon" ou " Vous l’avez deviné", je trouve qu'il empiète sur le territoire des personnages et cela me détourne de l'histoire. C'est un procédé que je n'aime pas trop en général, mais bon , là encore je chinoise. Le récit se tient bien jusqu'à l'accident et la découverte du village par Emile, jusqu'à " où travaille le vieillard." Ensuite, la seringue dans le cou puis la réduction en poupée, je n'ai pas vraiment accroché. J'aurais vu plutôt quelque chose en rapport, avec les poupées oui, mais avec la jeune fille de la fête et le vieillard bien sûr, mais en plus sournois, moins direct, jouant sur la séduction espiègle de la fille et l'addiction du pauvre Emile. Une réduction presque consentie quoi, par amour pour les poupées de porcelaine et celle bien vivante de la fête. Et la chute alors, qui est très bonne avec les carreaux de verre et cette dernière phrase, serait devenue plus cohérente. Je pense qu'il faudrait peut-être revoir cette nouvelle à partir de l'arrivée d'Emile dans la boutique. Dommage. Et désolé. Mais à te relire tout de même, Miss. |
matcauth
15/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il y a une belle imagination dans cette histoire ou le contexte est bien posé, ou le lecteur plonge aisément. ça m'a un peu fait penser à Bazaar de Stephen King.
Et, partant de là, il y avait matière, ou il y a matière à faire encore plus, d'ajouter des rebondissements à cette histoire. J'ai trouvé émile trop caricatural, pas assez réaliste. La fin est aussi trop abrupte à mon goût. J'aurais préféré que la maman d'émile se venge en découvrant le stratagème, ou quelque chose comme ça. Car le méchant de l'histoire arrive de façon trop soudaine, sans trop de raison, et on ne prend pas assez parti en détestant des personnages et en en aimant d'autres. Faire aimer davantage émile, détester davantage le commerçant, un procédé qui permet de se prendre à l'histoire et d'être dans l'émotion lorsqu'arrive la chute. Mais je note l'ensemble, un univers avec un imaginaire riche, une histoire recherchée et une écriture efficace. |
Bidis
30/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très, très curieux texte. Bien écrit, mais je me permettrai tout de même quelques petites remarques ci-après. C’est du chipotage, je sais bien. Et sans doute du chipotage encore : des petites erreurs de vraisemblance. Mais c’est plein d’atmosphère et l’on ne s’attend pas à la chute, laquelle m'a scotchée.
Un bon moment de lecture donc. Nonobstant, voici les petites choses que j’ai relevées : - « même s’il s’agit d’abandonner sa liberté en restant vivre bien sagement chez papa et maman » : je peux comprendre que la peur des femmes ait poussé Emile à rester chez ses parents, je peux comprendre aussi qu’il ne soit pas capable de vivre seul, et qu’il aime se faire dorloter par maman, mais « abandonner sa liberté », non. S’il avait pris femme, il aurait aussi abandonné sa liberté, et même encore plus certainement. En fait, en restant chez ses parents, il se donne l’illusion d’une certaine liberté au contraire. - « ses articles qui trônent aux rubriques nécrologiques et autres chiens écrabouillés. Un mariage, ou un rare baptême » : un journaliste qui gagne sa vie, travaille régulièrement donc et qui n’aurait que cela à faire ? Je ne trouve pas cela vraisemblable du tout. - « En talentueux journaliste qu’il est, Émile mène son interview dans le journal d’un village voisin. Émile ne peut … » : la répétition du prénom Emile me semble un peu lourde. On peut très bien remplacer le second par le pronom personnel. Par contre, plus loin, « Il doit accompagner le maire », là il serait plus judicieux, je trouve, d’écrire « Emile » à la place du pronom, parce qu’entre temps on a parlé des « jolies jeunes femmes ». - « Il maudit au passage son confrère Marc et sa stupide idée de faire du ski. Il a très certainement dû avoir l’accident en voulant épater sa dulcinée. Lui, au moins, ne se risquerait jamais à toutes ces ridicules bravades, vu qu’il n’a personne dans sa vie. » : ce passage manque, je trouve, de précision. On ne sait pas d’emblée qui est qui. Un pronom personnel sujet renvoie au pronom personnel sujet de la phrase précédente et non au complément direct. Mais on sait que c’est Marc qui a eu l’accident et si l’on s’est trompé, on rectifie presqu’aussitôt. Par contre, on ne rectifie pas aussi vite pour la phrase qui suit. « Lui, au moins » qui, là, renvoie directement à Mark, sujet de la phrase qui précède donc alors qu’il s’agit d’Emile. Je sais, je peux être exaspérante avec ce genre de remarque, mais je trouve que cela rend toujours les textes un peu confus et leur enlève un peu de leur qualité. - « Derrière son objectif, il retrouve des forces et se prend au jeu. Il mitraille les vieilles bâtisses, qui, pour un temps, avaient rajeuni de plusieurs siècles. Il photographie quelques enfants déguisés et une grand-mère assise près de l’église. Enfin, il glisse lentement sur une jeune fille à la longue toison rousse qui danse comme un petit elfe : elle tourbillonne, etc. » : je relierais ces phrases pour ne pas répéter chaque fois « Il » : « Derrière son objectif, il retrouve des forces et se prend au jeu, mitraille les vieilles bâtisses, qui, pour un temps, avaient rajeuni de plusieurs siècles, photographie quelques enfants déguisés et une grand-mère assise près de l’église et, enfin, glisse lentement sur une jeune fille à la longue toison rousse qui danse comme un petit elfe : elle tourbillonne, etc. ». Même si la phrase est beaucoup plus longue, je trouve que débarrassée de tous ces pronoms « ils », le texte serait plus léger. - « … il ne cesse de repenser à la rouquine. Cette douce et troublante sensation, il l’avait ressentie quinze ans plus tôt lorsqu’il avait trouvé la première pièce de sa collection.». Je trouve que cette phrase est un peu lourde, mais je ne peux pas dire pourquoi. Je préférerais par exemple : « … il ne cesse de repenser à la rouquine : douce et troublante sensation comme celle ressentie quinze ans plus tôt devant la première pièce de sa collection. » - « Il n’a pas de portable – sa mère jugeant cela inutile et signe d’une jeunesse décadente. » : il peut très bien vivre chez ses parents étant incapable de s’assumer affectivement, et la mère est certainement abusive, mais de là à ne pas s’acheter un bête GSM. ! D’autant que grâce à cet appareil, elle pourrait le surveiller d’encore plus près. Donc, là, je n’y crois pas. Il aurait tout à fait pu avoir un GSM déchargé (pour les besoins de l’intrigue). - « quand Émile arrive » : j’aurais écrit « journaliste » ici puis « Emile » à la phrase suivante : « Emile s’abrite etc ». « quand le journaliste arrive » et « Le journaliste est… » Ici j’aurais préféré : « Soudain, le voilà pris de douleurs… » |
Anonyme
19/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire classique avec le fait de l'accident asser prévisible;néanmoins l'ambiance est prenante, le personnage, Émile, vieux garçon, vivant chez des parents possessifs, hors société rend un sentiment un peu malsain avec un je ne sais quoi intriguant et noir. Tourner ça autour du fétichisme des poupées de façon glauque, devenant ce qu'il chérissait est vraiment prenant, bravo à vous et merci pour cette nouvelle ^^
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