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Anonyme
27/8/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'écriture est plaisante, le thème du concours correctement respecté, mais ça ne m'a pas emballé plus que ça. En fait je me suis un peu ennuyé, les errements du narrateur sont quand même bien longuets. La chute est imprévisible, surprenante, mais ne suffit pas à relancer l'intérêt. C'est évidemment un point de vue tout personnel. J'aurais aimé plus d'actions, de rebondissements, quelque chose qui vienne insuffler davantage de charge émotionnelle. Et puis la conclusion est bien caricaturale, un leitmotiv du bonheur mille fois entendu.
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Anonyme
13/9/2016
a aimé ce texte
Pas ↑
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C'est quand même dommage que vous n'ayez pas compté correctement les "baoummm" de la cloche :
un « baoummmm » obscur (...) Baoummm (...) baoummm(...) Baoummm(...) Baoummm(...) Baoummm(...) Baoummm(...) baoummm(...) baoummm(...) baoummm(...) Baoummm(...) Baoummm ! Et ce fut sur ce dernier retentissement de cloche, le treizième Voilà, ça fait douze et pas treize. Sinon, je trouve que le renversement total d'ambiance, de situation, etc. n'est pas vraiment crédible, et d'abord psychologiquement. Qu'un nouveau père se tape carrément une crise psychotique, je trouve étonnant que les infirmières prennent ça à la légère. Que ce jeune père accepte sans broncher que sa femme donne au nouveau-né le prénom de Gabriel, dans sa vision celui du fils défunt depuis longtemps d'une pute, ça me file carrément froid dans le dos, mais non, apparemment ce n'est pas un présage funeste... Bref, pour moi ça ne colle pas du tout de résoudre comme par-dessous la jambe la crise existentielle aiguë qu'a traversée l'heureux papa. Vous aurez compris que je ne suis pas convaincue par la fin du texte, alors que l'errance du personnage m'avait intriguée ; mais la conclusion en est à mes yeux très décevante. EDIT : Depuis la rédaction de ce message en Espace Lecture, j'ai compris mon erreur ; le treizième coup est évoqué ici – Ben la cloche, baoummm, ah là encore ! Vous l’avez entendue à l’instant ? Au temps pour moi. |
in-flight
29/8/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Un texte d'où émergent de nombreuses questions existentielles mâtinées d'une ode à l'enfance. La fiction proposée sert de toile de fond pour faire jaillir ces interrogations (qui doivent tirailler l'auteur). La rencontre des personnages successifs qui révèlent au narrateur une partie de lui-même n'est pas sans rappeler les procédés utilisés par Paulo Coehlo (la légende personnelle, de mémoire). La chute nous apprend que certains personnages rencontrés ont bien existé mais dans des rôles différents. Mais que représente le clochard, la prostituée? Quelques remarques: Pourquoi vivre si tout était joué d’avance ? --> oui mais on ne sait pas ce qui va nous arriver. Excitant non? Je suis comme elle : grande, maigre, froide, visitée quotidiennement. Mon cœur et mon ventre sont vides.--> belle métaphore. La junkie aux cheveux bleus--> C'est obligé ça? Je veux dire droguée nécessite forcément une identité capillaire marginale? Et ce fut sur ce dernier retentissement de cloche, le treizième --> Ah le voilà enfin le lien avec le concours... hé hé hé je veille au grain. L’infirmière rassura la maman en disant qu’il n’était pas rare de voir des pères complètement perdus et délirer sous le choc de l’accouchement. --> L'infirmière elle a un esprit hypothético-déductif assez fantastique... Mon amour, j’ai enfin trouvé un nom, je viens d’avoir une révélation : Gabriel, il s’appelle Gabriel. Qu’en penses-tu ? --> elle récupère vite maman! Lucidité post-délivrance. |
Charivari
13/9/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour.
Je ne suis pas emballé par ce texte, je trouve qu'il en fait vraiment trop, et du coup perd sa crédibilité. L'idée était bonne pourtant, mais, comme l'a dit une commentariste avant moi, cette espèce de bouffée délirante avant la naissance d'un enfant est un cas clinique de psychiatrie, et on nous dit que "c'est habituel chez les papas"... Du coup, la chute, à mon avis, tombe assez à plat. Mais bon, admettons que cette exagération soit une licence poétique... Mais dans ce cas là, le style aurait dû suivre, être justement plus poétique, plus oppressant, plus onirique. Le style est au contraire assez plat, à certains passages un peu laborieux (ces "baoum" sont de trop, à mon avis, ou ces questions réthoriques du type "Avait-il rêvé du clochard ? L’avait-il réellement rencontré ?", qui fotn un peu rédaction scolaire), même si les dialogues sont plutôt bon. Ici, on est dans du réalisme crû, et le recours aux clichés (le SDF aviné, la junk aux cheveux bleus, etc...) empêchent quelque chose de plus original, dep lus kafakaïen. dommage. Enfin, en ce qui concerne l'histoire même et les symboles que sont censés véhiculer les personnages croisés dans les rêves, j'avoue ne pas très bien avoir vraiment compris cette histoire de Gabriel, les traces et les lignes de sa main, ni réellement ce que ces différentes rencontres nous renseignent sur le personnage, sur son passé, sur son présent... Quelques bribes, çà et là, mais je n'ai pas cerné ce personnage, du tout. |
Bidis
13/9/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Pendant une grande partie de la nouvelle, j’ai eu l’impression d’un surréalisme qui ne fonctionnait pas tout à fait très bien mais enfin, l’intention de l’auteur, si c'était le surréalisme, me paraissait originale et je trouvais l'exercice à la fois périlleux, difficile et intéressant. Jusqu’à ce que l’on dérape complètement dans l'ésotérisme, puis dans un romantisme délirant et une chute moralisatrice. De plus, le chiffre 13 m'a semblé un peu surexploité.
Petite remarque : - « Ce temple, à la fois calme et inquiétant, le pénétrait de part en part. » : c’est l’impression de calme qui pénètre le personnage, pas le temple. |
JulieM
13/9/2016
a aimé ce texte
Pas ↓
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Honnêtement je n'ai pas trop aimé ni l'écriture ni le récit. Au début de ma lecture, la première idée qui m'est venue est celle d'un délire schizophrénique qui en lui-même pouvait porter une histoire horrifique. Mais là, associer l'horreur avec une naissance c'est vraiment trop, cela m'a dérangé. Ensuite l'écriture laborieuse et pleine de clichés, de phrases convenues n'a pas arrangé les choses. Le chaos dans la tête du héros n'est pas, à mon avis, bien exprimé.
Merci de votre effort et pour l'originalité. |
Pepito
13/9/2016
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Bonjour !
Allez savoir pourquoi, au titre, déjà, je me suis dit : y'a bon ! ;=) Forme : "dernier jour de ta vie" > "comme un compte à rebours qui venait d’être enclenché" un compte à rebours à 1 coup, donc. "amoncellement d’atomes" jolie image... pour une molécule "Ce temple, à la fois calme et inquiétant, le pénétrait de part en part." ouille ! ça, ça doit faire mal ! "les sons lui tambourinaient les tempes" Toc ! Toc ! y'a kekun ?! "Il se tint le crâne de crainte qu’il n’implosât." il tient donc son crâne de l’intérieur... en passant par les oreilles (à cheval !) ? "– Mais mon Dieu à quoi je sers, où faut-il que je me rende ? " dans quel état j'erre ? "son enfance... C’était le temps de l’innocence, de l’insouciance. " faudrait savoir, plus haut vous avez écrit "Vivre avait toujours été la tâche la plus difficile" "La nuit commençait à tomber avec la froideur de l’hiver." et un autre copain qui passait par là... "le vagabond l’attrapa par le bras" plus loin "Il l’esquiva de justesse" > Olé ! "dans un relent d’estime de soi " le "relent" c'est à cause des poubelles je suppose ;=))) "Pourquoi vivre si tout était joué d’avance ? " ha, philosophie dominicale, quand tu nous tiens... "Il observa avec imagination" alors ça, je veux vraiment savoir comment on fait ?! ... Encore un texte dont je ne connaîtrais pas la fin. Snif ! ;=) Bonne continuation. Pepito |
Anonyme
13/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Le conte et son thème ne doivent pas monopoliser l'attention.
Personnellement il m'ont convenu. Certes, l'entame est amputée du prologue nécessaire pour comprendre d'où provient cette sentence. j'ai trouvé qu'il manquait la description des lieux, ces petits détails qui nous ouvrent les portes de votre univers. Mais j'ai aimé la plume. Les hésitations ressenties parfois ne sont là que pour faire éprouver le doute et les craintes du jeune homme. Croyez en votre talent, moi j'en suis persuadé. |
placebo
13/9/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai bien aimé l'écriture. Peut-être que je lis de plus en plus vite, fut un temps je relevais tout comme pepito (dont je salut l'effort d'ailleurs) :)
Les dialoques sont surréalistes, tout le monde semble de connivance... par contre, il y a un reel travail d'ambiance. Et le final ? Ça me rappelle un peu le "tout ça n'était qu'un rêve", malgré l'effort de l'auteur de lier les parties : dommage, en un sens, que rien de tout ça ne soit arrivé. Je pense qu'il est difficile de juger du résultat sans connaître les intentions de l'auteur dans ce cas : cette idée d'errement puis de maternité était-elle déjà présente, un axe d'articulation du texte (je pense, mais je ne suis pas convaincu par le traitement), ou une fin trouvée plus tard ? Bonne continuation, placebo je pense que j'aurais mis bien-, mais en relisant, j'ai quand meme du mal avec les dialogues... |
widjet
13/9/2016
a aimé ce texte
Pas
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C'est vraiment à se demander si le fait de répondre aux critères du concours est en soi un passe suffisant pour la publication ? Quid du texte, de son contenu, de son fond, sa forme, du style ? D'un tout petit peu (même rikiki) de densité, de matière, de viande ?
Manifestement, sur Oniris, on s'en tape, l'objectif est de remplir le cahier des charges du concours et allez roulez jeunesse, on publie. Un texte sincère, certes, plutôt appliqué, ça sent l'effort (l'auteur s'est donné du mal tout de même, c'est tout à fait méritoire) mais un texte "de débutant" (rien de péjoratif) avec tout ce que cela implique en matière d'écriture (pas mauvaise en soi, mais scolaire, d'une grande platitude, sans force ni nuance, avec des termes convenus, des dialogues absolument pas crédibles (un vrai ratage dans ce domaine pourtant essentiel), abus d'adjectifs et d'adverbes (et croyez moi, je connais le sujet, j'en abuse moi-même). Un texte qui peine même à divertir. Alors, certes, personne ici n'est professionnel, mais j'ai trop lu de texte, trop traîné mes guêtres ici pour me contenter d'un texte gentil, voire fade même si encore une fois plein de sincérité et de bonnes intentions, mais voilà c'est incolore, inodore, assez infantilisant avec ces questions incessantes et ces effets trop surlignés. Ayant moi même par le passé (et encore un peu aujourd'hui) produit ce genre de texte, que l'auteur sache que ça n'a rien de personnel, c'est juste que sur le fond comme sur la forme cela ne présente pas beaucoup d'intérêt. Mais, il y a tout de même une certaine application. W |
plumette
13/9/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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ce texte m'a paru très inégal.
j'ai été gênée de cette sentence qui démarre la nouvelle. d'où vient-elle? qui la prononce? Mais peut-être cette sentence a-t-elle finalement un effet un peu hypnotique sur le lecteur. j'ai également été gênée par certaines descriptions comme "éclairé par des néons au désagréable bruit de salle d’opération." ou encore "Le papier peint rouge sombre tombait en lambeaux comme des morceaux de peau arrachés d’une plaie à vif." ou encore par de fausses bonnes idées comme la pute quise compare à la Tour Eiffel, ce qui m'a fait l'effet d'une blague recyclée. et puis je n'ai pas compris le sens que l'auteur a voulu donner à toutes ces rencontres: le clochard, la pute avec cette histoire larmoyante de perte d'enfant , la junkee, le tireur de carte, tous ces éléments mis bout à bout font un peu clichés. pourtant quelque chose que j'ai du mal à définir m'a permis d'aller au bout du texte. l'auteur cultive tout de même le sens du mystère, j'avais envie de connaître la fin et j'avoue que la fin ou plutôt l'idée de la fin est originale même si elle n'est pas crédible. il y a du travail sur ce texte, c'est évident, mais des lourdeurs, des choses inutiles qui lui font perdre de son efficacité. pas de progression dans l'horreur, l'horreur étant acquise dés la première phrase. quant au thème du concours, bof !! Plumette |
Alphekka
13/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Eh bien moi il me plaît beaucoup ce texte!
J'adore l'ambiance conte fantastique et cette succession d'actions un peu surréaliste. Je m'attendais à une histoire larmoyante du style "le dernier jour d'un condamné" du coup la fin m'a très agréablement surprise. (Même si c'est un peu hardcore comme délire de futur papa en détresse) L'homme me paraît quand même un peu trop actif dans son délire (par exemple lorsqu'il empêche la junkie de prendre sa dose) alors qu'il est sensé être complètement perdu. Et l'accumulation du nombre 13 me semble un peu cliché... Mais quelque chose me parle profondément dans ce texte sans que je n'arrive à dire quoi... |
Anonyme
19/9/2016
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Bonjour
Depuis l’introduction, je cherche qu’elle est la raison de cette sentence mortelle et j’attends la réponse. Le dernier jour de son existence relativement libre, peut-être ? Je ne vois que cette hypothèse mais de là à sombrer dans la schizophrénie pour devenir « papa », non ! Comment imaginer une scène aussi burlesque au point que le futur père en oublie qu’il a une femme ? Il est vrai que des pères ne veulent pas assister à un accouchement, mais ce scénario, même s’il respecte le thème imposé, me semble résulter de trop d’heures passées devant des films de science-fiction. Sans mauvais jeu de mots, ça « cloche » ! C’est relativement bien écrit, seul point qui vaille à mon sens. Bon courage |
Alcirion
9/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MissNeko,
Les commentateurs de nouvelles sont difficiles, lol ! Moi, j'ai bien aimé ta nouvelle, qui suit l'option matérialiste qui donne de loin la meilleure épouvante. On sent que tu as lu des auteurs différents et que tu as digéré certaines techniques de construction d'ambiance et de progression dramatique. Les idées développées sont originales, même si elles auraient pu être mieux rendues par l'écriture : les dialogues sont très bien, ce sont les parties narratives qui auraient pu mieux soutenir le texte en étant plus travaillées. Mais sur ce point là évidement le principe du concours implique un manque de recul, notamment sur ces petits détails formels qui font la différence au bout du compte. Mon manque d'optimisme génétique a un peu de mal avec la fin heureuse, mais après tout, ce n'est pas non plus interdit en épouvante. Pour la crédibilité de l'histoire, critiquée, ne pas oublier qu'on est dans l'imaginaire et que ça autorise forcément des libertés : de ce point de vue là, je n'ai rien à redire, la réalité décrite doit forcément être abordée sous l'angle de l'étrange et ne fonctionne pas avec les mêmes codes romanesques qu'une histoire sentimentale, par exemple, que curieusement, on critiquera moins sous l'angle de la rationalité (et pourtant, il y aurait parfois de quoi faire...) En bref, l'histoire tient bien la route, même si elle aurait gagné un peu plus de patine avec un meilleur recul. Bonne continuation ! |
Donaldo75
13/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour MissNeko,
J'ai bien aimé cette nouvelle. En fait, le thème du concours ne m'a pas turlupiné pendant la lecture, même si un moment je me suis dit qu'on s'en éloignait ou qu'il n'était qu'un prétexte. Je pense même que le thème a été une contrainte, parce qu'à la fin, avec les "baoumm", il vous a obligé à rajouter une dimension pas forcément bienvenue. J'ai aimé quand le personnage errait dans cette sorte de cour des miracles qu'est la ville. Cette partie, la plus longue de la nouvelle, m'a énormément plu. Par contre, la fin, le retournement de situation, parait plus faible et presque artificiel, comme une excuse pour coller au thème. C'est dommage. Au plaisir de vous relire; merci pour la lecture. Donald |
GillesP
19/10/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce texte, mais je n'ai pas été emballé non plus. Comme d'autres commentateurs, il me semble que, dans certains détails, il y a des choses qui ne sont pas totalement cohérentes. Par ailleurs, cette nouvelle repose sur un cliché, un principe on ne peut plus rebattu, qui constitue un des fondements de la littérature fantastique: on commence dans le monde réel, on bascule progressivement dans un monde de plus en plus inquiétant, on se demande si on n'est pas face à du surnaturel, et puis vient le fameux renversement de situation: tout cela n'était qu'un rêve, ou une hallucination! C'est peut-être cela qui m'a le plus gêné.
Ceci dit, le texte se lit sans déplaisir, grâce à une écriture plutôt agréable dans l'ensemble. Au plaisir de vous relire. |