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Fantastique/Merveilleux
MissNeko : Le voleur de sommeil
 Publié le 20/05/16  -  11 commentaires  -  14382 caractères  -  92 lectures    Autres textes du même auteur

Il y a fort longtemps, dans un paisible royaume, vivait une jeune femme à la beauté stupéfiante. La nacre de sa peau rivalisait avec les perles marines, ses cheveux roux étincelaient telles de chaudes lunes d’été et son corps aux courbes harmonieuses était une ode à la jeunesse.


Le voleur de sommeil


Il y a fort longtemps, dans un paisible royaume, vivait une jeune femme à la beauté stupéfiante. La nacre de sa peau rivalisait avec les perles marines, ses cheveux roux étincelaient telles de chaudes lunes d’été et son corps aux courbes harmonieuses était une ode à la jeunesse. Elle était la cadette de simples paysans du village situé au pied de la falaise qui abritait le château de la contrée. Tout le monde l’aimait, tant elle était gentille, serviable et attentionnée. Elle apportait à manger aux pauvres gens, partageant ainsi ses maigres repas, recueillait les animaux blessés et aidait ses parents dans les tâches ménagères et aux champs. Elle souriait, chantait à chaque moment de la journée si bien que plus personne ne l’appela par son prénom mais par le sobriquet de « la Gracieuse ».

Mais l’année de ses seize ans fut marquée par de terribles tempêtes de neige et de grêle. Les récoltes furent bien faibles et il fut très vite impossible aux villageois de payer entièrement l’impôt réclamé par le roi. Aussi fut-elle choisie par le représentant des paysans pour apporter leur tribut incomplet au château. Le charme de Gracieuse remporterait, sans aucun doute, la clémence du monarque.

Elle partit donc à l’aube d’une journée ensoleillée et prit le long chemin escarpé menant au palais. Leur village était si isolé que même un cheval ne pouvait s’y aventurer. La route fut longue et laborieuse. Gracieuse, aussi agile qu'une chèvre, arriva enfin à la porte du château. Elle était en sueur, les cheveux collés au visage et son jupon bordeaux était déchiré par les ronces et les branchages. Elle parvenait encore à être belle et souriante. La jeune femme traversa le pont-levis qui se releva immédiatement après son passage. Un laquais l’accompagna jusqu’à la grand-salle où le roi, le prince et les ministres signaient des accords, répondaient aux demandes des sujets et réglaient les affaires courantes. Lorsque Gracieuse entra, tous s’arrêtèrent et admirèrent sa beauté et sa démarche digne d’une princesse. Elle s’avança et s’agenouilla docilement et attendit qu’on lui donnât la parole.

La voix grave du monarque résonna dans la pièce :


– Parlez, douce enfant ! Nous vous écoutons.


La jeune femme prit une profonde inspiration et dit de son exquise voix :


– Votre majesté, l’hiver et le printemps furent rudes cette année. Beaucoup de nos récoltes ont été saccagées par la grêle. Nous ne pouvons donc vous payer entièrement ce que nous vous devons. Je suis chargée de vous remettre ce sac contenant le paiement de l’impôt. Dès que nous le pourrons, nous vous apporterons ce qu’il manque. Croyez que nous en sommes vraiment désolés. Nous…


Le roi, qui était un homme bon, la coupa et lui répondit :


– Belle enfant, nous savons tous à quel point cette année fut rude pour vous. Aussi, nous apprécions votre venue et votre diplomatie. Nous sommes soucieux du sort de nos villageois. Soyez tranquille et dites à vos pairs que le roi, dans sa magnanime gentillesse, ne réclamera point le reliquat.


Il se leva et fit signe à un homme de s’approcher :


– Intendant ! Assurez-vous que cette jeune femme rentre chez elle saine et sauve. Faites-la accompagner et préparer des sacs de victuailles pour les pauvres gens de ce village perdu.


Elle se confondit en remerciements les plus sincères, salua le roi et croisa le regard du prince stupéfié.

La Gracieuse retourna fièrement au village, accompagnée de plusieurs serviteurs qui portaient de gros sacs de nourriture. Elle fut accueillie à bras ouverts et on fêta la bonne nouvelle.

Mais le soir de son retour, Gracieuse fut atteinte d’un étrange symptôme. Elle ne parvenait plus à trouver le sommeil. Ses parents pensèrent que la fatigue et l’excitation de son périple au château en étaient la cause. On lui prépara des tisanes de camomille, de verveine et de fleurs d’oranger, des décoctions de plantes sacrées que seul le vieux sage du village connaissait. Rien n’y fit. Gracieuse ne dormait plus, ou seulement une heure de-ci, de-là la journée. Ses nuits étaient sans fin. Les premiers temps, elle vagabondait au clair de lune, se baignait dans la rivière, cueillait des belles-de-nuit, parlait aux chouettes et aux chauves-souris... Seulement, la fatigue commença à la submerger. Ses yeux se creusèrent en même temps que sa taille, son teint de nacre perdit de son éclat et sa gentillesse s’émoussa au fil des semaines. Elle, si souriante et aimable, n’était plus que l’ombre d’elle-même. On abandonna bien vite le nom de Gracieuse au profit de « l’Imbuvable » tant elle était devenue désagréable. Il n’était plus question qu’elle aidât son prochain ou les oiseaux tombés du nid. Elle était si exténuée, que le moindre vrombissement de mouches ou le cliquetis de sabots sur le pavé la rendaient nerveuse et susceptible. Elle ne supportait plus rien et ne désirait qu’une seule chose : dormir.

Un jour, alors qu’elle était encore plus de mauvaise humeur que d’habitude, un enfant eut le malheur de chanter près de sa fenêtre. Elle descendit aussitôt et empoigna le petit par sa chemise, le secoua fortement et l’envoya violemment dans une meule de foin qui se trouvait un peu plus loin. Il éclata en sanglots, trembla de tous ses membres. Sa mère accourut, le prit dans ses bras rassurants et cria à la jeune femme :


– Tu es un monstre ! Depuis que tu as rencontré le roi et son fils tu es insupportable. Tu nous as aidés, mais quel prix devons-nous payer ! Je ne sais pas si on t’a jeté un sort ou s’il s’agit de ta vraie personnalité, mais tu n’es plus la gentille Gracieuse que nous avons connue.


À peine eût-elle fini son discours que d’autres villageois se joignirent à la mère éplorée pour se plaindre, à leur tour, de cette exécrable personne qu’était devenue la jeune femme.

Gracieuse écouta les reproches sans ciller. Lorsque le silence revint, elle déclara d’une voix fébrile :


– Je ne sais pourquoi mes nuits sont si pénibles. Je ne sais pour quelle raison le sommeil m’a été enlevé. Je ne resterai pas un instant de plus ici. Je vous fais du mal, vous que j’ai toujours aimés et respectés. Je trouverai la clef de ce mystère, je vous en fais le serment. Si j’échoue, je vivrai seule aux tréfonds de la forêt et ce, jusqu’à mon dernier souffle.


Elle prépara un baluchon contenant de quoi se sustenter quelques jours, embrassa ses parents en pleurs et partit en direction de la vallée. Y trouverait-t-elle quelqu’un pour l’aider ?

Plus les jours de marche se succédaient, plus son visage se ridait et plus sa peau ternissait. Ses cheveux commencèrent à tomber et même à blanchir. Elle était devenue si maigre, qu’elle ressemblait à une vieillarde. La fatigue voûta tant son dos, qu’elle eut bien vite besoin d’un bâton pour avancer.

Elle arriva enfin à l’orée d’un joli village. Les maisons étaient petites et toutes en rondeur, les toits en chaume doré, les fenêtres ornées de fleurs et les rues pavées de dalles colorées. Si Gracieuse n’était pas si exténuée et faible, elle se serait émerveillée de tant de charme et de coquetterie. Le bourg était habité par les farfadets des bois. Ils étaient courts mais trapus. Les hommes portaient tous une longue barbe tressée et les femmes des couronnes de fleurs des champs. Les enfants, filles ou garçons, portaient des salopettes multicolores et le cheveu long. Leurs jambes se terminaient par de petits sabots caprins. Gracieuse avançait péniblement vers ce qui ressemblait à une herboristerie. Elle grimpa les trois marches, poussa la porte et fit retentir une petite clochette. Une dame farfadet préparait des mixtures de plantes quand elle entra.


– Que voulez-vous vieille dame ? Vous avez dû marcher bien longtemps pour trouver notre village, s’écria-t-elle étonnée.

– Je… je n’ai que seize ans… aidez-moi… je vais mourir… je… je ne dors plus depuis si longtemps…


À ces mots, la jeune femme perdit connaissance et tomba sur le plancher.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était allongée sur un lit douillé dont ses jambes dépassaient de moitié. La pièce était calme et sentait bon les frésias. Elle se leva et découvrit avec plaisir que son dos s’était redressé et que ses mains n’étaient plus ridées. Elle se sentait encore bien faible mais elle avait enfin dormi.


– Vous avez sombré dans un profond sommeil pendant dix jours, résonna une petite voix agréable.


Gracieuse reconnut la dame farfadet de l’herboristerie. Tout en s’approchant du lit, elle déclara d’un ton solennel :


– Je dois vous avouer avoir triché un peu. Lorsque vous m’avez dit n’avoir que seize ans, j’ai tout de suite compris que vous étiez sous l’emprise d’une pensée magique. Alors, lorsque mon mari et moi vous avons couchée encore inconsciente, je vous ai fait respirer une fumigation de champignons et de coquelicots afin que vous puissiez dormir tout votre saoul.

– Une pensée magique ? Que voulez-vous dire ? s’étonna Gracieuse qui se sentait doucement redevenir la belle personne qu’elle avait été.

– Vous êtes encore bien faible, jeune fille. Vous devez vous requinquer et nous aurons tout le temps d’en parler. Je m’appelle Pâquerette. Je sais qu’on vous appelle Gracieuse. Vous avez beaucoup parlé dans votre sommeil. Ne bougez pas, je reviens vous apporter de quoi manger. Vous êtes d’une maigreur affligeante.


Dame Pâquerette revint avec un plateau de fruits, de pain et de fromage. Gracieuse n’avait pas mangé depuis des jours. Elle se sentit bien lasse mais elle savait que le sommeil ne viendrait toujours pas.


– Tout vient à point à qui sait attendre. Permettez que je vous fasse respirer encore ma fumigation. Je rajoute toujours des frésias pour que l’odeur soit agréable. Laissez-moi vous faire dormir ma douce enfant. Vous comprendrez bien vite ce qui vous tourmente.


Dame farfadet caressa tendrement ses cheveux et se dirigea vers la cuisine. Gracieuse entendit des bruits d’eau, de casseroles, de cuillères et commença à sentir cette délicieuse odeur de fleur. Pâquerette revint un petit pot en terre fumant entre les mains. Elle le dirigea vers le visage de la jeune femme qui respira à pleins poumons l’étrange mixture. Gracieuse bailla, ferma les yeux et plongea à nouveau dans le plus merveilleux et bienfaiteur des sommeils.

Pendant ce temps-là, au royaume, le prince faisait les cent pas dans les jardins ombragés. Lui aussi avait maigri et ne dormait plus beaucoup. Il ne s’intéressait plus aux affaires du palais au grand désarroi de son père. Après de longues hésitations, il partit en direction du village à la nuit tombée. Personne ne devrait soupçonner son départ. Avec un peu de chance, il reviendrait au petit matin. Il fallait qu’il la revoit ne serait-ce qu’un court instant. Depuis que cette jeune villageoise aux cheveux roux et ébouriffés étaient venue rencontrer le roi, il ne pensait qu’à elle du matin au soir et du soir au matin. Ce petit visage de porcelaine et cette voix si douce avait chamboulé son cœur. Il arriva au village au beau milieu de la nuit. Tout le monde dormait paisiblement. Mais ivre de ses sentiments il cria :


– Où es-tu, belle demoiselle aux cheveux de lune d’été ? Je ne pense qu’à toi, tu m’as ensorcelé.


Plusieurs personnes ouvrirent les fenêtres et hurlèrent :


– La Gracieuse est partie à cause de vous. Elle était devenue aigrie, mauvaise car elle avait perdu le sommeil. C’est vous qui l’avez ensorcelée ou peut-être même empoisonnée.


D’autres ajoutèrent :


– Elle est partie vers la vallée mais elle doit être morte à l’heure qu’il est.


Le prince renchérit :


– Prêtez-moi un cheval et je vous la ramènerai morte ou vive, je vous en donne ma parole.


Quelques minutes plus tard, le jeune monarque montait un lourd cheval de trait pas trop décidé à galoper. C’est donc au pas qu’ils se dirigèrent vers la vallée.

Gracieuse dormit encore dix jours. Sa santé fut rétablie grâce aux bons soins de Dame Pâquerette. Les farfadets étaient d’une merveilleuse hospitalité.


– Il est temps jeune fille que vous sachiez la vérité. Savez-vous que l’on peut perdre le sommeil si on est éveillé dans les rêves d’un autre ? chuchota-t-elle.


Elle ajouta en lui prenant la main :


– Les amoureuses pensées sincères peuvent parfois être magiques et s’avérer être d’une force inimaginable. Vous hantez les jours et les nuits d’un homme fou d’amour pour vous.


Gracieuse resta muette. Puis, elle pensa aux jeunes hommes de son village natal et éclata de rire à la pensée que l’un d’eux puisse l’aimer en secret. Ils avaient tous grandi ensemble et avaient tissé des liens d’amitié fraternelle. Non. Ce n’était pas possible.


– Je ne vois vraiment pas, répondit-elle, vous devez vous tromper.

– Réfléchissez encore, belle demoiselle, peut-être avez-vous croisé le regard d’un autre, lors d’un voyage par exemple ? Vous êtes très bavarde en dormant !


La jeune femme éclata à nouveau de rires.


– Le roi ? Ce vieil homme si bon ? Ma bonne Pâquerette vous vous méprenez. Il s’agit d’une…


Elle s’arrêta subitement et porta une main contre sa bouche.


– À moins qu’il ne s’agisse du… prince ?


Son cœur se mit à battre, ses jambes à trembler, son visage rougit à la brûler.


– Eh bien voilà ! La fatigue vous a rendue aveugle et bien différente ! Maintenant que vous avez repris vos esprits, vous comprenez mieux de quoi vous souffriez ! Je parie que le prince est dans le même état que vous ! Vous avez dû également l'empêcher de fermer l’œil bien souvent.


À cet instant, des bruits de sabots lourds résonnèrent dans les ruelles. Un homme évanoui se tenait avachi sur un solide percheron blanc.

Les farfadets arrêtèrent la monture, lui donnèrent à manger, à boire et portèrent le prince inconscient chez l’herboriste. Il dormit dix jours grâce aux étranges plantes de Pâquerette. Lorsqu’il s’éveilla, Gracieuse était assise à ses côtés.


– Je n’ai cessé de penser à toi depuis le jour où tu as franchi les portes du palais. Je ne dors plus, je ne mange plus, je…

– Je le sais ! susurra doucement la jeune femme. Personne n’est mieux placé que moi pour comprendre ce que tu as pu ressentir.


Le prince embrassa fougueusement Gracieuse et ne la quitta plus jamais. Les deux tendres amoureux s’étaient enfin trouvés et avaient, de surcroît, retrouvé le sommeil.


Une légende raconte depuis lors, que si l'on rêve et pense très fort à l'être aimé, on l'éveille dans les songes à lui en voler son sommeil.


 
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   Anonyme   
21/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Belle idée qui porte ce conte. Originale aussi. On s'attend à la fin, bien sûr, comme dans tout conte qui se respecte, "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants..." Ce n'est pas dit ainsi mais bon.
" Une légende raconte depuis lors, que si l'on rêve et pense très fort à l'être aimé, on l'éveille dans les songes à lui en voler son sommeil." Cette phrase de la fin n'est pour moi pas très utile, n'apporte rien de plus.
J'ai relevé une petite anomalie:" Leur village était si isolé que même un cheval ne pouvait s’y aventurer." et plus loin on lit:" le cliquetis de sabots sur le pavé" ou encore "Quelques minutes plus tard, le jeune monarque montait un lourd cheval de trait pas trop décidé à galoper." Si les chevaux ne peuvent accéder au village,comment peuvent-ils en ressortir, ou même y vivre.
De même, je n'ai pas trop aimé les sobriquets donnés à la jeune fille: "gracieuse" bien que ce terme exprime la beauté de quelqu'un, le mot en lui-même ne me semble pas "gracieux", mais là, ce n'est que mon ressenti. Par contre "imbuvable", est vraiment imbuvable et me semble un rien anachronique.
L'écriture dans son ensemble est correcte et crée de belles images. Je n'ai pas trouvé de" frésia" dans le Larousse mais un "freesia" qui est une plante. Est-ce la même chose ?
En conclusion, j'ai bien aimé votre nouvelle qui n'atteint peut-être pas la magie des contes d'antan mais en y ajoutant un brin de poésie , un rien de suspense, on pourrait sans doute en faire une merveilleuse histoire.
A vous relire avec plaisir.

Jaseh

   Vincendix   
20/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un joli conte de fée, manque peut-être un ogre ou une sorcière pour corser le récit.
Une lecture agréable avec des descriptions de personnes et de lieux qui permettent d’entrer dans l’histoire. On imagine la demoiselle, jolie malgré ses vêtements rustiques, le chemin malaisé qui monte au château, les farfadets accueillants…
Un « bain » de fraicheur qui nous change de quelques textes noirs rencontrés dans cet espace « nouvelles ».
Tout de même, la conclusion me laisse imaginer que je suis peut-être responsable des insomnies de quelques dames et demoiselles !!!

   Robot   
20/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Plus qu'à Perrault ce style de conte m'a fait penser à l'écrivain Madame Jeanne-Marie de Beaumont, l'auteur de la Belle et la Bête. La simplicité d'écriture, le jeu parfois avec la syntaxe, le passé simple conservé dans les dialogues.
Un petit goût de suranné tout à fait adapté à l'ambiance qui donne une sorte de fraicheur à l'ancienne que j'ai apprécié de trouver dans ce récit.

   papipoete   
20/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour MissNeko ;
les histoires d'amour finissent bien en général, et la vôtre particulièrement . J'aimerais pouvoir remonter le temps, et m'asseyant au lit de ma fille, lui lire si tendre romance !
Mais, comme Gracieuse, ma fille a perdu le sourire ; et malgré un prince charmant venant à passer ( 15 années durant ), elle ne recouvrit pas tendresse et amour ...
Votre conte m'a fait rêver ...l'espace de vos belles lignes .

   Anonyme   
20/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir,

"Savez-vous que l’on peut perdre le sommeil si on est éveillé dans les rêves d’un autre ?"

"Une légende raconte depuis lors, que si l'on rêve et pense très fort à l'être aimé, on l'éveille dans les songes à lui en voler son sommeil."

Que c'est beau. Il fallait la trouver, cette formule...

Un très joli conte dans lequel deux êtres se rencontrent et s'aiment. Le pouvoir de narration est extraordinaire. Il y a un dénominateur commun entre tous vos contes, celui de n'être fait que pour une seule et unique personne...

Bravo à vous,

Wall-E

   GillesP   
20/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir,
Voilà un charmant petit conte; vous évoquez certes une mièvrerie (l'amour qui fait perdre le sommeil), mais la façon dont vous tournez les choses la rend poétique.
Je trouve cependant certaines expressions un peu convenues (le fameux chiasme lu et relu "du matin au soir et du soir au matin" me rappelle la première scène du Mariage de Figaro, par exemple) et certains aspects de l'histoire pas toujours très cohérents: la jeune fille, censée être devenue un monstre, acariâtre et susceptible, allant jusqu'à frapper, ô scandale ultime, un enfant, n'hésitant pas juste après à se sacrifier pour le bien du village, en décidant de partir, par exemple. Il n'est plus question pour elle d'aider son prochain, mais elle dit: "je vous fais du mal, vous que j’ai toujours aimés et respectés. Je trouverai la clef de ce mystère, je vous en fais le serment. Si j’échoue, je vivrai seule aux tréfonds de la forêt et ce, jusqu’à mon dernier souffle."
Mis à part ces petits détails, l'ensemble tient la route.

Au plaisir de vous lire.

   Anonyme   
25/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une histoire originale dans un conte au pouvoir de narration puissant, le rythme est extrêmement bien maîtrisé ce qui rend au récit toute sa vigueur, c'est vraiment plaisant que de le lire, et la morale est vraiment bien trouvée. Mais c'est un peu dommage que la fin ne soit pas plus développée.

   MissNeko   
25/5/2016

   Methos   
1/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une très belle histoire ! Il n'y a que dans les récits merveilleux, les contes, les mythes, les légendes, que nous trouvons la pureté et la force incommensurable des émotions. Ainsi Hélène a provoquée la guerre de Troie, Ulysse a affronté milles dangers pour retrouver Pénélope, Tristan a renoncé à son roi et à son honneur pour Iseult !

Nos sentiments sont si forts, si ardents, qu'ils ont le pouvoir de renverser les montagnes ! La source des miracles dans les évangiles n'est-elle pas une foi profonde, une émotion irrésistible ?

Nous retrouvons parfaitement cet esprit dans votre récit, un amour puissant et destructeur, qui nous brise comme il peut nous élever ! De plus l'on s'immerge tout de suite dans ce monde médieval un brin fantastique ! On perçoit la rude vie paysanne, on sent les odeurs du village des farfadets, c'est réellement très réussi !

Encore bravo, et merci pour ces quelques instants de voyage !

   Blacksad   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Quelle belle idée que de voir une personne privée de sommeil (même si cela a des conséquences néfastes) parce qu'un autre rêve d'elle chaque nuit.
L'idée est originale et intéressante, l'écriture est simple mais c'est ce qui convient à un conte. Le tout donne une agréable lecture. Seul regret, c'est un peu trop classique à mon goût et cela manque un peu de clins d'œil ou de petites pointes humoristiques pour égayer un peu le tout.

Merci de cette lecture.

   Anonyme   
29/6/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour, bon conte romantique en simplicité. Ça me rappelle mon enfance. L'idée du sommeil volé est ingénieuse. Je te souhaite une bonne continuation MissNeko !


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