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florilange
13/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ben, il s'en passait des choses, dans les campagnes... à notre nez et à notre barbe! Elle est bien amusante, cette histoire, je l'ai lue en souriant de plaisir.
Je m'attendais un peu à la fin - une partie en tout cas - mais j'aime cette présentation, en deux parties. Ce n'est pas mal écrit, malgré quelques broutilles qui n'ont pas vraiment gêné la lecture. |
Anonyme
14/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Un très agréable moment de lecture. Des petits bémols ici ou là cependant. Le premier : il a l'air sûr de lui quand aux enfants qu'il aurait fait ici ou là, j'aurais préféré qu'il doute ou suppose, plutôt qu'il affirme, parce que bon, dans un village à cette époque, ça aurait dû finir par se savoir. J'ai trouvé le début excellent. Le ton très bon avec les mots mangés et les expressions cocasses. J'ai regretté que par la suite le langage soit plus écrit, surtout dans la seconde partie. Vers la fin, le langage revient comme au début, et c'est très bien. D'un autre côté, si toute la nouvelle avait été écrite avec des apostrophes partout ça m'aurait semblé fastidieux. Mais il y a quand même entre les deux écritures, une différence marquée qui pourrait être réduite, enfin je pense. Maintenant c'est affaire de goût. Il y a un moment où la femme prend le relais et raconte tout ce qu'Emile ne pouvait évidemment pas savoir. C'est très bon mais visuellement parlant, dans le texte, il manque un changement de chapitre. J'aime beaucoup le fait qu'il sache sans savoir, qu'il ait des doutes, sans avoir la moindre envie d'y voir plus clair. Il pourrait paraître idiot, mais ce n'est pas l'impression que j'ai. Il n'est pas idiot du tout ni complètement naïf, c'est très bien écrit. Je n'ai pas du tout aimé les quatre lignes qui précisent qu'Emile s'appelle Emile. Point n'était besoin, il me semble en tout cas, moi, ça m'a fait sortir de la lecture. Mais j'y suis retournée ensuite avec plaisir. Le passage concernant la découverte de Marie la fiole à la main n'est pas évident. J'ai pensé qu'elle avait bu et qu'elle s'était endormie. Bien sûr, il y a les allusions à sa perte de poids qui suggèrent soit la maladie, soit la dépression mais de là à penser qu'elle avait tenté de se suicider... La conversation avec Jacques lève le voile mais même là je trouve qu'il manque quelque chose, des interrogations de la part d'Emile. Pourquoi ce geste ? Il ne semble par surpris du tout le : "rien ne dit qu'elle ne recommencera pas " de Jacques est déterminant mais Emile semble assez froid. Ne réagit pas, avant, ou après. Rien ne m'a préparée ou alertée, quant au geste de Marie. Une nouvelle bien construite, des personnage vraiment très bien dépeints, et toutes mes questions en cours de lecture qui trouvent des réponses... du bon travail et un très bon moment de lecture. |
Anonyme
14/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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« Par contre, la Mathilde… ho là là, la Mathilde ! Une sacrée polissonne que cette bougresse là. » :
Henri IV, un fin bretteur et un polisson s'il en fut, un jour de faiblesse, eut cette réflexion devant ses maîtresses : et moi qui croyait qu'elle était en bois ? « J’suis pas au courant de c’que tu m’jaspines » : j'aspiner est plutôt de l'argot parigot. « Brive La Gringalette » : chez nous on dit la Gaillarde. « (j’ai bien dit toutes les tâches…) » : inutile, on avait compris. « Je n’étais pas un ecclésiastique tout de même ! » pour en avoir cotoyé un certain nombre dans ma jeunesse, du temps où ils portaient soutane, je peux vous dire qu'il l'avaient souvent entre les dents (la soutane bien sur). « Ce que j'espère, c'est que ta mère rôtit en enfer… » : rotisse... Ils ont l'humour rugueux vos personnages. Bonne nouvelle : bonne nouvelle. J'ai souvent souri. |
Anonyme
29/4/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un texte pas désagréable du tout, une narration sympathique et une chute bien plaisante.
Mais, j'ai été rebuté par le passage incessant de l'argot au langage soutenu. Non que je craigne les deux, mais l'argot du narrateur sonne très titi parisien, alors que lui est un vrai rural. Et ça ça me gêne vraiment. Parce que ce n'est pas logique du tout justement. Son langage ne refléte rien de ce qu'il est vraiment et ça casse le texte. Je le répéte, j'ai aimé l'histoire, mais cette langue ne colle pas. |
Perle-Hingaud
10/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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C’est une nouvelle dans laquelle on sent la présence de l’auteur. On veut nous la rendre sympathique, cette histoire, et j’ai bien envie de me laisser embarquer. Mais plusieurs éléments freinent mon enthousiasme :
- j’ai déjà un problème avec le vocabulaire utilisé par Emile, le narrateur. On navigue entre argot et langage soutenu qui décrédibilise le personnage : ex : «Soucieux de l’incompréhensible dépérissement de ma moitié, je décidai de négliger, pour un temps, mes accouplements clandestins, songeant que résidait peut être là la raison de son tourment. » tranche malheureusement avec, un peu plus haut : « Parce qu’au paradis, si y’a pas d'parties d'jambes en l’air, j'vous l’dis tout net : moi, j’veux pas y’aller. », ou « J’osais pas te l’demander. » Pour moi, c’est un pb majeur, tout du long de la nouvelle : ces deux extrêmes pour le même personnage. - quelques difficultés, parfois, avec les tournures de phrases : ex : « mais, très vite, je me ravisai de peur de m’égarer, et en fin de compte, amplifier sa prostration » d’amplifier ? ou de ponctuation « J’y tenais moi à ma légitime » : manque de virgules ? - sur le fond, bon, c’est une bonne farce, pourquoi pas. La mort de Mathilde me semble tout de même improbable, ainsi que la tentative de suicide de Marie ensuite, mais ce n’est que mon avis. Une lecture plaisante, mais des maladresses à mon sens. |
NeX
21/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Malgré la longueur du texte, j'ai lu d'une traite et jusqu'au bout ce qui en soi est déjà un très bon point.
Le premier problème c'est la chute. Désolé mais j'avais déjà compris le dénouement au milieu de l'histoire (peut être parce que ça reste classique ?). On reste dans l'histoire, on attend une fin sans être surpris. Ça m'a un peu frustré. Etre toujours dans l'interrogation pour au final s'entendre dire ce à quoi on s'attendait. Je n'attache pas réellement d'attention pour ce texte à la forme car rien ne m'a vraiment frappé (les problèmes de vocabulaire étant pour moi vraiment pas gênant du tout car je n'étais pas renseigné). Je trouve que le texte est bien mené même si le "switch" entre les deux narrateurs aurais pu être mieux amené. Dans l'ensemble, j'ai eu le sourire donc je pense que la nouvelle à atteint son objectif. Les deux personnages sont bien vivant, bien créés sans surplus juste ce qu'il faut. Ce que je veux dire c'est qu'on a matière à imaginer sans pour autant être trop guidé. J'étais plutôt content à se niveau là. Sans être donc un texte parfait, j'ai vraiment pris un certain plaisir à la lire mais je n'en prendrais pas à la relire. Dommage car vous nous emmeniez, un retournement de situation, un inattendu et c'était vraiment un texte qui serait à marquer dans le "chêne". Amicalement Nex |
Flupke
21/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Minstinguette,
Une nouvelle intéressante, agréable à lire. Le style mixte, langage châtié /argotique, me rappelle les San Antonio de ma jeunesse. De l’humour, un portrait bien tracé pour Émile et des trouvailles agréables Bien aimé : Mon ami popaul il en a culbuté d’la poulette dans son jeune temps. je suppliai l’Éternel d’attendre encore un peu avant de réquisitionner ma Marie pour entretenir son jardin céleste. Quelques remarques : ragots du canton QUE, tel PPDA, elles nous condensaient Ce QUE semble alourdir la phrase. Peut-être serait-il intéressant de la reformuler avec davantage de fluidité. par l’anticonstitutionnel médecin => hors la loi oui, mais anticonstitutionnel, je ne pense pas qu’il mette en danger les instituions de la république. Illégal ou douteux ? Le changement de voix narratrice gagnerait à être plus clair, distinct. Style *** centré entre deux paragraphes. Globalement, un texte suggestif d’une volonté d’améliorer la forme. La perspective de progrès prometteurs. Bravo. Amicalement, Flupke |
bluejam
23/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Pour moi, le style volontairement argotique désert le texte, car argot mal maîtrisé. J'ai eu l'impression d'un enfilage de clichés.
Même avec l'argot, il faut que le lecteur soit surpris, soit emmené ailleurs. Bref il faut aussi des trouvailles. Ce n'est pas le cas ici. Je suis donc passé totalement à côté de ce texte. Dommage ! |
alpy
24/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve que l'argot continu d’Émile devient un peu lourd à fur et à mesure que son monologue avance. De plus, des phrases soutenues tels que "Soucieux de l’incompréhensible dépérissement de ma moitié, je décidai de négliger, pour un temps, mes accouplements clandestins, songeant que résidait peut-être là la raison de son tourment." sont incompatibles avec son argot.
Concernant l'histoire, avant qu’Émile finisse sa part j'avais déjà tout compris du dénouement ce qui a fait que la part de Marie (à mon avis beaucoup plus fluide en terme de rédaction) ne m'apporte rien. Je pense qu'il faudrait raccourcir un peu le monologue d’Émile (à la fois pour laisser plus de surprise au dénouement et pour alléger le texte). |
Chiffon
25/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Tout cela est très inégal. Je remarque comme tout le monde des incohérences dans la narration : l'auteur remplace régulièrement ses personnages, qui perdent en crédibilité. Le style soutenu est généralement bon, l'argot aussi, mais passer de l'un à l'autre dans une même bouche perturbe vraiment.
Il y a aussi des petits traits d'humour qui sont souvent drôles mais contribuent au manque de crédibilité. L'ensemble est un peu long à mon goût, et la "chute" ne procure pas d'émotion particulière. Bref un talent d'écriture indéniable, et qui plus est pluriel. Mais moins de maîtrise des personnages, de l'environnement et du discours. Cependant, c'est tout à fait courageux de s'attaquer à du vieillard et à la campagne. je préfère ça que des histoires niaises où on choisit un enfant comme narrateur pour ne prendre aucun risque. Il faut persister en jaugeant mieux la cohérence, et quelques textes géniaux émergerons. |
Anonyme
25/5/2010
a aimé ce texte
Pas
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Je n’ai pas accroché à ce texte. Beaucoup de passion pour construire sur autant de clichés ruraux. Alors, ma question, dans quel but ? Les clichés comme ressort humoristique dans un texte dégraissé et moins bavard ? Sortir du premier degré ? C’est dommage, l’auteur s’attache à ses personnages, à son histoire, en oubliant, peut-être, au passage, le lecteur.
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MCboulette
28/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je n'ai pas accroché moi qui me suis gavé et re-gavé avec "le nez de léonard" ,je reste sur ma "fin".Les personnages n'ont pas le caractère en rapport avec leur argot . Dommage...J'ai bien aimé l'idée ainsi que la construction...bye
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Anonyme
7/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai été happée par les personnages amusants et bien campés dans leur rôle en première partie de texte jusqu'à ce qu'ils perdent leur personnalité et leur crédibilité dans la suivante. Le style diffère et c'est dommage.
Et puis l'histoire m'a parue trop longue et j'ai abandonné avant la chute. A mon avis, ce texte aurait mérité un bon élagage ou quelques coups de faucilles par-ci, par-là. |
Bidis
27/3/2014
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle amusante à lire. D’autant que juste au moment où cela devient un peu longuet et lassant, survient l’histoire du poison. L’intérêt est relancé et on est pressé de connaître la suite. Personnellement, je n’avais pas vu venir la chute.
J’aime beaucoup, beaucoup les noms des villages : Saint-Gaspard-les-Oubliettes, Brive-la-Gringalette… C’est vrai qu’il existe Brives-la-Gaillarde… Vos villages de France ont des noms ravissants dans la réalité. Le texte est très vivant. Quelquefois je comprends pourquoi, comme ici « Dans ma course enragée je percutai Jacques, … », la proximité des mots « enragé » et « percuter » crée une image animée. Quelques remarques : - Comme c’est un texte très « sonore », je trouve que le "-là" de « Une sacrée polissonne que cette bougresse-là » fait répétition avec le « oh là là » qui précède. - Mon ami Popaul, mon copain paul : euh… pour le premier je n’ai rien dit mais je n’aimais déjà pas trop… Il reviendra d’ailleurs plus loin dans le texte et de trois ! - « Son visage se voila d’une rébarbative pâleur » : une couleur pâle me semble plus maladive que rébarbative et je n’aime pas l’inversion, le qualificatif avant le substantif. - « la tâche autrefois si prisée d’elle-même. » : l’expression me semble un peu tordue. Pourquoi pas simplement : « cette tâche qu’elle appréciait tellement » ou plus simple encore « qu’elle aimait tant ». - « que résidait peut-être là la raison » : Le « là la.. » n’est pas très heureux. - « Escorté d’un sinistre pressentiment » : J’aurais préféré l’expression plus habituelle « Mû par un sinistre pressentiment » - « Quel fanfaron ! » : je trouve qu’il faudrait des astérisques pour marquer le changement de narrateur. Pour l’écriture : A partir de « Mon Dieu mes p’tites poules, si vous saviez à quel point vous m’manquez. », le texte devient tout à coup beaucoup plus correct niveau négations. La couleur locale s’estompe. (Par exemple, « j’ai pas raison » serait plus imagé si on disait « j’ai-t-y pas raison ? ») C’est la différence de ton qui me gêne, parce que d’autre part, je trouve un peu fatigant tout un texte où il n’y a que du parler populaire. Puis, à partir de « Soucieux de l’incompréhensible dépérissement de ma moitié », le texte devient carrément littéraire, ce qui renforce encore l’impression de rupture avec toute la première partie. Peut-être que, depuis le début du texte, une écriture de ce style, émaillée de parler estropié dessinerait un personnage primaire et snob tout à la fois, ce qui est toujours délectable. (J’en ai connu…). Dans le texte tel qu’il est, ces deux facettes ne se rencontrent pas, ce qui n’est pas naturel. On y arrive presque ici : « Oh je sais c’que vous pensez allez. Que ce cataclysme qui m’engloutissait, c’est tout c’que j’méritais, et que le châtiment, pour ma dépravation, fut encore bien trop infime. » bien que l’équilibre entre les deux parlers n’y soit pas encore. Et le problème avec ce genre d’écriture, c’est que lorsqu’une phrase paraît incorrecte comme « Le problème résidait que… », le fait que le personnage parle n’importe comment, très bien un long moment, très mal à d’autres, perturbe le commentaire que l’on peut en faire. |