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Jean-Claude
27/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Moggio
Pour commencer, bienvenue parmi nous. A priori, je ne suis pas amateur de vampires, mais l'approche m'a séduit. J'ai aimé le dialogue avec la chanson, le monologue intérieur même si je trouve qu'au début il a un peu de mal à se mettre en place. L'évolution du personnage est intéressante. La fin, un peu inévitable, va bien. L'idée du "beau abîmé" aurait mérité un peu plus de développement. Il n'était peut-être pas utile d'en faire un tueur en série avant même qu'il soit vampire : le rejet des autres aurait suffit. Au plaisir de vous (re)lire JC |
Lulu
1/5/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Moggio,
J'ai vraiment beaucoup aimé lire cette nouvelle qui m'a d'abord fait pensé à "Dracula", une très vieille lecture, en ce qui me concerne..., mais j'ai très vite oublié ce roman pour savourer la particularité de votre récit. Je l'ai trouvé beau, doux, divertissant et fort bien rédigé. L'écriture me plaît vraiment du fait de son registre et sa fluidité d'ensemble. J'ai aimé aussi le choix de la narration à la première personne. J'aime décidément beaucoup cette forme qui me parle plus que celles d'un point de vue externe. On est ainsi au plus près du personnage, qu'on s'y identifie ou pas... J'ai bien aimé la présence musicale dans cette nouvelle. Elle concourt à instaurer et à maintenir une ambiance quasi-cinématographique, mais ce n'est pas ce qui m'a le plus séduit. En effet, pour moi, ce qui fait la musique dans ce récit, c'est bien le récit lui-même, le trouvant parfois poétique. Les phrases respectent une syntaxe qui le permet. Puis, bien sûr, il y a cette relation à Ludmilla, cette comparaison à "la rose", par exemple, ou à "l'ortie" qui vient renchérir l'ensemble. Ce que j'ai aimé, aussi, ce sont ces ellipses qui font de cette nouvelle, une nouvelle percutante. Je pense notamment, par exemple, à la rencontre avec Ludmilla. Les premiers regards, les premiers rendez-vous... Vous n'êtes pas tombé dans le piège de tout dire. Piège dans lequel je serais moi-même tombée, n'étant pas familiarisée avec l'écriture de nouvelles. Ici, ne sont contés que les éléments du récit qui nous apportent quelque chose d'essentiel, tout en nous permettant de nous évader, au contraire du personnage. J'ajouterai qu'indépendamment de la chanson et des éléments de précisions sur la localisation, on oublierait presque, au fil du récit, que l'intrigue se déroule à la Nouvelle-Orléans. On ne retrouve cela qu'à la fin, finalement, quand il est question de peine capitale encore en vigueur... Ce que j'ai moins aimé, c'est d'ailleurs la manière dont s'achève l'histoire. Tout le passage dans la prison avec la façon dont l'avocate se défend pour plaider la cause du vampire. J'ai trouvé qu'on sortait, là, du côté fantastique, que cela faisait trop "série policière américaine", mais ce n'était là qu'un sentiment passager, car le dernier paragraphe rattrape parfaitement, je trouve, ce petit pas de côté qui précède. Enfin, je vous souhaite la bienvenue, et une bonne continuation. |
Donaldo75
1/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Moggio,
Voici une histoire de vampire qui sort des sentiers battus du genre, loin de ce que j'aurais pu attendre. Il y a une forme de désespoir du narrateur, et ce même avant qu'il ne devienne vampire. La beauté du mal ou peut-être un désir animal. Sa transformation ne le transcende pas, ne fait pas entrer l'histoire dans le registre du fantastique, mais prolonge le désespoir, avec la chanson pour leitmotiv. C'est stylisé. J'aime bien. Merci, Donaldo |
Anonyme
2/5/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Moggio,
Et bien pour moi qui suis fan de Sting et de cette chanson en particulier, ( j'ai même appris à jouer de la basse grâce à ce chanteur génial), je découvre avec votre texte une superbe illustration de Moon over Bourbon Street. Je ne suis pas très friand d'histoires de vampires habituellement mais là je dois dire que c'est une véritable surprise, une brillante réussite, une démonstration. L'écriture est d'une telle fluidité qu'on est porté par elle tout au long de ce texte sans besoin de faire une seule pause, juste la chanson de Sting, ses paroles géniales, parfaitement traduites, qui permettent une bienfaisante respiration. Car sur ces vagues de dégoût et d'horreur, et même de compassion pour cet homme dévoré par sa folie, son amour, on ne peut qu'être entraîné par votre talent, absorbé, vidé, jusqu'à la dernière goutte de notre propre sang. Et cette chute, humoristique à souhait, géniale !! Mille bravos, cher auteur, et merci encore pour Sting et sa chanson inoubliable. Dans la rubrique " Vous écoutez quoi maintenant", j'en ai présenté deux versions, j'espère que vos lecteurs pourront ainsi l'écouter en lisant votre nouvelle. Ce qui est, évidemment, fortement recommandé. A vous relire avec impatience. |
Anonyme
3/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cher auteur
J'ai lu votre nouvelle avec grand intérêt même si je ne suis pas fan de ce genre. Belle écriture stylée (un peu trop détaillé à mon avis) et le récit tient le lecteur parfaitement jusqu'au bout. Entrecoupé des paroles de Sting (chanson que je ne connaissais pas, c'est fait maintenant) Bref: original, intéressant et bien écrit. |
moschen
7/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pour le lecteur que je suis, ce vampire ne présente pas la forme d'un monstre haineux. Il fait les poubelles, s'occupe de la lie de l'humanité... Cela ne m'affecte en rien. Il va se coucher après une longue nuit. Il est cultivé, il a une âme de poète.
On ne voit Ludmilla qu'au travers des yeux et des propos de son grand admirateur. Cela est un problème. Elle aurait gagné en épaisseur si vous l'aviez fait parler. Avec le choix de la première personne, c'est plus compliqué, mais pas impossible. La rencontre et le grand amour se font trop rapidement. Il a beau l'avoir extraite d'un amas de viande avariée, on ne saura jamais ce qu'elle a derrière la tête. Au delà de la beauté d'une femme, ne pas savoir ce qu'elle pense, comment elle s'exprime, si elle est cultivée, cela est rédhibitoire. C'est un grand nostalgique. Puisque à la fin, la simple vue d'une femme le ramène à Ludmilla. Il y a quelques maladresses, en particulier les explications données au lecteur : genre j'avais l'habitude de ses affrontements à l'arme blanche... Je n'avais jamais connu un tel plaisir. Même si le premier avais (avait) éclusé. ... Toute séance tenante (j'aurais supprimé le toute devant séance tenante) ... Qu'il me détache , qu'ils me détachent.. Pour qu'elles raisons est-il contraint de faire disparaitre Ludmilla en lui plantant ce couteau dans le cœur, mystère pour moi. |
Moggio
9/5/2018
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Ici remerciements et discussions http://www.oniris.be/forum/remerciements-pour-bourbon-street-t25675s0.html#forumpost342666
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Lariviere
11/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai aimé lire ce texte. Je ne suis pas fan des histoires de vampires, mais j'aime bien quand il a du sens, de la parabole et de la profondeur dans une histoire. C'est le cas ici. L'écriture est dense, vraiment maîtrisée. Le rythme du récit également ; il a ses pauses, ses relances judicieuses. Le récit à la première personne fonctionne bien dans le ton, dans l'esprit, dans la progression narrative et la cohérence du personnage. Le récit sur le fond, mêle le réel et le fantastique et cela s'articule bien, ne paraît pas artificiel, malgré le risque. Il se fond très bien dans l'atmosphère et l'introspection présentée du personnage principal, avec la part d'ambiguïté sur les faits et les perceptions qui maintiennent ce "flou" nécessaire entre le réel et l'irréel, entre les différentes dimensions du récit, pour en faire un bon récit fantastique, moderne, plus proche de Cortazar que du vampire canal historique du cinéma... d'ailleurs, peut être que même Bram Stocker, s'il écrivait son Dracula aujourd'hui, lui donnerait ce type d'allure, mais il écrivait à l'époque victorienne... La première partie, posant le décor social, est très bon dans ce sens et se suffit à lui même, en terme de rendu. Le glissement vers le fantastique est tout aussi plaisant et réussi. Les intrigues et les rebondissements, avec leurs scènes bien imagées, rendent la lecture agréable et captivante. La fin est parfaite, dans le style. Bravo à l'auteur, au plaisir de le lire, et bonne continuation à lui. ps : je suis pas fan de Sting, mais c'est un détail... ;) |
Sylvaine
12/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une variation sur le thème classique du vampirisme qui le renouvelle avec originalité. L'écriture est élégante, de bonne tenue. La progression du texte, sa montée en puissance maintient l'intérêt jusqu'au bout. J'ai bien aimé le glissement qui fait passer le narrateur du statut de tueur en série "normal" à celui de vampire. Bien aimé aussi les notes satiriques à la fin, lorsque ledit vampire devient par la grâce de son avocate un membre d'une minorité opprimée. La chute (la condamnation à la perpétuité) est un régal d'humour noir.
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