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Anonyme
9/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Belle histoire, belle fin. Une fois de plus, je ne reconnais pas le mythe évoqué (peut-être est-il africain), mais j'ai apprécié cette atmosphère au début très terre-à-terre, qui fait intervenir sur le tard les dieux ; j'aime aussi qu'ils vivent parmi les hommes et discutent avec eux !
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wancyrs
21/9/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Au fond, l'histoire en soi est belle. On sent une envie de bien dire les choses, mais la forme utilisée n'est pas parfaite. J'ai bien aimé cette intrigue amoureuse dans un village en crise, et même si on prévoit déjà la fin catastrophique, on se laisse quand même emporter par la narration ; dommage que celle-ci soit assez hésitante...
"Ensemble, ils traversent un dédale de ruelles, se faufilant dans des quartiers éloignés jusqu’à arriver à la résidence d’Alioune. Il habite une véritable maison Guet Ndarienne : une immense cour ouverte en patio sur des chambres." Ici, la syntaxe est approximative. "De retour chez lui, il se rend dans la chambre d’Astou, qui ne dort pas encore. Assise sur son lit, la jeune femme pensait à Ousmane, un sourire lointain sur ses lèvres." Ici, la concordance de temps est mauvaise. Pourquoi "pensait" alors que l'action est au présent ? Ensuite, un bémol dans cette phrase :" - J’ai mis dans ce canari du lait, de l’eau bénite et des gris-gris. Son charme est extrêmement puissant." Eau bénite et gris-gris ? le Christianisme n'est-il pas ennemi de l'animisme ? |
Lunar-K
22/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une histoire d'amour fort traditionnelle : un amour interdit et le sacrifice inévitable de l'un des amants pour l'autre... Une belle histoire, certainement, mais naïve...
Cela dit, elle a pour elle (l'histoire donc) de se dérouler dans un contexte assez particulier : l'Afrique et ses traditions. La vengeance des dieux qui (quels qu'il soient) n'aiment jamais être délaissés est aussi un sujet fort commun mais qui permet ici d'illustrer un thème assez actuel : l'occidentalisation de la jeunesse africaine. Cette opposition entre tradition contraignante et volonté de liberté de ces jeunes est bien rendue, je trouve. De façon simple et, ici encore, naïve, mais explicite. Le seul moment où le récit parvient à davantage de complexité ne me paraît malheureusement pas assez exploité. Je veux parler du moment où le père conduit sa fille à la mort, sans s'en douter (bien sûr). Un mécanisme assez courant dans les mythes et qui permet d'illustrer l'inéluctabilité du destin, la toute puissance des dieux qui parviennent toujours à leur fin : la vengeance ici. Un autre point intéressant de ce texte tient à la nature même de l'animisme. Les dieux n'y sont pas étrangers à l'homme et au monde, mais vivent parmi eux et les influencent "de l'intérieur" en tant que "forces de la nature" répandant famine et maladie ou, au contraire, prodiguant leurs conseils. Ce sentiment est un peu atténué par l'anthropomorphisme d'Alioune (mais j'avoue ne pas trop savoir à quoi/qui il correspond donc...). La forme correspond assez bien au fond : (trop) simple. Une écriture fort immédiate, pas vraiment maladroite, mais qui manque de profondeur et ne parvient dès lors pas à traduire les différents sentiments représentés : la détresse des mères en face de leurs enfants malades, du père face à la mort prochaine de sa fille,... Cela reste assez superficiellement décrit, c'est dommage car ça aurait pu approfondir les différents personnages, assez caricaturaux en l'état. Une expression me semble assez représentative de cette naïveté et du manque de profondeur des sentiments décrits : "leurs corps se mêlent plus intimement que ceux de siamois". Personnellement, je trouve cette comparaison à la limite du ridicule... Je pense qu'il y avait largement moyen d'intensifier davantage l'émotion, les personnages, etc. (cela vaut pour tout le texte, pas que pour cet extrait). Au final, un texte plein de bonnes intentions, c'est vrai. Mais à la réalisation parfois trop simpliste et à la limite de la caricature. Une intrigue déjà vue cent fois, des personnages superficiels,... Il y a des idées intéressantes, mais qui gagneraient à être mieux et surtout plus développées que cela. |
Anonyme
28/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pour ma part mes louanges iront à l'écriture : classique, précise, chaloupée. Je n'ai pas trouvé de choses qui me paraissent maladroites. La nouvelle est structurée, peut-être trop riche, trop fournie en détails. L'histoire se lit, le point de vue des auteurs est perceptible, ça, ça va.
Mais je ne trouve pas le mythe parce que je n'ai pas de culture suffisante en la matière, j'aurais aimée être aiguillée davantage. On ne m'aurait pas dit que c'était dans le cadre d'un concours... C'est la grosse faiblesse du texte. |
Anonyme
28/9/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve ce texte d'une écriture fluide, avec la naîveté des légendes qui donne le goût d'aller jusqu'à la fin sans se casser la tête. Dommage que j'ai deviné la chute bien avant la fin ( Une femme vierge pouvait sauver la situation)
Astou n'était plus vierge et naturellement mourra pour son bien-aimé. Un texte simple, d'une écriture soigné, un mythe africain bien actualisé, je crois. |
Anonyme
28/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Je ne sais pas s'il s'agit de mythologie ou d'une pratique de sorcellerie traditionnelle, mais j'ai bien aimé ce texte simple et bourré d'une sorte de tendresse pour ces gens de Guet N'dar.
Et finalement Mame Coumba a gagné puisqu'elle a eu la vie d'Astou, celle qui voulait transgresser les tabous. Encore faut-il savoir jusqu'où croire à ces pratiques de sorcellerie, de gri-gri et de mauvais oeil. La mise en page, à force d'être aérée, l'est peut-être un peu trop. Du coup, la scène entre Astou et Ousmane m'a semblé un peu longue, un peu délayée. Mais ce n'est pas bien grave, allez ! |
brabant
28/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Ben oui, c'est pas mal. J'ai ressenti une émotion certaine quand le texte a basculé (le texte est bien construit avec une charnière centrale) et j'ai deviné que le malheur allait s'abattre sur Astou. J'ai cependant ressenti aussi un trop plein de didactisme dans ce texte. Vous voulez tout expliquer comme si vous seul(e)s saviez et je me suis agacé d'être pris pour un ignorant (ex.: mais oui je sais qu'il y a de la vie dans le désert, je sais les mariages arrangés, la dot etc...), d'où une certaine froideur (car vous ralentissez l'histoire avec toutes ces explications), une certaine rigidité qui fait que le récit, à plusieurs reprises, paraît emprunté, guindé, artificiel. Trop noble aussi. Il y a encore quelques formulations peu heureuses. Heureusement quelques pointes d'humour, de dérision, réussies, viennent le ponctuer ici et là, et apporter un peu de fantaisie. En conclusion, pour moi, un travail très honnête. Les auteur(e)s ne se sont pas moqué(e)s de leur lecteur. |
macaron
28/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire simple et belle, prenante. L'écriture est soignée et relate à merveille les relations humaines dans une communauté africaine. Les dieux vivent parmi les hommes et peuvent leur venir en aide directement même s'ils ont fauté. Une grande différence avec nos monothéismes intransigeants! Une histoire d'amour qui se termine bien, par la mort sacrificielle de l'amante.
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Charivari
28/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Globalement, j'ai aimé.
Je trouve que l'expression, qui pourrait paraître naïve, est en fait très adéquate pour un conte. Il y a même çà et là de vraies trouvailles -> le regard du lion et celle de la gazelle, ou alors par contre, d'autres expressions sont un peu maladroites : les poissons deviennent fous, les corps comme deux siamois... Dommage. Mais en général, c'est très vivant. De plus, on est tout à fait dans l'atmosphère. on sent que les auteurs connaissent bien l'Afrique, et ses traditions. Le côté "explicatif" -obligatoire pour les néophytes comme nous- est bien mené et parfaitement intégré à l'histoire. Le syncrétisme islam-animisme est très bien vu, je trouve, ainsi que la dialectique tradition -modernité. J'ai juste un peu tiqué sur l'eau bénite, du rite chrétien, je n'ai pas bien compris ce que ça venait faire ici. en fait, mes deux reproches sont les suivants : -Beaucoup de personnages, on a pas le temps, en tant que lecteur, à s'habituer à tous ces noms. Une fois ou deux, j'ai du revenir quelques lignes auparavant pour être sûr de bien comprendre. -L'histoire est sympa, mais pas transcendentale. Dommage. Mais c'est du bon boulot, pour moi |
David
1/10/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
C'est joli, ça ressemble à "Roméo et Juliette" mais je ne doute pas que Shakespeare a dû piquer le thème à un lointain auteur qui l'a inventée bien avant l'apparition de l'écriture. L’héroïsme des deux partenaires et leur passion commune animent le récit mais... c'est une propagande de planning familial à l'ancienne, il y a un amalgame de la pureté du corps et de l'esprit, un mélange qui n'a pas lieu d'être, on ne peut être "impur" de corps, ça n'a pas vraiment de sens, et il vaut mieux être responsable qu'apeuré par des mythes. Plutôt offrir des cours d'équitation à une jeune fille que de lui donner à lire votre histoire, ou celle de Shakespeare d'ailleurs, ça lui éviterait de se prendre la tête avec ces vieilleries qui la font passer pour un trophée, un pompon de manège. Il n'y a pas de gène à la lecture, c'est assez fluide, un peu trop construit peut-être. Le style colle bien aux personnages principaux, et il ne suffirait pas d'avoir leur âge pour rendre cela. Ce n'est pas mal fait, mais ce n'est pas la naïveté que je préfère, je n'y reviens pas plus, ça manque d'une maturité, qui ne tient pas au nombre des années je crois, mais à la façon de prendre le temps d'écrire de plus long paragraphes, pour donner plus d'intensité aux passages plus courts. |
aldenor
2/10/2011
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Un bon point pour la diversité avec ce mythe africain.
Une écriture simple, franche, pour un récit quand même trop linéaire. Et puis finalement c’est plus l’histoire d’une relation amoureuse qu’une transposition du mythe de Mame Coumba. A la limite, il se peut que les conditions du concours ne soient pas respectées. Je n’ai pas tous les éléments pour l’affirmer, mais je n’ai pas trouvé sur Internet de références à un couple équivalant à celui de Astou / Osmane dans le mythe de Mame Coumba. |
Bidis
6/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dès le départ, on est pris par l’histoire et l’on sent le besoin de poursuive la lecture jusqu’au bout. Les personnages sont bien campés, ils existent dans l’esprit du lecteur, ce qui n’est pas tellement facile à réaliser je trouve. La chute est attendue mais logique et découlant tout naturellement d’un texte sans complication.
Ceci dit, on a affaire ici à un personnage mythique, Mame Coumba, et non à un mythe (de « muthos » = légende, c'est-à-dire un récit expliquant le pourquoi et le comment de ce qui arrive aux humains.) Donc, pour moi, il y a légère erreur dès le départ dans la compréhension du thème imposé, ce qui déforce un peu mon évaluation. |
Anonyme
11/12/2011
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À la suite de mon inscription à Oniris une personne très sympathique m'a accueilli et conseillé d'oser commenter, donc j'ose.
Ne me sentant pas encore avoir le droit, ni la capacité, de porter un jugement constructif sur la qualité de l'écriture je me contenterais de réagir sur deux points. Le premier me semble être une erreur de formulation. Dans le texte il est dit: "Parce qu'il avait laissé gagner son meilleur ami qui relevait d'une maladie, Ousmane n'avait pas conduit son esquif à la victoire." Dire que son meilleur ami relevait d'une maladie c'est comme dire qu'il a été engendré par elle. Le fait de laisser gagner son meilleur ami "à cause" de sa maladie "relève" de la générosité. (Est engendré par la générosité.) Pour le deuxième, je ne comprends pas vraiment la phrase. Dans le texte il est dit: "Elle transpire au point de mouiller son lit cinq fois de suite." Est-ce que cela veut dire qu'elle urine cinq fois de suite ou est-ce que cela veut dire qu'elle transpire abondement cinq fois de suite ? La phrase n'aurait-elle pas dû être: "Elle transpire à un point tel qu'il fallut changer les draps cinq fois de suite." Ceci étant dit j'ai vraiment apprécié et notamment les inclusions de texte en langue d'origine suivie de leur traduction. Merci pour ce très beau texte. |