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Anonyme
3/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte dur et poignant. Vous avez su parfaitement décrire les épouvantables conditions de vie de ces enfants Talibé. L'écriture est simple mais agréable à parcourir.
Ma seule critique porterait sur l'aspect trop documentaire de ce récit. Vous avez tellement cherché à rendre compte de la situation des ces enfants des rues que l'intrigue passe au second plan. On a l'impression parfois de lire un article de journal, par exemple le passage sur les jeunes filles Talibé. Finalement Thierno vous sert davantage à dresser le portrait d'un pays (le chapitre sur les élections présidentielles) qu'à élaborer une véritable histoire. |
Charivari
21/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Monlokiana, content de voir enfin un texte publié de ta part, ça fait plaisir, ça veut dire que ta plume évolue et prend de la maturité.
Le texte est plutôt bien écrit. Sobre, mais fluide, et surtout très vivant. Un peu plat peut-être, mais c'est suffisant pour un texte témoignage. Je trouve tout de même que le rapport entre les infos sociologiques et politiques et l'histoire de ce gosse s'établit de manière un peu trop artificielle. Tout à coup tu poses ton récit pour nous raconter, à la manière d'un journaliste, l'ambiance électorale, la famille, la religion, et tu reprends ta narration après. ces deux aspects ne sont pas assez imbriqué pour moi. Sinon, c'est un texte utile, et je te remercie de l'avoir écrit. Pas de pathos inutile, et si c'est une histoire qui fait pleurer, c'est parce que la réalité est navrante... j'aime beaucoup la scène de fin, avec la voiture qui s'éloigne. Elle refuse d'être explicite, mais on a tous compris. |
Pablo59
21/4/2012
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire est vraiment intéressante, et touchante. En cela, je trouve que les objectifs du texte sont atteints. Un seul petit détail me dérange : quand tu donne l'âge de Thierno. Je trouve que pour un enfant de sept ans, ses pensées sont trop "adultes". Bien sûr, on peut penser que les conditions de son existence l'on fait mûrir plus vite que prévu, mais bon. A part ça, quelques phrases sont mal dites mais cela ne se voit pas trop.
Sinon, j'aime beaucoup la fin, l'épisode de l'homme aux lunettes noires est très bien écrit. Bonne continuation ! :) |
Anonyme
21/4/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour monlokiana. J'ai lu ce texte avec beaucoup d'intérêt car j'ai côtoyé ces pauvres gosses durant de nombreuses années. Je ne connais pas le Sénégal mais les hasards de la vie m'ont mené au Tchad, au Nord Cameroun et aussi au Burkina et ce que tu décris si justement existe aussi dans ces pays. Je me souviens de la boite de conserve qui servait de sébile à ces mômes, de leurs pieds nus quelque soit le temps et plus généralement de leur aspect misérable.
Il ne faut sans doute pas généraliser, mais le problème existe bel et bien et rien ne change malgré le temps qui passe. Je sais, comme tu le dis si bien, qu'ils étaient tenus de ramener une certaine somme quotidiennement au marabout responsable de leur "éducation religieuse". Comme beaucoup d'autres "nassara" j'ai commencé par les chasser et puis j'ai compris leur situation. A compter de ce jour, en plus d'une petite pièce qui ne leur profitait jamais, je leur ai la plupart du temps fourni le casse-croûte qu'ils mangeaient devant moi. Je m'écarte de ton texte mais ce n'était que pour confirmer tes dires. Pour en revenir à tes écrits, j'ai apprécié le style, dépouillé mais suffisant, qui convient parfaitement à ce genre de nouvelle. J'ai souri en lisant le mot vitrines pour parler des vitres (ou glaces) de la voiture, un petit côté du "parler"africain qui n'est pas pour me déplaire... Tu as su trouver une chute, dramatique mais plausible, à ce texte qui m'aura quand même remué. Plus qu'une Nouvelle c'est un témoignage et c'est aussi cela qui me plait... Merci pour tout et bonne continuation. Amitiés. Edit. Je n'avais pas prêté attention à la catégorie mais je rejoins Palimpseste, je crois que ça avait plutôt sa place en Réalisme/Historique. |
Palimpseste
21/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Monlo...
J'ai eu le plaisir d'écrire avec toi pour un concours et, à l'époque, tu ne pensais pas pouvoir être publiée ici. Je suis heureux de voir que ton style s'est amélioré. La seule critique que je formulerais concerne la catégorie: il aurait plutôt le mettre en "Réalisme/Historique" car il est d'une veine journalistique. Pour la catégorie "Sentimental", il aurait fallu être plus rigoureuse sur l'histoire à raconter. Là, ça manque un peu de relief sur ce côté. On est plutôt face à une tranche de vie, racontée dans un style un peu journalistique, surtout que plusieurs paragraphes sont purement explicatifs et n'auraient pas forcément leur place dans une histoire sentimentale. Bravo encore Monlo, et redonnes nous encore plein de textes de cette qualité ! |
caillouq
22/4/2012
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Une histoire terrible qui hélas s'inspire de faits réels. Le sujet très fort m'a fait lire d'une traite cette nouvelle.
Le bémol concerne les dialogues, qui ne sonnent pas très naturels à mon avis pour des enfants - voir par exemple l'interversion verbe-sujet dans une interrogative. Il est difficile, aussi, de chercher à faire passer trop d'information pour le lecteur dans un dialogue. Quelques choix surprenants de temps ("Un jour, son maître l'avait tellement frappé qu'il s'était évanoui.": le premier plus-que-parfait ne se justifie pas trop vis-à-vis de ce qui précède ; et le passage au présent - serait peut-être facilité par un passage à la ligne - dans le flashback {analepse :-D } sur la jeunesse du maître de Thierno) Attention aussi à ce qu'implique la logique grammaticale dans "À cinq ans, on fit croire à sa mère qu'on l'envoyait à Dakar pour étudier le Coran." Mais ces remarques mises à part, l'histoire est vivante, les dialogues moins guindés au fur et à mesure qu'on avance dans le texte, et j'ai apprécié le dosage entre narration et dialogues. Ce premier opus publié de Monlo est tout à fait intéressant ! |
macaron
22/4/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire poignante, très bien racontée, qui donne toute sa puissance à ce témoignage sur ces enfants maltraités. Si votre application à nous "expliquer" votre pays prend un peu le dessus sur l'intrigue, elle n'en demeurre pas moins indispensable. J'ai suivi le calvaire de Thierno, enfin conscient de cette triste réalité, impuissant mais heureux qu'une jeune fille en parle si bien.
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Marite
22/4/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voici une nouvelle que l’on pourrait effectivement classer dans la catégorie réalisme/historique, mais je comprends le choix de Monlokiana. J'ai apprécié l’ écriture claire, précise qui, dès les premières lignes, nous plonge dans le monde des talibés. Peut-être y a-t-il quelques imperfections de style mais à vrai dire, je ne les ai pas remarquées et j’ai lu d’un trait, sans aucun ennui, l’histoire de Thierno. Je pense que le paragraphe sur les élections présidentielles était nécessaire pour comprendre la chute et je trouve que c’est très habile. L'ensemble est très bien construit. Monlokiana a dévoilé ici une facette, souvent inconnue du monde occidental. Cette histoire bouleversante met sous les projecteurs, non seulement la situation désastreuse de ces jeunes enfants, mais aussi l’hypocrisie des adultes de tous bords autour de tout ceci. Toutes mes félicitations à Monlokiana.
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wancyrs
23/4/2012
a aimé ce texte
Bien
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L'écriture hésite entre le style narratif de documentaire et le style nouvelle... peu de poésie, une écriture qui va droit au but, qui dit l'essentiel et rien d'autre. Pour le sujet traité, la technique a été efficace, mais dans l'ensemble, il faut encore du travail de forme...
Quant à l'histoire, si elle est bien amenée, il lui manque quand même du relief. La chronologie des évènements est linéaire, et seul la fin du récit apporte un peu de suspense. Bien tenté quand même, la prochaine sera meilleure, sans doute. Wan |
monlokiana
25/4/2012
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merci pour vos avis et voici le forum ouvert http://www.oniris.be/forum/merci-pour-talibes-t15478s0.html
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marimay
26/4/2012
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Suite aux remarques des lecteurs et avec l'accord de l'auteur, nous avons changé la catégorie.
marimay pour l'équipe de publication |
brabant
29/4/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Monlokiana,
Ton texte est une mine d'informations qui, de plus se lit avec facilité, doctement en quelque sorte, même si l'on est révolté. Que d'injustices et des injustices de tous les côtés. Et la loi du mari, la loi du village, la loi de la tradition les tolère en toute impunité, pire elle les approuve, les cautionne et les justifie dans la plus parfaite indifférence. Malgré cela j'avais entrevu un petit espoir pour Thierno, cependant la fin m'a pris de plein fouet tel un coup de poing au milieu de la figure. On n'est pas à l'aise mais merci de nous avoir ouvert les yeux ! |
AntoineJ
3/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'étais au Sénégal, à Dakar en Janvier de cet année.
Je trouve l'histoire intéressante et bien écrite. Mais je ne retrouve pas l'ambiance des rues, les odeurs et les sonorités, cela fait trop "documentaire romancé" ... pour des enfants dans cette situation, les dialogues font trop empruntés ... Bref, en y ajoutant plus de sensations et de sentiments cela pourrait devenir très bien ! |
Anonyme
12/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai pris du plaisir à lire ce texte très intéressant ; malheureusement intéressant, serais-je tentée d’écrire. Je n’ai pas pour habitude de chercher de l’utilité dans la littérature, mais j’en ai trouvée ici et je ne m’en plains pas. On apprend des choses tout en suivant un moment de vie de plusieurs personnages en relation. Même si cela pourrait à mon sens être amélioré (cfr. ci-dessous), c’est très bien ainsi. Le parcours de Thierno, pris dans le cours du quotidien pour finir de manière dramatique et sans pathos, est suivi par le lecteur sans jamais l’envie de le quitter. Il y a à la fois la présence d’éléments qui permettent au lecteur de s’impliquer et l’absence d’éléments qui pourraient le détourner. Les ingrédients principaux d’un bon texte sont là. J’ai aimé.
Hors le plaisir et l’intérêt certains que j’ai trouvés à la lecture de ce texte, il y a tout de même quelques éléments qui me semblent améliorables, du moins pour la lectrice que je suis. J’ai été étonnée, et pour tout dire gênée, par les basculements brutaux entre le narratif et le descriptif, à la limite du journalistique. Entendons-nous bien : les parties descriptives sont utiles et je dirais même indispensables pour des lecteurs qui ne connaissent pas forcément le contexte. Sans cela, le texte aurait été dépouillé d’une grosse partie de son sens et aurait donc manqué son objectif. Rien à redire de ce point de vue. Mais je note, par expérience de mes propres lectures, que la plus grande efficacité a souvent été atteinte lorsque le texte évolue du particulier vers le général, où plus exactement lorsque la situation générale peut être inférée à partir d’une situation particulière (ici : l’existence quotidienne d’un enfant pour le particulier et le contexte social, religieux, économique et politique d’une région pour le général). Dans ce texte, l’on passe plusieurs fois et brutalement d’une narration de l’intime à la description pure d’un contexte général. On comprend bien entendu sans le moindre mal que Thierno et son ami font partie intégrante de ce contexte, mais je trouve que le texte perd un peu de sa force en dissociant trop radicalement les deux, à la fois par le type de narration, le point de vue, et par le découpage strict. Je sais aussi, par expérience d’écriture cette fois, qu’il n’est pas aisé de faire autrement. Distiller, imbriquer des informations générales dans la narration de l’intime demande de l’espace et le format de la nouvelle n’est peut-être pas très adapté à cet exercice. Il faudrait donc parvenir à le faire de manière plus efficace, dans le sens où le texte y parviendrait en un minimum d’espace et surtout sans jamais interrompre vraiment le cours de la narration. Je sais que c’est très difficile et je ne vous en fait donc pas reproche, mais je crois tout de même qu’il s’agit là de l’axe principal d’amélioration. Dans cet ordre d’idées, je ne suis pas certaine que l’extrait du JT qui clôture le texte était absolument indispensable, et cela pour deux raisons : - A moins d’avoir raté quelque chose, je ne sais pas exactement quel sort est réservé à Thierno (a-t-il été abusé sexuellement par son kidnappeur ? S’agit-il d’une affaire de sacrifice humain comme le texte l’évoque, mais sans conclure ? Purification par l’élimination des classes pauvres ? Autre chose ?). Ne pas le spécifier clairement est un choix d’auteur respectable, mais l’extrait du JT est dispensable dans la mesure où il n’apporte pas grand-chose de plus de ce point de vue) - Lorsque la « belle voiture » s’est arrêtée devant Thierno, j’ai bien compris que l’histoire ne se terminerait pas bien du tout. D’ailleurs, vous faites preuve d’habileté en le faisant comprendre au lecteur par le comportement de Alioune, que vous avez construit avec une personnalité plus « consciente », dès lors qu’il manifeste sa crainte, et qu’il la communique par là au lecteur. Le texte aurait pu se terminer dans ce cadre narratif, sans l’extrait du JT, de sorte que l’événement aurait conservé toute sa force. Les quelques informations apportées par l’extrait du JT auraient pu être fournies un peu plus tôt dans le texte, en tous cas avant la chute. Sur un plan plus formel, quelques soucis de grammaire (ne permettant pas de trancher entre plusieurs sens possibles pour une même phrase, même si le contexte permet de supposer), de conjugaison (des temps du passé au sein d’une narration au présent, sans justification logique) pourraient être évités par des relectures encore plus attentives (je précise « encore » parce que je ne doute pas qu’elles l’aient été). Certains dialogues pourraient gagner en naturel ce qu’ils perdraient de littéraire. J'ai bien aimé le traitement du personnage du "maître" de Thierno. Vous ne prenez pas position, en tant que narratrice. Du moins, je n'ai pas senti de jugement. Je crois même me souvenir que vous évoquez des éléments permettant de comprendre, un peu, sa situation, sans toutefois les invoquer comme excuse. Ceci témoigne d'une capacité à rendre un personnage plus complexe et donc de permettre au lecteur de se faire sa propre opinion. En résumé : un texte déjà bon, agréable, intéressant, basé sur un bon choix de sujet, qui pourrait à mon sens gagner encore en force par une construction plus complexe et plus fluide, imbriquant plus intimement l’histoire et son contexte. Il le mériterait, sans le moindre doute. |
Anonyme
27/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour, Monlokiana,
Votre histoire m'a vraiment intéressée. D'abord, parce que comme beaucoup, j'ai vu des images de ces enfants mendiants, quelques documentaires (mais il s'agissait surtout des gamins des favellas), mais sans savoir ou comprendre exactement de quoi il retournait. Cette imbrication entre la religion et des pratiques d'esclavagisme moderne est très intéressante, de même que la façon dont les gens s'arrangent avec leurs croyances et leurs scrupules, dans ce contexte précis. Ça m'a rappelé les "Magdalene Sisters", que j'ai vu récemment... et qui se passe en Irlande. Bien sûr, on sent le danger qui guette ces enfants - comment pourrait-il en être autrement ?- mais la fin est tout de même terrible. Toute la nouvelle étant documentaire, j'aimerais savoir si des pratiques sacrificielles humaines ont réellement lieu chez vous (peut-être en parlez vous dans le fil de discussion, je vais aller voir ça). Ça fait froid dans le dos. En ce qui concerne le style, tout se lit de manière fluide, mais certains passages devraient être revus : la concordance des temps est un peu défaillante. Personnellement, j'attends aussi un vocabulaire ou des tournures un peu plus fouillées, mais pour être honnête, il n'y a que dans le premier paragraphe que cela m'a vraiment gênée : après, je me suis laissé avoir par l'histoire. Félicitations pour ce texte ! Misumena |
Sidoine
20/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Monlokiana,
Un texte bouleversant pour moi, petit français privilégié, qui ne connaissait même pas l'existence des talibés et qui se sent tout chose après cette lecture... Contrairement à ce qui a été dit dans les autres commentaires, je trouve que l'aspect "nouvelle" et l'aspect 'journalistique" se marient bien, les deux se mettant mutuellement en relief ( le "général" éclaire le "particulier" qui éclaire à son tour le "général"). J'ai beaucoup apprécié l'objectivité du narrateur, décrivant le plus fidèlement possible une réalité sans émettre d'opinions tranchées. En revanche, il est vrai qu'en lisant les pensées de Thierno, j'aurais cru qu'il était un peu plus âgé... Quant à la fin, je ne l'aurais pas imaginée si noire... ça secoue! comme on dit. Sidoine |
Zalbac
14/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une écriture un brin "naïve" ce qui est loin d'être un reproche, ce texte est un témoignage, une balise d'appel à l'aide...
Je le découvre en ces jours d'intervention de l'armée française au Mali, ce qui lui donne un aspect dramatique et souligne le sujet si douloureux. |
plumette
29/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Monlokiana,
voilà un texte écrit avec simplicité sur un terrible sujet. j'ai suivi ces deux enfants le coeur serré, avec l'intuition dés le début que cela ne pourrait que mal se terminer. même parmi les plus opprimés il y a des inégalités. Ces deux enfants, contraints aus mêmes pratiques de mendicité forcée, n'ont pas le même destin. Alioune s'en sort mieux que Thierno. j'ai apprécié votre écriture sobre, descriptive, fluide, au service de ce récit glaçant. j'ai parfois été un peu perdue dans l'utilisation des temps. Vous passez de scènes narratives à des scènes explicatives ( comme par exemple toute l'explication sur la tradition et le sort des filles a la fin de la première séquence) les explications ont un intérêt en elles-même, mais cela m'a un peu sortie du récit et de l'histoire de ces 2 garçons. De même lorsque vous parlez du maître ou de la politique. je me suis demandée si votre nouvelle n'aurait pas eu encore plus de force si vous aviez choisie de n'être que dans la narration au présent. A quand votre prochaine publication sur oniris? Plumette |