|
|
Mauron
14/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Classer dans la rubrique "humour/détente" un tel texte, voilà de l'ironie forte! Un texte qui nous fait "changer de siècle" et nous rappelle le défunt XXème dans ce qu'il a de pire. Où sommes-nous arrivés? Je trouve ce texte fort dans son côté kafkaïen, d'un coup la famille se trouve associée à une "entreprise de déshumanisation" qui la dépasse infiniment. Vers la fin, je n'ai pas compris pourquoi le père était d'un coup considéré comme un Sauveur. il me semble que ces "pauvres gens" ressemblent plutôt à ces Juifs ou à ces Tziganes qu'on a anéantis...
Ce texte est à la fois prometteur et décevant, il opère une magnifique métamorphose quand l'autocar révèle où ces gens vont aller (et la brièveté du trajet montre bien l'onirisme du texte)... Simplement, le texte court plusieurs lièvres à la fois. Sa chute me laisse perplexe et ne me convainc pas. Il me semble que son meilleur parti pris est ce passage de l'espace intime de la maison à ce sinistre dortoir. Tout cela évoqué avec ce regard naïf de l'enfance. |
carbona
14/12/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour,
Je n'ai pas trop saisi le contexte. Où se situe-t-on ? Honnêtement, plusieurs choses me passent par la tête : camp de concentration, hôpital psychiatrique, centre de réfugiés, refuge pour sans-abris... Ou juste un truc délirant dont on ne tient pas la clé ? L'écriture suit un rythme vif et pourrait être plus légère en retravaillant quelques formules. - les répétitions des pronoms : moi, elle ex : "Quant à moi, moi qui ne me trouve belle " / "Ma mère qui elle non plus n’est déjà plus très fraîche" / "je sais bien, moi, la différence entre l’avant et l’arrière." / "Et moi, moi, je me suis assise " - des phrases trop longues qui pourraient être écourtées, remaniées ex : "Un déménagement, ça vous passe au laser de l’utile tout ce à quoi vous teniez sans jamais avoir eu à vous poser la question. " / "Mon père signe le bordereau comme quoi, semble-t-il, il abandonne tout rapport avec sa vie d’hier, et partant, toute possibilité de recours ou de réclamation. " / "Avec des questions déchirantes du genre de quel jouet vais-je devoir me séparer, et pourquoi je ne peux pas emporter tous mes livres, d’accord cette salopette est totalement usée, mais je l’aime, etc." - les interventions du narrateur pourraient être supprimées : ex : "sans blague" / "On attend quoi ?!... Si je le savais !." / "Je n’y crois pas " / "On part comme des voleurs, je me dis" < je me dis... Merci. Carbona |
Anonyme
3/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
J'ai adoré votre texte. Cette adolescente qui ne comprend rien à ce qu'elle vit dans les faits parce qu'elle est tenue à l'écart, parce que finalement ses parents subissent plus la vie qu'il ne la jouent. Son annalyse secrète est fine et démontre une grande intelligence. En quelques mots très subtils, vous nous donnez à lire un déménagement et ce que tout cela comporte dans une vie. Comment chacun avec ce qu'il est, le remplit de soi. Et puis ce lieu, avec ces lit de camps qui nous fait comprendre que l'avenir est en fait un retour en arrière, mais cette maman qui parle enfin et qui guide son enfant vers l'avenir. Magnifique. |
vendularge
3/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'aime décidément l'idée du point de vue de l'adolescente qui va où on lui dit sans poser les bonnes questions. Je trouve intéressante celle de cette histoire dont on ne peut choisir le lieu qui m'évoque une secte mais je me trompe sans doute..J'aurais aimé en savoir un peu plus...je veux dire en lire un peu plus mais ç'est l'auteur qui décide.
Merci. |
Coline-Dé
3/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Un texte d'une ironie assez décapante, foutraque, avec un côté kafkaien, une imagination débridée voilà, pour les aspects positifs.
Mais quel dommage que le style ne soit pas à la hauteur de cette imagination ! Vous laissez passer des répétitions, des lourdeurs incompréhensibles. Même en admettant que vous ayez voulu reproduire un langage d'ado, il y a des phrases qui ne passent pas Ma mère qui elle non plus n’est déjà plus très fraîche Quant à moi, moi qui ne me trouve belle qu’entre cinq et sept heures du matin, c’est-à-dire quand je suis la seule debout, moi, je ne comprends rien En revanche, je me suis régalée avec des perles : Mon père, qui depuis sa cure n’est ivre que quand il boit Si c’est une arche de Noé, je ne raterai pas mon coup : je veux rester avec les bêtes. Du coup le bilan est mitigé : d'un côté des phrases filandreuses, de l'autre une loufoquerie à parfum de catastrophe... Allez, c'est quand même le positif qui l'emporte ! |
aldenor
3/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Quel humour dans le ton naïf de la narratrice !
Les portraits des parents (sur le mode indirect, à travers leurs réactions et leurs interventions) sont savoureux, entre la mère perdue dans le temps, et le père perdu dans la boisson. Pas toujours convaincu par la qualité de l’écriture. Ca manque de souplesse par moments et la ponctuation est souvent brouillonne. N’empêche que voila un des textes les plus amusants sur oniris. A noter : Je n’ai pas compris pourquoi le père passait à la fin pour un sauveur. |
fried
29/2/2016
a aimé ce texte
Un peu
|
j'ai bien aimé le récit, cela ce lit bien, j'aime l'humour, mais
j'ai pas tout compris et sur la fin je suis resté sur ma faim. |
mimosa
6/4/2016
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai accroché dès le début: le ton est d'une ironie légère, le regard de l'adolescente est affuté, le style facile à lire même si une relecture aurait pu éviter certaines répétitions ou quelques phrases trop longues. On attend la chute avec impatience: que va-t-il lui arriver?
Et là: flop! on quitte la malice et l'humour pour tomber dans une étrange allégorie; le père boit, d'accord, mais ce serait Dieu? et où se trouvent-ils? c'est peu crédible. C'est dommage. |
Anonyme
12/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je le dis tout de suite : la chute est incompréhensible. Mais tout le reste est intéressant. Cynique, drôle. Le style très bon est parfaitement adapté. Peu importe
"Le peu importe" qui conclut mon précédent commentaire n'a pas d'objet. Pardon |