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jaimme
10/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un essai sur un sujet particulièrement multiforme. L'analyse est riche et aborde bien des aspects. Je me doute bien qu'en si peu de lignes on ne peut tout effleurer. Il me semble pourtant que l'aspect religieux est peu abordé, même si l'impur, vu sociologiquement nous y entraîne.
Un autre aspect, à mon avis bien sûr, et sans être spécialiste, me semble résulter de votre plan: la différenciation collectif/individuel. Le dégoût, le rejet de l'impur (ou sa recherche) a des causes assez distinctes selon ces points de vue. Un dernier point, résultant de cette phrase: "L’amour, même s’il se trouve au-delà de la sphère corporelle, ne peut exister que s’il a rempli une condition de cécité et d’abstraction de ce qui est ignoble dans l’altérité. " L'altérité est-elle obligatoirement "ignoble"? Les mots qui suivent me semblent résulter d'un occidentalo-centrisme très XIXème siècle. Il aurait fallu multiplier le champ des exemples et surtout les diversifier. Au final j'ai apprécié cette lecture, mais je me pose encore la question de savoir si l'angle d'attaque, le dégoût, est le bon. L'ethnologie et l'Histoire (vous citez Vigarello) ont choisi des angles d'étude plus définissables. Vous dites vous-mêmes dans votre première phrase que ce mot recouvre quelque chose d' "obscur". Je pense qu'il aurait fallu au départ une analyse épistémologique. Merci pour cette lecture. |
Anonyme
18/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
J'ai lu ce texte avec intérêt, mais j'en ai également relevé les failles. C'est d'ailleurs assez étrange de commenter une dissertation quand on n'est pas professeur... Voici quelques exemples de ce qui me gêne: « Paul Valéry, extrait de choses tuent. » : de choses quoi ? Vous ne pouvez vous abstraire, et ce d'autant plus que vous joignez une bibliographie, des règles de citation (exactitude, italiques, majuscules, renvois à la biblio...). C'est à revoir. « Il en est de même en ce qui concerne le désir du corps de l’autre, qui se réduit généralement à l’enveloppe charnelle. Celle-là même qui a le pouvoir de délimiter si bien, par sa perméabilité quasi-opaque, l’excès d’une multiplicité grouillante et foisonnante. Multiplicité pourtant intégrée à l’intériorité de tous les êtres vivants. » Sans m'attarder sur le début lourdigue de la phrase, et sans jeu de mot (quoique), je trouve que vous cherchez la petite bête. La multiplicité grouillante, c'est quoi ? Les intestins le foie, la rate, les gamètes ? La dernière phrase est un monument digne de l'Education Nationale et de ses référentiels bondissants. « par une stratégie qui passe par le champ aveugle des choses » : compréhensible plus loin, mais très maladroit. « un excès en trop » : pléonasme. « une plaie répugnante qui doit se cicatriser et ne plus se faire rouvrir. » : se rouvrir suffit. La conclusion est bien trop absconse. Lorsque vous assénez : « Unité qui pourtant n’existe que parce qu’elle garantit sa propre impossibilité logique », justifiez, expliquez. La grande classe, en matière d'essai, n'est pas de produire un texte hermétique, mais bien au contraire de permettre au lecteur d'aborder des concepts qui peuvent l'être, de la manière la plus limpide possible, en « compliquant » petit à petit... Cet essai se tient donc, et on sent le travail mené. Mais justement, on sent le travail de manière bien trop flagrante. Vous usez de phrases trop longues et trop complexes : celles-ci ne souffrent pas l'approximation, les erreurs de syntaxe. C'est casse-gueule, et précisément, vous trébuchez. |
victhis0
23/2/2011
a aimé ce texte
Vraiment pas
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je ne suis pas sûrde bien saisir : oniris est un site consacré à la littérature, à l'écriture.
Je lis ici une thèse type khagneuse où un étudiant en quête de note élevée se livre à un exercice de références sur un terme de la langue. Pourquoi pas mais je ne vois, hélas, rien d'original, rien de bien écrit, aucun style...Si vous cherchez à prouver que vous avez des lettres, c'est fait. Mais à part çà, du point de vue littéraire ce texte, ne m'évoque rien. |
Lunar-K
4/3/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une dissertation trop scolaire, selon moi, pour susciter un véritable intérêt littéraire. L'objectif n'est évidemment pas celui-là, mais il n'en reste pas moins qu'un minimum d'originalité est requis pour retenir l'attention du lecteur. Pas que ce texte soit mal écrit, au contraire il est particulièrement clair et compréhensible, ce qui est ici un avantage non-négligeable. Mais la seule clarté ne peut suffire, d'autant que le sujet traité rendait possible un certain travail littéraire qui n'aurait pas pour autant nuit à la compréhension de ce texte.
Soit, le sujet, parlons-en justement. Après tout, c'est ce qui importe le plus ici, et je dois dire qu'il ne manque pas d'originalité ni d'intérêt. La première chose qui me choque, c'est le nombre important de référence alors que seul Kant (je crois) est vraiment cité (Valéry et Pindare ne se trouvant même pas dans cette bibliographie). D'autant que ce texte est assez court, et pas particulièrement dense, ce qui me semble assez étrange lorsque je vois la longueur de cette liste. Mais peut-être ne s'agit-il que de conseil de lecture pour ceux qui s'intéresserait au sujet ? Je l'ai dit, ce texte me parait beaucoup trop court. De nombreuses idées très intéressantes ne sont pas développées comme elles le devraient, voire pas développées du tout. Je pense notamment à celle-ci, dans la conclusion : "il (le dégoût) est maudit parce qu’il est le symbole de l’échec de notre ascension vers l’Un". Cette idée m'intéresse, même si je la trouve contestable. Mais nulle part avant l'auteur n'explique cette idée, ce qu'il entend par "ascension vers l'Un", ce qu'il entend par "Un",... Or, une règle important en dissertation est qu'il ne faut jamais introduire d'éléments nouveaux au sein de la conclusion, ceux-ci nécessitant une explication détaillée qui ne peut se retrouver à cet endroit. Par rapport à cette idée que le dégoût symbolise l'échec de notre ascension vers l'Un, je crois qu'au contraire le dégoût appartient à cette ascension, étant la manifestation de ce que nous rejetons de l'univers contemporain, manifestation des "préhensions négatives" (Whitehead), et que, par conséquent, il ne peut y avoir réalisation de l'Un sans ce dégoût qui y participe nécessairement. Je serai ravi de discuter avec l'auteur sur ce point, mais cette opinion n'a pas vraiment sa place ici. En conclusion, un texte trop court et scolaire, ce qui conduit l'auteur à passer trop rapidement sur certains aspects majeurs de son argumentation. |
Anonyme
5/3/2011
a aimé ce texte
Pas ↓
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"On peut donc dire en conclusion que le dégoût n’aime pas les éloges."
Ce qui tombe bien parce que je n'ai pas apprécié cet essai. Autant de lectures cités pour 9000 signes d'explications laborieuses et je me suis retrouvée face à une dissertation scolaire dont je n'ai pas trouvé l'intérêt ni le caractère novateur. Une lecture qui ne m'a pas éveillée. |
Coline-Dé
16/3/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Le sujet était très intéressant.
J'ai regretté que les développements ne soient pas plus étoffé, quitte à laisser certains aspects de côté. Ce survol qui flirte avec l'exhaustivité m'a laissée sur ma faimn et j'ai déploré la faiblesse littéraire du propos : il est sans doute difficile de faire à la fois preuve de style et de clarté sur un tel thème et en si peu de signes. Mais certaines erreurs, déjà signalées auraient pu être évitées. Le propos mériterait d'être retravaillé. |
MrBlizzar
31/3/2011
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Commentaire modéré
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