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alvinabec
30/4/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ah, l'amour, toujours l'amour, le personnage le plus central de tous les textes. Donc ici comme ailleurs, pourquoi pas.
Une histoire ténue, presqu'anecdotique et l'héroïne, après des exploits de bricolage, ouvre de nouveau son placard à paillettes, en sort les escarpins du bonheur et se love dans les bras protecteurs de son homme... Beaucoup de plus-que-parfait alourdit la narration, style convenu et pas mal de poncifs 'comme tu sens bon', etc...platitude du rendu des émotions en quelque sorte. A un moment l'auteur nous dit qu'elle est 'prête à tous les défis'. Ce serait un plus pour le récit de préciser lesquels par exemple. Bonne continuation |
Donaldo75
2/5/2021
a aimé ce texte
Pas
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Je n’ai pas été emballé par ce texte ; à mon goût, il reste en surface et le style employé ne permet pas au lecteur – en l’occurrence ma pomme – de s’intéresser outre-mesure au thème. La faute à pas de chance, dirait ma logeuse, ou alors peut-être l’usage de la troisième personne du singulier avec une tonalité de voix-off d’un documentaire diffusé tard le soir sur France 3. Pourtant, avec la question « à quoi ça sert un homme ? » il y avait de la matière pour écrire du virevoltant, du décalé, de quoi se souvenir longtemps de ce texte, d’en remarquer les moments de bravoure ou de profondeur, de décaper la matière littéraire avec de l’ubuesque sociologique.
En espérant que ce commentaire soit utile, clair, autre chose qu’une éclaircie dans un ciel brumeux. |
plumette
18/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Myo,
je salue votre venue côté nouvelles avec ce joli texte qui ne se prend pas la tête. j'ai bien aimé l'angle par lequel vous abordez la "transformation" de votre personnage. Se découvrir autonome à l'occasion d'une séparation est un constat que j'ai souvent entendu, avoir de la fierté de réaliser soi-même son décor, être à l'écoute de ses propres désirs, et ne plus avoir le regard de l'autre jugeant et limitant, est une liberté retrouvée. Et puis, ce chemin une fois accompli, redécouvrir qu'on s'aime, voilà qui comble mon sentimentalisme assez basique. J'aime aussi les nouvelles qui nous donnent à voir la vie qui nous ressemble. Sur la forme, peut-être que vous auriez pu écrire au présent et au passé simple? L'écriture est fluide, mais je pense qu'elle pourrait gagner en légèreté sans tous ces verbes à l'imparfait. |
Corto
18/5/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Myo,
Du tac au tac: "A quoi ça sert une femme ?" Pour aborder ce thème tellement usé, il aurait fallu pousser carrément la provocation, la caricature, le rocambolesque. Or je trouve ici un texte bien sage où la femme s'épanouit enfin dans le bricolage, la décoration, l'ascension de l'échelle. Elle ne craint ni la solitude ni les tenues informes... Que d'exploits ! En d'autres termes l'homme n'était qu'une limite pesante aux envies de la femme. A l'évidence on pourrait écrire un texte symétrique montrant combien la femme est une entrave à l'épanouissement masculin. Où tout cela nous mène-t-il ? A ne pas réfléchir aux fondamentaux nécessaires à l'épanouissement d'un couple. Il y a donc encore beaucoup à écrire... Ce texte s'est enfoncé dans une impasse qui n'enrichit guère la réflexion sur ce sujet. Dommage. Cette critique de fond ne m'empêche pas d'avoir pris plaisir à cette lecture qui pourtant ne recule pas devant les clichés. A vous relire. NB: j'apprécie l'exergue. |
Anonyme
19/5/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Bonsoir Myo,
Beaucoup tireraient de votre scénario la définition du bonheur. Or le bonheur ne fait pas vendre. Personne n’est prêt à payer pour alimenter les caisses des gens heureux. Votre héroïne nous explique que tout va bien désormais dans sa vie. Et lorsque tout d’un coup elle est prise d’un léger doute, elle a juste un coup de fil à passer pour rameuter Mr Plaisir, parce qu’elle découvre que pour se sentir femme, quatre mains valent mieux que deux, et si en plus on connaît déjà les deux autres... Ce qu’elle veut la p’tite dame, c’est donc nous éclabousser de son bonheur. Mais quel lecteur peut supporter ça ? Si encore l’adversaire était de taille à compromettre la transformation de l’héroïne sur son chemin de l’indépendance… Le problème c’est que c’est un brave type qui signe toutes les conditions au fur et à mesure qu’elle les dicte. Et donc, il est où le problème ? Elle a pas prévu de chocolats ? Pas de coups bas ni de trahison, prévient-elle. Si encore elle avait crié ça dans une corne de brume, on aurait pu profiter d’un frémissement d’oreilles de l’ancien mari. Mais non, le type n’en a vraiment rien à cirer, il est d’accord sur tout, du moment qu’il peut la voir de temps en temps pour autre chose que de lui repeindre le salon. Car il est évident que le salon ne va pas tarder à se teinter de couleurs anciennes. Le bonheur, je vous dis. La fin en apothéose durassienne promet-elle un drame ? Vous nous direz. Il y a tout de même quelques promesses dans ce texte. Après tout, la narration se tient correctement dans sa simplicité ; le style cursif aura sans doute un public plus large que celui des auteurs alambiqués, dont la seule consolation est souvent de considérer leur œuvre comme un sommet inatteignable. Je crois qu’il faut revoir la conception du héros dans sa quête, affiner ses faiblesses et ses besoins, lui attribuer un débat intime plus ambitieux et lui trouver un adversaire à sa mesure. Je vous encourage vivement à persister dans l’écriture de nouvelles. Bellini |
ANIMAL
19/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle sur la dépendance à l'autre et la peur de la solitude confrontées au besoin d'émancipation. Tout est dit dans l'incipit.
Je comprends cette femme qui s'aperçoit qu'elle peut vivre pour elle-même, se débrouiller seule pour la plupart des tâches soi-disant "masculines" et découvre qu'être seule peut avoir du bon. C'est comme un sevrage et ça sonne juste ; je connais un cas similaire. Et c'est épuisant de vivre avec un partenaire immature, homme ou femme. Je trouve dommage qu'ayant connu cette transformation, notre héroïne replonge avec le même compagnon. Le syndrome du prince charmant a encore frappé mais il est douteux qu'il ait changé subitement. Elle risque de se retrouver avec les mêmes problèmes après la seconde "lune de miel". A quand la prochaine crise d'indépendance ? La nouvelle est bien menée et montre ce besoin de parfois échapper à l'influence de l'autre pour être soi-même, sans contrainte ni obligation. |
Louis
20/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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La narratrice de cette histoire, suite à une séparation, une "rupture", s’interroge sur la relation de couple, et son interrogation se ramène à la question :
« à quoi ça sert un homme ? » L’homme n’est pas ici l’être humain en général, ni même l’homme au sens du genre masculin dans son ensemble, mais l’homme au masculin dans la vie de couple. La narratrice découvre, au cours de cette histoire, que cette question avec tout ce qu’elle présuppose est une mauvaise question ; que la réponse à cette interrogation, c’est que cette interrogation n’a pas lieu d’être, ou qu’elle ne peut naître qu’au défaut de l’amour. Que signifie cette question ? « Servir à… », c’est être utile ; à quoi donc un homme serait-il utile dans un couple ? Être utile, c’est être un moyen en vue d’une fin, le plus souvent une fin intéressée, une fin égocentrée, voire une fin égoïste. De quels désirs en moi, l’autre peut-il être le serviteur ? La question devient : quel intérêt de vivre avec un homme ? Qu’est-ce que cela m’apporte ? Mais on voit aussi que la question tend à instrumentaliser l’autre, le partenaire du couple, à le chosifier, et lui ôter sa dignité de personne, à lui ôter toute valeur intrinsèque, en ce qu’il ne vaudrait que par les intérêts égoïstes auxquels il pourrait répondre. Le jugement par le critère de l’utilité, du « à quoi ça sert ? » ne peut que rabaisser l’autre, en faire un instrument à son service, le réduire à celui qui sert, à n’être qu’un serviteur. La question tend alors vers l’immoralité, lorsque l’autre n’est plus considéré, apprécié ou aimé, que selon ses mérites utilitaires. Kant a énoncé un critère indépassable de la moralité, ainsi formulé dans Fondements de la métaphysique des mœurs : « L'homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme moyen dont telle ou telle volonté puisse user à son gré ; dans toutes ses actions, aussi bien dans celles qui le concernent lui-même que dans celles qui concernent d'autres êtres raisonnables, il doit toujours être considéré en même temps comme fin. » La « fin en soi » définit un principe d’abstention, condamnant toute instrumentalisation intégrale d’autrui ou de soi ; elle est ce par quoi un individu peut être considéré dans sa dignité de « personne », comme être respectable. La narratrice découvre en premier lieu que "l’homme" n’a pas une utilité indispensable aux réalisations qui nécessitent du "bricolage". Le cliché du « mari bricoleur » est mis à mal, non pas, dans un premier temps, en remettant en cause la fonction utilitaire du mari bricoleur, mais dans le constat et la découverte que l’on peut soi-même, si l’on est une femme, réaliser des travaux dévolus traditionnellement aux hommes, et s’épanouir dans ces travaux. L’autre alors, dans la vie du "foyer", on n’en a pas besoin. On pourrait se suffire à soi-même. Elle découvre surtout que le rapport de couple qu’elle a vécu n’a pas été épanouissant ; que chacun n’a pas été soi-même dans la relation qui s’est établie. Elle n’a eu la possibilité d’être elle-même dans l’accomplissement de toutes les potentialités de sa personne ; n’a pas pu exprimer ses goûts dans ses choix décoratifs ; s’est trouvé empêchée de satisfaire sa créativité. Le couple imposait un renoncement à une partie de soi, un sacrifice. Le conjoint, par ses atermoiements, par ses préjugés, empêchait une réalisation de soi épanouissante. Après avoir surmonté sa crainte de la solitude, la narratrice découvre la liberté : « elle découvrait les avantages de cette nouvelle vie et se sentait enfin libre, plus libre que jamais » La vie de couple a donc été vécue comme un ensemble de contraintes, opposées à la liberté, cette liberté par laquelle un individu peut s’accomplir sans entraves. Elle se trouve donc prête à renoncer à toute vie amoureuse. L’amour étant vécu comme constitution d’un couple aliénant. Sur le fond, le couple a été, en effet, vécu sur le mode du manque. L’autre est désiré parce qu’il manque. On en aurait besoin, il serait utile en ce qu’il comblerait des manques. Mais la narratrice découvre que le couple ainsi conçu n’est pas satisfaisant, et ne correspond pas à l'authenticité de ce qu'est une couple. Elle le découvre dans l’idée d’une indépendance, d’une autosuffisance, y compris dans les plaisirs de la chair, par l’onanisme : « si quelques soirs, son corps en manque de plaisirs se rappelait à elle, elle n’avait ni gêne, ni pudeur, pour profiter pleinement de moments d’intimes douceurs au rythme de ses envies ». Par le renoncement au rôle social établi du féminin, à « tout jeu de séduction », en se délivrant de l’aliénation dans le paraître, elle retrouve une authenticité personnelle : « à l’écoute de ses ressentis plus vrais et plus profonds que jamais » Les relations du couple reprennent, mais sur une base différente : «Il n’avait rien demandé ». Il n’a pas formulé de manque, il ne la considère pas comme objet d’un besoin à assouvir, comme utile à la satisfaction d’un manque. Il l’apprécie désormais pour ce qu’elle est, et non pour ce à quoi elle pourrait être utile, non pour ce qu’elle pourrait encore lui apporter. Renaît alors entre eux un amour, un amour dont le paradigme est celui de l’amour-amitié, celui que les grecs désignaient par le joli mot de « Philia », distinct de l’amour possessif et narcissique, nommé « Eros ». Montaigne interrogé sur son amitié pour La Boétie avait répondu : «Si on me presse de dire pour quoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui, parce que c’était moi. » Amitié fondée, non pas en ce que l’un apporte quoi ce soit à l’autre ; non pas par une utilité de l’un pour l’autre ; non pas dans un rapport intéressé, mais parce que c’était lui, mais parce que c’était moi. Il s’agit d’un amour-amitié, mais qui peut être le modèle d’un amour authentique, dans lequel l’autre est aimé pour ce qu’il est, et non pour les intérêts égoïstes auxquels il pourrait répondre. La narratrice a la réponse enfin à sa question. Dans les bras de son « ami », la question s’annule, et ne mérite plus d’être posée. Elle se réjouit de l’existence de son « ami », elle partage avec lui un amour plus authentique. Son compagnon ne lui manquait pas, elle avait su trouver une autosuffisance. Mais parce qu’il est là, et parce qu’elle est là, et qu’ «il ne lui a rien demandé », alors ils peuvent ensemble jouir et se réjouir l’un de l’autre. Quelle manifestation plus grande d’un amour que cette déclaration : "je suis heureuse (ou heureux) que tu existes" ! L’amour fondé sur le manque, ou le besoin et l’utilité de l’autre, n’est pas un authentique amour puisqu’il n’ouvre pas sur l’autre, mais ferme narcissiquement sur soi-même, par la satisfaction de ses propres désirs, ou de ses intérêts. Et c’est bien une relation sur le modèle de la philia qui est mise en place dans leur nouvelle relation, entre la narratrice et son "ami". Elle repose sur une relation d’égalité, de confiance mutuelle, de réciprocité sans sacrifice, de relation librement consentie, comme l’est la relation authentique d’amitié. Sur le modèle de l’ami, l’autre est considéré comme une "valeur", une fin en soi et non un moyen. L’ "utile" n’est plus le critère à partir duquel on aime ou apprécie une personne. Il ne peut d’ailleurs être le seul et exclusif critère de valeur dans tout domaine. À qui sert une poésie ? à quoi sert le beau ? à quoi sert l’art ? Et pourtant quelle valeur nous leur accordons, et combien on peut les aimer ! À quoi ça sert la vie ? et l’on connaît la réponse qui s’impose : « à rien. Mais rien ne vaut la vie » Le récit se termine de belle façon, par une déclaration qui annule la question : « à quoi ça sert un homme ? » : « Elle avait désormais sa réponse, et elle n’attendait rien d’autre de lui que ce droit-là, celui de se sentir pleinement, viscéralement, sublimement…femme entre ses bras » Elle n’attend plus de lui, et réciproquement, que cette présence, cette existence auprès de laquelle elle peut trouver une joie, auprès de laquelle elle peut se sentir tout entière elle-même, en une coexistence où chacun se réjouit de la présence de l’autre, et peut s’épanouir sans contraintes, sans sacrifices et renoncements. |
papipoete
20/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Myo
Il était le roi des mufles, me rabaissait sans cesse, jamais le moindre le compliment à la potiche que j'étais devenue pour lui. On s'était pourtant follement aimés, mais nous nous séparâmes ! Je pus enfin profiter de ma liberté, et refaire l'appartement... toute seule " ah, ça a d'la gueule ! " mais j'aimerais bien qu'un autre me le dise " cet autre qui ne fut que mon ex, qui penaud se laissa reprendre, mais je n'étais pas à vendre ! NB à quoi ça sert un homme ? quand il est là en pensant à ailleurs, aux copains, une autre... N'arrose-t-on pas un rosier dont est admiratif ? Mais quand le silence se fait ; qu'on peut ne plus s'habiller, se faire belle... pour quoi pour qui, ce peut être le début de la fin, ce temps où l'on fait la grimace au miroir, pousse la balance sous l'éteignoir ! à quoi ça sert un homme ? à voir une toilette nouvelle, humer ce parfum, et s'entendre dire " veux-tu que je t'apprenne ceci, cela ? " La fin du récit qui voit les deux amants réconciliés, mais " que pour le meilleur ", chacun chez soi en autre situation est presque idéale ; mais viendra cette remarque, ce reproche enfoui, pour mettre le bazar dans cette onde si tranquille... à quoi ça sert un homme ? peut-être aussi à lui demander : " mais tu pleures , que se passe-t-il ? " Votre récit est trop " idéal " à la fin pour se concevoir réellement, mais ce fut un plaisir de vous lire dans ce registre ! |
Ioledane
22/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Myo,
J'ai suivi tranquillement le récit des premiers temps d'émancipation de votre héroïne, en me demandant ce qui allait en résulter - son autosatisfaction était sûrement trop belle pour être durable. De fait, ce qui m'a surprise c'est que ce soit le même homme qui l'amène à changer d'avis, semblant démontrer une capacité à soudainement se transformer de manière à balayer tout ce qui posait problème (de son côté) dans leur relation de quinze ans. Comme si l'indépendance de son ex-compagne avait suffi à le dompter. Ou peut-être à lui faire révéler le meilleur de lui-même ? Si c'est le cas, cela n'apparaît pas vraiment dans le récit. Il ressemble plus à un 'toutou', prêt à tout accepter, sans discussion, sans aspérité. Une fois accepté le parti-pris qu'elle ait pu trouver de l'intérêt à retourner auprès de cet homme, on est en droit de se demander ce qu'il adviendra de cette relation apparemment plus mature et réfléchie : jouait-il un rôle pour la reconquérir, ou cette période de séparation a-t-elle vraiment permis aux deux protagonistes de reconstruire leur amour sur de nouvelles bases plus saines ? Je regrette que cet homme n'ait pas eu plus de relief, qu'il n'y ait pas eu plus de discussions, pour rendre plus crédible la reprise de leur couple. En l'état, je trouve la chute un peu facile ... même si l'on peut entrevoir différents scénarios possibles pour une suite. Petite remarque de forme : j'ai trouvé le style fluide et agréable à lire dans l'ensemble, mais il y a un passage qui m'a paru plus maladroit, et où le mot "vie" / "vécu" revient vraiment trop souvent : "Après avoir VECU en couple par deux fois, sa VIE amoureuse en resterait là. Même si elle ne nourrissait aucun regret et préférait ne pas s’attarder sur le passé, elle découvrait les avantages de cette nouvelle VIE et se sentait enfin libre, plus libre que jamais. Ses enfants, nés d’un premier mariage, étaient désormais indépendants et ne passaient la voir que de temps en temps. Cette solitude qu’elle avait si souvent crainte au cours de sa VIE (etc.)" |
Anonyme
25/5/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Myo,
...et malgré tous ces commentaires prêts à me jeter la pierre... Je ne vous ai pas commenté à votre parution car j'évite les sujets dont je me sens trop proche, d'une façon ou d'une autre. Mais vous commenter après vos réponses aux commentaires est hyper casse-gueule... malgré tout, j'ai un aveu à faire : Ici, je suis l'ennemi, le mec immature et égoïste. Je me suis raccroché à l'idée d'un possible couple avec mon ex (mais ai je vraiment été son ex ?) sans me raccrocher à elle même. Votre narratrice m'a vraiment fait penser à elle à l'époque où je l'ai connue. D'où mon identification au méchant de l'histoire... D'autres commentateurs l'ont dit, et c'est aussi ma critique de votre texte : aujourd'hui, je me prépare à ma prochaine rencontre. Pourquoi pas votre narratrice ? Serait-elle comme moi, impatiente de connaître le bonheur d'être en couple ? Dugenou. |
Babefaon
15/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme vous le dites si justement, une mise à distance est parfois nécessaire pour nous permettre de répondre aux questions existentielles que l'on se pose. En l'occurrence, ici : à quoi ça sert, un homme ?
Dans le cas de votre héroïne, même si elle est capable de réaliser les tâches que son cher et tendre semblait toujours remettre au lendemain par paresse ou par manque d'envie, et que des moyens de substitution peuvent lui procurer le plaisir qu'elle est en droit d'attendre de lui, la réponse se trouve dans ces dernières lignes qui répondent à elles seules à cette question qui revient tout au long du récit : « Lentement, elle déposa sa tête au creux de son épaule, rassurée par ce parfum familier. Il referma les bras sur elle. – Comme tu sens bon, dit-il. Alors, simplement, elle accueillit ses émotions, étonnée de ce ressenti si longtemps enfoui et se permit d’être, enfin, au chaud de cette étreinte, fragile. À quoi ça sert un homme ? Elle avait désormais sa réponse, et elle n’attendait rien d’autre de lui que ce droit-là, celui de se sentir pleinement, viscéralement, sublimement… femme entre ses bras. » |