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Anonyme
4/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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En lisant ceci :
L’homme se fait discret, évitant de croiser le regard de la jeune fille. j'ai pensé qu'il s'agissait d'un père et de sa fille. Vous n'êtes pas allé(e) jusque là, les deux personnages ont eu une relation de mentor à disciple. Je ne vous le cache pas, j'ai trouvé l'histoire assez terne et trop chargée à mon goût de bons sentiments ; trop lisse. Par exemple, j'ai du mal à croire qu'une frêle jeune fille, débutante dans le bénévolat auprès des SDF, parvienne à gérer avec une telle facilité l'afflux journalier d'une population désemparée, surtout masculine et, comme c'est suggéré, à l'occasion portée sur la boisson. À peine une amorce de bagarre le soir de Noël, je suis sceptique, d'autant que personne d'autre n'est évoqué travaillant en équipe avec Inaya. D'un autre côté, l'écriture m'a plu, elle m'a paru solide. J'ai vraiment aimé le paragraphe d'ouverture, et littérairement l'ensemble est d'un bon niveau à mon avis. Dommage, pour moi, le manque de relief de l'intrigue ; je me suis sentie dans un dessin animé Disney de Noël. Ah, et j'ai apprécié cette fin où rien ne se résout. Chacun continue sa route après l'oasis de la soirée unique où Inaya et monsieur Paul ont pu discuter. Cela, me dis-je, sonne vrai. |
plumette
6/1/2022
a aimé ce texte
Un peu
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ce texte se veut réaliste, il l'est par bien des aspects, et en particulier dans la description et la mise en situation de ces refuges d'hiver pour les SDF.
le texte est bien écrit, agréable à lire, il respecte les consignes du concours (mais il me semble qu'il n'était pas demandé d'utiliser un maximum de prénoms! ) Cependant je suis frustrée de ne pas en savoir plus sur les deux personnages qui sont au centre de cette histoire. Par exemple, je n'arrive pas à croire qu'Inaya ne connaisse pas l'origine et la signification de son prénom et je me suis demandée pourquoi elle avait été prénommée ainsi. Est-elle d'origine arabe, d'où vient-elle? On a juste quelques mots sur ses motivations de bénévole , comme si elle avait brutalement pris conscience de la grande pauvreté alors qu'il suffit d'ouvrir les yeux pour la cotôyer, en ville en tous cas. On sait qu'elle vient de faire de longues étude, littéraire au début du texte, puis en master d'histoire à la fin? Le pays dans lequel se passe cette histoire n'est pas nommé, ce qui m'a gêné également. et puis, Monsieur Paul est donc un de ses anciens professeurs. Certes Inaya n'est pas jugeante, mais la lectrice que je suis a besoin de savoir comment cet homme s'est retrouvé SDF. j'ai donc des réserves sur cette histoire alors que l'idée de départ me parait bonne. mais rassurez-vous, autant de lecteur, autant d'avis ! |
Donaldo75
16/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'histoire se tient bien mais ne décolle réellement que sur la fin et c'est dommage. Un moment, j'ai même cru que le petit homme - devenu ensuite Monsieur Paul - était un parent voire le père disparu d'Inaya ou un truc du genre qui aurait renforcé la trame dramatique. Parce ce que c'est là que réside la faiblesse de cette nouvelle pourtant bien menée; la tonalité est trop terne, la lumière manque de force, à l'instar de ces ampoules LED qui mettent des heures à éclairer la pièce ce qui fait qu'on n'a qu'une envie, celle de partir dans une autre pièce illuminée à l'ancienne. Plus de relief, des passages saillants, aurait donné à cet ensemble plus d'impact, de tenue.
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Pepito
28/1/2022
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A trop vouloir bien faire, on peut s’prendre les pieds dans l’plat :
“s'évader dans un filet”... faut que je pense à en parler à mes petits poissons. “Engourdi d’humidité”... désolé, je vois pas… “il suit du regard les pilastres”... ils se déplacent, c’est ça ? “ce besoin vital de se sentir utile” … rien à voir avec la faim ou la soif, c’est vrai. “un poêle à granules ronronne”... à granulés, non ? (à moins qu’au Canada… ;-) “presque brusquement”... pas tout à fait vite, c’est ça ? “l’espoir d’une vie meilleure les y avait enchaînés”... le “y” me semble en trop “cannettes”... canettes “toute la persuasion de sa jeune vie”... je vois pas, là. “archives de la province”... me fait penser au Canada. Et du coup, me ramène à l'excellentissime “La Chute de l'empire américain” de Denys Arcand. Dont j’ai souvent en tête la scène finale du don de l’appartement… et avec ça, le cœur qui tape. Je ne vais pas faire de comparaison entre les deux descriptions de refuges de "bénéficiaires", rassurez-vous. ^^ Bon, votre texte part d’un bon sentiment, mais on a du mal à s’enthousiasmer pour les trop fades aventures d’Inaya. Et puis, on a du mal à croire que cette brave fille n’arrive pas à reconnaître son mentor. Désolé pour la douche froide, mais il faut reconnaître qu’en hiver c’est de circonstance. Pepito (vient de l'hébreu yôsephyâh, « que Dieu ajoute »... du chocolat, je suppose) |
hersen
29/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↓
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je pense que trop de bonne volonté, de sensiblerie, tue le propos de la nouvelle, à savoir comment devient-on sdf quand, en quelque sorte, rien ne nous y prédispose, comme ce professeur ?
Connaître les péripéties des "bénéficiaires", comme il est dit pudiquement, ou le mode de fonctionnement, comme cette femme si gentille qui instruit Inaya, peut faire partie d'un histoire longue, mais ne porte pas en soi une nouvelle. Par contre, le prof, si. Car nous ne sommes pas vraiment tenus en haleine. Je pense qu'il aurait fallu attaquer plus "dans le dur", ne serait-ce que pour coller mieux à ce monde parallèle qu'au final je connais si peu et développer plus Prof-Inaya. Tel quel, c'est un peu long car le ton est très mesuré tout du long, et donc on ne palpite pas vraiment. le thème de l'hiver est bon, mais la recherche un peu trop accentuée de faire cadrer tous les prénoms en fait un peu trop. Que tant de gens avec des prénoms peu communs qui se retrouvent auutour d'un monsieur Paul fait perdre de la crédibilité à l'histoire, à mon sens. Ceci dit, travailler sur un thème imposé n'est jamais si facile. Merci pour la lecture. |
Lulu
30/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai bien aimé cette nouvelle que j'ai trouvé à la fois douce et réaliste dans le sens où elle nous plonge au-delà d'un pur récit. On se représente bien les personnages qui prennent vie et qui traversent la vie du personnage d'Inaya. J'ai aimé une certaine délicatesse dans le regard porté sur ces vies difficiles que connaissent les personnages, et du coup, les personnes vivant dans la rue. J'ai aussi ressenti de la délicatesse dans la narration même car je n'ai trouvé aucune lourdeur, perçu aucune caricature. Or, le thème choisi pouvait en appeler. La bienveillance est sensible d'un bout à l'autre, il est vrai, mais j'ai beaucoup aimé la fin de la nouvelle qui met l'accent sur cette valeur à partir d'un prénom. Cependant, l'avant-dernière phrase me semblait suffisante dans cet esprit et j'ai trouvé, de fait, que la dernière phrase était de trop. Peut-être une autre formulation m'aurait-elle laissé une autre impression ? J'ai trouvé aussi intéressant ce fil conducteur des prénoms et de l'hiver à partir du thème proposé. J'ai trouvé cela vraiment intéressant. De même, j'ai aimé que le titre soit "L'homme au bonnet rouge", par contraste aux prénoms que portent les autres personnages. En effet, j'ai trouvé que chacun, même s'il est parfois à peine évoqué, avait quelque chose de lui-même, du fait du regard porté sur lui, mais aussi de ce qui se trouve en creux et qui n'est donc pas nécessairement dit. J'ai aimé cette nouvelle dès la lecture du premier paragraphe. Ce dernier, en effet, donne un certain rythme et une certaine couleur au récit, et pourtant, le regard part ensuite de la jeune fille. Cette manière d'aborder la narration m'a beaucoup plu. Enfin, j'ai trouvé l'ensemble très visuel, ce qui à mon sens est un gage de réussite. Mes encouragements ! |
aldenor
1/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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Un texte écrit soigneusement. La chute est bien trouvée dans le contexte du concours. Une lecture agréable.
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GillesP
9/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Quand j'ai lu la première phrase, je me suis dit: je m'embarque dans la lecture d'un texte dans lequel l'auteur se regarde écrire. En effet, j'ai trouvé cette première phrase inutilement précieuse, et même assez confuse: comment des pensées peuvent-elle s'évader dans un endroit où les souvenirs s'engluent? J'ai essayé de visualiser le truc, des pensées qui s'évadent, des souvenirs qui s'engluent, mais bon sang où sont-elles maintenant ces pensées?
Mais ma première impression s'est avérée fausse: par la suite, l'écriture devient plus fluide, l'auteur ne cherche pas à en faire trop. L'histoire racontée, sans être fascinante, tient la route en évitant globalement la mièvrerie. J'ai tiqué néanmoins quand la jeune Inaya fait des recherches au sujet de son prénom. Je n'ai pas trouvé ça très crédible: elle est adulte, elle n'a jamais cherché à savoir auparavant ce que signifiait son prénom? Personne ne le lui a jamais dit? Bonne chance pour le concours. |
papipoete
2/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Myo
Comme chaque année, quand arrivent les frimas, plutôt que rester bien au chaud, un livre à la main ou autre loisir tranquille, des gens sortent la nuit pour marauder la ville. Parme eux, une jeune-fille Inaya fait ses premières armes ; donnant à manger ou juste un peu de chaleur de son regard... quand elle rencontre un homme avec un bonnet rouge... NB et ce pauvre hère n'est autre que Monsieur Paul, son prof d'histoire atterri là parmi cette cour des miracles, comment ? pourquoi ? L'auteure trouve les mots qu'il faut pour ne pas juger, ne pas prêter à Inaya de préférence, traiter chaque malheureux de même façon, mais quand-même Monsieur Paul... qui disparaitra un beau jour, pour un autre quartier, une autre ville, laisse à la demoiselle le souvenir de cette parole " comme Vous portez bien ce prénom ! " " Sollicitude et bienveillance ", traduit de l'arabe ce joli nom. Un hommage vibrant à tous ces bénévoles, que la misère de la rue pousse à agir ( une pensée à tous les ukrainiens partant de chez eux pour où... ) Un récit poignant, mais parfois souriant ( Nikki qui a l'eau en horreur depuis qu'il faillit se noyer ) Chaque fin d'automne, nous pourrions songer à Inaya, qui elle voit traverser son coeur, ses pauvres miséreux que son métier à présent ne permet plus d'aller la nuit, par le froid, donner un peu de chaleur. |