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ANIMAL
25/6/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah, le fou-rire intempestif qui prend au plus mauvais moment, qui n'a pas connu cela !
Le thème est parfaitement illustré dans cette histoire puisque l'on commence notre lecture par un décès et sa veillée funèbre et qu'on l'achève sur l'effort héroïque du narrateur pour camoufler son envie de rire. La mouche m'a fait largement sourire, je l'avoue. Et j'ai appris des choses sur les cloches, parmi les us et coutumes de nos campagnes. Un bon moment de lecture. |
Cristale
28/6/2021
a aimé ce texte
Bien
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Une veillée au mort comme cela se pratiquait depuis toujours autrefois et dans les villages il y a encore peu de temps d'après les dires de ma grand-mère.
Tout cela avec beaucoup de précision, de détails comme sur une carte postale sépia. Et oui, la mouche aura eu raison du sérieux d'un enfant. C'est immonde...je parle de la mouche dans le nez du mort bien évidemment. Quand même, c'est bien écrit. Cristale qui ne pleure pas de rire. |
Anonyme
13/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Une histoire comme je les aime, malgré le tragique de la situation. Et très bien écrite de surcroît, ce qui ne gâte rien. Bien sûr, il n’aurait point fallu que le « mort » fût un enfant… Ca je ne l’aurais pas supporté…
Personnellement j'ai déjà assisté à ce genre de fou-rire : lors du décès du père d'une camarade de collège... et toute la classe s'était retrouvée dans la chambre mortuaire. Et la fille en question a été tout à coup prise d'un fou-rire dément. Extrêmement choqué, je n'ai rien trouvé de mieux que de tomber dans les pommes... Vous voyez d'ici le tableau... Un grand Bravo, donc, pour votre prestation ! Bonne chance pour le concours ! dream |
hersen
13/7/2021
a aimé ce texte
Bien
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J'aime assez bien cette ambiance reconstituée, cette petite leçon de cloche, lors de la mort d'un de la commune.
C'est très bien raconté, mais on va un peu trop droit vers la chute qui, du coup, perd de son sel. J'aurais peut-être vu une façon de raconter qui mette plus en valeur le rire, pour mieux coller au thème. Merci de la lecture ! |
jfmoods
17/7/2021
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L'éternel problème de la participiale (ici, de cause). Si le sujet n'apparaît pas de manière claire dans la principale, alors le lecteur perd le fil... et s'agace un peu... Ici, le sujet réel se cache derrière le sujet apparent.
"Surveillé du coin de l’œil, il me faut être attentif à ne pas forcer le mécanisme." -> Surveillé du coin de l’œil, je dois être attentif à ne pas forcer le mécanisme. Le complément du nom est la source de constructions parfois poussives, peu agréables à lire et, le cas échéant, peu claires. Mieux vaut privilégier la fluidité... "une veillée de prière est prévue à dix-sept heures au domicile du mort où sa veuve et ses enfants l’entourent et le retiennent encore un peu." -> une veillée de prière est prévue à dix-sept heures au domicile du mort où la veuve et les enfants entourent le défunt et le retiennent encore un peu. "... quelle tristesse." -> ... quelle tristesse ! Un étoffement bienvenu... "En place d’un visage émacié, aux rides prononcées, aux cheveux clairsemés et grisonnants qui ne laissent à la mort aucun doute, celui que j’observe est lisse et encore jeune." -> En place d’un visage émacié, aux rides prononcées, aux cheveux clairsemés et grisonnants qui ne laissent planer aucun doute sur la mort, celui que j’observe est lisse et encore jeune. Encore une participiale de cause (cette fois-ci dépourvue de sujet réel)... "Engoncé dans des plis de soie immaculée, ses cheveux foncés et coupés court tranchent étonnamment avec les tissus qui l’entourent." -> Engoncé dans des plis de soie immaculée, il est encadré de cheveux foncés coupés court qui tranchent étonnamment avec les tissus qui l’entourent. Le pronom "en" ne peut pas faire référence aux humains.... "... mes parents s’en approchent et lui soufflent quelques mots de condoléances d’un air contrit." -> ... mes parents s’approchent d'elle et lui soufflent quelques mots de condoléances d’un air contrit. "... comme-ci elle s’étonnait de tant de passivité." -> ... comme si elle s’étonnait de tant de passivité Pronom personnel contre-productif... "L’insecte, nullement indisposé par tant d’intérêt, se pose alors sur le front blanc, elle entreprend de faire quelques pas sur l’arête du nez..." -> L’insecte, nullement indisposé par tant d’intérêt, se pose alors sur le front blanc, il entreprend de faire quelques pas sur l’arête du nez... Le sujet du verbe "octroyer" est forcément la personne elle-même... "Tant bien que mal, je tente de faire bonne figure en camouflant ma gloussade sous un faux sanglot qui m’octroie quelques regards émus." -> Tant bien que mal, je tente de faire bonne figure en camouflant ma gloussade sous un faux sanglot qui me vaut quelques regards émus. ---------------------------------------------------------------------------- I) Une communauté de fidèles 1) Le grand-père, figure centrale du récit 2) Le décès prématuré d'un paroissien 3) Les condoléances II) La mésaventure du narrateur 1) Une cérémonie mortuaire pétrie d'austérité 2) Une intruse facétieuse 3) L'inévitable couac Merci pour ce partage ! |
aldenor
17/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit campagnard qui se lit avec beaucoup de plaisir. Précis, fluide, fourmillant de détails qui semblent vécus.
L’introduction sur le maniement des cloches est peut-être proportionnellement surdimensionnée, mais elle amène bien l’idée que tout le village vit à l’unisson au rythme de ces cloches, et de ses enterrements. Ce qui rend l’intrusion du fou-rire aux funérailles d’autant plus embarrassante. Bien trouvé comme déclencheur la mouche baladeuse, petit rien au courant de rien, qui bouscule le cérémonial ! Et relativise la solennité de l’événement. |
Tiramisu
20/7/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une nouvelle du terroir, on s'y croirait. Les personnages, le curé, les enfants, sont bien rendus. La mouche dans le nez ! Terrible et ce final déclenche le fou rire ... Les petits détails de situation comme la réaction des enfants, le gloussement qui se mue en sanglot, c'est du vécu, et je crois que tout lecteur peut se retrouver dans ce fou rire que l'on veut retenir au regard d'une situation où celui ci est interdit. Ma critique porterait sur la première partie assez longue qui ne sert pas le sujet du concours, pour moi, il y a une disproportion qui limite le rire à une partie. Cette première partie ne sert pas le sujet du concours, et ne sert pas non plus à l'introduire. Merci pour cette lecture. |
Donaldo75
20/7/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je ne suis pas réellement client de ce type de texte où il ne se passe rien à part la chute. Le souvenir d'enfance, c'est pourtant intéressant quand il y a plus de fond, une thématique sociale ou historique, la possibilité de faire revivre une époque ou un lieu aux yeux de lecteurs anonymes. Dans le cas présent, ce texte ne m'a pas amené ailleurs mais juste dans un souvenir lentement exposé, au risque de ne pas m'embarquer si le thème ne m'intéresse pas. Et c'est le cas, je crois que cette histoire ne m'a pas intéressé. Quant à la chute, elle est compatible avec le thème du concours mais pas plus relevée que le reste.
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plumette
28/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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j'ai bien aimé ce récit en deux parties, la première étant consacrée au sonneur de cloche en titre ( le pépère). J'ai retrouvé dans les descriptions précises du maniement des cloches des souvenirs de ma propre enfance ( en particulier les envolées incroyables ( plaisir et peur mêlés) lors du rappel.
Dans la deuxième partie, il y a toujours cette veine documentaire sur des usages mortuaires qui n'ont plus cours aujourd'hui. Sur la forme, le texte est au présent, raconté à hauteur d'enfant mais dans un langage d'adulte. Cela me pose souvent un problème! l'anecdote de la mouche invite le lecteur à se souvenir de ses propres fou-rires totalement déplacés ! une lecture agréable malgré un style que j'ai trouvé un peu lourd parfois. |
papipoete
6/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Myo
En voilà une histoire, où nul mouvement prêtant à sourire, encore moins de rire n'est tolérable ; un homme est mort, nous le veillons et le prions d'ave et paters en chapelets. Le curé fait son office, entourant de mille précautions gestes et pas... quand une intruse vient semer la pagaille... une mouche intéressée par le blanc défunt, son visage surtout... une " touche-à-tout " déclencheuse de fou-rire ! NB on est recueillis autour du cercueil, comme il se doit même si l'on n'aimait guère ce personnage et puis...Non, elle ne va pas oser ! pas le nez ! non ! Je me souviens ainsi de pareils moments, comme celui où nous entourions belle-maman ; quand un visiteur demandant " quand sont les obsèques ? - jeudi - ça tombe bien je suis en congé ! "... On n'en pouvait plus ; il fallait qu'il s'en aille et vite ! L'histoire est bien amenée, avec cette atmosphère d'antan, avec les tentures mauves, et ces enfants à qui on apprenait à ne pas avoir peur d'un mort. On sort avec vous à la fin, n'en pouvant plus de se retenir ! |