Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Aventure/Epopée
nanardbe : Le livre de Cain - Partie 3
 Publié le 27/06/07  -  6 commentaires  -  7888 caractères  -  17 lectures    Autres textes du même auteur

La gare du Midi a explosé suite à un attentat. Pendant ce temps Vigaux et Leburton semblent se poser un tas de questions sur le livre de Caïn.


Le livre de Cain - Partie 3


Je mis un moment avant de regarder le professeur, je savais très bien ce qu'il pensait.


Je gardai encore le silence un bon moment, un silence pesant interrompu seulement par les sanglots de madame Valentine. Le professeur avait le souffle coupé, il était blanc, livide. Au bord de l'évanouissement, il dut s'asseoir sur une marche de l'escalier. Finalement je décidai de rompre le silence, bien que je ne savais pas quoi dire.


- Madame Valentine, calmez-vous. Êtes-vous sûre qu'il s'agit d'un attentat ?


Elle sanglota :


- Oh oui Monsieur Gaston, la télévision a passé les images. Mais suivez-moi je vais vous montrer.


Madame Valentine venait de Roumanie, bien que son physique rappelait plutôt une suédoise. Elle a une longue chevelure blonde, des joues bien roses, une poitrine généreuse, un ventre plat et de magnifiques jambes. C'est vrai, je l'avoue, je me serais fait un plaisir de lui faire découvrir les joies de notre pays. Madame Valentine nous emmena dans une grande pièce pratiquement vide, il s'agissait du salon du professeur Vigaux. Dans un coin se trouvait un vieux poste de télévision. Devant celui-ci, deux chaises montraient toute l'importance que le professeur donnait à ce genre "d'outil ménagé". C'est incroyable ce que les intellectuels n'aiment pas la télévision, c'est à croire que la télé est anti-culturelle. Nous voici donc tous les trois dans ce grand salon vide à regarder la télévision et les informations concernant le terrible drame qui venait de se jouer dans la gare de Bruxelles Midi.


-... Je vous rappelle donc le terrible attentat causant 300 morts et 500 blessés. Un homme vient en effet de se faire sauter avec ses explosifs. Nous rejoignons en direct Anne Magritte...


Le professeur continue à rester muet, la bouche ouverte comme une carpe, les larmes lui coulant des yeux. La vision des corps charcutés par la violence de la bombe est insoutenable, plusieurs fois je dus fermer les yeux à la vue de ces corps sans bras ou sans jambes. On entend les hurlements des victimes attendant d'être secourues par les ambulanciers. La journaliste décrit le drame qui se jouait en prenant soin de ne surtout pas y prendre part, elle croyait bon d'ajouter des mots aux images. Soudain elle porta la main à son oreillette :


-... Il semble que l'attentat ait été revendiqué, il s'agit du groupement pour une Suisse Supérieure. C'est incroyable, ce petit groupuscule est à l'origine d'un tel drame, je n'arrive pas à y croire.


Je me retournai vers le professeur. Je ne comprenais rien de ce qui se passait. Pourquoi la Suisse attaquerait-elle la Belgique ? Cela n'a aucun sens. Le professeur sembla anticiper mes questions :


- Je suis comme vous Gaston je ne comprends rien. Mais avez-vous vu ce qui s'est passé avec le livre ? Je suis certain que tout cela est lié. Nous devons trouver comment interrompre les évènements, sinon dans sept ans nous serons en guerre.


Avant de continuer notre conversation, je me résolus à renvoyer madame Valentine chez elle. Je sais bien qu'elle ne me doit rien et qu'elle ne travaille pas pour moi, mais dans ces circonstances il est mieux de parler sans témoin.


- Que comptez-vous faire, professeur ?

- Nous allons remonter dans mon bureau, analyser comment ouvrir ce fichu livre et tout faire pour éviter une guerre mondiale.

- Je crois que je serais plus utile à rechercher des informations chez moi. L'avantage c'est que nous savons qui est notre ennemi.


Le professeur s'avança vers moi et posa la main sur mon épaule, il avait l'air triste et inquiet.


- Penses-tu vraiment que ma patrie sera à l'origine de la troisième guerre mondiale ? Mon dieu, je n'ose y penser.


Je laissai le professeur à ses occupations, en prenant soin de prendre avec moi quelques photos du livre ainsi que d'autres livres parlant de l'Ancien Testament.


Durant le chemin du retour, machinalement je pris la direction de la gare du Midi. Je ne sais pas pourquoi, sans doute l'envie malsaine que les gens ont de voir de leurs propres yeux le drame des victimes d'un attentat. Les secours étaient encore sur place, les visages des pompiers et des ambulanciers étaient marqués par le drame, certains pleuraient, d'autres riaient nerveusement, d'autres encore étaient vraisemblablement plus calmes et donnaient l'impression d'être à la hauteur de la situation. Mon regard fut soudain attiré par une marque, une sorte de graffiti sur l'un des murs de la gare. Cette marque ressemblait étrangement à une autre que j'ai vue sur le livre de Caïn chez le professeur Vigaux. On pouvait facilement deviner sur ce petit dessin une flamme et un animal... Il fallait que je rentre chez moi au plus vite, heureusement je ne me sépare jamais de mon petit appareil photo numérique, deux trois clics en direction de ce graffiti me permettront d'analyser ce dessin à la maison.


Je courus jusque chez moi, heureusement la gare et mon domicile sont assez proches, arrivé chez moi, je décidai de me mettre à l'ouvrage. Mon bureau ne vaut pas celui du Professeur Vigaux, un meuble en bois me servait de table, sur lequel trônaient une lampe, un ordinateur portable et une imprimante. Derrière moi on trouve une bibliothèque fournie de livres historiques sur la période médiévale et la collection complète de Tintin. Robert, mon chien était pratiquement toujours assis dans le seul fauteuil de la pièce. En règle générale nous passons notre temps à chasser, moi je le chasse du fauteuil, lui il chasse ses trop nombreux passagers clandestins. Je crois qu'il était surpris que je ne m'en occupe pas, la seule chose à laquelle je pensais c'est d'ouvrir mon PC, et télécharger les photos de mon appareil numérique. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi la Suisse ou du moins une partie de la Suisse se réveille soudain comme une menace pour le monde ? Après tout, les Suisses vivent en paix, en harmonie avec ses voisins, certes ils sont à l'écart de l'Union Européenne, mais on ne fait pas exploser une bombe pour ça ! Cela me donne quand même une idée, associer le dessin que j'ai trouvé sur le mur de la gare avec la Suisse et Caïn, on ne sait jamais je trouverai bien quelque chose.


C'est amusant le nombre de sites qu'on peut trouver en associant la Suisse au dessin et à notre ami Caïn essayez, vous allez voir que c'est surprenant. Dans mes recherches, et au bout d'une bonne heure de clics qui feraient sûrement de moi le roi des jeux virtuels, je trouvai enfin ceci :


"La Suisse doit dominer le monde!"


Vous allez me dire, sur Internet on trouve n'importe quoi, mais là, dans le contexte actuel j'avoue que j'ai eu la souris curieuse. Et voilà donc comment pour la première fois j'entrai en contact avec le groupement pour une Suisse Supérieure ! Il explique tout, les origines du groupement remontant à... 1515, juste après la fameuse bataille qui a vu les Suisses prendre définitivement leur neutralité, le groupement s'est réuni et s'est juré qu'un jour la Suisse trônerait sur le monde. Le site parle aussi d'un trésor caché en Égypte et dont le secret est bien gardé. Ce trésor fait référence à une arme absolue qui pourrait causer des milliers de victimes. Le moment venu, le président de l'ordre ira en Égypte et se servira de l'arme.


Ils sont plutôt mégalomanes ces types. Mais il y a plus, sur le site on retrouve aussi un sigle, devinez lequel ? Celui du mur ! Effectivement, il est bien plus clair que celui de la gare. On voit clairement un animal, probablement un mouton sur un feu. Ce dessin que je retrouve aussi sur le livre de Caïn. Donc tout serait lié. Le livre, le groupement et l'explosion.


"Wouaf, wouaf"


J'ai complètement oublié Robert, ce pauvre chien est affamé, et à la réflexion, moi aussi. Je vais me préparer un bon dîner et aller dormir. Qui sait, peut-être que mon ami le professeur Vigaux trouvera-t-il quelque chose d'utile.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   nanardbe   
2/7/2007
ça se bouscule pas dans les coms...

La suite arrivera bientôt

   Maëlle   
8/7/2007
Stop, stop stop, stop!!!!!!!!

Bon. Vous voulez faire un roman d'aventure contemporain. Genre, avec nu scientifique, une menace mondiale et quelques avions. trés bien.

Alors, demi tour gauche. Gardez l'idée, elle est bonne. Effacez le reste.

Régle numéro 1: le seisme arrive dans la vie d'un type ordinaire. Il ne doit s'attendre à rien, et donc, il n'est pas possible qu'il soit viré. Au pire, il vient d'apprendre qu'il aura l'année prochaine des classes pas intéressante, sa directrice (grise et cassante, de préference), l'informant que au vu de la publication de ses travaux, elle ne peux pas lui confier les classes d'élites. Quels quie percutant qu'ils soient, les travaux d'universitaires ne révolutionnent jamais rien. Et tel qu'il est là, il est historien, et pas archéologue, votre zozo.
Régle numéro 2: il y a plusieurs personnages, dont une femme, qui ont tous au départ des vies ordinaire. Laissez tomber Valentine, elle est beaucoup trop tape à l'oeil. Ou alors déplacez là, pour qu'elle soit dans un contexte ou ce soit normal : les femmes des ménages ne sont pas souvent jolies (serveuse?)
Régle numéro 3: le lecteur doit avoir un temps d'avance sur les protagonistes. Or, là, ils connaissent le livre de Cain et pas nous. Il serait plus logique que, par exemple, en rangeant son bureau, le professeur feuillette un livre qu'il juge fantaisiste à ce sujet, nous permettant au passage de savoir ce qu'il faut savoir, et d'assimiler les informations en temps et en heure.

Bon, et désolé de vous l'apprendre, mais ça, c'est pas 3 chapitres mais un seul, en volume. Et pour une histoire qui démarre comme ça, vous ne vous en tirerez pas à moins de 30. Bon courage.

   nanardbe   
9/7/2007
bonjour, en dehors du ton quelques peu agressif merci pour le com...

Il faut savoir que l'histoire se passe au présent... Donc, le héro découvre les évènements en même temps que nous!
Pour le reste, les texte publié ne sont pas des chapitres, mais des parties... Tu découvriras aussi que j'aime le décalage, et qu'en belgique on a pas peur de viré les gens pour des conneries...

Très bonne journée

   Bidis   
31/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne voudrais sûrement pas paraître agressive en ce qui me concerne, car j'aime encore trop ce récit.

Cependant, je me permets de trouver plus que fantaisiste la concordance des temps.
"Madame Valentine venait de Roumanie... Elle a une longue chevelure..."
"La vision (...) est insoutenable (...) je dus fermer les yeux (...) On entend (...) La journaliste (...) croyait...
Il y a d'autres exemples qui, à la lumière de ce commentaire, vous paraîtront sans doute évidents.

La Suisse supérieure me semble un petit peu trop surréaliste, pour le symbole de la neutralité par excellence. A moins que ce ne soit encore qu'un des vieux poncifs de mon époque... Tout change, mais tout de même ! Pourquoi ne pas inventer un nom de pays ? Avec le livre en or, on sait qu'on n'est pas tout à fait dans la réalité. Dans le genre "Bourgenlux"... ?

J'attends toujours la suite avec intérêt, mais mon enthousiasme est un tout petit peu refroidi.

   nanardbe   
3/10/2007
salut bidis.

La suite malheureusement ce n'est pas pour tout de suite, j'ai eu de grave problème... Mais rassure toi il y aura bien la suite d'ici quelques temps (pas trop)

En ce qui concerne tes remarques, c'est très juste. voilà pourquoi, comme je l'ai dis sur le forum. Je suis en plein récriture du texte. je change la forme sans toucher au fond.

Pour le choix du pays justement c'est le fond... J'ai choisis ce pays justement pour sa neutralité. Justement car il est peu probable d'un jour il menace le monde. et je voulai un "vrai" pays pour rester dans le domaine du "et si c'était vrai" Avec un faux pays cela n'aurait pas été possible.

Ceci dit, comme je suis occuper à suivre vos critiques, il est possible que je refonte la chose dans sa globalité... voilà pourquoi en plus de mes petits problèmes tout ceci prend du temps. Mais je ne vous oublie pas.

   cherbiacuespe   
3/10/2021
Il n'y a pas de suite au début de cette histoire. Je ne vois donc pas l'intérêt de donner un avis. Zut !


Oniris Copyright © 2007-2023