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Anonyme
27/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Ce texte est notalgique et mélancolique, trop peut être..J'ai eu l'impression d'étouffement par moment (voulu ou non par l'auteur ?)
parfois l'humour peut poindre : par exemple la partie sur le plaisir des bains qui donnent en même temps vie aux personnages principaux. Je trouve ce texte souvent poétique, avec une richesse de vocabulaires (des mots rares comme "écacher" par exemple) De nombreuses métaphores qui enrichissent le texte mais qui peuvent aussi nuire à sa compréhension.. La compréhension de l'histoire est sans doute le point le plus délicat. Des aller et retour entre le passé et le présent, voire entre différents moments du passé qui n'aident pas non plus à la compréhension et qui empêchent parfois de se sentir touché... Des oppositions qui contribuent à l'épaisseur de l'histoire mais qui interrogent sur l'orientation de l'histoire : drame ou comédie .. Par exemple l'utilisation des livres d'enfants et la lettre fatidique .. Mais que fait cette lettre terrible cachée dans un livre d'enfant ? le principe de réalité est mis à mal. La mère aurait-elle avant de se donner la mort caché cette lettre dans un livre d'enfant à la portée de n'importe qui et entre autre de sa fille ... La fille se suicide-t-elle du fait de la lecture de cette lettre ?La vie peut bien sûr déclencher des drames terribles mais le réalisme doit être rendu dans un écrit. Je reste dubitative sur le rapport entre les yeux de vaches, des normandes, et de Tereza et Lola.. En résumé, une belle écriture, un vocabulaire riche, de la poésie, mais une narration qui n'aide pas à la compréhension, et qui ne permet pas d'être ému.Dommage... Bonne continuation |
jaimme
27/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une écriture que l'on prend le temps d'admirer. Qui a la fluidité du bois lisse, ciré, presque soyeux. Et beau.
Un peu penché vers le bas j'ai pensé glisser sans anicroche jusqu'à la fin. Confortablement installé. Mais c'est l'histoire qui m'a bousculé. M'a fait tomber de la balancelle. M'a obligé à relire. Et réécouter les mots. Non pas l'histoire, elle est tristement "banale". L'art narratif. Qui de la belle écriture est entrée dans le chaotique de vies brisées. Un texte ciselé, les très belles phrases scandent tout le texte. Un cadeau. Merci Naphtaline. Je t'interdis que quitter Oniris! Nondidiou! Bon, un truc quand même: le narrateur est un homme et l'écriture est parfois trop "féminine". Ce qui ne veut pas dire que les hommes écrivent comme des pieds, non plus! |
ANIMAL
27/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime cette histoire d'amour et de désespoir. Des personnages qui se sont trouvés, se perdent, un jeu d'amour et de mort porté par une jolie écriture.
Parfois, c'est un peu trop mystérieux pour moi et je ne suis pas sûre d'avoir tout compris (Tereza se serait suicidée parce qu'atteinte d'une grave maladie ? Lola n'était pas la fille de son père ?) mais ce mal-être sous jacent est très bien rendu. Et pourquoi des vaches ? Mais bon, ce texte étrange et beau m'a plu. |
Perle-Hingaud
28/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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L'écriture est travaillée. L'auteur prend plaisir à détailler les sentiments, à peaufiner les dialogues. De la belle ouvrage. Ceci dit, j'ai été étonnée par plusieurs éléments: tout d'abord, donner le prénom de sa femme et de sa fille mortes à deux vaches... heu, cela suppose une dose d'ironie ou de recul que le personnage ne montre pas par ailleurs. L'histoire me semble trés improbable: pourquoi une telle lettre dans un livre pour enfant ? pourquoi une telle réaction de la part de la fille ?
Cela fait trop d'incohérences pour moi, désolée. |
florilange
29/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Moi non +, je n'aime pas le rapport avec les vaches. À moins que je n'aie rien compris... Ce serait dommage car j'ai apprécié ce texte bien rédigé. Voyons.
Tereza a eu sa fille de quelqu'1 d'autre (1 pièce a été volée), elle se suicide parce que ça la ronge? Son aveu dans 1 livre d'enfant informe sa fille qui se suicide à son tour? Le père ne l'apprend que des années + tard, par le même mot dans ce livre? Si j'ai tout compris, l'histoire est assez invraisemblable. Elle me plaît tout de même. Florilange. |
Anonyme
30/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé l'écriture de ce texte
J'ai aimé aussi n'avoir pas toutes les clés pour le comprendre je pense que mon plaisir aurait été amoindri si je les avais eues. Il me semble qu'il s'agit ici de fatalité, celle contre laquelle on ne peut rien celle qui nous vient de la Grèce Antique... Mais j'ai vivement regretté la chute ces vaches qui justifient le titre mais seulement cela. Je pense qu'il aurait fallu là si mon interprétation est juste donner quelques pistes au lecteur sur ce retour à la nature qui l'a presque apaisé, sur sa sauvagerie, sa misanthropie et cet univers récréé envers et contre tout parce que là il m'a fallu beaucoup d'efforts pour en tant que lecteur essayer de trouver une interprétation qui colle... Sinon ah une question Tereza elle s'est suicidée parce qu'elle n'en pouvait plus plus de ce secret ou parce qu'une maladie la rongeait en punition de ce secret ? En tout cas infiniment merci et au plaisir de te lire à nouveau Xrys |
Anonyme
30/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Naphtaline
"Je ne sauverai jamais personne papa". Il me semble que la clé du mystère de ce texte particulièrement bien écrit est là. Si je l'associe à ADN, je foisonne d'idées mais je n'ose toucher à rien, parce que l'émotion est telle qu'elle m'a laissée toute remuée à l'intérieur. Un texte bien écrit qui ne joue que sur le pouvoir de ce que peuvent faire rejaillir les mots et la ponctuation. Pourtant ce texte ne se laisse pas apprivoiser comme ça. Il faut je crois, l'humeur qui va avec car je l'ai relu plusieurs fois, depuis sa parution mais il n'y a qu'aujourd'hui qu'il m'a à ce point touchée. "Françoise à ce même air pensif que je t'avais trouvé alors"... J'aime beaucoup ce doute qui s'insinue. Françoise... une autre vache au regard paisible ? J'aime ce rapport entre les vaches et la vie de cet homme qui voulait la campagne, une vie dans une ferme et qui a été contraint d'oublier ses envies pour devenir citadin. Juste retour des choses, en fin de compte sa ferme, il l'a. Il y a tant de secrets dans Les yeux des vaches... Vraiment un très beau texte. |
NICOLE
3/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un détail, presque rien : il ne prend pas de douches, nous l'a longuement expliqué, alors, une étourderie à la dernière phrase, rien de grave.
Mais j'ai aimé bien sùr, la progression parfaitement orchestrée de cette angoisse diffuse mais tenace. L'auteur trouble l'eau limpide du bonheur, par petites touches successives, empoisonnées. Il y a le souvenir du bonheur, jamais aussi réel que lorsqu'il n'est plus, et le charme des photos fanées. Joli, vraiment. La dernière partie m'a un peu moins convaincue, la necessité d'expliquer, sans doute. Il aurait presque fallu oser ne rien dévoiler, laisser le lecteur mettre le point final qui lui semble juste, éviter l'ecueil du mélo,...peut être. |
Napthaline
3/1/2010
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xuanvincent
5/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Merci à l'auteur pour cette nouvelle qui fleure bon la nostalgie de l'enfance, notamment celle des premières lectures.
Les différentes mentions des séries de littérature de jeunesse rappelleront sans doute de bons souvenirs à une partie des lecteurs. Dans l'ensemble ce texte m'a paru bien écrit. Bonne continuation à l'auteur. |
Cortese
6/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Naphtaline,
j'ai failli arrêter de lire au 3ème paragraphe, qui m'a épuisée par son accumulation d'images abstraites qui me demandent trop de gymnastique intellectuelle. Mais comme j'aime bien les vaches et que cette histoire de livre d'enfant m'intriguait, j'ai poursuivi la lecture. Je ne suis pas convaincue par ce texte, même si je vois bien qu'il est très travaillé. D'une part j'ai trouvé l'histoire un peu plate, presque banale. Bien sûr, elle n'est pas courante dans la vraie vie, mais j'ai l'impression que les séries regorgent de ce genre de scénarios. D'autre part, je ne suis pas captivée par l'écriture, parfois trop "facile" ou convenue : "ses cheveux étaient fins et lisses comme des fils de soie, son visage, rond comme la lune en son plein, sa bouche gourmande, et son regard, ce même regard profond, si profond…" Enfin, je trouve que les personnages pourraient être plus approfondis. J'ai eu le sentiment d'un survol, d'une description trop lointaine pour qu'ils me touchent. Bref, pas d'empathie. Enfin, tout ça tient sans doute au fait que la mélancolie ne me parle qu'à certaines conditions. A bientôt, Cortèse |