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florilange
21/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je suppose que ce texte se veut un pastiche, se moquant de ces ratés souffrant de "masturbation intellectuelle". On en a tous déjà vus de ce genre, à qui l'instruction et la culture ont fait plus de mal que de bien, vu qu'ils les ont utilisées avec le cerveau dont ils disposaient. Le côté drôle m'a échappé. Le style semble correct.
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Anonyme
24/6/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bonne introduction qui pose bien la situation.
Je n'ai pas compris le titre: "enfermé dehors". Cet oncle semble important pour l'auteur, mais il n'est pas suffisamment présenté. Oncle qui est d'un an l'aîné de l'auteur, et qui est aussi son parrain (étonnant avec un an d'écart!). Donc à part de savoir qu'il est conseiller financier et chaman ...et qu'il est un peu un modèle pour l'auteur, nous savons peu de choses. Vu son importance dans cette lettre, c'est dommage. Par ailleurs, les choix d'être intellectuel ou psychanalyste arrivent sans véritable argumentation et démonstration ... On aurait pu nous amener tout autre métiers ...pourquoi pas ! mais pourquoi ? La lettre gagnerait à être plus courte pour être plus percutante, beaucoup de digressions. Par moment, cela frôle l'humour, mais cela n'y va pas franchement. Bref, des idées, mais parfois on s'ennuie un peu. |
Myriam
29/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Tout d'abord, la phrase d'exergue m'a un peu embrouillée. Lettre de motivation? L'humour a dû m'échapper.
Pour le texte lui-même, si j'ai eu un peu de mal à entrer dedans, j'ai pris ensuite beaucoup de plaisir à le lire. L'écriture est fluide, les références point trop lourdes, certaines expressions font mouche. (mention spéciale à "me désincarcérer du machinal.") Et l'humour est de plus en plus perceptible à mesure qu'avance le texte ("Le seul frein, c'est la peur agoraphobe que j'éprouve à l'idée de devenir célèbre. Mais je pourrai prendre des cours de théâtre à la MJC. Il paraît que ça aide beaucoup. Le seul frein, c'est la peur agoraphobe que j'éprouve à l'idée de devenir célèbre. Mais je pourrai prendre des cours de théâtre à la MJC. Il paraît que ça aide beaucoup."... Très drôle!). J'aime beaucoup le personnage qui se construit, dans sa douce folie et son exaltation. Une bonne lecture donc! |
Perle-Hingaud
8/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui se mérite. Oui, il faut passer outre le résumé (lettre de motivation ?), le verbeux du ton, l’impression d’impasse du début. Et puis, au fur et à mesure de la lecture, mes yeux sont apprivoisés. Apparait alors un drôle de personnage, assez pitoyable, gonflé de vantardise, bavard et sûr de lui. L’humour monte, occupe l’espace, et rachète les écueils du début. Une lecture au final intéressante, différente. Merci.
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costic
14/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le mélange de fatuité et d'innocence de Franz ont fait mouche. J'ai trouvé le texte très bien écrit, d'un humour fin. Une parfaite description d'un orgueil pathologique sécrété par la société actuelle. Les références sont jubilatoires et parfaitement intégrées. Le dilemne entre les deux métiers donne un côté burlesque à la farce. Très bien dans la catégorie.
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Anonyme
14/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, j'ai adoré. C'est quasiment du la Bruyère façon 21è siècle. Magifique portrait d'un de nos sympathiques bons à rien contemporains mais néamoins pourvus par la nature d'un portentiel qui ne demande qu'à éclore.
Et cet optimiste inébranlable dans l'adversité, c'est beau ! J'en avais les larmes aux yeux. Une belle leçon de vie ! J'ai beaucoup aimé cet humour détaché, qui décrit une situation suffisamment loufoque en elle-même pour qu'il ne soit nul besoin d'en rajouter. Bonne chance à franz, l'auteur, car si j'ai des doutes sur la réussite future du héros, je n'en ai pas sur le talent de l'auteur. |
caillouq
12/10/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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J'aprécie beaucoup l'humour de ce texte - ni trop ni trop peu. Le style est fluide. La mise en place progressive du personnage est très maîtrisée. Ca se lit comme du petit-lait. J'aurais bien aimé, moi aussi, en savoir plus sur l'oncle. En savoir plus tout court, en fait. Encore, encore !
(une petite question insidieuse, suite à l'effet "miroir déformant" de ce texte: ne risque-t-on pas de retrouver le héros de cette nouvelle dans les auteurs d'Oniris :-) ?) |
silene
14/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Narbah, je trouve que ton oncle a bien de la chance de t'avoir pour neveu, et, à en juger par l'abondante correspondance dont j'ai déjà eu connaissance, tu le lui rends bien.
Je ne répèterais les avis enthousiastes que je formule souvent sur tes textes - souvent ne signifiant pas systématique et mouton bêlant - que pour le plaisir d'étendre ta renommée sur ce nouvel espace de jeu. Humour, certes, c'est bien le moins ; et encore, ce n'est pas le meilleur de la série : Franz prend le thé avec Martine m'avait paru plus incisif, surtout avec l'épisode de la culotte du zouave. C'est fichtrement bien fichu, avec une espèce de désinvolture aisée qui m'énerve, car, comme tu le sais, je suis davantage besogneux. A te lire encore en ce lieu, avec intérêt. |
David
14/7/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Narbah,
Le titre m'a été été un peu énigmatique, je l'ai rapproché de ce passage : "Cher Oncle : enfermé dehors" " (... ), je m'étais laissé enfermer par le quotidien." ça serait ça, être enfermer dehors, et le texte serait une ironie sur des lubies, une vision sans concessions (mais c'est aussi une façon poli de dire sans nuances) mais pas exempte de tendresse avec ce destinataire de la lettre : le fameux oncle. J'aime bien les quelques passages qui tentent d'induire les mots de cette oncle, enfin induire, sauf dans ce passage-là : "(je te cite mot à mot : "Tu es un véritable pionnier. Je ne plaisante pas, je le pense vraiment")" C'était un petit jeu de lecture pour moi de tenter de reconstituer ce que l'oncle avait ("réellement" ?) écrit à Franz, mais je ne crois pas que c'était une intention très forte dans l'écriture. Laisser croire que l'oncle salue les efforts de son neveu par ce que ce dernier rapporte de leur correspondance, tout en laissant des zones d'ombres ou d'absurdes avant que la fin ne révèle que cet oncle n'avait pas du tout ses intentions-là, que le neveu s'est leurré et a leurré le lecteur par des citations hors contextes de la correspondance de l'oncle... mais c'est peut-être une autre histoire, celle-là. Ici, l'oncle n'est pas un "tonton cristobal" et les raisons de l'admiration que lui porte son neveu sont dans le même ton que ce que son neveu veut mettre en avant chez sa propre personne : des petites choses avec des grands mots, à l'image de cette ""Université Libre de Tautologie" (association loi de 1901)". Franz fait penser au prénom de Kafka, mais comme c'est un texte humoristique, je ne chercherai pas plus loin de vérité philosophique là-dedans. |
widjet
14/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Voilà une bien jolie surprise que cette première missive d’un auteur habile avec une plume. Je dis « première » car elle pourrait – et mériterait – d’en appeler d’autres, l’auteur ayant trouvé là un filon assez inépuisable. J’ai bien aimé. L’écriture est des plus agréables, agrémentée d’un humour discret et doté en filigrane d’une tendresse caustique. De plus, l’auteur a de solides références intellectuelles (Rimbaud, Baudelaire, Nietzche, Joyce…), mais l’étalage n’est pas trop voyant et l'ensemble est largement accessible.
Au final, cela m’a un peu fait penser à « l’élégance du hérisson » en rappelant de façon assez subtile que les apparences sont trompeuses (l’employé de la Poste ayant remplacé ici la concierge dudit roman de Muriel Barbery) et que la Culture ne se trouve pas que dans les grands salons en vogue. Il y a également un style, un ton assez british, « pince sans rire » qui surprend et désarçonne. C'est souvent très fin, j'apprécie cela également. On ne sait comment réagir lorsqu’au détour d’une simple explication, un missile nous ai expédié (« j'ai plus ou moins été violé par ma prof de philo, une remplaçante. Elle était nietzschéenne. Cela m'a beaucoup aidé ». Pour ma part, j’ai trouvé ce passage honteusement exquis et d’une terrible drôlerie). Une jolie découverte, vraiment. Un courrier qui appelle inévitablement un retour de l’oncle. Séduit, je vais donc guetter ma boite aux lettres. Merci W PS : le titre (clin d'oeil a un film de Dupontel ?) rappelle aussi combien la liberté n'est pas toujours celle que l'on voit. |
doianM
14/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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On s'y laisse prendre.
Sécheresse apparente du style, beaucoup d'humour et pas mal de péripéties concentrées dans un texte assez court. Amusante l'utilisation des grands noms ( Proust, Joyce, Beaudelaire ) dans le trajet "intellectuel" du personnage en quête d'une réussite. Pour ne pas parler de Nietzche, découvert dans les bras de sa prof de philo...qui l'a violé suffisamment de fois pour lui inculquer un culte durable. J'ai apprécié la déconstruction du personnage, graduée, allant des projets ambitieux jusqu'à une situation "pour dépannage" bien modeste. |
Flupke
31/8/2010
a aimé ce texte
Bien
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Sympathique fanfaronnade. Amusante dénonciation des certains excès ou aberrations.
De bonnes trouvailles, je regrette le manque d’exagérations, mais je conçois qu’il était nécessaire de rester modéré pour privilégier le réalisme de ce « J’accuse » du 3ème millénaire. Rafraichissant comme un citron pressé, bien acidulé. Merci pour ce bon moment de lecture. Amicalement, Flupke |
Palimpseste
29/12/2011
a aimé ce texte
Bien
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Découverte tardive, comme les vendanges du même nom...
Un petit goût bien sucré, genre texte à lire après le repas accompagné d'une petite génoise... Evidemment, on se demande quel est ce Franz... Kafka, Schubert, Beckenbauer ? Un coup de Google ne donne aucun postier (le denrier était fils de...). J'aime la façon de l'auteur de ne pas nous dire en quoi Franz est un pionnier... J'aime les références nombreuses mais très digestement distillées... J'aime la psychanalyse a-curative... Depuis 2010, j'espère que l'oncle a répondu et qu'une vaste correspondance sera publié sur Oniris... |