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Anonyme
30/12/2012
a aimé ce texte
Bien
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Pas mal vues, je trouve, cette plongée dans l'abîme, et la fin qui reste tout de même ouverte, même si elle penche vers le passage à l'acte... J'apprécie notamment l'absence de manichéisme du texte, cette narration détachée. Pour moi, ça sonne vrai.
Cela dit, le texte dans son ensemble me paraît manquer d'intensité, je ne saurais trop dire pourquoi. Peut-être parce que je n'ai pas eu l'occasion de connaître le personnage principal. C'est un homme, il n'a pas baisé depuis des mois, il s'emmerde au boulot. Bon, mais je ne le vois pas interagir, il n'y a aucun dialogue ; pour moi, le personnage manque nettement de chair, et son basculement, si je peux le comprendre intellectuellement, ne me frappe pas comme inéluctable, logique dans son évolution. Je crois que c'est là que ça pèche pour moi. |
jeremiahjohnson
30/12/2012
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Il y a des sentiments, impressions, pulsions, ou autres mouvements intérieurs, que l'on connaît et peut reconnaître. Beaucoup d'hommes sans doute ont connu l'idée du viol, puisque beaucoup l'appliquent. Pas moi, pas vraiment, pas comme ça en tout cas. Et je soupçonne l'auteur(e) de ne pas mettre dans ce personnage sa propre possibilité du viol, disons le potentiel violeur qui est en lui (inexistant peut-être, souhaitons-le). Parvenir du coup à rendre vraisemblable le cheminement de cette idée, me semble une gageure. Je n'y crois pas. Peut-être uniquement parce que la psychologie du violeur doit comporter pour moi une forme primaire d'animalité que je ne retrouve pas ici. Je le trouve trop délicat, voilà, trop sensible."le parfum d'une chevelure" lui manque! Mais c'est vrai que j'ai peu d'odorat... Je ne vois pas la violente pulsion sexuelle.
C'est assez bien écrit mais le but n'est pas atteint pour le lecteur que je suis. |
brabant
30/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Narcisse,
Ben non, l'est pas fou ce mec... c'est un criminel assumé. J'avais un temps espéré que l'introspection à laquelle il s'était livré lui avait servi de thérapie : combien d'hommes (et de femmes. lol) ne pèchent-ils pas en pensée ? Et cela aurait fait une historiette mignonnette à laquelle j'eusse mis TB +. Suis fleur bleue moi ! La preuve je milite pour la réouverture des maisons closes, tout ça c'est la faute à Marthe Richard. Euh ! ça, c'est mon côté beauf. Lol Vous écrivez bien. Quelques remarques cependant : - sur le papier vos paragraphes mastocs passeraient sûrement ; sur ordi c'est moins évident. - "Plusieurs fois, il crut distinguer une silhouette féminine (...) il fondait sur elle. Ce n'était un lampadaire, une cabine téléphonique..." : l'est digne de figurer dans le Livre Guinness des Records catégorie bigleux cet oiseau-là, ou alors l'a un penchant pour le XXXL ... - "l'alternative trottait devant lui, en jupe..." : doit avoir sacrément faim pour vouloir se jeter sur une alternative. Heinnng !... - Ah, et je reviens sur la documentaliste : un piercing grenat au nombril ? ça doit sacrément ressembler à une tique engorgée d'hémoglobine c'te chose ! Qué goût! Qué classe!... J'lui d'manderais pas de me conseiller un bouquin à cette fille. Lol, je vous ai taquinée, Narcisse. Mais pas que, hein... :)D. J'ai apprécié cette lecture :) |
Anonyme
30/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est bien écrit, il n'y a pas de doute, à part ces deux phrases qui m'ont parues un peu bizarre mais c'est une impression toute personnelle : "Une sorte de paresse absolument nihiliste / qui lui sembla soudain le fait exprès du sexe faible".
Maintenant dans l'histoire il y a quelque chose qui cloche, qui ne colle pas entre l'intelligence du raisonnement et le passage à l'acte. Je vois mal un homme submergé par ses pulsions sexuelles atteindre un tel niveau d'introspection, une analyse aussi poussée des sombres sentiments qui l'animent. Il y a trop de littérature dans ses ruminations, pas assez de désir brut, bestial, de furieuse envie de baiser et rien d'autre ! Vous rendez-vous compte de la violence qu'il faut pour abuser d'une femme, pour la forcer ? C'est mettre de côté tout ce qui appartient aux lois et règles de la vie sociale, fermer son esprit et laisser place à la bête. Si au moins il était ivre, mais ce n'est pas le cas ... Ainsi les pensées du narrateur finissent par sonner faux, demeurent trop romancées. Je reste sceptique sur le fait qu'un violeur s'encombre d'autant de scrupules. Après peut-être, mais pas sur l'instant. |
Anonyme
31/12/2012
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Commentaire modéré
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Palimpseste
31/12/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Pas trop convaincu par le texte.
Je rejoins MicDec sur les quatre mois. Chez les humains, les abstinences longues finissent par faire baisser les hormones et non par se laisser déborder par les stocks inemployés. Vous ne connaissez pas la situation, peut-être? Je ne peux que vous en féliciter et vous encourager à continuer. Au risque de vous décevoir, le personnage est un peu trop "propret". Il existe malheureusement plusieurs types de violeurs, celui que vous décrivez "gagnerait" (littérairement) à un contexte plus sordide. Du coup, le "toute l'horreur de la situation (...) lui apparut" tombe comme un cheveu sur la soupe et casse l'effet. ça ne colle pas avec le personnage que vous venez de nous laisser imaginer. Mais ce veut pas dire qu'un autre type de violeur ne se verrait pas ainsi (genre un étudiant borderline schizo), mais pas celui-là. Les paragraphes sont compacts, surtout sur un écran. Bonne continuation! |
AntoineJ
3/1/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Je n'ai pas réussi à me lancer dans l'histoire de cet homme qui est en manque (mais bon, pourquoi ? avec qui était-il avant ? ...) et réagi mollement (le manque de sexe déprime ? ou la solitude ?) avant de basculer dans l'envie de tuer (se tuer ?) tout en s'en voulant mais en y allant quand même parce ce que c'est son destin (la femme qui tombe à pic ?)
J'aurais aimé une fin décalée (il se flingue, la femme est un criminelle qui le vole avant de le tuer ... ou ce que vous voulez) bien écrit, plein de recherche, beaucoup de travail (enfin, c'est le sentiment que cela me donne). Essayez une autre histoire ... (j'ai regardé, c'est la seule pour l'instant) ou en essayant de mettre plus de chair autour de l'homme (sa vie avant, son présent en dehors de sa pulsion naissante ...) |
Artexflow
4/1/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Narcisse,
Voilà quelques jours passés depuis ma première lecture de ce texte. D'abord agacé par un thème qui me rebute à l'origine, je me suis dit qu'un peu de temps de réflexion vous éviterait peut-être un commentaire trop acerbe. Quoi qu'il en soit, et malgré le temps accordé à ma réflexion, je dois vous dire que le fond continue à ne pas me plaire. Déjà ça part mal dès les deux premières phrases. En plus de la vulgarité effarante de la première phrase, je vous signale la répétition de depuis, qui n'est, vous me le concéderez, pas du meilleur effet. Je note néanmoins que je fais le tatillon... En même temps avec une intro pareille j'allais pas bondir dans tous les sens non plus... Enfin bon je m'arrête là, après tout vous n'avez pas écrit ça pour moi ! Ahaha Bon plus globalement, en plus du thème que je trouve facilement insupportable, il y a un aspect peut-être trop malsain (pour moi), qui commence dès des étudiantes éméchées qui retournent dans la chambre de leur cité universitaire Le caractère antipathique du personnage est tellement important que j'ai du mal à apprécier du coup votre narration relativement bien maîtrisée et vos bonnes idées (la ville vide, la fin, le nombril qui rend fou...). Car comme le dit Brabant vous écrivez bien... Franchement le thème de l'obsession sexuelle, non et encore non. On n'est pas des machines qui se détraquent à ce point... J'aurais mis B- si la raison de sa pulsion de viol/meurtre était due à autre chose qu'une abstinence de quatre mois. J'espère que vos périodes d'abstinence, Narcisse, se passent mieux que celles de votre héros ! Au plaisir de vous relire sur l'amour, la peine, le chaos, l'extase, le temps, la famille, l'amitié, les extra terrestres, les crottins de cheval (demandez à Miguel un petit coup de main !) ou les papillons, je suis certain que j'apprécierai ! Puisque votre facilité à l'écriture n'est pas bien discutable ;) |
Narcisse
26/1/2013
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Anonyme
26/1/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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j'ai bien lu le texte, j'ai lu votre commentaire et les appréciations après coup.
"Il n’avait pas baisé depuis quatre mois." Cette phrase n'est en rien votre style (je pense) du moins pas celui du texte. Quelques descriptions sont de haut niveau, mais la narration n'atteint pas la dramaturgie qui conviendrait à l'histoire. La fin me laisse un peu indifférent... Il ne faut pas se décourager...je suis apprenti comme vous et ce système d'appréciations si on l'assimile bien ne peut, je crois, que nous amener vers "l'excellence" A très bientôt, le plaisir de vous lire. |