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carbona
28/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Votre texte m'a plu. L'écriture et l'histoire. L'écriture : c'est fluide ça se lit très bien, j'aime bien vos comparaisons et vos images avec le Wakizashi, c'est original et ça coule tout seul et d'autres comparaisons encore. L'histoire : je trouve ça juste, bien pesé, réaliste, sans chichi, pas gnan-gnan. Pas d'états d'âme, juste des faits, une dispute, une fin, une rupture. Je trouve ça vraiment subtil et bien mené. Peut-être suis-je quand-même un peu étonnée de voir l'homme réfléchir autant et savoir anticiper les réactions de sa compagne. Il raisonne quand-même beaucoup et avec perspicacité pour un mec qui rentre d'une nuit blanche. Mais ça ne gâche rien. Quelques remarques : -"C’était agréable comme un coït matinal avec une veuve repentie" < la comparaison m'a surprise, je ne vois pas trop l'idée en fait, une sensation paisible, de tranquillité ? - "Moi je crois qu’il en rajoute un paquet, elle a fait en rangeant une de ses mèche derrière l oreille." < "elle a fait" < pas joli joli, là ça coince - "J’avais quitté la soirée avec en tête l’idée de la prendre de derrière contre le lavabo de la salle de bain dés notre arrivé." < pas beau, j'aime pas, j'aurais aimé un chouilla plus soft En conclusion, j'apprécie la justesse de votre nouvelle : une belle harmonie entre le ton, le contenu et l'écriture. Merci beaucoup pour ce texte ! |
AlexC
29/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Que c’est vivant, que c’est énergique, que c’est imagé ! Un texte percutant par ses mots plus que par son scénario on ne peut plus simple - une rupture - mais qui possède un pragmatisme et une intelligence qui sont rares. L’écriture mérite pas mal de petites retouches pour rendre l’ensemble plus scintillant, mais au-delà de coquilles variées, le style impressionne par son dynamisme. |
in-flight
22/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Une Saab 96, vous tapez dans la couguar suédoise. C’est vrai qu’elle a un regard tristounet cette voiture : http://www.carandclassic.co.uk/car/C375943 Katie Melua - Nine Million Bicycles--> bien une chanson de gonzesse ça ;-) « J’avais quitté la soirée avec en tête l’idée de la prendre de derrière contre le lavabo de la salle de bain dés notre arrivé. » --> c’est qui le patron ? Non mais ! Le narrateur critique la sincérité comme valeur absolu en même temps qu’il en use au sein de son couple ; j’y vois là une réflexion sur la franchise dans les relations conjugales : si l’on devait constamment se dire la vérité, la vie serait insupportable. Sur le fond, j’ai pensé à Camus (cela vous fera plaisir j’imagine) : comment ne pas faire le parallèle avec Meursault et sa sincérité incomprise. On dit parfois que « L’étranger » c’est l’histoire d’un homme condamné à mort pour ne pas avoir pleuré le jour de l’enterrement de sa mère. Votre histoire est moins dramatique certes, mais quid des sentiments du type en voyant pendouiller les dernières robes ; ce qui me fait dire que vous avez arrêté votre nouvelle à temps. A point. Merci, j’ai apprécié votre texte. |
Anonyme
22/10/2015
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Bonjour nemson
Sincèrement... Si je dis que j'ai aimé votre texte, vous allez me croire ? Ou ça va juste faire du bien à votre imaginaire ? Histoire percutante et qui a le mérite d'ouvrir sur une sacré réflexion. Pas déçue d'avoir attendu et lu. C'est super bien raconté, simplissime dans le déroulé, pas un mot de trop. Bravo et merci. Au plaisir de vous suivre. |
jeanmarcel
22/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Excellent moment de lecture, vraiment, c'est bien dosé, avec juste ce qu'il faut d'humour et de sincérité. Les dialogues sont particulièrement réussis, pas facile à écrire les dialogues, un sacré challenge que de se mettre le lecteur dans la poche en employant les mots de tous les jours. Un road-movie qui va direct au générique de fin, une histoire d'amour qui finit mal, un récit qui dégage une vraie chaleur avec deux personnages à la psychologie finement ciselée. Nemson est un auteur de talent et je lui dis bravo.
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Blacksad
22/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Petite tranche de vie très bien dépeinte... ou comment une histoire d'amour bascule sur une simple phrase.
Votre texte est très crédible, car bien écrit et il est énergique. Du coup, et même si l'histoire n'en est pas une, on prend plaisir à lire ce zoom sur un "point critique" d'une vie à deux. Très agréable, merci pour la lecture ! |
Perle-Hingaud
23/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Des galéjades d'un pote comme motif de rupture ou comment déraper sur un motif a priori futile. En plus, une idée toujours intéressante et qui mérite de revenir sur le tapis de temps en temps: toute vérité est-elle bonne à dire ? Bref, un texte plus protéiforme qu'il n'y parait.
Du rythme, des dialogues très naturels... ... J'apprécie ! |
aelketta
23/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour nemson,
J'aime bien votre texte pour plusieurs raisons: 1/il n'est pas prétentieux, à part peut-être l'allusion au "coït matinal avec une veuve repentie" dans le genre clin d’œil que seul l'auteur comprend. Mais tout le reste me semble accessible et simple. 2/J'adore votre zoom avec un événement anodin qui précipite une rupture qui se profilait déjà, et qui n'avait besoin pour aboutir que d'une petite poussée. En l'occurrence les mensonges d'un ami d'enfance, mais ça c'est juste une excuse. 3/Le jeu avec les clopes, un dernier échange, un dernier point commun, une "dernière" pour la route, un trait d'union ténu qui permet de faciliter le dialogue, de le rythmer, j'aime beaucoup ce genre de détails. 4/Le réalisme: La fatigue d'une nuit blanche+le non-dit d'une relation qui s'essouffle+les différences tout en nuance de deux personnalités+le sursaut de fierté quand on sent l'autre sur le point de briser la relation et quelque part de précipiter les choses par masochisme mais aussi pour ne pas perdre cette dernière bataille+... Un vrai petit bonbon en somme, trop vite fini, et c'est tant mieux ainsi! A vous relire très vite |
Vincendix
23/10/2015
a aimé ce texte
Bien
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L’introduction ne m’incitait pas à poursuivre la lecture, la description d’une aube naissante est bizarroïde et le coït avec une veuve repentie n’arrange rien au contraire. Repentie de quoi ? Veuve joyeuse plutôt…
Mais un tel début avait tout de même chatouillé ma curiosité et j’ai continué. C’est vrai que le dialogue dans la tire parait sincère, l’étonnement d’Angèle se comprend, absoudre un vantard macho n’est pas tolérable pour une femme aimante. Chez les fumeurs, la cigarette est souvent témoin de scènes de ménage, elle a sa place dans cette histoire, tout comme la musique. Le rétro est lui aussi un élément indispensable, bien vu ! J’aime moins les quelques ajouts qui devraient servir d’enjoliveurs mais qui, à mes yeux, ne sont que des accessoires plutôt ternes. Que vient faire le lanceur de cailloux Palestinien, il faut savoir que c’est un jeu, un passe-temps pour les gamins, ils se foutent de la politique des vieux. Finalement, le « héros » regrette d’avoir largué « son » Angèle, son rire et ses fesses vont lui manquer, et puis il ne peut être fier d’avoir rompu aussi lâchement. |
hersen
25/10/2015
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Dans la forme, je n'ai pas grand-chose de spécial à ajouter à ce qui a été dit. L'auteur réussit à créer une ambiance. Le style est agréable.
Cependant, je ne suis pas sûre d'apprécier dans ce texte ce qui parait être la trame. C'est plus un instant qu'une histoire et le narrateur n'a pas pour moi beaucoup de consistance. La caricature ne laisse aucun doute, bagnole, clope, cul. On retrouve à la fin ce personnage seul avec son lavabo. Oui, mais dans une relation, il faut aussi y mettre du sien, ce qu'il ne semble pas avoir eu envie de faire. Je ne vois pas ce texte comme traitant de la sincérité, ce sujet n'en est qu'un prétexte. Il s'agit plus à mon sens de refus, maladresse, absence de communication. Enfin, le personnage central n'est pas plus intéressant à la fin qu'au début. Pas de remise en question, d'évolution ou de régression. Enfin, ça ne bouge pas, quoi. On comprend à la fin qu'il regrette confusément quelque chose. " Tout " d'Angèle, en fait son rire et ses fesses, nous dit-on. Un peu comme dans" Le malade imaginaire " avec la réplique si connue, si drôle, " Le poumon, le poumon, vous dis-je ", Molière aurait pu écrire " L'amoureux imaginaire " qui aurait eu cette réplique culte : " Les fesses, les fesses, vous dis-je " Et toute la salle aurait ri à n'en plus pouvoir. C'est vrai, on ne peut pas pleurer à chaque fois qu'on parle d'amour. Pas vrai, Angèle? |
Mauron
26/10/2015
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je trouve que la nouvelle n'a pas de sujet clair. S'agit-il de Léopold (et là, je m'attendais à ce qu'Angèle avoue avoir aussi couché avec lui) ou bien du narrateur (et là, son côté suicidaire m'a semblé mal décrit, caricatural, sans que cela soit vraiment élucidé) ou encore d'Angèle (et là, j'attendais une véritable explication, comment se fait-il qu'Angèle se préoccupe soudain de la la relation tout de même paradoxale que son amant entretient avec la sincérité?). J'ai trouvé la trame trop facile et trop peu explicite sur ce qui vraiment important dans cette nouvelle.
Sincérité ou non... Il m'a semblé qu'Angèle aurait mérité qu'on s'intéresse davantage à elle. |
nemson
28/10/2015
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ameliamo
3/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C’est vraiment un très bon texte. Le style sans fioritures inutiles, est un excellent mélange entre les dialogues et le monologue intérieur. L’action, même si banale, est présenté avec force et émotion ; sa simplicité devine un argument puissant en faveur de l’authenticité du style.
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Coline-Dé
5/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je mets le bémol tout de suite pour pouvoir ronronner sans heurts ensuite : "un coït matinal avec une veuve repentie", non seulement bof, mais beauf ! (Repentie de quoi, d'ailleurs ?)
Sinon, tout le reste m'a plu. L'histoire : ben oui, pas besoin d'aller chercher des sujets hyperboliques pour écrire une bonne nouvelle. Une rupture, quoi de plus banal ? Mais justement : l'originalité consiste à faire ce que tout le monde fait, mais à le faire comme personne ! Ici, rythme, sobriété, pointe de dérision, sens de la formule ( " Une gueule de bois du cœur en quelque sorte.")dialogues naturels, un zest de psychologie, et voilà : mon petit coeur est tout bouleversé par cette histoire racontée par quelqu'un qui fuit le pathos mais dont cette fuite même traduit la sensibilité. Moderne, la sensibilité. L'écriture aussi. J'aime bien les ellipses : "Elle a dit ça en se redressant, j’avais eu raison pour la clope." Dans le télescopage de ces deux membres de phrase, il y a deux ans et quelques de vie commune, et c'est fort, de faire passer ça dans une seule petite phrase ! Ah, si, tiens, j'ai encore quelques bémols : "j’en ai profité qu’elle soit sonnée pour enchaîner." La formulation est pléonastique ; soit " j'ai profité qu'elle soit sonnée", soit " j'en ai profité pour enchaîner", mais pas les deux ! " je glissais d’une fluidité surnaturelle" : je glissais avec une fluidité ... Mais bon... franchement, j'ai trop apprécié vos réflexions sur la franchise pour vous tenir grief de ces broutilles ! Et aussi : je préfère de petites imperfections de forme pour une nouvelle originale dans son expression à une forme parfaitement correcte qui enfonce des portes cochères béantes ! |