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Selenim
29/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Une écriture soignée et monochrome pour un texte d'ambiance réussi.
Le style est vraiment coulant, quelques petits trucs m'ont semblé mal adaptés, comme une mélodie se déroulant comme des billes dans un escalier... par parlant comme image. L'hommage à Chet Baker est une interprétation bien redu car elle s'appuie sur la dépendance du jazzman pour les drogues, surtout la coke et l'héroïne. J'ai trouvé bien utilisé le champs lexical attaché à la musique. L'auteur a parfaitement construit son récit et coulé son écriture cuivrée dans un sable hérissé de pistons e d'un pavillon. Le style s'avére répétitif, il y a une surabondance du pronom "il" dans la majorité du texte. Ça donne une distance par rapport au récit mais ça le rend surtout impersonnel. Comme si donner trop d'indice sur le protagoniste allait éventer son identité avant la fin. C'est dommage car l'intrigue n'est que secondaire ici. En travaillant davantage le phrasé, le texte aurait pu gagner encore en ambiance. Le thème me parlant très peu, je ne suis pas amateur de jazz, j'ai trouvé le texte intéressant... jusqu'au dernier paragraphe où le narrateur reprend la parole. Selenim |
Perle-Hingaud
29/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne suis pas non plus amateur de jazz, mais j'ai vraiment accroché sur ce texte: l'ambiance, vraiment, l'ambiance... on peut deviner, en tendant l'oreille, les notes du saxo pendant la lecture. Rien ne m'a géné dans l'écriture. La description de l'instrument, le rapport quasi charnel, le décalage dû à la drogue... Bravo. En fait, la seule chose que je supprimerais, c'est l'intro. Elle n'apporte rien à mon sens, à la limite ce n'est pas l'avis du narrateur qui m'intéresse mais le héros...
Bonne continuation |
florilange
29/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime : l'ambiance créée, on s'y croit, on y est, on entend la musique.
J'aime moins les passages concernant la drogue mais on n'y peut rien. Ça fait partie de l'histoire, qu'on aime ou pas, ça ne se discute pas. Lu cette nouvelle d'1 trait. Merci de cette lecture, Florilange. |
nemson
29/9/2009
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Evidemment, inutile de preciser que je ne fais l'apologie d'aucun produit stupefiant. cela fait helas partie de l'histoire. le produit ne fait pas le genie. leonard de vinci ne buvait que de l'eau.
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jaimme
30/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle portrait instantané/hommage bien écrite, souvent même très bien écrite..
Des mots de jazz et une ambiance intéressante. Je ne suis pas non plus un grand amateur de cette musique, mais le Blanc chez les Noirs trouve une résonance chez moi. Un brin caricatural je trouve, mais difficile de faire autrement sur une distance aussi courte. Merci nemson. |
Coline-Dé
30/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Chet Baker était un transfuge, un nègre blanc, un fabuleux musicien, du velours déchiré, de la neige et des tripes ...
Waoh, merci Nemson pour ce voyage, on dirait que tu y étais. J'y étais aussi ! |
Anonyme
1/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette nouvelle où l'ambiance est très réussie. C'est toujours très difficile de parler de musique, de faire renaître la sensation musicale ! Cela me touche d'autant plus que je suis amateur de jazz, depuis 1969...avec un certain concert avec Ella à Antibes. Merci de faire revivre une certaine époque : Chet Baker, Charlie Parker, Clifford Brown...
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Mr-Barnabooth
1/10/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Une superbe idée parfaitement maitrisée et traitée.
C'est juste et l'émotion n'est pas négligée par les pièges de la rédaction sur la drogue. En tant que Mr B. et trompettiste, je me devais de lire et de commenter ton texte. Nous nous sommes pas trompés. Une superbe lecture ! Bravo et merci pour celle ci. Amitiés de Mr B. |
Anonyme
1/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le jazz en noir et blanc évidemment bravo pour cette image qui immédiatement nous plonge dans l'ambiance.
le feu d'artifice mort ne m'a pas trop parlé lui, par contre la musique après oui. le sac de bille comme image m'a surprise mais pourquoi pas. J'aime bien le style, mélange de phrases courtes et longues, d'images visuelles et sonores. J'ai entendu la musique quand il s'est mis à jouer de la trompette. Un petit bémol pour l'échange trompette- trombone J'ai trouvé que dans ce contexte c'était inutile ou du moins je n'ai pas compris tes intentions. En tout cas c'est pour moi un très bon texte, avec une ambiance particulière qui se dégage, des sons des couleurs. Merci Xrys |
Farfalino
1/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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je vais redire un peu ce que les autres ont dit.
J'ai bien aimé l'ambiance, une certaine folie et la dépendance du personnage, l'attente bien rendue. Sans être fan de jazz, je connaissais les repères cités. De très belles phrases et quelques accrocs mais c'est juste pour chipoter. |
NICOLE
3/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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A l'exception de : "Sa mort l'a décimé", que je n'ai pas trouvé très heureux, surtout deux fois quasiment dans le même paragraphe, c'était vraiment bien.
J'aime bien ce climat, noir, mais pas trop. Une mélancolie douce, acceuillante ; et là encore, une ambiance particulière, brossée en quelques lignes précises. Merci pour cette lecture, et pour la musique qui reste en tête, bien après le dernier mot. |
LeopoldPartisan
6/10/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Magnifique, génial... Je ne trouve que des mots ainsi pour dire combien tu as tout compris de ce personnage de légende, de cet Elvis du Jazz. Au contraire de mon frangin qui est un accroc absolu au jazz, je ne connais pas grand chose à l'histoire et aux vies des géants que tu nous fais cotoyer ici. Le jazz est une musique que j'ai du mal à comprendre tant ces nuances parfois me sont hermétiques, mais ici je me suis laissé guidé comme au travers d'un parcours initiatique d'une rare poésie et j'ai un tant soit peu mieux compris. Encore Bravo
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Lhirondelle
6/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai vraiment apprécié la lecture de tes mots, Nemson
Superbement construit jusqu'à la "chute" finale. Et aussi il me prend l'envie après t'avoir lu d'en savoir plus encore sur Chet Baker... Merci pour ce beau partage Belle écriture, vraiment... Amicalement L'hirondelle |
calouet
9/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une bel nouvelle d'ambiance, et évidemment un bel hommage. Je ne vais pas répéter ce que certains ont fort bien dit avant moi, mais pour une fois je vais tâcher de dire de façon à peu près précise et exhaustive ce qui m'a vraiment plu, et ce qui m'a déplu.
Mes passages et expressions préférés : "la mélodie s'est déroulée dans son esprit à la manière d’un sac de billes se répandant dans l’escalier" "Les lampadaires commençaient à crépiter faiblement comme des yeux mal réveillés" "d’autres jouaient du klaxon pour que tout ça s’active" (super ça, très simple mais bluffant de naturel, on imagine presque comment le héros parlait derrière un passage pareil) La dizaine de lignes, juste après, où il met au point sa future compo, en tripotant sa trompette, splendide. "le rire de Dizzy, c'était déjà du jazz" "Il a ressenti une sorte d’orgasme haché, son corps perdant des eaux usées" Le passage final, explicatif, qui pour une fois ne fait pas tache. C'est à la fois condensé, touchant, documenté. Sur les passages qui m'ont embêté, c'est plus court... "un sachet d’héroïne dans la paume d’un dealer de Harlem" : très dispensable, l'image d'avant était bien meilleure, alors que celle ci est à la fois de trop et quasi-bancale (une paume de black, bah c'est clair quand même) "il a pensé à un feu d’artifice mort étalé sur un linceul de chair en deuil" : trop trop trop lourd. Du coup, ça n'apporte aucune force au récit. Enfin, le passage où il manque de se casser la figure, se rattrape de justesse, ne me semble pas assez marqué, ni marquant du coup. Le rythme reste identique, c'est torché en deux temps trois mouvements, alors que ça aurait je crois mérité un traitement plus subtil. Bon, dans l'ensemble, c'est vraiment bien! |
caillouq
12/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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A part une petite monotonie dans la longueur des paragraphe, pendant environ la première moitié du texte, une histoire et un style très prenants. On dirait presque une traduction de nouvelle aéricaine (c'est un compliment, cf le premier bouquin de Dany Laferrière). Ou quelque chose qui viendrait de toutes façons de l'autre côté de l'Atlantique, genre Québec. J'achète.
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in-flight
21/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une biographie tout à fait crédible des derniers instants de Chet Baker (les circonstances de sa mort sont fidèles en tout cas). C'est le portrait d'une solitude passionnée qui ressasse le passé, de là on peut imaginer pas mal de choses sur cette chute. On peut se dire qu'il a joué à la trompette comme il a joué à la vie. Je l'ai découvert il y a seulement une dizaine d'année avec l'album "Chet"--> Apaisant, d'un mot d'un seul. J'en ai écouté d'autres depuis mais il faudra que je creuse sa disco tôt ou tard. Le plus tôt sera le mieux me direz-vous. :) "le rire de Dizzy c’était déjà du jazz" --> excellent. |
carbona
12/2/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Nemson,
Pour ma part je ne connais pas l'artiste ni son histoire. Je trouve que le récit manque de pep's. On est dans une ambiance assez noire et confuse, vision brouillée, effet de la drogue mais j'ai du coup l'impression qu'on tourne en rond. J'aime les ambiances glauques et obscures mais quand elles sont parsemées de quelques flashs. Le détail de l'échange argent-drogue avec le dealer par exemple n'apporte pas grand chose tout comme l'attente de la dose. Disons pas grand chose de plus que ce que je sais m'imaginer moi-même. Merci. |
Lulu
18/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une nouvelle magnifique !
Indépendamment du personnage, la narration est une musique en soi, et c'est elle, précisément qui m'a emportée. Il y a un tel rythme, puis tout cela avec des phrases dont la teneur chamboule. Ainsi, celle-ci, que j'ai aimé dans la foulée du texte : "Il embrassait le monde d'un regard d'une douceur maternelle". Prise isolément, elle peut paraître anodine, mais au coeur de la nouvelle, elle prend tout son sens. Je ne connaissais pas l'auteur… et c'est un ravissement que de le découvrir au passage de ce texte qui parle et chante, tout autant que Charlie Parker… Une belle leçon d'écriture, en ce qui me concerne. |
plumette
19/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis bluffée par ce texte !
un grand plaisir de lecture qui vient raviver le souvenir d'un très beau film sur Chet Baker (bien postérieur à la parution de cette nouvelle) Bravo à l'auteur d'avoir réussi de façon magistrale à fictionner à partir des circonstances restées un peu obscures de la mort de Chet. Un texte visuel et musical qui transmet avec subtilité des sensations autour de la création et du manque. Plumette |
SQUEEN
10/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bel hommage tout en sensibilité, des sensations d'ennuis et de vide qui sont bien rendues, c'est difficile de transmettre ces émotions ici ça passe très bien: par petites touches, et petites notes l'atmosphère s'alourdit jusqu'au dénouement qui semble libérateur, comme une bouffée d'oxygène à la sortie d'un club bien enfumé...
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