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Anonyme
27/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour nemson,
Pas facile de commenter ce texte. Bon déjà l'écriture, je m'incline. Tout ce que j'aime. Il y a un autre auteur par ici qui écrit pareil, avec les tripes. C'est froid, viril, direct, tendre. Percutant. Le ton, le style, j'adore. L'histoire n'est pas facile non plus à commenter parce que j'ai les personnages dans la rétine, cette petite fille et surtout le narrateur. Le singe gardé tout ce temps. Les retrouvailles. Le hasard qui ne doit rien au hasard parce qu'il est attendu. (Le singe pendu au rétroviseur pour moi l'atteste), c'est un peu gros cette attente, ces retrouvailles mais ça passe parce que l'écriture, le style, le ton sont (pour moi) ni gnangnan, ni sentimentaux. C'est du brut. je n'ai pas eu envie de quitter ces deux personnages et arrivée au bout, j'ai regretté que la nouvelle soit déjà finie. L'épisode à la caisse, quand on remet à Manon ce paquet est trop rapide, c'est frustrant, j'ai ressenti l'émotion de Manon mais je n'en ai pas eu assez. Je n'ose pas écrire qu'il faudrait développer parce qu'en même temps il y a tout ce qui faut. J'ai aimé l'idée que les deux fois où il rencontre Manon ça tourne à l'aigre, comme s'il y avait un panneau danger sur cet homme et cette fillette, puis sur le même homme et cette jeune femme. Comme si le destin veillait et disait "pas touche, sens interdit". Il y a des moments où l'écriture est extrêmement précise, les scènes détaillées au millimètre et des fois où cette même précision fait défaut. Sensation de déséquilibre, de trop parfois et de trop peu à d'autres endroits. j'aime vraiment beaucoup ce qui décrit le narrateur, fait de lui cette présence à la fois forte et totalement dépassée, ou hors contexte, ou au bord du précipice. Pour moi ce texte est vraiment bon. Et ce sera avec un très grand plaisir que je lirai les autres. |
Anonyme
27/5/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Nemson,
J'ai bien aimé ton histoire, qui sonne comme une sorte de reportage ou témoignage, assez féroce quand même, sur les instincts grégaires et assez primaires de certains humains. Ton narrateur est attachant d'humanité, et on se surprend à lire son histoire comme si on l'écoutait, ou quelque chose comme ça, parce-que c'est vivant comme du langage parlé. Et puis c'est parsemé d'humour, il y a quelques trouvailles amusantes comme "les courses qui vont vers l'abattoir de son découvert bancaire". Bref, la découverte plutôt sympathique, pour ma part, d'un auteur qui a l'air d'avoir des choses à dire sur le monde qui l'entoure, sans concession, mais avec une certaine douceur et tendresse tout de même dans l'intention. A suivre donc... |
widjet
27/5/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un titre pas possible qui m'a interpellé et motivé mon envie de lire cette première nouvelle de Nemson. Beaucoup (trop ?) de personnages pour une histoire dont - j’avoues - j’ai eu du mal à me passionner et parfois un peu confuse. Une mise en route un peu longuette et mon intérêt a eu du mal à se maintenir. Reste une volonté affichée de mettre en place son histoire (une première partie plus descriptive) et ensuite donner du rythme (grâce aux nombreux dialogues dans la seconde partie du récit).
J'attends un second texte pour me faire une idée du bonhomme. W |
Maëlle
28/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte avec des ambiance, vraies, présentes. Une histoire presque inexistante, mais suffisante pour déclencher l'émotion.
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NICOLE
29/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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"Je crois que la lumiére y était différente, un peu moins délavée peut étre". Jolie, cette phrase toute simple, jolie comme un arc-en-ciel après la pluie.
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florilange
1/6/2009
a aimé ce texte
Bien
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Le titre intrigue, il ne se comprend que lorsqu'on est entré dans le récit. J'ai bien aimé l'histoire, les nombreux personnages & les digressions plantent le décor, l'ambiance. On sait où l'on se trouve & avec quelles sortes de gens : t'occupe pas des petites filles ou tu passeras pour 1 pervers. Même si les parents, eux, se comportent comme des sauvages. C'est brut comme 1 documentaire avant qu'on y ait pratiqué de grands coups de ciseaux. Mais intéressant, des qualités indéniables de narration.
Florilange. |
Selenim
1/6/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé ce texte pour sa légèreté gracieuse, son humour pimenté et Joseph bien sûr.
Le style est impeccable, imagé, varié. On glisse sur cette écriture comme sous une couette, au chaud. Lorsque le récit s'interrompt, on n'a pas envie de le quitter. Les personnages sont bien croqués, on les voit interagir avec facilité. L'auteur aime écrire et le lecteur s'en délecte. Même pour la chute qui aurait pu s'infiltrer dans le pathos, l'auteur garde ce ton léger que j'apprécie hautement. Vivement la prochaine ! Selenim |
saintesprit
3/6/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voila! tout ce que j'aime! le ton, le style! la legereté avec beaucoup de chose en filigrane. ce texte est dun pessimisme noir et pourtant on en sort pas en larmes...etrange.
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colibam
3/6/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Superbe, un bon moment de lecture.
La fin est un peu cousue de fil blanc mais l'émotion est bien présente. Très bien l'idée qu'il soit resté caché une fois le cadeau offert à l'intermédiaire. Le ton utilisé pour le narrateur colle parfaitement à l'histoire, l'écriture est maîtrisée. Le titre m'a semblé un peu lourd mais une fois l'histoire ingurgitée, je pense qu'il correspond bien au style et à l'identité du narrateur. |
daphlanote
7/6/2009
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Alors alors... Pas de secret (même si, en toute honnêteté, c’est ma première fois… en la matière), j’ai été chercher quelque chose à lire et à commenter pendant mes longues heures de solitude –sans connexion- (et de présumée étude, en fait -_-‘’) dans… les « Meilleures nouveautés ». Bon, malheur de malheur (parait que je suis méchante… enfin, laissez-moi mes illusions), je suis tombée sur ton texte. (Après la logorrhée…)
Commentaire, commentaire donc. De prime abord, le premier paragraphe m’a paru sacrément bien ficelé. Le style n’est pas vraiment « flamboyant » mais tombe juste, loin d’être lourd avec des phrases assez courtes, sans excédent, comme j’aime en somme ^^. Un regret pour « s’infiltrait par l’aération du tableau de bord » (ne me demande pas pour quoi, par contre -_-‘) mais c’est minime. Second paragraphe, il y a ça qui cloche : - « Le type des autos-tampons a balancé quelque chose d’incompréhensible dans son micro avec une voix de nez, et puis il a envoyé, dans des enceintes monstrueuses « le rital » le tube de Claude Barzoti. ». Déjà, j’aurais mis une majuscule au titre de la chanson (même si « Je suis rital et je le reste… », bref, n’a pas mes faveurs ;-]). Ensuite, à l’oreille, je dirais qu’il… manque des virgules. Pour moi, pas de virgule après « envoyé » et une après « le rital ». Si on laisse la virgule après « envoyé » alors, logiquement, il en fait une après « monstrueuses » en plus. En fait, la première partie de phrase me gène aussi. Ce « avec une voix de nez » est de trop, de pas assez, ou de mal ponctué. Enfin, il casse l’équilibre de la phrase. - « Je me suis mis dans la file devant la première camionnette de l’avenue. Sur le toit, le patron avait déplié une enseigne mal foutue qui disait : « Gégé la frite ». ». J’ai regretté l’enchainement. Ca ne sonne vraiment pas aussi bien que le reste des deux paragraphes. Peut-être un retour à une description plus typique et « ennuyeuse » dans la deuxième phrase ? Bon, il y a la tentative de contrebalancer par un pseudo humour-cynisme (enfin, c’est la connotation que j’en retiens) du « mal foutue » mais c’est faible. - « Je ne sais pas pourquoi mais la plupart des marchands de frites s’appellent Gégé, c’est vendeur peut-être. » Généralement, j’aurais dit oui, c’est le genre de chose que j’aime. Mais ici, je trouve que l’ironie est un peu plate, la fausse ignorance mal jouée. - « autos-tampons » ? Par chez moi, on a toujours dit « auto-tamponneuses » ^^. Ceci dit, le tampon restera un accessoire hygiénique pour moi T_T. - « Le type des autos-tampons a balancé quelque chose d’incompréhensible dans son micro avec une voix de nez, et puis il a envoyé, dans des enceintes monstrueuses « le rital » le tube de Claude Barzoti. Des ados excités se sont jetés dans les bagnoles vides abandonnées sur la piste. » Ici, je retrouve le même problème de transition que plus haut, sauf qu’ici je sais pourquoi ^^. Le gars parle. Les ados montent. Ouais. Je ne suis pas convaincue. Il manque un épisode, une explication, une constatation. J’ai l’impression qu’on a brûlé une étape. Troisième paragraphe. - « Le patron était un gros rougeaud avec des gestes lents mais il se débrouillait toujours pour laisser tomber deux ou trois frites de la barquette, il devait patauger dans la purée. ». Il manque quelque chose. Une « mais comme il se débrouillait », peut-être. Ca manque de liaison. - « Sa femme en était le contraire ». Et ça, c’est vraiment dommage. Bon sang c’que c’est lourd… - « sèche et nerveuse comme un pince-oreilles » Et là, c’est rafraichissant. C’est dit, lapidaire, ça dit ce que ça doit dire, pas plus, pas moins. Bien dit en somme. - « Si l’Orangina était millésimée, on avait une petite fortune sous les yeux. ». Là, en l’occurrence, je trouve ça génial ^^. *se marre* Quatrième paragraphe. - « Sur le devant, il y avait la reproduction d’une pin-up des années 50. La pin-up s’éclairait plus ou moins selon le score du gars. ». Déjà, la répétition. Ensuite, le point est peut-être un signe de ponctuation un peu fort ici. - « Ils avaient l’air de prendre ça considérablement au sérieux. Leurs avant-bras étaient couverts de tatouages foireux, des croix, des poignards, des fleurs. » Là, je pense que la seconde phrase n’est pas à sa place. Pourquoi on parle de leur motivation et puis de leur physique alors qu’on a déjà parlé du physique un peu plus haut ? Pouvait pas tout dire ne même temps ? (Entre deux virgules, par exemple). Sixième paragraphe. - « Et puis, à chaque tour, revenait ce cheval vide de cavalier, et ils semblaient se fixer ces deux-là, en tout cas pour ce qui est du cheval, j’en suis à peu près certain, cet enfoiré lui envoyait un petit sourire de fils de pute en bois vernis qui disait quelque chose… ». Et là paf ! La phrase est trop longue. Beaucoup trop longue. C’est une sacrée rupture dans le style. J’aurais mis un point quelque part. - « Que tu vas pouvoir me grimper ? » hem… Bon. On aurait tout de même pu trouver mieux. C’est vraiment moche. Même pas cynique (même si le coup du cheval en bois qui cause, c’est plutôt hilarant). Septième paragraphe. - Déjà, là, j’ai vu les « imprimés majuscules », j’ai dit… « ouch ». J’aime pas les imprimés. J’aurais préféré du gras, de l’italique… tout sauf de l’imprimé. - « Il venait de l’ouvrir pour en piocher deux canettes de bière dégoulinantes, Et CROYEZ-MOI si vous voulez, mais le deuxième gars les a décapsulées AVEC LES DENTS ! ». Là, je sais pas s’il y avait une raison ou si les correcteurs sont passés à côté mais la majuscule du « Et » n’a pas raison d’être à mes yeux. - « C’était un type d’une trentaine, un blouson en cuir noir avec « NO FUTUR » riveté dans le dos. » Ou comment peindre un punk en deux coups de cuillère à pot. Joli. - « Ils commençaient à pas mal tituber et la glacière s’allégeait. ». La phrase sonne comme incomplète. Un « déjà » à la fin peut-être ? - « et semblait ne pas s’apercevoir de la présence de la gamine. ». Ici, la formulation est plus policée alors que les paragraphes d’avant oscillait entre cynisme et basique. C’est hors-ton, en tout cas. - « pour aller pêcher deux nouvelles canettes et qu’elle a passé un bras autour de son cou, qu’il a réagi. ». Virgule en trop avant « qu’il a réagi ». Bon, après, soyons franc. Lire un bon texte comme ça, ça lasse pas mal. J’ai lu la suite et j’aime beaucoup. J’aime bien le cynisme, le ton plutôt juste et divertissant, j’aime bien la vision des choses, le monde un peu gris. Je regrette le coup des yeux qui s’éclairent par contre, enfin. Globalement, un vraiment bon moment de lecture. Un titre qui me laisse sur ma faim, mais une nouvelle plutôt pas mal ficelée, sympathique et même un peu plus. Chouette en somme. |
victhis0
10/6/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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une très très belle écriture, moins caricaturale que dans le dernier texte publié. Une belle histoire simple, intelligemment contée, sans pathos excessif, avec cette froide analyse des gens, leur contraste avec un idéal humain très lointain.
J'y étais moi avec cette petite fille, je l'ai récupéré aussi le singe! Bref, j'ai été dans l'histoire commme çà m'arrive rarement. Une très belle émotion pour ce bien joli texte, un auteur que je mets de côté. |
NICOLE
10/6/2009
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J'ai tout aimè, vraiment aimè, sauf la fin, digne des histoires qu'on raconte aux enfants pour qu'ils fassent de beaux rêves.
Je suis désolée, mais je n'arrive pas à y croire. Ca détonne par rapport au réalisme assez sombre de ce qui précéde, comme si tu n'avais pas pù t'empécher de finir sur une note positive. Je crois que ton histoire aurait gagné en intensité avec un final aussi vraissemblable que le reste du récit....mais ça n'est que mon avis, et surtout, ça n'enlève pas grand chose au plaisir que j'ai eu à te lire. Amicalement, Nicole |