|
|
Asrya
2/4/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
"découvraient un ciel sans lune et parsemé d'étoiles" --> le "et" n'est pas nécessaire, il alourdit la phrase.
"Quelques ombres ... et seuls les chiens erraient..." --> de la même manière, le "et" allonge la phrase et pourrait être élidé (pour un gain de rythme). Sur la forme, un certain nombre de phrases ont accidenté ma lecture. Un style d'écriture que je n'affectionne pas particulièrement ; beaucoup de "et", de phrases longues, des ponctuations plus ou moins hasardeuses. C'est surtout le nombre de "et" et le manque de phrases courtes (plus incisives, plus rythmées) qui m'ont dérangé. Après, cela ne m'a pas empêché de terminer ma lecture ; votre nouvelle reste appréciable à lire. Le fond m'a davantage séduit même si j'aurais adoré qu'il soit traité avec plus de profondeur. Vous nous offrez un certain recul sur les différences de culture entre Europe et Afrique ; j'aurais apprécié que ce recul soit davantage exprimé. Ce qui me plaît le plus dans cet écrit, ce sont les petites touches "poétiques" que vous nous livrez. Des touches poétiques qui ne sont pas liées à des sonorités récurrentes, des choix de mots précis, mais à des phrases entières qui dessinent des images assez expressives ; pas mal. La fin est satisfaisante ; plus que le développement pour moi en tout cas, de quoi rehausser mon jugement. Merci beaucoup pour cette lecture, Ce "voyage" entre rives de la Méditerranée, Au plaisir de vous lire, Asrya. |
Anonyme
24/4/2015
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
Belle nouvelle, très réussie. Un voyage réaliste, relaté d'une écriture légère, sobre, tout en retenue, sans effet de style tape à l'oeil, un récit très émouvant néanmoins. L'authenticité des lieux, des paysages, des personnages est si bien rendue qu'on en ressent de l'amour profond pour ce désert. Ce choc simple de deux continents, de deux natures étrangères l'une à l'autre, bien que de la même race, deux étrangers qui se rencontrent et qui se racontent un instant sans vraiment se comprendre. L'eldorado européen, la misère africaine, la fuite des civilisations l'une vers l'autre, un mélange difficile, improbable peut-être, des rêves, toujours des rêves... L'esprit nomade est fait de rêves, d'espoirs éternels, d'une illusion perpétuelle, cruelle. Merci d'avoir si bien rendu cela. De grands bravos à vous pour ce texte poignant. A vous relire. |
Anonyme
24/4/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Je m'en vais commenter ce texte à la manière de Néojamin.
D'abord, si les chiens erraient c'est forcément au hasard sauf que, pas tant que ça, puisqu'ils sont surtout guidés par les effluves de viandes faisandées. Pourquoi un "L" à "lune" au fait ? Ses ancêtres avaient foulé ce sable... il y avait des milliers d'années, non ? "À pied" est invariable. Busula allait avoir dix-sept ans, il était temps pour lui de partir. Son père avait choisi pour lui et, pour le consoler, lui avait dit ces douces paroles : il y a beaucoup de "lui", non ? Les jours de tempête. C'est un peu surprenant ce passage des paroles du père à l'évocation de la sécurité sociale. Disons que c'est brutal. Comment un Européen fraîchement arrivé peut-il se rendre compte qu'un Marocain est perdu ? Bon mais je chipote. Sinon, je n'ai pas été transportée par cette histoire. trop de lieux communs à mon avis et une réalité par trop enjolivée. Quant à la fin, elle manque de surprise. Et vous passez à côté du vrai problème des Sahraouis qui va bien au-delà d'une histoire de chalutiers étrangers. |
Anonyme
24/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
j’ai bien aimé votre nouvelle, peut-être un peu courte. Le style est agréable pour moi. J’ai particulièrement aimé votre description du lien intime entre Busala et son pays natal. Il y a longtemps, en passant la frontière espagnole à pied, j’avais rencontré un jeune marocain qui voulait se rendre à Paris, muni d’une carte d’étudiant un peu douteuse en guise de passeport. Moi, je me baladais seulement au hasard. Nous avons passé quelques jours ensemble en Espagne, et puis nous avons tenté de passer la frontière ensemble, mais il s’est fait refouler par les douaniers. Il venait de Casablanca, je ne l’ai jamais revu. À vous relire. C. |
Anonyme
24/4/2015
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai bien aimé cette ambiance et ce style qui ont fait venir dans mon esprit des images de ces lieux que j'ai fréquentés pas trop loin de là... Cette chaleur du vent qui ne rafraîchit pas, les regards qui se perdent dans les dunes et plongent dans la rêverie...
Il y a une petite erreur géographique : Bamako est la capitale du Mali. Par rapport aux autres commentaires je me suis permis de passer votre texte au répétoscope, juste pour information. Hit-Parade de votre vocabulaire : [7] Busula [5] ancêtres [4] désert [4] Quelques [3] jamais [2] mer [2] nuit [2] vagues [2] enfants [2] temps [2] pêcheurs [2] père [2] vent [2] Aaiun [2] océan [2] éternité (mais deux fois "éternel(s)" également [2] laissant [2] côté [2] yeux [2] terre [2] étoiles [2] venus [2] grands [2] seuls |
bigornette
24/4/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Une bien jolie nouvelle. Un peu trop jolie peut-être ? Je fais écho au commentaire de mbh. J'ajoute que les répétitions ne sont pas ennemies de l'écriture, du moment qu'on sait les utiliser. Cf. un des cadors de la littérature contemporaine : James Ellroy. Encore merci.
|
Automnale
24/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
En préambule, je voudrais dire que, pour rien au monde (ou presque !), je ne manquerais la dernière publication de Neojamin. J'apprécie ses invitations au voyage, son imaginaire... Fascinée par les déserts, les peuples nomades, cette escapade avait, d'emblée, tout pour me plaire.
Suivons donc le vent s'engouffrant dans les ruelles sombres d'El Aaiun... Et marchons sur les pas de Busula, jeune homme de dix-sept ans. J'ai aimé connaître l'histoire de ses ancêtres (ceux de Busula) venus à dos de chameau ou à pied, emmitouflés dans leurs grands draps bleus.. Au passage, je me suis posée la question : pourquoi les femmes enceintes étaient-elles souvent veuves ?!... Dès l'arrêt du véhicule du vieil homme au sourire éternel, j'ai suivi avec grand intérêt le périple jusqu'à Tanger. Cependant, je suis un peu restée sur ma faim... J'aurais voulu en savoir un peu plus sur la vie, à El Aaiun, de Busula... Nous savons juste qu'il est l'aîné d'une fratrie de quatre enfants, qu'il a lu des magazines, vu des images à la télévision, qu'il joue du bendir, tape sur des tebilats, et, surtout, qu'il est follement épris du désert. Mais à part cela ? Je pense que l'auteur, à l'occasion de la rencontre avec Rafael par exemple, pourrait nous en dire davantage sur Busula, ses rêves, ses amours ou ses passions... Je n'ai pu m'empêcher d'ajuster mes lunettes pour pinailler un peu : - De grands chalutiers sillonnaient au large... N'y aurait-il pas un verbe de marine plus approprié ? - Le verbe "guetter" est-il juste ? (les étrangers guettaient son arrivée). Si nous guettons, n'est-ce pas parce que nous pressentons que quelqu'un (ou quelque chose) va arriver ? Or, qui pouvait deviner la venue de Busula ? - "Il alla à la place du 9 avril 1947"... Sur la place, peut-être... Ou "Il se dirigea vers la place"... - Bamako est la capitale du Mali. - La phrase "Ils passèrent plusieurs jours ensemble..." aurait besoin, à mon sens, d'un petit nettoyage de printemps ! - Une barque montée... Et, juste en-dessous, "une quinzaine d'hommes monta". En conclusion, cette nouvelle fort bien écrite, de façon poétique, a le mérite de faire vagabonder le lecteur. J'ai beaucoup aimé ce voyage... Et mon sac est déjà prêt, Benjamin, pour continuer mon chemin de lecture en votre compagnie. Alors, à bientôt ! Et grand merci. |
Shepard
24/4/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Salut Neojamin !
Une histoire de voyage à sens unique (ou pas tant que ça). Je dirais que ça illustre surtout le proverbe 'l'herbe est toujours plus verte ailleurs'. J'ai eu du mal avec le style général, qui pourrait être allégé, d'autres on déjà donné quelques exemples, je vais en rajouter quelques uns... "Il attendait sur un banc quand quatre Sénégalais vinrent l'aborder : – C'est toi qui organises les passages pour la France ? lui demanda l'un d'eux." Le "lui demanda l'un d'eux" n'apporte rien à la compréhension, ni à l'histoire à mon avis, et rajoute une incise inutile. Juste après : "Busula demeura de marbre et la dureté de son expression calma les ardeurs des Sénégalais. – Ce n'est pas méchant mon ami, nous, ça fait deux mois que nous attendons, c'est pour ça que nous rions ! reprit le plus grand. Busula se détendit et leur demanda : Répétition du nom, ce n'est pas facile à éviter, mais dans le contexte, le pronom 'il' était compréhensible grâce au 'leur', ce qui sous-entend que c'est lui qui parle au groupe. (Remarque au passage, si RB a compté Busula 7 fois, je l'ai compté 30 fois, ce qui est un peu beaucoup sur un texte court je trouve). En dehors de répétitions un peu désagréables pour ma lecture, une image m'a paru bizarre : "Busula les regarda détaler, comme des ombres sans visages" -> Les ombres, par définition, n'ont pas de visage. Finalement, l'écriture m'a gêné pour apprécier ce voyage, cela m'a fait décrocher plusieurs fois. Cependant, comme le récit n'en fait pas trop (ce qui est de bon ton par rapport au fond de l'histoire), je suis allé jusqu'au bout. La scène de l'européen m'a paru un peu surréaliste, je pense qu'il aurait l'air bien plus paumé que l'inverse... La fin était entendue, mais ce genre d'histoire ne peut pas vraiment finir autrement (en si peu de caractères) donc ça ne m'a pas dérangé. Avec un style plus fluide, j'aurais pu m’immerger totalement dans votre histoire, là je n'ai malheureusement pas réussi (et pourtant, j'aime les grandes aventures =)) |
widjet
24/4/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Coïncidence, cette histoire trouve un écho dans une actualité récente. Je suis d'accord sur la forme, il y a moyen d'épurer davantage, d'alléger un peu (sans ôter l'exotisme et la poésie qui est un des atouts du récit), peut-être de trouver des formules un peu moins convenues ou plus imagées ("Busula demeura ainsi un long moment, perdu entre le rêve et la réalité", "Le vent défaisait et refaisait les dunes" ...), l'auteur, je pense, saurait faire, ce texte le démontre par instants ("Busula se pelotonna contre ses compagnons d'infortune, les yeux clos sur sa misère"). Attention également aux répétitions (effluves).
Pourquoi le majuscule à "lune" ? Je pense aussi que la scène dialogue avec l'européen pourrait être meilleure. Il est doublement important : 1) c'est presque le seul 2) mais surtout, le message majeur du texte peut se résumer dans ce dialogue, sur le fait que "la chance, on croit toujours que c'est ce qu'on a pas". Je pense que tu peux faire passer le message de façon moins frontale, plus subtile (mais je peux me tromper) Toujours au sujet du dialogue, je comprends le fait de souligner la différence de culture (via le langage), mais dans le vocable, c'est trop marqué ("je kiffe" évitable). Mais, ce texte est globalement soigné, bien senti aussi, coloré et jamais ennuyeux ; l'auteur ayant pris le temps de décrire et visualiser certaines scènes (l'entrée en matière est simple, mais plutôt réussie, je trouve et aide à l'immersion du lecteur). L'auteur évite habilement de tomber dans le sentimentalisme bon marché (on ne s'attarde pas sur la pauvreté de la famille), mais il manque à mon sens un petit quelque chose pour faire vibrer le palpitant (le mien en tout cas) La fin est plutôt pas mal car suggérée, légère. Un poil expédiée quand même. Au final, dans un genre dont je ne suis à priori pas adepte, j'ai passé un moment agréable. |
Neojamin
25/4/2015
|
|
Lulu
25/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Les trois premiers paragraphes nous transposent merveilleusement dans le désert. On se prend à rêver soi-même pour se perdre "entre rêve et réalité". L'accroche est donc superbe.
La suite est un enchantement, en ce qui me concerne, tant j'ai aimé la narration. Je me suis laissée guidée par vos mots contre lesquels je n'ai pas de remarques particulières à faire. J'ai juste été étonnée du premier dialogue que j'ai trouvé un peu maladroit. Peut-être est-ce lié aux sous-entendus qu'ils comportent et que l'on ne comprend pas d'emblée... Sinon, c'est parfait. L'histoire tient la route. J'ai aimé l'échange entre l'européen et Busula, leur rencontre et leurs divergences. C'est le nord et le sud qui parlent au niveau de l'essentiel, même si vous dites, au travers de votre narration, qu'il s'agit d'un dialogue de sourd. Si le début m'a fait rêver au point de vouloir aller dans le Sahara, vous m'avez vite ramenée vers la réalité de tous ces gens qui espèrent, dans le Sud, gagner l'Europe pour simplement trouver une vie meilleure et aider leur famille. Ce que j'aime aussi, c'est que vous ne prenez pas partie. Vous restez neutre. Or, cela est important dans une telle narration qui implique de vraies complexités. Tout n'est pas simple et vous le savez. Sortir de votre neutralité eut été un piège, il me semble. Vous racontez l'histoire de Busula, et c'est là l'essentiel. Derrière le migrant de dix-sept ans, il y a un personnage tout imprégné du désert qu'il a quitté avec tout ce qui l'a fait devenir jeune homme, soit sa culture. Je lirai avec plaisir vos autres nouvelles. |
Sylvaine
27/4/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
La grande qualité du texte réside dans l'atmosphère; j'ai aimé particulièrement l'évocation du désert, de ses paysages, du passé ancestral du héros. J'aime moins le sujet lui-même de la nouvelle, que je trouve banal, au même titre que la chute. Mais le récit se déroule sans accroc et soutient l'intérêt. L'écriture est dans l'ensemble d'une bonne tenue, mise à part une maladresse qui tranche désagréablement avec le reste : " il lui parla (...) de comment ils avaient longé la côte" Quelle horreur, cette interrogative indirecte complément de "parler de" ! C'est ce qu'on trouve de pire dans le style journalistique bas de gamme. L'ensemble de votre texte montre que vous valez beaucoup mieux que ça.
|
Donaldo75
28/4/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Voilà un thème d'actualité en Europe !
Dans ce texte, il apparait plutôt comme un élément de contexte. D'ailleurs, je me suis demandé quel était le thème réel tellement la narration n'affichait pas de convictions. En fait, c'est ce qui ressort de ma lecture: le style est descriptif, presque contemplatif, avec des images et des ouvertures vers une forme poétique. A ce titre, les dialogues sont pauvres, presque ineptes, comparés aux descriptions ou à la narration indirecte. C'est quand les personnages se parlent que l'histoire parait vraiment artificielle (je fais grâce de Bamako au Sénégal, comble de l'artifice). En fait, il aurait mieux valu un dialogue intérieur, un langage corporel qu'interpréterait le narrateur pour transcrire la dimension dramatique de cette histoire. Mais ce n'est qu'un avis de lecteur, loin de moi l'idée de dénaturer le style de l'auteur. En synthèse, ce qui aurait pu donner lieu à de la profondeur n'apparait que furtivement, comme effleuré, parce que la narration ne choisit pas un angle de vue autre que la contemplation ou l'observation bienveillante. Du coup, c'est un joli polaroid, pas un photo-reportage. Merci de la lecture. A une prochaine fois peut-être, pour un texte plus profond sur un sujet tout autant dramatique. |
Alice
1/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
J'avais lu cette nouvelle à sa sortie, je la relis à présent avec le même plaisir.
J'ai pu faire un tour du côté du forum, et je suis un peu d'accord, sur un point du moins, avec mbh : il aurait été agréable que vous vous branchiez un peu plus entre conte et histoire contemporaine. Votre style est polyvalent, et vous aurait permis de bien rendre l'un ou l'autre de ces genres. Mais j'aime la voix de l'histoire, le souffle du désert. Je ne sais pas où vous avez vécu, où vous avez voyagé, mais il y a un imaginaire dans vos nouvelles qui surpasse les limites géographiques. Ça m'a donné envie, timide voyageuse que je suis, d'aller voir le Sahara de mes yeux. Comme on ne se refait pas, ce sont les parties plus poétiques qui m'ont le plus plu : la fin, où enfin la "trahison" prend fin et où les racines sont bien exprimées, les descriptions de l'air, de ce qu'il suggère. Le passage de l'Européen m'a laissée perplexe, je trouve qu'il aurait pu être un peu plus développé en suivant mieux l'esprit du texte, ou carrément occulté : en l'état, tout ce qu'il m'en restait ou presque était non pas l'idée riche de l'hermétisme relatif de toutes les cultures, de l'esprit "l'herbe est plus verte chez le voisin", mais bien l'impression que l'Européen était quelque peu ridicule et cliché (il vient chercher la Nature, déteste le capitalisme, rien de bien nouveau ni dans le thème ni dans le traitement, alors que vous exprimiez de façon tellement plus personnelle et poétique la Nature dans l'image du vent et du désert, et l'amour des choses simples, de l'observation, dans le regard seul de votre Busula). Je crois qu'en fait, vu la qualité psychologique de l'exposition du personnage principal, l'Européen était en quelque sorte une précaution indigne du reste, une sorte de garantie pour que l'un des messages de la nouvelle passe, dont vous pouviez très bien vous passer. Ce fut une lecture délicieuse et inspirante, je vous en remercie en retard, Alice |
hersen
20/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Après " Noctambulesque ", je me devais de lire cette autre nouvelles! Je sais que je ne suis pas impartiale car je connais les contrées dont vous parlez pour y avoir fait plusieurs voyages. Je retrouve le désert sous votre plume, son ambiance, son mystère. J'apprécie beaucoup.
L'histoire en elle-même, je ne dirais pas qu'elle est banale par respect pour les gens qui vivent ces situations dramatiques. Cependant, le pari était risqué et je doute que cela se passe aussi facilement dans la réalité. La narration en est trop lissée, à mon avis. Le dialogue avec l'Européen a toute sa place, je regrette qu'il soit si superficiel. Il aurait mérité d'être plus étoffé, plus profond. L'expression " l'herbe est toujours plus verte chez le voisin" , utilisée dans les commentaires, me gêne énormément. Je vous félicite d'avoir écrit sur ce sujet. A vous lire encore. |