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Anonyme
30/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Neojamin
Assez déçu par la fin. Je m'attendais à autre chose. Le début est excellent. Ca se gâte (pour moi) pendant la traversée. Manque de clarté en ce qui concerne le voyage. Bien rendu sinon, puisque le fugitif est dans les vapes. J'étais parti sur un texte qui dénoncerait et non qui raconterait. Du coup quelque chose me manque. Au début le héro a la gnaque. Il sait ce qu'il ne veut pas. Et après… rien ne permet de penser qu'il recommencera, que cette aventure avortée ne lui a pas coupé les ailes. Je ne sais pas s'il est heureux d'être là ou seulement heureux de s'en être sorti. Je pense que le personnage principal manque de consistance. Sinon l'écriture est très agréable. Merci |
plumette
30/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Neojamin,
on est en Colombie, j'aime vraiment bien l'ambiance du début, ce rêve assez vague d'un ailleurs qui est encouragé par les paroles de Don Miguel. je me suis demandée à quelle époque se déroule cette aventure, ce qui m'a un peu perdue, c'est l'évocation d'Edith Piaf en parallèle avec le rêve de devenir footballeur qui est beaucoup plus contemporain. Ce n'est pas fondamental cependant! l'organisation du départ est très bien rendue, avec un certain suspens. Corentino croit tellement à son rêve qu'il n'a pas beaucoup préparé son voyage, ni réfléchi aux risques : la faim, la soif, le manque d'air, le mal de mer, l'impossibilité d'évaluer le temps, la possibilité d'être pris, il découvre tout cela au fil du temps. j'ai un perdu mes repères durant ce voyage, je me suis dis que c'état bien en phase avec l'histoire, ça tangue beaucoup! mais cela m'a tout de même gênée, je n'ai pas bien compris l'épisode "africain", pourquoi le contener est ouvert puis refermé... Le retour à la case départ est un moindre mal, semble-t-il mais cette issue m'a un peu décontenancée. Tout ça pour ça? le texte est bien écrit, je crois qu'il pourrait être resserré dans la partie voyage qui me semble un peu répétitive. Je regrette aussi de ne pas avoir un peu plus senti qui était Corentino. j'ai aimé le mélange des langues, ou plutôt l'incursion de quelques mots espagnols dans le récit. C'est du bon travail! même si j'ai quelques réserves. A vous relire sûrement plumette |
senglar
31/1/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Neojamin,
Le texte séduit d'emblée par son style agréable. J'aime que ce soit celui qui vagabonde entre les cocotiers qui est qualifié d'imprudent par les jeunes funambules ascensionnels. Bravo pour la poésie chantante de "Corentino... cocotero" (Il y aura foule de sonorités harmonieusement assorties tout au long du récit). Belle entrée en matière donc. On a envie de ne pas lire vite, de savourer. Et comme il y a 23513 caractères on met les orteils en éventail et on ouvre le parasol car les plus belles aventures se font en rêvant. Or ici tout est propice. Je pose mon clavier donc... et je lis. A tout à l'heure. Après tout ça n'est pas moi l'écrivain. Bon me revoilà. L'histoire a suivi son cours au long cours de l'océan. Avec beaucoup de bonheurs de langage et de situations (cf du bateau et des regards... etc... etc...), l'auteur est un poète mais cela je l'ai déjà dit. Le voyage de Corentino est un délire entre imagination et réalité, et toutes ses péripéties. Je ne le révèle pas, je laisse aux autres lecteurs leur partie déambulatoire sur la vague immobile et clapotante, incertaine, sombre voire obscure, étouffante et noire mais rose d'espoir... Le retour à la réalité aurait pu être difficile, il aurait pu être un retour sur la terre dure, mais c'est un retour sur le sable moelleux et le post adolescent qu'est Corentino devient un héros. De sa pérégrination naît une odyssée. Je le vois tel quelque Ulysse... Heureux finalement. Candide posé ainsi que le fut en fin de compte le héros mythologique. Bravo l'auteur ! Senglar |
Pepito
31/1/2019
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Hello Neojamin,
Forme : bonne quelques mili bugs que j'ai eu la flemme de noter. Fond : une histoire assez invraisemblable, peu de chance que le même container parte de la plantation pour arriver directement en France. Grossiste, revendeur, tri, reconditionnement, douanes... Pas compris l'ouverture intermédiaire et les enfants "africa". Mais le texte, avec la très bonne discussion sur le ponton, se tiens jusqu'au matin du départ. |
Malitorne
1/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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C'est original de choisir un migrant d'Amérique du Sud plutôt que d'Afrique. L'histoire est plaisante même si, en effet, le voyage reste un peu confus. Vous avez voulu faire quelque chose de léger, sans drame, avec une fin heureuse, et ça fonctionne plutôt bien.
Rien à dire de particulier sur une écriture efficace. |
hersen
1/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire à deux volets, dont je ne sais trop quoi retirer;
J'aime beaucoup la première partie, et l'échange avec le pêcheur. La fin est en résonance avec cet échange, mais je regrette ce voyage un peu confus. Je m'y perds un peu, même si je comprends que c'est pour illustrer ce par quoi il faut passer pour tenter de vivre ses rêves ? L'endroit que Corentino quitte s'appelle milcoco. y a-t-il un message derrière ce choix de nom ? comme pour dire par exemple que c'est un endroit avec une certaine richesse ? Ou alors que c'est la certitude de passer sa vie à être cocotero, sans espoir d'une évolution en restant sur la terre des ses ancêtres ? Une petite question annexe : les cocos sont des cocos verts ? je ne pensais pas que cela s'exportait dans le monde...Je croyais que seul des cocos secs étaient exportés, surtout si loin, ou alors l'huile de coco; merci pour cette lecture ! |
Anonyme
2/2/2019
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J'ai attendu un jour ou deux que l'inspiration me vienne pour commenter ce texte, mais rien ne me vient vraiment.
Ce n'est pas mal écrit, j'ai cru à ce voyage dans le conteneur... disons jusqu'à l'ouverture... où ça ?... en Afrique ? C'est devenu confus pour moi. Et à la fin, je ne sais pas trop quoi en retirer. On a un peu l'impression que rien ne justifiait vraiment que Corentino s'en aille. Peut-être que le pêcheur le poussait à suivre son instinct pour qu'il se rende compte que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs et que sa place est parmi les siens ? Je ne sais pas. En même temps, Corentino n'a pas eu l'occasion de voir l'herbe de France, bonne ou mauvaise. S'il devait me rester quelque chose, finalement, ce serait cette impression que Corentino à cédé à un caprice et qu'il en guérit en retrouvant sa terre. Je crains que ce ne soit pas une situation partagée par la majorité des migrants. Pardon, je n'ai peut-être pas bien compris. |
FANTIN
3/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire prenante, bien racontée. On suit facilement Corentino tout au long de son périple grâce aux nombreux détails, descriptions et pensées qui aident à imaginer et rendent situation et personnage très proches.
Le problème de l'immigration, souvent ramené à des statistiques, des discours abstraits ou des images-choc, prend corps ici, prend âme aussi. On le vit de l'intérieur. On peut déplorer quelques invraisemblances et regretter que le dénouement soit un retour à la case départ, restent le voyage, la tentative, l'épreuve initiatique en quelque sorte qui fait de cet adolescent un homme. Partira? Restera? Que ce soit l'un ou l'autre, le héros choisira désormais en connaissance de cause. |
Donaldo75
11/2/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Neojamin,
Cette histoire est vraiment bien racontée; le lecteur comprend les motivations de Corentino, Don Miguel représente une forme de pensée alternative qui légitime le geste du jeune homme, le contexte social est bien observé. Bref, c'est crédible du début à la fin. Le voyage lui-même est réaliste, jusqu'à son issue qui aurait pu être fatale, ce que Corentino comprend bien. J'aime bien la fin également. Don Miguel revient sur la scène et c'est assez savoureux. Merci pour le partage. Donaldo |
inlove
18/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Votre texte m'a tout de suite plongé dans cette aventure que Corentino a vécu. Je m'imagine très bien Milcoco, le sommets des cocotiers avec les autres garçons, l'espoir d'un jour échapper à son destin ou bien la solitude et le désespoir qu'il ressent au fond du paquebot qui l’emmène vers cette chimère. J'aime le passage où Don Miguel lui raconte son histoire et lui dit de suivre son cœur et la manière dont vous décrivez le personnage (un vieux pirate à la retraite qui clopine sur le ponton avec une jambe plus courte que l'autre, je trouve ça super cool !) J'aime aussi lorsqu'il fantasme sur Paris et la vie douce qu'il pourrai mener là-bas en tant que simple garçon de café. J'ai été un peu déçut cependant par la fin que je trouve trop simple, même si on est ravit de retrouver la sympathique famille et le village sain et sauf. La fin qui semble dire que le bonheur était déjà là, à Milcoco, et qu'il se contentera probablement d'être un "cocotejo" comme les autres. Finalement, comme il le dit lui même, il n'aura pas vu grand chose au cours de son triste voyage et je trouve ça dommage. Mis à part ça, je trouve votre style très agréable je n'ai eu aucun mal à terminer la lecture de ce texte. Merci pour votre partage et au plaisir de vous relire. |
Cairote
5/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une belle histoire, bien racontée en général, surtout la première partie. Le saupoudrage bien dosé de mots et expressions en espagnol est une bonne idée qui aide à l’ambiance, très bien rendue. J’ai bien aimé les deux dents « bien solitaires », et « tout se pardonne… sauf les regrets ».
La partie dans le conteneur est un peu plus faible, mais il fallait bien montrer que c’était long, ennuyeux, et que Corentino ne savait ni où il était ni où il allait. L’épisode « africain » pourrait être un peu plus clair ; mon interprétation est qu’il s’agit de débardeurs (d’origine africaine) au port français qui lui lancent cela à la blague. De mon temps (d’avant l’ère des conteneurs) les débardeurs ne se privaient pas de jeter un œil (ou une main) dans la marchandise, mais je serais porté à croire que les conteneurs sont scellés. Le réalisme de la conclusion me plait assez, mais elle aurait pu être amenée de façon moins abrupte. Le manque d’équilibre entre les trois parties (avant, pendant et après le voyage) est ce qui m’apparaît comme la seule vraie faiblesse du texte. J’ai tout de même pris bien du plaisir à la lecture. |
cherbiacuespe
10/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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C'est très bien écrit, tout se tient, le déroulement de l'histoire est cohérente.
Pourtant il manque quelque chose, une réflexion sur l'échec de cette "évasion" peut-être. Attention, je ne remet pas en cause la fin de la nouvelle, qu'au contraire je trouve pertinente. Mais avant cela, j'aurais aimé une sorte de morale, une critique de cette aventure. Et c'est bien le seul bémol dont je puisse faire part. |