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SaulBerenson
12/1/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Passé les ronces, ce jardin d'Eden est un peu vite dévoilé. J'aurais aimé plus de suspens dans cette nouvelle un peu trop courte. Heureusement, l'incertitude demeure par cette pierre un peu trop accueillante pour l'être vraiment, et l'on se demande si cette forêt va rendre Joa à ceux qui l'aiment...
L'Univers, "conspirant" à son oreille laisse présager le pire. Du coup l'auteur nous donne un peu vite la clé de l'énigme. Dommage. Petite ambiguïté toutefois dans la dernière phrase: la porte s'est-elle refermée toute seule, ou bien la petite fille l'aura tirée derrière elle ?? Cette dernière option laisserait encore un petit doute optimiste sur le sort de Joa. |
ANIMAL
15/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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Ah, cette jeunesse curieuse qui n'écoute pas les grands-pères, forcément radoteurs...
Le thème de cette nouvelle est bien connu mais ce genre d'histoire se lit toujours avec plaisir. On se demande dans quel piège va tomber l'héroïne à la logique imparable : une porte c'est fait pour aller quelque part sinon on bâtit un mur. Quel est son âge ? Enfant ou tout juste pré-ado, j'imagine. Elle n'a pas peur, la vaillante curieuse. Mais si cette porte est si dangereuse à franchir, pourquoi n'est-elle pas fermée à clé ? Il aurait été facile à Joa d'emprunter la clé que les parents croyaient bien cachée, cela aurait rajouté une petite péripétie à l'histoire. Elle est néanmoins bien menée, on s'imprègne bien du paysage, la narration est simple, le texte aisé à lire. Il me manque cependant la fin. Joa a été avalée par l'Impénétrable, certes, mais est-ce un bien ou un mal ? Se trouve-t-elle dans un endroit enchanté ou aux mains de créatures maléfiques ? Puisque le texte est dans la rubrique Aventure-épopée et pas dans Horreur, on suppose que c'est plutôt positif pour Joa. Mais supposer est insuffisant pour ma part. J'aime bien la digression sur la particularité de l'espère humaine, façon à elle de compenser ses faiblesses naturelles. En conclusion, voici une nouvelle agréable avec du potentiel mais comportant quelques zones d'ombre et surtout manquant de chute. en EL |
Perle-Hingaud
22/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Voilà pour moi une vraie nouvelle fantastique. Les codes du conte sont présents: l'interdit, la jeune fille, la forêt, le merveilleux, le danger. La jeune fille a bravé l'interdit, elle a franchi la porte, elle est perdue pour sa famille. Toutes sortes d'interprétations sont possibles, de la mise en garde classique (sois obéissante !) à l'incitation (si tu quittes l'enfance - et que tu t'allonges !- , tu ne reviendras pas en arrière, jeune fille, mais quel bonheur dans cet autre monde). Ce n'est pourtant pas vraiment un conte, puisque le doute inhérent au fantastique est présent: finalement, s'est-il passé quelque chose d'étrange ici ?
L'écriture est agréable, je regrette quelques répétitions, par exemple dans la dernière partie: "grand-père", "toujours". Merci pour cette lecture. |
Anonyme
22/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte façon Alice au pays des merveilles, où les dites merveilles ne sont pas détaillées, à peine suggérées.
Aucune ambiance maléfique ou malsaine, même si l'histoire ne le dit pas, Joa va sans doute se réveiller et rentrer, mais la fin du texte ne le dévoilera pas. C'est habile, comme ça le lecteur peut laisser son imagination vagabonder, comme l'ont fait ceux n'ayant jamais franchi la porte car la forêt qui se cache derrière recèle un danger, selon eux. |
in-flight
23/2/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Joa est confrontée à une porte interdite. Elle la franchit pour s'affranchir.
On retrouve les codes d'un recit d'initiation (façon Carrol ou Coelho). Ce qui fait la force de la nouvelle constitue aussi sa faiblesse: un manque d'indices pour savoir si l'endroit est malsain ou bienveillant et une chute qui laisse le champ vraiment (trop) libre. Non pas que je veuille être guidé davantage dans cet univers, mais il me manque quelques points d'accroche (personnalité de Joa, passif de la porte, description plus fouillée de l'endroit qui se cache derrière). Les considérations sur l'espèce humaine me semble hors de propos et pas toujours pertinentes. J'ai crû un moment que le récit était le prétexte au développement de ces paragraphes. Je crois qu'il faudrait allonger la nouvelle et livrer une clé de compréhension, mais peut-être que je n'ai pas su la saisir. |
Corto
23/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Elle me plait bien cette petite Joa.
D'abord parce qu'elle est curieuse. Ensuite parce qu'elle n'est pas dupe du discours des adultes. Elle ne se laisse pas berner par le fait accompli: "C’est pas une porte qui s’ouvre. C’est une porte qui se ferme. C’est tout." Une vraie trouvaille cette phrase... Enfin parce qu'elle décide de faire ses propres expériences, sans demander la permission. Joa décide donc d'en avoir le cœur net et de franchir cette porte. Elle part en exploration, sans peur "Ça pique un peu, mais elle s’en contrefiche". La petite exploratrice se sent tout de suite en osmose avec le terrain inconnu/défendu: "Plus elle avance, et plus elle se sent bien". Au point même de s'immerger de tous ses sens dans son aventure "La pierre est étonnamment tiède et douce, presque moelleuse. Joa s’allonge, juste pour un instant, ses yeux se ferment et l’univers tout entier conspire à son oreille." L'aventure racontée ici est symbolique de l'entrée dans le monde adulte, lorsqu'un enfant ou un adolescent s'affranchit des règles, des normes adultes, pour partir par lui-même dans son aventure humaine. L'histoire est fort bien racontée. Elle est cohérente, riche de descriptions de personnages crédibles et de réflexions élargies "L’être humain est une espèce bien à part dans le règne vivant". Bravo. |
Ombhre
23/2/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Neojamin,
un texte intéressant, bien écrit et qui suscite la curiosité et l'envie d'arriver au bout du texte pour voir ce sur quoi ouvre cette porte toute pleine de mystères et de dangers. Mais ce texte hélas laisse le lecteur que je suis sur sa faim. La nouvelle s'arrête trop tôt et laisse trop de questions sans même une piste de réponse, même si j'aime le fantastique qui ne donne pas toutes les clés. Le personnage de Joa est bien esquissé, et son envie d'enfreindre la règle et la description de son passage à l'acte sont plutôt réussis. J'ai eu plus de mal sur cette réflexion sur la nature humaine qui n'a pour moi pas réellement de sens, ni ici, ni dans le sens du récit. Chacun sait que l'interdit est un excellent ardillon pour nous faire tous franchir les barrières. Et la disparition de Joa, endormie paisiblement sur un banc tiède et accueillant, manque de sens, et ce soudain évanouissement du personnage principal ne constitue pas à lui seul un réel élément de fantastique. Pour moi un texte intéressant, mais qui demanderait à être retravaillé et approfondi. Merci pour le partage. Ombhre. |
ferrandeix
25/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'idée d'une porte mystérieuse permettant d'accéder à une forêt merveilleuse est excellente, même si au premier abord elle peut paraître commune. Ce qui crée le suspense peut être très simple. Cela fonctionne parfaitement pour ce récit. Après le début de l'action, il y a un intermède qui apporte assez peu, mais la suite avec l'entrée de la fille dans la forêt et sa pérégrination sont bien traités. Cette nouvelle fantastique ne convoque aucun monstre, aucune apparition fantastique et c'est sans doute ce qui lui donne son charme, avec une grande économie de l'action. La finale surprend et on peut la considérer comme insuffisante, mais elle permet des échappées vers une symbolique laissée judicieusement dans l'interrogation. L'attrait du plaisir et d'un monde nouveau entraîne-t-il l'oubli de l'ancien? Ce monde paradisiaque est-il celui de l'imaginaire ou bien est-ce celui de la drogue, de la réalité virtuelle... On peut tout proposer. Ainsi, l'enfant présent physiquement dans la famille peut être absent, l'esprit occupé dans son monde intérieur...
Tout de même une critique. Je regrette une écriture relativement peu esthétique. L'auteur visiblement n'accorde pas d'importance à cet aspect. C'est une option. |
hersen
25/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La porte est fermée, comme elle l'a toujours été.
C'est cette phrase de fin qui donne toute la valeur à la nouvelle. L'enfant transgresse une tradition ancestrale dont on ne se demande surtout pas pourquoi elle existe. C'est comme ça. Au point qu'on ne peut même pas imaginer que la fillette ait pu l'ouvrir, cette porte. On ne la cherche pas derrière. Il suffirait de l'impensable : l'ouvrir pour trouver la fillette. Qui s'est enfuie dans un autre monde, pour se soustraire à ceux qui sont eux-mêmes des portes fermées ? On peut extrapoler sur cette nouvelle, et c'est une qualité, c'est l'art de la nouvelle. |
Charivari
25/2/2021
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Bonjour.
Je trouve ça dommage... que ça tourne court à partir du moment où Joa ouvre la porte. au début, j'ai vraiment beaucoup aimé. Le ton juste, les petites phrases sur les vertus des portes, sur les êtres humains, vraiment on était dans une belle ambiance de conte, un rien décalé, avec des trouvailles, des formules. La description du jardin est sympa aussi.. Et puis Joa ouvre la porte, et là, plus rien. Ni dans le scénario, ni dans le style. Fin en queue de poisson. Ce rien, c'est justement ce qui est drôle et qui surprend, je comprends bien l'intention de l'auteur, mais vraiment je reste sur ma faim. Il y a juste une phrase finale pour faire le lien avec toute la richesse du début: la porte est fermée comme elle l'a toujours été, mais pour moi ça ne suffit pas, il manque quelque chose. |