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Asrya
10/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le début du texte marque le style de ce qui est à suivre même si les événements des premiers paragraphes ne m'invitaient pas spécialement à poursuivre la lecture.
Le défilé des prénoms de l'entame de la nouvelle n'est pas nécessaire, des détails plutôt inutiles qui entravent le fond de l'histoire ; heureusement, on les perd assez rapidement. Puis vient Justine, mouais, classique, pas très prenant, mais c'est bien écrit, alors, par curiosité, je me suis laissé prendre par votre récit. J'ai bien fait. A vrai dire, à partir du moment où votre personnage se retrouve dans la rue, tout vacille, c'est un autre univers qui se dessine, un autre monde qui prend vie ; c'est captivant. Plutôt banal pourtant, mais prenant, vraiment. J'ai eu un grand plaisir à parcourir le reste de votre histoire et me suis laissé embarquer dans une étranger réflexion sur la vie, le conditionnement de notre liberté dans la société ; je ne suis pas sûr que de lire tard me réussisse. Votre style m'a complètement séduit ; dès les premières lignes. C'est pêchu, concis, humain et réfléchi ; un réel merci pour cette lecture. Je prendrai le temps d'approfondir ma réflexion au sujet de la liberté, du moins celle que vous exprimez. Merci beaucoup pour ce partage, Au plaisir de vous lire à nouveau, A bientôt. |
Robot
13/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte que j'ai eu plaisir à lire, même si le début n'est pas très engageant. Je trouve intéressante l'histoire de ce type qui joue au désespéré mais qui ne sait pas bien que faire de ce désespoir intellectualisé. En fait, le récit est une succession d'anecdotes que le narrateur vit dans une journée particulière au cours de laquelle il se rend compte petit à petit que l'on ne décide pas à la légère ce que l'on veut faire de sa vie, ni même comment la perdre... ou se perdre.
Je trouve cette phrase un peu idiote: "j'allais mourir, c'était sûr, mais j'avais la chance de pouvoir vivre avant." Peut-être vous est-elle apparue originale, mais pour moi elle chute dans l'évidence tout à fait inutile. Vous dites récit semi autobiographique, je suppose que ce sont les situations qui tiennent de la biographie, comme la beuverie, la rencontre avec le flic. Je doute plus de la réalité du passage avec le clochard. Un regret général: Il me semble qu'au présent votre texte aurait plus de force. Vous indiquez que vous avez écrit là une partie d'un livre en gestation. Pour moi, je trouve que cette nouvelle se tient bien à elle seule, sans avoir absolument besoin d'un complément. Globalement, j'ai été intéressé. |
alvinabec
16/2/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Bien sûr, continuez. Là vous avez planté le gros du personnage, ses doutes, ses révélations, ses premières expériences d'homme supposé libre. L’arrière-plan reste à affiner, on aimerait en savoir un peu plus sur l'environnement. Les personnages secondaires, ceux par qui le narrateur comprend des choses de sa propre recherche esthétique (ou quête mystique) se succèdent de façon quasi-aléatoire, sans enchaînement clairement identifiable pour le lecteur. Peut-être pourriez-vous lui donner un peu mieux la main à votre lecteur... Bonne continuation, de l'endurance, rien que de l'endurance et encore de l'endurance. |
Anonyme
17/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Pourquoi vouloir aller plus loin que cette nouvelle ? C'est un épisode de l'existence, une expérience, une initiation à un autre façon de vivre, mais est-ce bien là, la liberté ? La chute où s'ouvre pour le héros cet infini de possibles est la clé. Ces deux étapes, beuverie et nuit avec le clochard, ne sont que des étapes. Le chemin qui s'ouvre chaque instant est toujours extraordinaire. Je ne pense pas vous avoir beaucoup éclairer sur le devenir de ce texte, nouvelle, début de roman, ... Votre écriture, par contre, est intéressante, vivante, juste, sans fioriture, mais imagée, belle et parfois savoureuse, "je me suis laissé dériver dans cet océan de gens, accroché au cadis comme à une bouée.", "Le vendeur a éclaté de rire comme une jarre qui casse", "Les nuages trottaient dans un ciel bien bleu", j'ai pioché un peu au hasard de ma relecture. Bon rythme sans temps mort, rien qui accroche. Votre histoire ne laisse absolument pas indifférent et en attendant une suite, ou non, qu'elle que soit la forme que vous lui donnerez, elle a, d'ores et déjà, sa place parmi les bonnes nouvelles. Bravo pour ce moment digne d'intérêt. A vous relire |
Francis
23/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Donner un sens à sa vie, une quête qui assoiffe et plonge dans le mal vivre celui qui s'interroge sur le sens des choses: la vie, la mort, l'amour... Heureux le troupeau du trottoir qui avance, avance sur le même chemin ( Marc, monsieur Boulon, l'agent, les bonnes gens...)
Le narrateur cherche la liberté comme on cherche le Graal , une quête spirituelle qui lui fait rencontrer ce clochard amarré à sa bouteille ou son caddie. Gérard est différent mais est-il vraiment libre ? Vingt-quatre heures plus tard, on revient au point de départ même si on veut se convaincre qu'on peut choisir sa route. J'ai aimé les personnages, l'écriture et les idées cachées derrière les mots. |
Anonyme
23/2/2015
a aimé ce texte
Bien
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Histoire qui se lit facilement, bien dans le style du temps, mais justement une impression de déjà lu d'autant que les situations, surtout au début, ne sont pas d'une originalité folle. Les copains qui refont le monde, le personnage qui se pose des questions existentielles et qui boit trop, la fiancée qui se lasse... enfin c'est presque classique pour ne pas dire cliché.
Le début n'est pas très engageant et c'est embêtant pour un roman parce que je me suis laissé dire que les éditeurs ne lisaient que les premières pages et qu'ils laissaient tomber s'ils n'étaient pas conquis d'emblée, soit par un style, soit par une histoire . Et là il n'y a rien de surprenant. Alors, maintenant, reste à savoir quelles aventures vous avez l'intention de faire vivre à votre héros mais le coup du clochard, ça ne débute pas très bien. Là aussi gros cliché. Le vendeur de hots dogs "heureux" était plus surprenant dans un sens mais vous l'abandonnez vite. Je vous vois mal tenir le lecteur en haleine tout le long de 240 pages avec un pareil héros mais tout dépend de ce qui va lui arriver...! Maintenant, si l'histoire vous tient à cœur il faut continuer bien sûr. |
Edgard
24/2/2015
a aimé ce texte
Bien
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Je n’ai jamais écrit de livre et je n’en écrirai sans doute jamais, même si ça gratte derrière le cervelet, l’idée idiote de faire un jour péter un Goncourt… alors pour donner un avis, je suis bien hésitant.
Il y a des passages que j’aime beaucoup, où votre style fait plaisir à lire. « donc, j’étais là, devant ma porte, comme absorbé par le blanc du mur qui me faisait face. Je m’y serais bien noyé. Et puis, sans trop réfléchir, je me suis mis à descendre les marches comme on descend d’un manège qui vous a bien donné le tournis, lentement, la main collée au mur. » Je préfère cela à « …la messe platonique ! qu’il a lâché Marc… » ça ne doit pas être facile de tenir tout un roman avec c genre de style « San Antonio ». Pour l’ensemble, ça va très vite et vous lâchez vos personnages au fur et à mesure que vous les rencontrez. Et il y en a déjà beaucoup dans quelques pages. Evidemment, c’est bien que ça aille vite pour une nouvelle, et vous ne pouvez pas continuer comme ça pour un roman où on attend peut-être autre chose que le personnage principal seul avec des rencontres successives de quelques minutes, ou un peu plus. Si c’est un peu autobiographique il va falloir creuser ce personnage, et sa « révélation » philosophique risque de ne pas suffire. Enfin, malgré le début un peu lourd et banal, on lit jusqu’au bout, et ça, c’est encourageant car vous arrivez à accrocher le lecteur. Humour détente? C'est bien la bonne catégorie? Bonne chance et surtout, bon courage. |
Automnale
25/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, Benjamin ! Dès lors que je n'ai pas oublié "Noctambulesque", je tenais à faire partie de vos lecteurs de ce nouveau récit : "Les vingt-quatre premières heures d'un homme libre". Voilà qui est fait !
Au tout début, j'ai été intriguée - et cela, c'est bien ! -. Je me demandais, en effet, pourquoi le narrateur devait attendre que ses jambes veuillent bien imprimer l'ordre donné... J'ai donc compris... Cette histoire ne manque pas de vie, bien au contraire. La vie est apportée par le voisin du 6ème, le vendeur de hot-dog, le gardien du parc, le vieillard tout gris... Pour pimenter un peu plus, peut-être, ajouterais-je une anecdote humoristique concernant le voisin... Certaines expressions sont jolies, amusantes, vraies... Par exemple : Ce n'était jamais allé bien plus loin que mes tympans (amusant)... Je l'ai regardée s'éloigner dans l'obscurité du couloir comme un soupir s'en va (joli)... Bonjour, belle journée n'est-ce pas ? Il ne s'imaginait pas (amusant)... J'allais mourir, c'était sûr, mais j'avais la chance de pouvoir vivre avant (intelligent et amusant)... Le caddie brise-foule (amusant)... Je me suis rincé le visage (vrai)... Mais comment faire pour avoir le chiotte sous le bras ?!!!... Et cette envie de pisser ? Ca me vient comme une envie de pisser... Un chien qui a pissé sur le parquet... (ce n'est certes pas le verbe qui me gêne, évidemment, mais la répétition)... Sans transition (de ma part !), j'ai trouvé étrange le fait de s'allonger sur l'herbe pour manger un hot-dog (avec le ketchup, cela ne doit pas être pratique !). J'ai relevé les trop nombreuses répétions de "Comme"... Comme on descend d'un manège... Comme absorbé par le blanc... Comme un prophète... Comme si je n'avais rien mangé... Comme si je venais de me rendre compte... Comme un saumon... Comme une jarre... Comme le nouveau nomade des villes... Ce texte a le mérite de faire réfléchir, ou philosopher ! Un S.D.F. est-il vraiment libre ? Devenir S.D.F. est-il un bon moyen de donner un sens à sa vie ? Sommes-nous davantage libres en sachant que nous allons mourir ?... Bref, j'ai aimé ce récit, les dialogues, une certaine authenticité, la vie qui s'en dégage... L'auteur, qui prend plaisir à nous raconter des histoires, possède un véritable talent de conteur. En outre, juste à travers ses mots, je le trouve sympathique, attachant... Et il serait plus que dommage de ne pas poursuivre la narration, dont les deux dernières lignes de cette première partie sont très prometteuses. Merci, Benjamin. J'attends donc, avec impatience, la suite... Et bravo pour votre talent et pour votre goût - probablement inné - pour l'écriture ! |
Coline-Dé
13/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est très vivant, le langage parlé colle bien, rien de forcé et on s'attache immédiatement au personnage.
Je suis cliente pour la suite ! |
aldenor
19/3/2015
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Zut, c’est déjà fini ! me suis-je dit en déroulant la fin... Donc un texte agréable et intéressant, parsemé de fines observations.
Au gout d’inachevé. Mais vous l’expliquez dans l’incipit : ceci ne serait que le début d’un texte plus développé. D’accord. C’est sur le fond que je me pose quelques questions. Je trouve que la quête n’est pas bien définie. Le titre annonce la liberté. Pourtant vous commencez par parler de réincarnation, de dépasser la mort, de sagesse Tibétaine... Ensuite plus de réincarnation « j'allais mourir, c'était sûr, mais j'avais la chance de pouvoir vivre avant. », ici une volonté de vivre pleinement. Et puis vous vous intéressez au sourire du vendeur... Ce n’est que sur la fin qu’on en arrive à la liberté. Bref, on ne comprend plus très bien ce que cherche le narrateur. Pourtant je voyais les choses bien parties ; il quitte toutes ses attaches. Fait des rencontres. Mais il faudrait qu’elles soient orientées sur la quête de la liberté. Un peu sur le schéma de « Le voyage d’Hector ou la recherche du bonheur » de Francois Lelord. Hector quitte tout pour comprendre le sens du bonheur, au gré de rencontres faites avec des personnes en prônant une ou l’autre définition. |
CharlesH
28/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette nouvelle forme un tout cohérent. Pour en faire un roman, il faudra évidemment changer le rythme qui est propre à la nouvelle. Un roman ne peut pas supporter une rencontre à chaque carrefour et ceci pendant 300 pages. Il faudra apprendre à respirer et à faire respirer le texte. Comment ? À vous de le découvrir, à votre manière, mais ça vaut le coup d’essayer.
Pour revenir à la nouvelle, le texte se lisait facilement et j’ai bien aimé l’idée du philosophe de brasserie, même si c’est une idée déjà lu, je ne pense pas qu’on arrête d’écrire sur l’amour parce que c’est du déjà vu. Le traitement était probablement un peu maigre, mais oui, je sais, c’est une nouvelle. Faites en un chapitre et vous arriverez à mieux définir vos personnages. Dans votre court extrait, la direction que vous voudriez donner à votre roman n’est pas claire. La rencontre du SDF offre une belle occasion au philosophe du dimanche d’être confronté à la vie du quotidien qui a faim, tout en cherchant cette liberté désirée de tous. Il y a peut-être une avenue ici, mais c’est à vous de choisir. Globalement, j’ai bien aimé votre texte qui se lit sans effort, ce qui m’inciterait à lire votre roman. Je vous souhaite de persévérer dans votre aventure, ceci meublera votre imaginaire. |