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Corto
4/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette nouvelle réjouissante est rondement menée.
L'écrivain qui décide qu'on devrait supprimer l'écriture, voilà une belle trouvaille. La description des 1500 exemplaires du livre vendu à 126 amateurs doit évoquer des souvenirs à certains. Toulouse un peu malmenée sauf pour la belle vue sur la montagne. Finalement nous sommes au centre des tourments de celui qui a trouvé son épanouissement dans l'écriture, mais se désespère de vraiment communiquer ou être reconnu par ce biais. Evidemment le suicide de l'ordinateur "par dépit face à la médiocrité de son utilisateur" est une vraie embellie au milieu de si nombreux doutes. Un texte qu'on a plaisir à lire, et tant pis si l'auteur en est mécontent... |
Sylvaine
24/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai beaucoup aimé toute la première partie, cette méditation amère sur l'échec d'une vocation. Tout y sonne juste. Le narrateur, qui se sent écrivain dans toutes les fibres de son être, se retrouve (à tort? à raison?) confronté à la certitude de sa propre médiocrité dans le seul domaine qui lui importe. C'est très réussi. La deuxième partie est également intéressante mais aurait mérité d'être un peu plus développée : l'idée du "suicide" de l'ordinateur est bonne, suicide symbolique de l'écrivain qui détruit ce qui fait son identité la plus profonde. La mise en "abyme" est également intéressante, tout le récit apparaissant alors lui-même comme l'ultime invention littéraire du narrateur. La dernière phrase me paraît trop abrupte, vous auriez pu mieux exploiter l'ironie tragique qui ramène fatalement celui-ci à l'écriture, comme Sisyphe à son rocher.
On peut dire qu'en un sens le texte se nie lui-même, puisqu'il s'agit d'une variation réussie sur le thème de l'échec. Joli retournement ! |
FANTIN
6/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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Voici un texte amusant qui tient l'attention du lecteur éveillée de bout en bout, et une autodérision teintée d'amertume bien sympathique: la "médiocrité" à laquelle il est fait allusion n'a strictement rien à voir avec cette histoire plutôt réussie d'un suicide original qui débouche sur une fin où l'ironie l'emporte sur le tragique.
Une nouvelle qui, à mon sens, mérite largement de passer la barre des 126 lecteurs... |
STEPHANIE90
24/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Neojamin,
eh bien, quel bon moment passé à lire cette nouvelle. J'ai sauté à pied joint non pas comme votre ordinateur dans le vide mais dans le trop plein de mots. J'ai trouvé juste la bonne dose d'auto-dérision et chaque écrivain trouvera là, matière à réflexion. Alors juste merci de m'avoir laissé jeter un œil sur cette super nouvelle qui mérite bien plus de 126 clics. à bientôt pour vous lire, StéphaNie |
hersen
24/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un écrivain qui, face à ce que devient le monde, décide que ce n'est plus la peine d'écrire et décide le suicide de son ordi.
j'ai aimé le début, le béton qui grignote puis dévore la verte campagne, la description de Toulouse, ville rose mais grise, mais je suis un peu perplexe : que vient faite la profession dans l'aéronautique dans l'histoire ? Bien sûr, Toulouse est la ville aéronautique par excellence, mais je n'ai pas compris le message. Est-ce le cynisme de la situation ? (de ne pas vouloir polluer en jetant son ordi dans la nature alors alors que le narrateur fait un travail qui favorise une pollution aérienne ?) j'ai l'impression d'avoir un peu deux sujets, qui pourraient se compléter mais qui sont mal scindés ici. La chute n'est ps mal, finalement, le narrateur va continuer à écrire...sans polluer ? ou presque, parce que fabriquer crayons et papier... Donc je suis mitigée. |
Shepard
24/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Neojamin
Une version de 'la dure vie d'écrivain', enfin pas trop puisqu'il a une paye qui tombe tous les mois, celui-là. J'avoue (comme souvent avec ces textes) avoir du mal à rentrer dans la peau du personnage/narrateur qui en fait autant de caisse... pourquoi au final ? De nombreux auteurs ne sont pas même parvenu à publier un exemplaire de livre... alors 26... imaginez... En filigrane on a un bon vieux 'homme vs nature' - la ville est moche la campagne est belle (enfin les champs, même sans glyphosate, ça n'a rien de naturel), ces fils là on les connait. Ce qui sauve la nouvelle, à mon avis, est sa chute (sans rire) teintée d'humour et son ton qui reste assez léger - ça ne se prend quand même pas trop au sérieux. J'ajouterais une écriture bien rythmée. Finalement, ce texte, c'est 'vite lu' et malheureusement 'vite oublié' pour moi. Au plaisir de voir un texte avec plus de consistance sous votre plume ! |
plumette
25/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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j'ai lu sans déplaisir, séduite par le propos: cet écrivain désabusé qui suicide son ordinateur et qui se retrouve meurtrier, improbable dénouement d'un roman!
le sujet est bon et au final le traitement m'a plutôt déçue. des bizarreries de vocabulaire : -Mes doigts auraient été plus utiles en composant des factures comptables. l'utilisation du verbe "composer" me surprend ici. - J’ai vendu cent vingt-six copies de mon livre: de même ici pour le mot copie que j'aurai remplacé par exemplaires. Une digression sur l'aéronautique qui me parait inutile, Un dénouement peu crédible: je m'explique: j'accepte le fait que l'ordinateur tombe sur la tête de ce malheureux passant, j'accepte aussi que la chute de l'objet ait des conséquences mortelles. Mais dans notre système pénal français, on ne va pas en prison pour cela car ce que vous décrivez est en fait un accident. Ou alors, il aurait fallu que votre narrateur vise volontairement ce passant! Et le titre? pour moi, il manque quelque chose dans ce titre , un tout petit mot comme "ce" par exemple. |
Anonyme
25/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Nouvelle qui aurait pu avoir comme sous-titre « Le malheur merveilleux d’écrire… »
Si l’argument de départ ne manque pas d’intérêt (sans être pour autant d’une folle originalité) son traitement révèle rapidement les failles d’une construction narrative qui semble s’être faite au fil de l’eau. Vous évoquez Toulouse, la mévente d’un livre et la fadeur d’un métier pourtant lucratif dans une sorte de galop frénétique qui nous mène à bride abattue vers une chute qui certes crée la surprise mais incite tout de même l’infortuné et essoufflé lecteur à se dire : « Tout ça pour ça ? » A la rigueur, vous auriez commencé par la fin et remonté par un cheminement inductif jusqu’à (pourquoi pas ?) la naissance de sa vocation littéraire chez votre narrateur, vous m’auriez embarqué plus facilement dans le récit et accessoirement vous teniez quelque chose de beaucoup plus fort. |
senglar
25/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Neojamin,
Ah ! J'aime bien la fin... ça c'est une nouvelle à chute (le jeu sur le mot n'est pas voulu, habileté de la nouvelle quoi) votre ordinateur ne voulait pas mourir pour rien. Un moment je m'étais dit : Je vais lui suggérer d'envoyer son ordi dans l'espace puisque c'est une sorte d'avionneur, mais non vous m'avez pris de vitesse, vu du haut d'un immeuble vous êtes un homme des profondeurs. Bonne chance avec votre crayon et votre bloc-notes. Enfin Bonne chance à votre gardien ! lol Senglar |
jfmoods
25/3/2019
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I) Un homme prisonnier de l'écriture
1) Une obsession stérile "Combien de récits destinés, tôt ou tard, à disparaître dans la corbeille électronique de mon ordinateur ? Gaspillage, je ne vois pas d’autres mots. Mes doigts auraient été plus utiles en composant des factures comptables." 2) L'inaccomplissement professionnel "Fabulations, je m’occupe de minuscules composants d’un système de refroidissement et je passe le plus clair de mon temps devant un ordinateur. Même là, gaspillage. Si encore j’étais astronaute. Un astronaute raté, ça n’existe pas." II) Un point de fuite introuvable 1) Un meurtre pas seulement symbolique "... il avait préféré se faire un petit jogging, et par un de ces hasards que seule la littérature - même la littérature médiocre comme la mienne - peut inventer, il s’est pris mon ordinateur sur la tête. Il est mort sur le coup." 2) L'ironie du sort "Et moi ? Je me retrouve en prison avec pour seule distraction un bloc-notes et un crayon." Merci pour ce partage ! |
in-flight
25/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Les textes méta-littéraires sont souvent casse gueule, ce récit ne fait pas figure d'exception mais il est teinté d'un humour sympathique. Pour le coup, je ne comprend pas bien la catégorie.
"On n’a plus vraiment besoin de l’écriture de nos jours, j’aurais pu m’en passer." --> face à l'abondance d'info et la prise de contrôle de la dialectique dans le milieu managérial, politique et médiatique, je pense tout le contraire: il n'a jamais été aussi important d'écrire pour formaliser ses pensées. "J’ai écumé quarante-six salons en trois ans, parcouru plus de cinq mille kilomètres, dépensé un bon millier d’euros en essence, hôtels, péages et restaurants." --> Rassurons-nous, il y en a qui font tout ça sans avoir écrit un livre, ça s'appelle le tourisme "même la littérature médiocre comme la mienne"--> la modestie est la forme d'arrogance la plus supportable en société ;) |
Eva-Naissante
27/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Le thème de votre nouvelle est intéressant (quoi que ne correspondant pas totalement à l'idée que je me faisais de la rubrique choisie mais cela a peu d'importance). Comme une introspective, une réflexion sur l'essence de l'écriture, son utilité et sa valeur marchande. Le besoin de donner du sens et de reconnaissance. Cela rend votre histoire touchante. Votre écriture est fluide et ce texte se lit sans encombre. Toutefois, quelques répétitions (peut-être à dessein) et une syntaxe qui mériterait - à mon sens - d'être un peu retravaillée. Je m'interroge par ailleurs sur le lien entre le béton et l'écriture (les deux clés de lecture que j'identifie). Mais c'est surtout la chute, à la fois improbable (suicide d'ordinateur, un joggeur le dimanche matin ce n'est pas si rare que cela) et décalée (un côté comique qui dénote à mon sens avec le reste de votre texte) qui ne fonctionne pas tout à fait pour moi... Merci pour cette lecture, Eva. |
CerberusXt
28/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ouch, un texte qui tape là ou ça fait mal pour quiconque écrit. Et c’est encore pire vu que mon métier est proche de celui du narrateur, avec une vision cynique qui y colle parfaitement. Bref, si le but était de créer des émotions chez le lecteur, c’est réussi pour moi, même si ce ne sont pas des émotions particulièrement agréables.
La deuxième partie du texte fait office de virage de ton un peu violent à mon goût. Du tragique on passe presque à de l’absurde. J’ai moins accroché. Ceci étant, je retiens surtout beaucoup de positif (même si mon coup de blues soudain ne vous remercie pas ;)) |
vis9vies
28/3/2019
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Bon, je vois que le constat est fait par l’auteur-narrateur lui-même. Je n’ajouterais donc rien à cette impression d’ensemble sur laquelle nous sommes d’accord (mode tape dans le dos sympathique).
Il y a cependant des points positifs. Le titre est accrocheur, il a quelque chose de littéraire et comme un clin d’œil qui invite à ouvrir la porte. La fin (la chute) est originale, et humoristique. D’ailleurs l’humour un peu noir et cynique est aussi l’un des plus de ce texte, même s’il aurait pu être un peu poussé. Pour l’amélioration, il a des pistes. La première, la plus visible, celle qui m’a dérangée immédiatement : les répétitions. Deux fois « béton » dans l’incipit, il y en a une de trop. Un peu plus loin, le défaut se répète avec les « ça », et j’ai presque envie de dire que c’est pire avec un mot aussi faible. Se rappeler qu’un incipit donne le ton du texte. Et aussi un aperçu de la qualité de l’écriture. Un incipit raté peut être un roman non lu, quelle que soit la qualité des 200 pages qui suivent. Ensuite, le problème des « on ». Il est relativement facile de personnaliser, et d’éviter ses honteux « on » avec peu d’imagination. Ex : « On n’a plus vraiment besoin de l’écriture de nos jours ». Avec une autre approche, il est possible de rendre la syntaxe plus vivante : « Qui a encore réellement besoin de l’écriture de nos jours ? » Ce n’est qu’un exemple. Préférer personnaliser, détailler que rester dans le flou. Le lecteur n’accroche pas à l’indéfinissable ;) Un autre point sur lequel j’ai achoppé : la syntaxe. Ce n’est pas qu’elle soit mauvaise. Elle manque juste de personnalité, mais, ça, ça viendra avec l’assurance. Surtout, elle manque de vivacité, de rythme. Elle ne crée pas d’ambiance, même pas humoristique. Une syntaxe plus moderne aurait pu rendre le texte plus accrocheur, par exemple en insérant des interrogations, en faisant parler le décor, mais sans que le narrateur s’exprime par des « je ». Il y a un exemple qui va dans ce sens : « Toulouse est réputée pour être une belle ville, on l’appelle même la ville rose... bon, faut pas non plus exagérer. Quand le soleil est bas, sur le point de se coucher, sa lumière tamisée donne effectivement une teinte rosée aux briques de la ville, mais il y a surtout du béton par ici, et s’il y a une couleur qui prédomine, c’est bien le gris. » Il y a aussi nombre d’exemples qui ne vont pas dans ce sens : « J’ai longtemps entretenu l’illusion, me confortant dans l’idée qu’un écrivain n’est pas un auteur publié, mais quelqu’un qui écrit. Donc j’ai écrit, des heures durant, des années, chaque jour, méthodiquement... cela suffit-il pour faire de moi un écrivain ? J’en doute. Au mieux, ça fait de moi un être humain. » Ce dernier exemple laisse une impression désagréable au lecteur car il a l’impression que le narrateur se justifie, et il est toujours ennuyeux d’avoir pour interlocuteur quelqu’un qui se justifie. En supprimant certaines expressions, comme « je pense », « je crois », comme ici (c’est plus subtil) « me confortant… donc », on obtient une vérité affirmée et non plus une justification. De toute façon, on sait bien que c’est le narrateur qui s’exprime ; il n’a pas besoin d’avoir recours systématiquement au « je » pour ça. En espérant vous avoir aidé… un peu. |
Donaldo75
6/4/2019
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Bonjour Néojamin,
J'avoue ne pas avoir plongé dans cet écrit; ce n'est pas que ce soit mal écrit, bien au contraire, mais c'est juste vide. En tant que lecteur, j'attendais autre chose, surtout au vu du thème affiché. Est-ce un manque d'inspiration ? Après tout, une histoire est racontée par l'auteur au lecteur, même si à la fin il ne représente que le cent-vingt-sixième, pour le faire plonger dans le récit, le mettre à contribution. « J’écris mes derniers mots, mes dernières phrases. J’ai pris ma décision, elle est ferme et irrévocable. Ah, si seulement j’avais pu ne jamais écrire, si j’avais pu même m’abstenir d’apprendre à le faire ! On n’a plus vraiment besoin de l’écriture de nos jours, j’aurais pu m’en passer. On devrait tout simplement l’enlever des programmes scolaires. Ça ne ferait pas plus de malheureux et ça m’aurait évité bien des souffrances. » Je préfère moi aussi les programmes scolaires. Là, je me suis ennuyé. Et vu que je ne suis pas du genre professeur de lettres ou instituteur prêt à s'extasier sur les tournures, les effets de style ou la concordance des temps, même si ces points sont importants, j'en reviens à l'histoire. Quelle histoire ? « Toulouse est réputée pour être une belle ville, on l’appelle même la ville rose… bon, faut pas non plus exagérer. » Qu’est-ce que ce dialogue intérieur m’apporte, à moi lecteur ? Je ne sais pas défendre l’opinion selon laquelle c’est un plus littéraire. Je sèche. Et pourtant, j’essaie. « Je voulais un acte symbolique et j’avais trouvé l’idée géniale sur le coup : le suicide de mon ordinateur. » A ce moment, je me suis dit que le texte allait décoller, que l’histoire allait changer de dimension, qu’une idée originale et singulière était en train d’émerger. Dix lignes plus tard, je me suis retrouvé comme au début de ma lecture. Vide. |
Cairote
6/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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À la lecture de ce texte, j’ai eu l’impression (familière…) de l’écrivain désespéré devant sa page blanche et qui, au moment de balancer son ordinateur par la fenêtre, se dit que tout de même cela pourrait blesser quelqu’un, puis décide que, finalement, cela pourrait peut-être faire une nouvelle, faute de mieux.
Autrement dit, et bien que l’écriture soit agréable, tout cela m’a paru un peu mince, le reste me semblant comme ajouté pour épaissir un peu le récit. Ceci dit, j’ai vraiment aimé la façon astucieuse de rattraper ces « restes », de les rattacher au sujet : pour sa digression sur l’astronautique : « Si encore j’étais astronaute. Un astronaute raté, ça n’existe pas. », et sur sa description de Toulouse : « Toulouse n’est pas une ville rose, et moi, je ne suis pas écrivain », et qui aussi semblent dire « Bon, je divague, là, normal quand on est si déprimé et à court d’inspiration. » J’ai un peu tiqué sur les (trois) répétitions de « béton », et sur la composition des factures comptables, mais davantage devant la phrase finale, beaucoup trop abrupte à mon goût. Merci pour ce texte que j’ai tout de même bien aimé lire. |