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Anonyme
9/8/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une histoire symbolique à la fois triste et pleine d'espoir ; les humains ne peuvent s'empêcher de transformer toute joie en violence mais, finalement, ce n'est pas grave : le vent s'est levé, il a balayé. Quant à ceux qui creusaient dans leur caverne à la Platon, ils finissent par rejoindre la vie.
Ce texte m'a fait penser à la scène finale du film "Pink Floyd - The Wall", où, après l'émeute et le chaos, des gamins viennent tout rebâtir. Là aussi j'ai eu l'impression d'un renouveau. Un texte rafraîchissant, pour moi, mais un peu naïf me semble-t-il dans sa manière de dire ce qu'il a à dire. |
Asrya
30/8/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Votre écrit est plutôt agréable à lire, malgré de temps à autres des ponctuations un peu... déplaisantes
exemple : "Sous ses pieds, sous la dalle de béton, sous la terre argileuse, ils creusaient, à l'aveugle, ne sachant s'ils étaient déjà passés de l'autre côté, creusant encore, pour être sûrs, sachant que plus loin ils iraient, plus libres ils seraient" Pitié... séparez tout cela en plusieurs phrases. Donnez du rythme. "Sans prononcer un seul mot, la poussière gonflait leurs poumons, leur faisant oublier la faim, ils grattaient, tâtonnaient et grattaient encore." C'est la phrase qui vient juste après et elle est tout autant indigeste. "Marco avait pris la tête, c'était de chez lui que ce cortège de taupes avait démarré le trou, pendant des mois ils avaient creusé, récolté des vivres, des outils, amassé des bouts de bois pour tenir les parois" Rebelote. Bref, je ne vais pas faire le tour du texte, vous m'avez saisi. Par contre... je vous avouerai n'avoir strictement rien compris à votre histoire. Alors bon, d'accord, on atterrit dans un monde où le vent ne s'est pas levé depuis des lustres, et, soudain, il se lève. Bénédiction ! Cela se comprend, le vent est si bénéfique à l'homme. Mais... Pourquoi ce mur ? Que signifie-t-il ? Pourquoi a-t-il été érigé ? J'en ai fait un rapprochement avec la chute du mur de Berlin. Le démantèlement du mur par les deux anciennes républiques allemandes. Cela collait bien en plus, avec "ceux de droite" qui commencent cette action. Mais avec la suite, je me suis ravisé. Pourquoi cette émeute ? Pourquoi ce sang ? Cette bagarre ? Et comble de l'incompréhension, qui sont ces personnes qui creusent ? Pourquoi creusent-ils ? Pour gagner l'autre côté du mur ? Y avait-il réellement un lien avec la chute du mur de Berlin ? Si oui... pourquoi ce soulèvement incompréhensible ?! Pour en finir, c'est assez bien écrit. Cela aurait été agréable à lire si je n'avais pas eu autant d'incompréhensions. Au lieu de cela, ça a été un calvaire pour moi d'essayer de remettre vos idées bout à bout. Ce doit être pourtant très clair dans votre tête, c'est pourquoi je m'excuse de n'avoir absolument rien compris. Je vous remercie malgré tout pour votre nouvelle, Un casse-tête de fin de soirée, J'espère vous lire bientôt à nouveau. (la compréhension en plus !) |
fergas
5/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte qui nous replonge à la fin de la guerre froide (si tant est qu’elle soit réellement finie). On fait aisément le parallèle avec la chute du mur en 1989. S’y ajoute le côté kafkaïen des perceurs ignorants de la situation en surface. L’effet miroir des deux trous, celui du mur et celui du sol, est saisissant.
J’aurais aimé un peu plus de développement au sujet des deux géographes-aérostiers. Au second n’est d’ailleurs fait qu’une brève allusion. Votre manière de fabriquer un hygromètre à cheveu tient plutôt de la licence poétique que de la réalité industrielle (c’est mon métier !), mais l’intention est bonne. Et oui, ce jour-là, le vent avait bien tourné. J’ai dû relire le texte pour mieux en apprécier les subtilités. Les fautes d’accord des verbes nuisent cependant à la fluidité de la lecture, mais ceci sera promptement corrigé je pense. Ce texte, pour moi, rapporte son lot d’images fortes. Moins pour les jeunes, peut-être ? |
Shepard
10/9/2014
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour Neojamin !
A vrai dire je m'attendais à quelque de chose de plus surprenant et de moins cryptique en guise de chute. Le style reste un peu lourd pour les choses qui y sont racontées, cette pluie de virgules dans les descriptions est littéralement insupportable ! "À l'arrière, ils suffoquaient, avançant à l'aveugle, les yeux clos, une main sur la bouche et une autre qui tâtonnait à la recherche de la cheville de celui de devant" enchaîné avec "Marie fermait la marche, trop fatiguée pour creuser, elle s'asphyxiait en silence, elle comptait les mètres avec son corps, quelques brassées de plus et ils pourraient commencer à remonter, si Michel ne s'était pas trompé." puis "George, son mari, un mec mince et grand, la devançait, traînant un ballot de bois, c'était les dernières planches, il les plaçait de temps en temps, quand il sentait que la terre s'effritait plus qu'ailleurs, qu'il y avait un risque d'éboulement. " etc etc... Ce rythme en staccato peut donner un style sur une phrase, mais sur l’entièreté du texte ça me tape personnellement sur les nerfs ! Cela m'a vraiment gâché la lecture. Heureusement le texte est court donc on garde le fil. Enfin, je parlais d'histoire cryptique, peut-être est-ce dû à ce format trop court. Certains ont vu un parallèle avec la chute du mur, j'y ai pensé aussi, mais je ne comprends pas le bain de sang qui s'en suit dans ce cas ! Je pense qu'après une épreuve pareille les personnes sont trop fatiguées pour se battre encore. J'ai interprété le vent comme le "changement", bien que du coup je trouve l'histoire avec l'anémomètre maladroite, transformant l'allégorie de départ en quelque chose de beaucoup trop concret, les seuls mots de la fille auraient suffit. S'il ne s'agit pas d'un symbolisme alors je ne vois pas trop à quoi le raccorder avec aussi peu d'indice dans le texte. Finalement j'ai eu du mal à apprécier ce texte sur sa forme ainsi que sur son fond. |
Anonyme
11/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Neojamin,
J’aime bien ce texte qui va crescendo vers un dénouement, depuis le souterrain à l’air libre, et en parallèle à travers la destruction du mur, d’un côté à l’autre, avec le vent en "musique de fond". Je n’ai pas eu de mal avec la ponctuation. L’histoire est bien construite et aménage un certain suspense qui dure – peut-être pas assez (voir la fin de mon commentaire). Les gens dans le tunnel paraissent absurdes au moment du dénouement mais héroïques ou du moins courageux et opiniâtres avant ça. La bagarre surprend peut-être mais en même temps met en évidence la fragilité des rapports humains qui peuvent parfois basculer très vite de la sympathie à la « haine », ça peut arriver même aux meilleurs amis et assez souvent aux amants, bien qu'ici on soit dans un autre registre, qui est celui de la foule (masse) qui a sa dynamique bien a elle et sans doute archaïque ou sauvage. Les géographes me font un peu penser aux deux anges au début du film « Les Ailes du Désir » de Wim Wenders. A mon avis c’est un texte riche qui pourrait donner lieu à un texte plus long, sans perdre de sa substance. |
Damy
26/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ou la réalité de l'absurdité humaine entre ceux qui se battent sur un coup d'étincelle après s'être embrassés (belle description du mouvement de foule) et ceux qui creusent comme les shadoks. La petite touche surréaliste du dieu-géographe qui assiste à la scène impuissant est du meilleur effet.
J'ai pris plaisir à ma lecture, la construction sous forme de suspens de cette nouvelle m'a tenu en haleine. Juste une chose: je n'ai pas su voir l'utilité du 2° géographe (?) |
marogne
7/10/2014
a aimé ce texte
Un peu
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La liberté, le choix de faire, la liberté de rire et celle de se battre, enfin d'être homme, les cheveux au vent et les yeux brûlés par le soleil, et non pas un rouage dans une machine ronronnante et omnipuissante. Il y a du "château" dans cette nouvelle,même si en creux....
Et puis peut être du Schuiten.... et ses villes obscures? En tout cas c'est ce que j'ai eu tout au long de ma lecture devant les yeux, et le choix des géographes renforce encore l'image. Magnifiques BD que l'on suit depuis 20, 30 ans avec autant de plaisir..... J'ai été un peu gêné par le style, presque eu envie de décrocher, mais comme l'enfant penchée, le texte m'a rattrapé, et m'a conduit jusqu'à la scène finale. Désespérante celle-ci? quoique? Et puis, même si ce n'était plus nécessaire,ou trop tard, ou vain, n'importe, le plaisir de la lumière après le labeur dans la nuit, que ce soit sous terre ou dans les rues glauques de Prague derrière le mur, le plaisir de la liberté, la possibilité d'aimer et de haïr, le soleil et le vent sur les ruines des utopies, tout cela valait bien la peine. |