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doianM
21/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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La fin me met dans le cirage, je reprend la lecture pour comprendre et remettre le casting en bon ordre.
Donc, si je ne me trompe pas, Anaïs a pris la fonction de Mlle Haudebert dont le sort me donne des frissons. Et j'ai écouté tranquillement la malade me raconter en spécialiste la matinée de la clinique et les diagnostics des pensionaires... Belle petite histoire. Merci et bonne continuation |
Anonyme
28/11/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je passe rapidement sur l'exactitude des symptômes des patients et le mode de fonctionnement d'un service de psychiatrie de crise, pour savoir comment cela fonctionne il me semble simplement que la réalité est plus banalement glaçante que l'ambiance volontairement excessive qui est dépeinte ici. J'ai un peu l'impression que l'auteur force le trait pour donner une atmosphère particulière à sa nouvelle. Il me semble que ce n'est pas vraiment nécessaire.
A cause de cela, la chute ne surprend pas. Dès les premières lignes, confuses, on sait. Et toute l'histoire perd de son sel. L'écriture a, par contre, tout ce qu'il faut de déconcertant. Je ne suis pas certaine d'aimer mais le style est personnel et ça ça compte quand même! Merci pour cette lecture. |
Anonyme
29/11/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Début original, et décalé par rapport à la suite, pourquoi pas ...
Rythme des heures qui cadencent le texte. Trop de personnages à mon goût pour un texte très court. On arrive à la fin, et on ne comprends pas bien ce qui se passe. La garde aurait-elle tuée Anaîs ? Ses vêtements blancs et rougeatres ? du sang ? La garde parmi les fous serait devenues folle ? Mais pas d'indices de cette folie qui auraient pu nous mettre un peu sur la voie. De l'humour qui allège l'ambiance comme : "Donc pas de livre de règles de sécurité en usage libre." "Je deviens infirmière-bergère dans la seconde qui suit," Bonne continuation |
Flupke
1/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai aimé la chute, néanmoins j'ai trébuché sur la dernière phrase. Je pense qu'elle serait plus claire si l'on procédait à une inversion: "Maintenant Anaïs, parlez-nous un peu de ce qu’est devenu Mademoiselle Haudebert". Le prénom peu courant d'Anaïs est bien choisi (facile à mémoriser, vu le grand nombre de personnages pour un texte aussi court) vu qu'au moment où le rideau tombe on comprend tout. "et la médiévale quête" cette inversion me semble un peu lourde. Une histoire bien structurée. Bravo ! |
Anonyme
7/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup le tout début : "Un arbre a poussé dans mon sommeil paradoxal et mon réveil l'abat à coups de hache musicale"
Belles sonorités, belles métaphores, bel imaginaire. C'est une des meilleures premières phrases que j'ai lues sur Oniris, peut-être la meilleure. Beaucoup de personnages en peu d'espace, mais je ne m'y suis pas vraiment perdu. Pourtant, je vous assure que je m'y perds souvent très vite. Encore un bon point. Donc, si je comprends bien, un cas de schizophrénie dont la deuxième personnalité serait portée sur quelqu'un d'existant, puisque Anaïs, se prenant pour Mademoiselle Haudebert, a l'air d'être une narratrice sincère. Ou alors, j'ai rien pigé :-) En seconde lecture, je cherchais aussi des indices ignorés en première lecture, qui m'auraient permis de savoir s'il y avait changement de narrateur, s'il y avait des situations impossibles dans un cas (Haudebert) comme dans l'autre (Anaïs), mais je n'ai rien trouvé de probant. Vous avez donc fondu les deux personnages en un seul narrateur de manière assez convaincante (du moins pour moi). Une nouvelle vraiment encourageante d'un(e) nouvel(le) onirien(ne) que je suis curieux de découvrir dans un exercice plus long. |
widjet
27/12/2010
a aimé ce texte
Pas
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Je ne vais parler que de la forme car l’histoire, j’avoue qu’elle ne pas intéressé le moins du monde. Rarement la folie ne m’avait semblé si soporifique. J’imagine que pour ne pas déflorer son final, l’auteur s’est attaché à normaliser le plus possible (à part le début gentiment barré) les propos du malade. Néanmoins, je pense qu’il y avait moyen de distiller un peu de mystère sans mettre le lecteur sur la voie.
De plus, le fond n’est guère aidé par la forme d’une rare lourdeur. « Entre nous, on ne peut apprécier tout le monde, et c’est d’autant plus difficile avec des collègues qui ne veulent pas l’être » . Pas l’être quoi ? Comme tout le monde ? Pas clair pour moi. Les tentatives d’humour et d’esprit tombent à plat à cause d’une construction de phrase bancale (exemple « autant vous dire que nos règles de sécurité tiennent dans des livres pouvant devenir des armes par leur poids »). Conseil : lire et relire à voix haute ce genre de phrase (pour s’assurer de leur impact et de leur fluidité) surtout lorsqu’elles sont sensées atteindre un objectif précis (ici, faire sourire). J’ai un souci avec « Lors de son dernier délire, elle a griffé et mordu au visage Enora Binson, qui tentait de la contenir tandis qu’elle grattait le sol pour creuser un nid sous son lit » . Qui grattait le sol pour creuser un nid ? Pas clair (bis). Humour à nouveau raté (pour moi) avec le « Sa psychose s’est éteinte en même temps que la vie de son kinésithérapeute » . L’exemple type de la phrase sensée claquer et pourtant… « La porte de la chambre d’Anaïs est entrouverte. Je constate bientôt, le gobelet et les pilules à la main, que celle-ci est vide » . Celle-ci ? La chambre ? Pourquoi ne pas écrire « la pièce est vide », ainsi pas d’ambigüité. « La présence de trois policiers enfonce le pronostic » . Pas très heureux comme formulation, non ? Bref, un texte qui semble vouloir ne reposer que sur sa fin (d’ailleurs totalement parachutée car la préparation en amont n’est à mon sens pas assez élaborée). W |
caillouq
30/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'avais commencé à lire ce texte en EL, et pas eu le temps d'y revenir depuis.
Enfin, j'ai pu aller jusqu'au bout de cette nouvelle, et je ne le regrette pas. Une fois passées les trois premières phrases un peu trop métaphoriques pour mon goût et pour le ton du reste, le rythme de la nouvelle est très prenant. On ressent bien le souci d'efficacité de cette infirmière, la perpétuelle course contre le temps. La vivacité du récit fait sourire, comme ces vieux films chahutés des débuts du cinéma, puis on sourit de moins en moins parce que le rythme s'emballe de manière anormale, jusqu'à la chute, pas si surprenante que ça parce qu'elle vient répondre aux alarmes générées par l'écriture de plus en plus affolée. On sent la folie avant qu'elle soit clairement annoncée. Et c'est ça que je trouve très réussi. |
marogne
19/2/2011
a aimé ce texte
Un peu
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A la relecture il y a bien quelques indices de la fin, mais cela aurait pu être quelques figures de styles ou traits d’humour du personnage principal parlant à la première personne. Mais rien qui ne puisse justifier la fin qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et ne conclut pas vraiment la nouvelle, ni apporte un point d’orgue tellement elle semble plaquée et artificielle. L’ensemble est ainsi un peu boiteux, un début prometteur – on est intrigué, forcement, et on s’attend à quelque chose de fort – qui dure un peu trop, et cette fin….
L’écriture est plaisante néanmoins, et donne envie de lire, du même auteur, une histoire. |
Enzoloren
16/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte bien structuré qui de par sa chute,nous offre l'option d'un grand frisson dans le dos.
Une histoire qui reste jusqu'à la fin,fidèle à son thème avec parfois quelques traits d'humour bien choisis. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde à ma lecture Bravo mes amitiés |