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Anonyme
18/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je trouvais que ça commençait vraiment mal avec la citation de l'étude à caractère fécal... J'ai failli arrêter, mais je me suis dit que j'allais laisser sa chance au texte. Bien m'en a pris, parce que finalement j'ai beaucoup aimé. Je suis peu à peu entrée dans l'ambiance, j'ai commencé à apprécier le côté barré à partir de "les crabes aux pinces d’or, des centaines. Il ne pouvait éviter d’en écraser quelques uns. Ils faisaient un bruit de biscotte fourrée en craquant."
En arrivant à "Elle jouit en criant « Pi, 3,14116… » jusqu’à la 157ème décimale", j'ai ri. Bon, je ne dirai pas que j'étais écroulée en lisant ce texte, mais j'avais un sourire permanent aux lèvres, et en le terminant je me sentais revigorée par ce bain de n'importe quoi aux herbes (ouais, pour sûr y a de l'herbe là-dedans). Il y a des plaisanteries que pour ma part je trouve un peu faciles (« Couacoua comé kiki ? », OK, de la référence culturelle plein les chaussettes, mais le texte est assez inventif pour s'en passer, "Latchicatchicaillaillaille"), mais je comprends bien que c'est une question de dosage, que dans le délire il y a aussi des goûts et des couleurs ! En revanche, j'ai adoré les petits détails du genre "s’écroulit dans les radas" et d'autres transpositions du genre, Conchita qui surgit du frigo en petits glaçons... Un texte foisonnant donc à mon avis, désinvolte, avec une pointe de cruauté en même temps, qui n'a pas peur de se frotter à la bonne grosse farce et qui a aussi de l'idée ! Des facilités, certes, mais ça bouge, et ça me plaît. |
Acratopege
17/7/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'adore Queneau et suis fan de San Antonio, mais là, à mon goût, la recherche d'originalité à tout prix me gêne. Trop de fantaisie tue la fantaisie, le récit qui devrait faire rire ou sourire m'ennuie par excès de jeux de mots et de cocasseries arbitraires. C'est peut-être un sketch à entendre ( Devos et Robin...) plutôt qu'un texte à lire. Si c'est un gag pour passer l'été, alors d'accord!
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David
27/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Baïkonour, cher auteur,
Toujours en quête d'histoire de héros avec des androïdes provocantes, je suis bien entendu ravi de cette lecture, où je cherche encore à débusquer les trop nombreuses contrepèteries. C'est peu de chose pour un homme mais comme un apéro surprise pour l'histoire de la littérature, c''est bon comme un ventilateur qui marche, en ces temps de canicule. |
Pat
27/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce texte est réjouissant à bien des égards, même si j'ai pu être gênée par quelques facilités (la fin est de trop, selon moi, en particulier). C'est déjanté, plein d'images sympas (ex : "Une lampe chétive jouait de l’accordéon" entre pas mal d'autres), quelques trouvailles rigolotes (j'adore les trucs comme : "s’écroulit dans les radas") et un personnage principal un peu loser (comme je les aime... juste en lecture, hein !). Même si le fond n'est pas vraiment original (bien que j'apprécie le mélange des genres ici), c'est l'écriture qui m'a plu. Y a de l'aisance, c'est clair... bien que l'auteur en use un peu trop, par moment (on a l'impression qu'il se fait plaisir tout seul... une onaniriade, en quelque sorte). Un peu plus de légèreté dans le propos n'aurait pas nui, loin de là. Je suppose que l'auteur a d'autres tours dans son sac et qu'il proposera encore des textes de ce genre ou d'un autre, pour changer.
Je ne sais pas s'il connaît bien Oniris, mais il devrait apprécier certains textes, comme ceux de Larivière, par exemple. |
Beckett
31/7/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Génial. Vous avez du style l'ami et surtout... surtout une certaine autodérision qui emballe le tout de manière bien réjouissante. On ne s'ennuie pas, vous ne laissez pas retomber la mayonnaise. J'apprécie le recyclage d'expressions, l'association automatique de certain mots faisant appel à l'imaginaire collectif "crabes aux pinces d'or" etc...". Vous piochez des références à droite à gauche sans rougir. Je trouve ça moderne. Félicitation, vous êtes l'inventeur de la nouvelle 2.0, entre clichés litteraires, collage wikipedia et "vermillion sand" de Ballard! Je kiffe. Continuez!
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Anonyme
1/8/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Bon dimanche à Cuba, Nestor (Ici il est encore mercredi),
Fan à 100 000%. Contrairement à ce que je fais d’habitude, je ne vais pas vous expliquer pourquoi je mets « Exceptionnel », mais qu’est-ce-qui m’empêche d’ajouter le + : - Tout ce qui est entre parenthèses est absolument nullissime et doit être supprimé sans délai. - Vous êtes beaucoup trop drôle pour réchauffer des calembours ou des contrepèteries genre « s’écroulit dans les radas ». Il y en a de nombreux comme ça qui chargent inutilement la barque. - Idem pour Eniot Less et ses Incompressibles. En fait, tous vos jeux de mots sont nuls. - Vous avez tendance à interpeller trop souvent le lecteur : « Tu veux que je continue? » et autres du même genre. Nullissime. - Le début : Nullissime - La fin : Nullissime - Le reste : Exceptionnel Si je savais que c’est possible, je vous dirais bien : restez simple. Par ailleurs, vous êtes prié de laisser une petite histoire sur le forum Exercices d’Ecriture intitulé « Exercices de style à la Raymond Queneau » dont les règles sont rappelées au post N°35 et le texte de base au post N°54. En cas de refus ou d’absence, je me verrai bien entendu dans l’obligation de retourner l’échelle avant de transformer la note. Cordialement Ludi |
Pepito
1/8/2013
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Forme et fond : indissociables et géniaux.
Un vrai festi-régal de "Grand n'importe quoi" à l'absurde poético-mathématique. Un point supplémentaire pour la note (1) en bas de page (ici souvent décriées) et qui, là, confine au sublime. J'ai aussi aimé le slip brésilien grande contenance. Un Éminence ? ... et pleins d'autres choses encore. Un grand moment de lecture ! Pepito |
Palimpseste
1/8/2013
a aimé ce texte
Un peu
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hmm...
J'ai bien aimé l'orgasme qui s'arrête à la 157eme décimale de Pi... Et puis le premier paragraphe... sauf qu'à partir du deuxième, j'ai commencé à trouver le temps long: on dirait plus un long long long exercice d'écriture qu'une nouvelle. Vous avez beaucoup bossé pour rassembler toute a production de l'Almanach Vermot et la recaser. Je salue l'effort mais le résultat en termes de plaisir de lecture reste mitigé: sans doute est-ce un peu trop gras, genre beignet de kouign-amman arrosé d'huile d'olives... Maintenant, c'est une opinion toute perso et ce genre de texte a ses fans. On ne peut pas plaire à tout le monde. |
widjet
4/8/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ah merde.
Pourtant, je suis carrément client de cet humour assez « ZAZ » (Zucker Abrahams Zucker) qui m’a aussi largement inspiré. Je connais donc la jubilation que peut procurer ce type d’écriture, mais aussi les pièges (parfois la surenchère paie, parfois ça écœure) et l’exigence redoutable que requiert l’exercice (la déconne implique une incroyable rigueur et un timing/rythme au cordeau....et des dizaines de relectures ! L imagination seule ne suffit pas, la connerie, ça se bosse dur !). Si le rythme est plutôt correct (on lit vite, on s’ennuie pas vraiment), ici, l’auteur pêche par un peu trop de gourmandise (mais c’est bien compréhensible, il est difficile de réfréner son plaisir) ; et si quelques bons mots ou décalages bien barrés font mouche (l’orgasme PI, « tu n’aurais pas vu un parachutiste avec du sable, des crabes et une grosse queue ? » m’ont fait amusés/fait rire, les seins/boutons de radios, sympa, mais compte tenu du volume de "n'importe nawak", ça fait léger côté poilade), il y a (inévitablement) des déchets, des running gags (inversion de lettres, une fois ça va, cinq fois ça lasse) ou des grosses facilités qui tombent à l’eau. En terme d’impact, il eut peut-être fallu espacer les délires et ce pour mieux surprendre (la surprise est un facteur essentiel pour faire marrer, je pense) Le début et le final (moments ô combien stratégiques) sont ratés, indigestes. Bref, y’a de l’énergie (atout important et prometteur pour la suite) qui sans perdre de son explosivité doit être mieux canalisée et mieux servir la connerie pleinement assumée. Au prochain texte, sans doute car je pressens du bon potentiel et un vrai plaisir de partage. W. |
brabant
9/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Nestor,
Ben, chais pas, j'ai presque honte de dire que ça m'a pas branché. Lol. Jamais lu un texte aussi déjanté, je me suis dit en cours de lecture que c'était encore plus déjanté que ma "Confidente" parce qu'ici ça part dans tous les sens (que ça devrait être interdit - mais que j'interdis pas hein - tellement ça s'enflamme. Lol, désolé, hein), alors comment évaluer un truc pareil ? Vais aller voir ma "Confidente" et ajouter un demi point à son évaluation moyenne puisque c'est plus déjanté... ... ... Donc de F à Except sur 17 com La "Confidente" fait B - , j'évalue ainsi "Coups bas à Cuba" à B. Le risque avec ce genre de textes où l'on lâche sa plume (avec des mécanismes (lol) attention et une certaine logique, logique certaine) c'est que le lecteur suit ou ne suit pas, l'auteur ne faisant pas dans la demi-mesure, le lecteur ne le fait pas non plus. Bon, vous aviez annoncé la couleur : Humour/Détente, vous n'avez pas triché et vous avez donné à lire en connaissance de cause. La couleur est annoncée dès "Grenelle de la Motte piquée... (Ernest Kouillemol... [et] le prix Goncourt Mais Bien Raide)". Alors qui s'y frotte s'y pique et les frottis d'orties sont bons pour la santé. Ben, merci quand même hein ! Un admirateur de Tintin ne peut pas être totalement mauvais :))) |
AntoineJ
15/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Après un cachet d'aspirine pour arriver à suivre, j'ai commencé à compter les gags et autres entourloupes ... arriver vers 2128,983 j'ai arrété me disant qu'il fallait que passe la première ligne ...
J'ai beaucoup aimé cette histoire de crocodile qui tombe amoureux d'une orang outan malgré des hordes de hyènes insipides. Quel boulot pour écrire cela ! rien que d'y penser j'attaque une sieste Bref, Pierre DAC aurait apprécié (vive l'os à moelle !) Juste un point : un peu long tout de même (on ne peut pas courir le 100m en 10s pendant 10 minutes ...) |