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Anonyme
28/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette nouvelle fantastique est signée d'une fin surprenante, et triste.
L'histoire nous immerge dans le cadre dépeint par l'auteur. Les émotions sont palpables, la description maitrisée. L'écriture est affirmée. La forme et le fond s'unissent dans un tout cohérent, homogène. Cette nouvelle est écrite par une plume experte. |
Anonyme
16/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Au début de ma lecture, et ceci m'a gênée, j'ai trouvé beaucoup de répétitions de certains mots, un abus de "elle" par exemple. Puis, à partir de l'instant où l’héroïne découvre que les passagers sont morts, une vraie tension se met en place, les suspenses s'enchaînent, c'est très prenant ...jusqu'à la chute finale, elle même inattendue.
Bonne continuation à l'auteur |
LeopoldPartisan
25/2/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Lecture aisée quoique la fin soit à mon sens assez téléphonée.
La première partie m'a semblée mieux raisonnée que la seconde dont la fin, je sais j'y reviens encore, m'a semblée baclée. Tout s'enchaine à grande vitesse pour fournir au lecteur une vérité plausible. En cela c'est assez nouvelle "readers digest". j'essayerais aussi d'éviter des lieux communs du genre :"elle a perdu son boulot haut placé à l’ONU ", cela sonne amateur au possible. autre chose qui m'a vraiment gèné : "Alice réitéra sa question en anglais, en flamand et en espagnol. Sa brillante carrière d’interprète au sein de l’ONU..... " Le flamand est un dialecte, le néerlandais est la langue que parlent la mojorité des flamands de Belgique. C'est un peu comme si vous aviez écrit: Alice réitéra sa question en américain, en belge et en wallon..." |
Pascal31
2/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle. Elle se lit aisément, une véritable tension s'installe jusqu'au réveil de l'héroïne. La suite, je l'avais déjà un peu anticipée, la blancheur de la petite fille m'avait bien guidé sur l'idée du fantôme. Donc j'ai moins été surpris à la fin, mais j'ai tout de même aimé la note triste sur laquelle l'histoire s'achève. Vous avez réussi à créer beaucoup d'empathie vis-à-vis du personnage principal.
L'histoire est bien construite, bien écrite. Un seul petit passage m'a gêné : "Alice essaya de lui rendre un sourire à peu près normal. Elle referma son livre. Alice fut légèrement lésée de ne pas savoir ce qu’était l’image suivante." Le "elle" de la deuxième phrase est censé renvoyer à la petite fille et là, on dirait que c'est Alice qui referme le livre. De plus, je trouve que le mot "lésée" ne convient pas dans cette phrase. J'aurais mieux vu "frustrée", par exemple, mais ce n'est que mon avis. Ces petites remarques n'ont en rien gâché mon plaisir de lecture. C'est une bonne histoire, qui m'a apporté l'essentiel : des émotions réelles. Bravo et merci ! |
Lunar-K
2/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une nouvelle angoissante, écrite d'une main assurée. La tension qui monte progressivement au fil du récit est palpable ; un véritable talent pour la description psychologique. J'ai bien aimé cette anticipation du dénouement : "Son instinct maternel qu’elle pensait perdu". Cela crédibilise le final qui ne tombe dès lors pas du ciel mais qui est, partiellement, prévisible.
Un léger bémol cependant, la réplique du médecin : "Ouais… Tu fais quoi ce week-end ?". Était-ce bien nécessaire ? Ça gâche un peu l'ambiance pesante de ces dernières lignes. Un très bon moment de lecture. Bonne continuation ! |
toc-art
2/3/2011
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bonjour,
sans être très originale, l'histoire est prenante. C'est une vraie qualité dans cette catégorie. je pense qu'il y a des choses qui mériteraient d'être corrigées : - une confusion dans les anaphores. On ne sait pas trop parfois (souvent même) à quel personnage le "elle" se réfère. - une profusion de "et" qui alourdit les phrases et leur donne un petit aspect scolaire qui mériterait d'être vite effacé. - j'ai relevé rapidement quelques incorrections. Rien de grave sur un texte si long, je vous les signale tout de même : "et une boule atterrit au creux de son estomac vide. " / pas incorrect mais plutôt maladroit. "Alice esquissa un sourire mal à l’aise " / un sourire embarrassé passerait mieux. " Un vol New York - Bruxelles était on ne peut plus diversifié quant aux passagers" / diversifié ne convient pas ici à mon sens. et le "quant aux passagers" est maladroit. "Mais elle était le genre de fille qui savait garder les pieds sur terre et n’avait pas pour habitude de délirer. "/ pas d'incorrection à proprement parler mais la phrase sonne bizarrement, non ? "et le retour au pays n’était pas pour lui embellir le voyage." / le verbe embellir me parait mal employé ici et, même si je comprends ce que vous voulez dire, je trouve ça incohérent avec les premières lignes où le retour au pays semble plutôt une perspective, sinon heureuse, du moins rassurante. "Peut-être avait-elle perdu ses parents et son mutisme trahissait un traumatisme. "/ incorrection ici : trahissait-il s'impose automatiquement. "Mais elle avait du mal à penser que c’était juste son stress qui lui jouait des tours." / là, désolé, mais le style donne vraiment une impression d'application un brin scolaire. C'est charmant mais peu crédible. Il faudrait muscler un peu tout ça. " Elle tira le rideau. Personne. Là, la frayeur l’avait submergée. " / Problème de concordance des temps ici. Le plus-que-parfait n'est pas approprié. " Elle cria sans même reprendre sa respiration d’une voix stridente qui perça les oreilles de la jeune femme de part en part" / concordance de temps ici encore. Juste avant, vous écrivez que la fillette hurlait de toutes ses forces. Elle continue donc de crier, le passé simple ne convient donc pas. "Elle criait" serait plus indiqué. "Elles allaient périr dans un crash et les dernières minutes avant que l’avion ne touche le sol seraient probablement les plus longues de leur vie" / vraiment très cliché, ce genre d'expression, à éviter si possible. "Une hôtesse de l’air passait, souriante malgré la fatigue, entre les rangées et s’assurait..." / je pense que le "souriante malgré la fatigue" serait plus à sa place ainsi : une hôtesse de l'air passait entre les rangées, souriante malgré la fatigue, et s'assurait... "Peut-être l’avait-elle vue dans la salle d’embarquement sans s’en rendre compte et qu’elle l’avait insérée dans son monde onirique ?" / incorrection ici : il faut inverser le sujet dans les deux cas : l'avait-elle vue et l'avait-elle insérée... voilà, je n'ai pas fait un recensement exhaustif et certaines choses remontées relèvent d'une appréciation personnelle. Cependant, les fautes syntaxiques et de concordance des temps ne sont pas à négliger, de même que des précisions à apporter quant à la pronominalisation tout au long du récit. Par ailleurs, le dialogue entre les infirmiers censé donner toutes les clés manquantes est terriblement artificiel et sa fonction saute aux yeux de façon trop évidente. Il faudrait plus de subtilité me semble-t-il. C'est ce que je reprocherai d'une manière générale à votre texte. Il me semble qu'il lui manque un vrai polissage afin de lui ôter ce côté un peu cartoon où l'on sent l'envie de raconter une histoire (ce qui est une vraie qualité à conserver) mais avec la maladresse d'un chien fou débordant d'une énergie encore mal canalisée, si vous m'autorisez l'expression qui n'a rien de péjoratif, soyez-en sûr. bonne continuation. |
victhis0
3/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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c'est rare de lire un "thriller" qui ne sonne pas faux : et bien voilà un bon exemple. Un texte bien mené, pas ennuyeux du tout qui m'a fait flipper ! Et pourtant j'en ai lu et vu des trucs glauques...Donc je ne peux que saluer ce beau morceau, un bon moment passé en compagnie de personnages "réels". Pas de pétouille d'écriture relevé, rien qui m'ai choqué.
Oui, bien sûr c'est assez classique mais c'est de la belle ouvrage. |
Calissonne
3/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette lecture très prenante.
Ce texte m’a tenu en haleine tout le long, le suspens est bien rendu, l’écriture coule toute seule (ou du moins, prise par le récit, je n‘ai pas eu envie de décortiquer et rien ne m‘a sauté aux yeux). La situation est parfaitement choisie, augmentant l’angoisse dans ce lieu clôt et susceptible d‘écrasement. La description de la fillette m’a fait froid dans le dos, parfaite pour un fantôme, d’ailleurs c’est cela et l’instinct maternel pas perdu qui m’ont mis sur la piste bien avant la fin, ce qui n’est pas très grave et n’enlève rien au plaisir de lecture. Pour pinailler, j’ai moins apprécié le dialogue entre les infirmiers, trop précis en détails, pas très naturel, par exemple citer les années n’apporte pas grand-chose et je crois que l’impact d’une chute est plus fort quand elle est brève, donc personnellement j’aurais préféré un passage plus condensé, évoquant sans s’attarder sur tant de précisions. La fin est poignante. |
Anonyme
14/3/2011
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Pour moi, les quelques phrases après le dialogue des infirmiers sont inutiles. Sinon, l'histoire m'a paru bien menée ; je trouve intéressant que l'héroïne ne reconnaisse pas la fillette de son hallucination. Cela dit, il faudra quand même m'expliquer comment quelqu'un qui a perdu son travail, s'est retrouvé à la rue et en hôpital psychiatrique, qui en outre a l'air dénué de toute famille, parvient à se payer des voyages en avion Bruxelles - New York...
Peut-être quelques longueurs dans la scène où Alice parcourt l'avion avec la gamine ; sinon, je trouve la phrase "Un vol New York - Bruxelles était on ne peut plus diversifié quant aux passagers." maladroite, inutilement alambiquée. |