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ANIMAL
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte plein de beauté et de pudeur, des sentiments qui sonnent juste. Une relation amoureuse toute en demi-teintes, très joliment racontée dans un style simple et agréable.
Merci de cette charmante tranche de vie. |
brabant
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Waouh! Qu'il est beau!... ce souvenir d'un amour de jeunesse.
Sans prétention, sans afféterie particulière si ce n'est une robe qui vieillit et un léger maquillage. Tout est dit en subtilité, avec des paragraphes bien dosés et une progression parfaitement maîtrisée. C'est gracieux, frais, innocent. Délicat, comme suggéré dans l'exergue. L'exercice est parfaitement réussi, j'ai été séduit, charmé convient mieux (il est vrai que, moi-aussi, j'ai fait philo. "Souvenirs! Souvenirs!" Ah! Que...), par votre récit. Très, très bien relaté. Un soupçon de la grâce et de l'esprit d'Anouilh dans le rendu, l'humour et les situations. Merci! PS: - Ah! Fusillez le mot "improbable", mis à toutes les sauces, sur Oniris et ailleurs. - Et puis, deuxième hic, mais tout le reste est parfait, je n'ai pas aimé: "les soirs de pleine lune"; littérairement la pleine lune est trop marquée. Voilà, encore merci pour ce très agréable moment, cette très agréable lecture, Nicole. |
FilledeJoie
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Waouh...
Je laisse peu de commentaires sur Oniris - ce qui ne m'empêche pas de dévorer chaque nouvelle - mais là, vraiment, même si je suis nulle pour commenter, je suis obligée de m'incliner et de laisser une petite trace de mon ravissement... C'est vraiment magnifique, je suis très émue. Ce texte est d'une beauté débarrassée de fioritures ; c'est simple, délicat, doux, réaliste, plein de grâce... j'ai vraiment aimé. Bravo et bonne continuation. Une lectrice bouleversée. |
MissGavroche
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire forte, bien écrite, qu'il est beau se souvenir!!!
l'alternance des visions des deux protagonistes permet d'avoir l'ensemble des points de vues, l'ensemble des ressentis, c'est bien vu. |
LEVENARD
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé ce texte sur un fond relativement classique très bien mené ( l'usage des apartés en particulier qui donne au texte son originalité). Le parallélisme des pensées est d'un effet réussi, notamment au moment de la première rupture.
Qualité également de l'écriture. Seul regret, la dernière intervention d'Emmanuel, un peu trop lyrique à mon gré pour le personnage tel qu'il est décrit jusque là ( et prof de philo, quand même !), je préfère nettement le dernière pirouette de Mamzelle Morpin... |
Anonyme
27/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour NICOLE
Dès les premières lignes j’ai su où j’allais. Lecture sans surprise mais la surprise n’est pas obligatoire. Le style (comme toujours) est agréable mais sur ce texte-ci des détails m’ont gênée, je me permets de te les soumettre : Une surabondance de « Il » dans la première partie en sus de celui-ci : « Il a trente-trois ans, il nous précise… » Pourquoi pas (aussi) : nous précise-t-il ? « Les autres profs sont visibles en cas de besoin en salle des profs » répétition. « Il est toujours entouré de grappes d'étudiants, prenant soin de ne s'isoler avec aucun d'entre eux. » la phrase est bizarre. Je l’ai mal comprise quant elle est passée puis à la relecture, ça va. Juste le participe présent, qui aurait pu se transformer en « prend ». Toujours trop de « il ». Il pour le prof, il pour Gabriel. « je me suis interdite toute participation active aux cours de monsieur Manturi. » Je pense qu’il était inutile de citer son nom, le lecteur se doute de quels cours, dirigés par qui, il s’agit. « Hélène m'avait demandé de ne pas rentrer pour les vacances » j’ai été surprise par l’apparition de ce prénom, me suis creusé la cervelle pour savoir qui elle pouvait être. Une amie de la narratrice ? Je guette les participes pour savoir qui parle. Lui. Donc Hélène c'est... c’est la femme du prof. Juste après : « À table, je suis placé en face d'elle, le hasard je suppose. Elle est intelligente, et nos échanges, plus personnels que de coutume, me ramènent à mes années de fac. » Il est assis en face d’Hélène ? Non, de la narratrice. J’avoue, ici, j’ai décroché. La suite s’éclaircit mais demeure nébuleuse. Elle avait encore laissé ses affaires chez lui ? De plus, de quel repas partagé s’agit-il ? L’anniversaire de la narratrice. Voilà j’y suis. Je ne sais pas si c’est parce que je me suis perdue dans la narration, mais je n’aime pas ce passage. Je le trouve confus. Toujours dans le même passage, je trouve le prof de philo vaguement « adolescent », dans ses pensées, son comportement excusés par cette phrase : « Je mets ces bouffées d'adolescence mal digérée sur le compte de l'abstinence. » qui ne me convainc pas. « L'idée de ne plus le revoir sans avoir eu le temps de le lui dire me rend triste. » Lui dire quoi ? « Comment est-ce qu'il aurait abordé tel ou tel problème ? » Comment aurait-il abordé tel ou tel… ? « Il était là, dans la vitrine du restaurant chinois… » dans la vitrine ou derrière ? Le coup de la conciliation, bof, pas terrible. Ca sent le happy end, la fin attendue, c’est un peu trop rose, d’ailleurs, l’auteur doit s’en douter puisque la fin est tout autre. N’empêche, c’est un peu trop facile ce "dédouanement" moral. « J'ai levé les yeux et elle était là. Je l'ai regardée sans rien trouver à lui dire, à mi-chemin entre l'incrédulité et le soulagement. » Réapparition de l’adolescent. C’est un peu léger pour un homme de 33/34 ans. Ici, je me dis, à cause de la fin, que je ne sais pas… c’est pas un peu "trop" cet attachement, ce manque ; l’un et l’autre ne devraient-ils pas logiquement, être passés à autre chose ? Je ne sais pas, j’émets un doute mais dans l’ensemble, c’est sûr, ça reste plausible. Cependant, étant arrivée à la fin de la nouvelle, je me dis, toute cette attente, tous ces mois fiévreux… et puis quoi ? Ils se quittent ? De belles phrases, certes, un climat aussi. Mais cette fois-ci je ne sors pas de ma lecture de tes textes comme d’habitude. Désolée NICOLE, ce sera pour la prochaine fois. |
alifanfaron
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai vraiment aimé ce texte. Ce n'est pourtant pas le genre d'histoire qui me séduit d'habitude. Mais là, l'efficacité du style sert merveilleusement bien l'histoire, du reste rondement menée. Un truc m'a dérangé. Un truc seulement. c'est la parenthèse à propos de la lumière du soleil de midi et des persiennes. Je suis sorti du texte un court instant à ce moment là. Mais sinon, chapeau!
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widjet
27/11/2009
a aimé ce texte
Bien
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La grande qualité de ce texte (et des autres opus de l’auteur), c’est sa fluidité. Ca se lit comme du petit lait, rien n’accroche, ça coule très bien. L’histoire devrait interpeller peut-être plus un public féminin, sans pour autant emmerder les mecs. J’ai un peu pensé à « Noces blanches », le superbe film de Brisseau avec Vanessa et le grand Bruno Crémer.
Dommage que NICOLE n’ose pas davantage, le style bien qu’agréable manque un peu d’audace. Sur un sujet d’apparence simple, il y avait beaucoup à dire et à développer dans cette relation. J’aurai aimé que les mots fouillent davantage le désarroi de l’homme (pas assez "écorché" selon moi, j'aurai aimé plus d'ambiguité, plus de douleur intériorisée...Pourquoi lui avoir donné "que" 33 ans ?) et creusent un peu plus les autres sentiments (désir, culpabilité, doute, fuite de la jeunesse…), cela aurait permit au lecteur d’être bousculé, de s’interroger aussi. Le final m’a semble un peu vite fait (on peut regretter que la scène d’amour ne soit pas écrite, même si son écriture eut été complexe et risquée) mais l’ensemble sonne plutôt juste et surtout contourne habilement les pièges (sensiblerie, mièvrerie…) inhérents au genre. Plaisant en dépit d'un titre peu "vendeur" (pourquoi au pluriel le titre d'ailleurs ?). Widjet |
Anonyme
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est un véritable plaisir de te lire à nouveau NICOLE. Je retrouve ici, avec bonheur, toute l'harmonie et la souplesse qui façonne d'habitude tes ecrits.
J'ai souri beaucoup et ai passé un excellent moment en compagnie de tes personnages. L'alternance entre eux est d'ailleurs très réussie, l'accélération finale me plait bien à moi. On dirais...c'est un peu comme le rythme des respirations qui se mêlent lorsqu'on a trop longtemps retenu son souffle. Non, vraiment, j'aime la fin et en particulier cette phrase : "Nous avons gravé notre histoire dans le sable, ma douce, mais de toi me vient le rituel secret de nimber mes amoureuses de poussière d'étoiles, les soirs de pleine lune." Juste une remarque quand même :"je me rejoue la même scène à l'infini, avec des variantes plus ou moins érotiques selon l'humeur" Le "selon l'humeur" m'a un peu gênée. C'est un rien, mais bon. Et enfin, une dernière chose, la plus importante : Merci Electre |
Myriam
27/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Avec un peu de réticence, j'ai lu la première partie, portraits un peu convenus du prof de philo si passionnant qui tient portes ouvertes au café du coin et de la brillante étudiante énamourée...
Mais au fil des mots, je me suis laissée prendre à cette histoire délicate, à l'alternance des points de vue, et la magie de ton écriture sensible a fini par opérer... Et j'ai terminé ma lecture sur un nuage, emportant encore une fois avec moi des petits trésors d'expression: "Je suis jaloux de l'attention qu'elle ne me porte pas.", "Je me souviens de cette violence qui construit."... les quatre derniers paragraphes en fait, sont magnifiques. Merci à toi Nicole de toujours parvenir ainsi à sublimer la réalité par ton écriture si tendre et évocatrice. Myriam. PS: C'est curieux, mais dans cette phrase: "Mes enthousiasmes me semblent étriqués, et mes rêves possibles.", j'attendais plutôt: "et mes rêves impossibles"... |
Eric-Paul
27/11/2009
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ta plume est précise
fine... elle a fait mouche. |
Selenim
27/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte calibré, sans gros défaut apparent, sans qualité étonnante. Un peu comme le beaujolais nouveau, il se laisse déguster sans déplaisir avant de passer à autre chose.
Je suis ennuyé. Le texte est plutôt bien écrit, l'histoire est classique mais se laisse grignoter, les personnages sont sympa. Mais je n'arrive pas à décoller. il y a un manque de risque, on reste plan-plan. Ici, pas question de faire du stop sur une piste de Roissy, mais le dos bien calé à un feu tricolore de sortie de métropole. Je regrette quand même certaines repetitions dans la structure des phrases qui à la longue installent une monotonie soporifique. Quant à la réaction de la narratrice face à la boutade du prof de philo, je l'ai trouvé excessive. Enfin ce que j'en dis... Selenim |
jaimme
28/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire banale et l'art de Nicole.
Une histoire comme la raconterait une adolescente sans la maturité de Brigitte dans le roman du même auteur. Et je me disais en lisant: oui mais une adolescente, une jeune adulte serait plus passionnée, plus ébouriffée dans ses sentiments passionnés... et la fin a rattrapé ce manque. En quelques phrases, quelques mots, le bonheur a trouvé sa place. L'explosion après l'attente interminable: "Je me souviens de cette violence qui construit."! Un descriptif presque pudique des sentiments de cette jeune fille, presque trop lucide. Une maturité donc chez ce personnage et c'est en adéquation avec l'histoire. Merci Nicole, une fois de plus. PS: me plaît bien, ta phrase en exergue, sais pas trop pourquoi... :) |
Anonyme
29/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Une histoire agréable bien qu'un peu rapidement exécutée à mon goût. L'attrait de la jeune femme pour le prof me semble un peu trop vite obtenu et un peu convenu aussi et c'est un peu gênant, car elle semble particulièrement lucide sur le personnage (ce qu'elle dit de l'image qu'il voudrait donner, le coup de la mâchoire...) J'ai eu du mal à voir ce qui l'avait vraiment séduite, sinon cette sorte de fatalité de roman qui me gêne un peu. Je n'ai pas compris non plus les changements de temps qui ne me paraissent pas forcément cohérents, à moins que j'aie manqué d'attention sur ce point (ce qui est fort possible aussi et si c'est le cas, je m'en excuse par avance) Sinon, j'ai bien aimé que tu entrecroises les points de vue (va savoir pourquoi... rires) et le style est très agréable à suivre. Voilà, j'aurais voulu une intrigue plus imaginative, moins attendue, mais c'est un agréable moment de lecture en ce dimanche après-midi. Bonne continuation, Nicole. |
florilange
29/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime l'alternance des voix & la façon de raconter, tout en finesse, de NICOLE. J'aime le ton, même si je m'imagine 1 jeune fille de cet âge + passionnée mais bon. Tous les caractères sont dans la nature.
À aucun moment, durant cette année de philo, ce prof n'est incommodé par des problèmes d'éthique, il ne se pose aucune question à ce sujet. Sur la forme, j'ai été gênée par des changements de temps de conjugaison et des virgules mal placées. En outre, quelques petits détails : - "Je me suis interdite toute participation" - "je me suis interdit", il s'agit là d'1 participe passé, pas d'1 adjectif! - "Avant que je ne m'assoie" - À quoi sert ce "ne"? À rien. Merci de cette lecture, Florilange. |
Anonyme
2/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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C'est simple, fluide, plein de pudeur.
Même si l'histoire se déroule sans grande surprise, j'ai bien aimé ce récit des "débuts", qui ont visiblement marqué toute une vie. J'ai trouvé que le style s'accordait très bien à celui d'une adolescente douée en rédactionnel. Pour le prof en revanche, j'ai été gênée par le lyrisme de sa "conclusion", un peu excessif à mon goût. Une lecture dans l'ensemble très agréable. |
Anonyme
3/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Nicole a un talent rare pour sublimer les petits instants de rien, la banalité, le quotidien.
Ce qui aurait du n'être qu'une simple histoire d'amour, somme toute assez classique, devient un moment de vrai plaisir. La plume de Nicole, fin et légère aide en cela. Mon gros regret: la "prévisibilité" du texte, on sent des le début la fin, et même si le talent est là, je suis un peu déçu qu'il n'y ait rien de plus... Mais j'ai pris plaisir à lire, c'est l'essentiel! |
marogne
4/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une écriture agréable à lire, fluide et légère, qui fait que malgré le prévisible on a envie d'aller au bout. Je ne suis pas sûr de porter un jugement très sympatique sur cet homme qui a la fin semble collectionner les amoureuses les nuits de pleine lune, mais c'est sans doute un reste de catéchisme....
L'alternance des points de vue est intéressante, mais peut être un peu trop déséquilibrée, elle donne à la jeune fille volage beaucoup plus de profondeur qu'au professeur ensorcelé (du moins avant qu'il ne se libère). |