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Jagger
26/10/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On sent bien la volonté de l'auteur à vouloir rendre hommage à H.P. Lovecraft et son œuvre. Ce texte pourrait ce classer dans la même veine que "l'horreur sur le seuil" ou "Celui qui chuchotait dans les ténèbres", même le titre est similaire.
Il y a tout les références qui revienne chez Lovecraft: Miskatonic, Arkham, le Nécronomicon, le De Vermis Mysteriis... Mais Cthulhu, sans pour autant être nommé. Pour ça, c'est bien fait. Le problème, c'est qu'a vouloir reprendre les symboles, on se heurte à la comparaison. L'histoire est inquiétante et prometteuse, mais il manque une mise en scène vraiment impeccable. Elle n'est pas mauvaise, il y a des bonne chose, mais le récit va trop vite et on ne se laisse pas prendre. La peur prend du temps à monter, il faut être patient. Le style devrait être plus lancinant. Quelques phrases que j'ai relevé: "Bien qu'habitué au visage blafard du vieil homme, que la lueur des bougies rendait encore plus sinistre, ce dernier était encore plus pâle ce soir là, spectral." Lourde et pas très clair. "De temps à autre, il m'envoyait à la bibliothèque afin de lui chercher des exemplaires traitant d'anciens cultes tombés dans l'oubli séculaire du temps. " Là aussi, c'est un peu lourd. Améliorer la ponctuation lors des prises de paroles pourrait simplifier la compréhension. Dernière remarque: Certains passages paressent peu cohérent. Comme la dernière lettre ou Trend explique tout ces horreurs et fini par "Cordialement, Charles Trend". ça sonne faux. Sinon, l'histoire et assez intéressante. Un bon rythme et des passages plus détaillé sur les horreurs de cette aventure, ainsi qu'un style plus régulier rendrait le texte encore meilleur. Peu être qu'une citation énigmatique et effrayante tiré d'un bouquin rendrait la chose encore plus terrifiante, à l'image du fameux "N'est pas mort ce qui dort et, au fil des siècles, meurt même la mort." Bonne continuation |
placebo
18/11/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Répétition de immeuble.
Début trop accentué sur la vision, pour faire peur il faut solliciter plusieurs sens ; on pourrait résumer les deux premiers paragraphes en ''il fait sombre, commencez-vous à être effrayé ?'' ''dans une obscurité'' bof Que signifie un ''puissant prêtre'' ? ''une journée déclinante, un mois de septembre'' il s'agit vraisemblablement de septembre dernier, peut-être faut-il changer la formulation pour éviter d'être deux fois dans le vague avec ''un'' ? Je n'ai pas compris grand chose sur ces ''formes angulaires informes'', il s'agit de représentations à l'encre ? Le passage mériterait d'être éclairci et les adjectifs mieux choisis. Le début de l'explication sur trend (beaucoup de noms propres, en passant. Ça donne du réalisme après il ne faut pas en faire trop) est mal formulé. ''qui vénérait des idoles répugnantes et blasphématoires venues des confins de la noirceur du vide. '' du même acabit que le ''puissant prêtre'' : ne pas perdre de vue ce qu'on décrit, ça m'étonnerait qu'un journaliste décrive au grand public ses découvertes avec ces mots :p répétition de ancien. Bon, j'arrête de les commenter, mais il faut relire. Bon, une série de scientifiques un peu trop aventureux, mais pourquoi vit-il lui aussi dans ''la noirceur de son appartement'' ? Photo-sensible ? ;) tiens, marrant, il y a une autre nouvelle en espace lecture sur le nécronomicon, ça revient à la mode :) ah, trend était journaliste... la formule ''journaliste historien'' n'est pas très claire : s'agit-il d'un métier (que je ne connais pas, mais il existe peut être d'autres noms) ou était-il journaliste et historien ? ''pas plus m'attarder'' : bof bon, aucune surprise à la fin puisqu'on savait déjà depuis longtemps ce qui allait arriver au vieil homme... remarque : les points de suspension se font toujours pas trois :) franchement, le texte est relativement prévisible, les créatures assez mal décrites de telle sorte que je n'ai aucune idée de leur aspect, le culte païen avec des monstres déformant l'espace temps... je ne suis pas fan du tout. Il y a un pain sur la planche pour améliorer le texte. Je note quand même des efforts sur le vocabulaire, la volonté de créer une ambiance (impliquez plus le narrateur et faites jouer les sens, les ''mots'' à la fin font sourire en passant). Pour que le lecteur y croit, il faut que l'auteur fasse de même et ça n'a pas l'air d'être le cas. Tout doit être clair dans votre tête, la volonté de faire peur ne doit pas occulter le souci de précision. Bonne continuation, je vous conseille de garder cette histoire de côté, cela fait une bonne expérience, mais de trouver une autre intrigue :p placebo |
doianM
4/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une histoire d'anciens rites étranges et terrifiants, les tentatives de les déchiffrer sur anciens parchemins et manuscrits, la punition infligée à cette curiosité envers le secret tabou.
Le fantôme Lovecraft semble présent. L'écriture est bonne cependant nuisible au sujet. Grand abus de lexique de la terreur: étrange, angoisse, horreur, répugnant, terrifiant, etc. Et des phrases qui conviennent: "L'angoisse qui m'avait quitté la veille réapparue, grandissante, se logeant dans les tréfonds de mon inconscient, perfide sensation de malaise qui commençait à engourdir mes pensées." et plus loin: "En cet instant, une angoisse indicible s'empara de mon corps et ma poitrine se serra, si bien que le souffle me manquait. Très bien sauf que vous voulez nous faire partager l'état d'esprit du narrateur à travers des mots, des énonciations. Ca me glace le sang une fois mais pas deux. A la fin de l'histoire la métamorphose du dr Bridge et la voix qui répète sans fin une phrase dépourvue de sens pour les mortels, le tout habillé d'un phrasé naturel, sans cris ni angoisses aurait suffi. Je dois ajouter que c'est aussi une histoire de goût. Ce style agrémenté de mots à faire peur on le trouve aussi chez certains auteurs, particulièrement du début de l'ère de la littérature d'horreur. Je pense que pour toucher le lecteur il faudrait garder une certaine distance des phénomènes incroyablement horribles. C'est à lui d'avoir peur, pas à vous. A part ça, bien écrit. Bonne continuation |
Anonyme
5/11/2010
a aimé ce texte
Pas
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Lovecraft et Cthulu, ça faisait longtemps!
Bon ce n'est pas franchement original, même si ça se laisse lire facilement. Mais justement cette facilité casse un peu l'histoire pour moi. On ne retrouve pas la grandeur baroque du Lovecraft de Je suis d'ailleurs par exemple. C'est dommage je trouve. Le début manque de clarté notamment avec des dialogues mal construits, les lettres de la seconde partie sont mal mises en forme aussi, c'est dommage. Bref, un essai à retravailler pour le transformer. |
jaimme
6/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un texte bien écrit. On retrouve globalement le style du maître. Toutes les références, le vocabulaire, la trame épistolaire, etc.
Ce n'est pas le premier essai lovecraftien que je lis sur Oniris. Celui-ci se situe plutôt vers le haut du panier. L'écriture: attention au placement des virgules, quelques-unes ont en trop vers le début. L'abus de "que" m'a un peu surpris aussi. De la vapeur s'extirpe: pas très heureux je trouve. Le fond: je me pose quand même la question: quel est l'intérêt de faire du Lovecraft. Certains auteurs, comme Brian Lumley, ont su continuer la sage des Grands Anciens, et ça j'aime. Mais faire un copier/coller de certaines histoires de Lovecraft sans originalité dans le scénario, c'est vraiment dommage. Il faudrait travailler essentiellement cet aspect car votre écriture s'y prête bien. Bonne continuation. |
Anonyme
14/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Contrairement aux autres, j'ai beaucoup aimé ce texte.
J'ai trouvé qu'il se lisait bien, et un plutôt bon vocabulaire est utilisé. J'aime beaucoup le scénario, un mélange entre ésotérisme, mystère, suspens... Et très bien mené. Par contre... un léger sentiment de déjà vu. Dommage. Et la fin me laisse... sur ma faim. |
Anonyme
31/5/2011
a aimé ce texte
Bien
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Je ne connais pas d'autres auteurs que Lovecraft qui ait généré un cercle d'amis écrivains, de thuriféraires qui lui ont emprunté l'univers qu'il avait créé. Avoir des dépositaires qui essaient d'écrire avec plus ou moins de talent en empruntant au maître des "règles", des "codes", des "atmosphères", sans être seulement de pâles copistes amateurs, c'est incroyable comme héritage. J'apprécie cette nouvelle donc, comme un hommage rendu à un grand écrivain dont je suis fan.
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Anonyme
6/5/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quelle joie, pour le nouveau venu que je suis, de trouver ici un si vibrant hommage à ce génie de la poésie funèbre et cosmique qu'est H.P. Lovecraft. Un homme qui aime "le reclus de Providence" ne peut pas être fondamentalement mauvais! L'histoire est certes relativement classique pour un amateur du mythe de Cthulhu mais aussi très généreuse: on y trouve l'antique cité hantée d'Arkham, le savoir interdit qui conduit à la folie et à la mort, des livres impies, un culte blasphématoire, des créatures innommables au delà de nos sens limités et de notre perception, etc. Autant de douceurs funestes, livrées dans un si court récit aux yeux du gourmands d'horreurs indicibles, force la reconnaissance!
Je ne pense pas, comme j'ai pu le lire dans certaines critiques, qu'il y ait de comparaison à faire. Lovecraft à voulu sa mythologie en "libre service". Encouragé par le maître, de nombreux auteurs, des plus grands aux plus modestes, furent heureux de trouver une autre forme de mythologie que celles issue du judeo-christianisme, pour nourrir leurs propres récits, et ce, du vivant de l'auteur jusqu'à nos jours. Tout les grand auteurs fantastiques du XXe siècle, de Clive Baker à Stephen King, ont d'ailleurs eu leur part de "récits lovecraftiens". Quelle source d'inspiration inépuisable, si riche de possibilités! Pourquoi s'en priver? Je crois qu'il faut au contraire encourager plutôt que dissuader d'utiliser le mythe de Cthulhu, tout en gardant son propre style, et que ce n'est pas pour autant qu'il faut qualifier tel texte de lovecraftien. Il faut être Lovecraft pour faire du Lovecraft, son style ne fonctionne qu'avec lui, mais son mythe est universel! |