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Anonyme
30/11/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Belle est l'histoire de cet arbre millénaire. Très bien écrit, un style abouti. Merci pour ce voyage à travers le temps.
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Lapsus
30/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est beau la dendrochronologie appliquée.
Prendre l'une des contraintes de lieu, l'arbre, comme fil conducteur était une riche idée, permettant de balayer les périodes et de remonter à l'instant O de la plantation. Chaque séquence tend la main à l'autre par ce chainon millénaire et met en scène des personnages contrastés et bien inscrits dans leur époque. L'ensemble des contraintes a été traité, avec une mention particulière pour l'ascenseur au premier siècle, que n'aurait pas renié Ibrahim Ibn Otis, le bien nommé. Le vieux de la Montagne trouve par ailleurs ici un portrait flatteur, lui et ses hashishiyyin, ses assassins fumeurs de haschich. La référence a Hubble est amusante et confère au texte une dimension prophétique. C'est une nouvelle très réussie et agréable à lire en dépit de sa longueur. |
Anonyme
30/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merci pour cette nouvelle.
Concernant la quadruple contrainte respectée l'effet de surprise ets amoindri puisqu'Estelle a eu la même idée Par contre j'aime que ce soit un arbre qui soit le lien entre les différentes époques Sur le première partie j'ai juste une petite remarque visuelle : tu parles dans l'avant dernier paragraphes de toits(dans un autre avant aussi où la pluie commence à tomber ), de rues alors que tu dis que Bagdad eest en ruines depuis pas mal d'années.. Du coup j voyais plutôt un champ de metal d'acier et de pierre enchevêtrés. J'ai beaucoup aimé cet IA et cette fin du monde sinon. Pour le cerne Bilagaana, j'ai bien aimé la qualité des dialogues, un peu moins la leçon moralisatrice sous-jacente sur la nature etc... mais bon ça passe parce que c'est pas trop appuyé. Sinon bravo pour Hubble en fait cette progression à l'envers me plait beaucoup. Cerne 2 j'aime bien cette idée de vérité...toujours la même qualité de dialogues.(me fait penser à Socrate ton Hassan) Et voilà cerne 1 le simple d'esprit plante l'arbre qui sera le dernier vestige de vie J'aime bien parce tout s'enchaîne naturellement les contraintes ne sont pas un frein à l'écriture au contraire. Une leçon sympa, une légère tendance à être moralisateur mais si légère que je te pardonne Merci Xrys |
costic
30/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle remontée dans le temps, servie par une écriture fluide et agréable. La deuxième partie, dans le canyon m’a un peu moins accrochée (les dialogues m’ont paru plus pauvres). J’ai adoré l’ascenseur ancestral, on pense à ceux du mont Athos. Le personnage du simple d’esprit est attachant et son questionnement déclenche l’émotion. La boucle de la narration donne un mouvement à l’histoire, un mouvement assez positif, presque un espoir, ce qui est assez rare. Finalement fumer est un usage dont certains anciens maitrisaient les effets, Quelques contraintes d’écritures peuvent apparemment déclencher aussi de belles visions Oniriques. Merci.
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widjet
30/11/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un texte de Ninj’ est toujours pour moi un petit évènement. L’auteur écrit trop peu pour qu’on puisse se priver de sa plume. Et puis, les concours lui réussissent plutôt bien !
Bon, pour ceux qui ne le savent pas, les récits fantastico-onirico-philosophiques ne sont guère ma tasse de thé (pas assez concret pour moi, j’ai besoin de palper, moi !). Cependant, j’ai suivi ce récit anti-chronologique (ça commence par la mort prochaine de NOE et se termine par la naissance de l’arbre, cet ordre d’ailleurs est plutôt bien vu) sinon avec passion, avec un certain intérêt grâce notamment à cette écriture toujours facile, coulante et puis le cadre exotique ajoute un certain attrait à l’ensemble. Je ne suis pas certain d’avoir tout saisi, mais qu’importe, car – et c’est la force de ce texte - les niveaux de lectures sont assez variés (entre l’écologie, la croyance dans son sens large qui rejoint aussi l’accomplissement de soi et le rôle de chacun) et tout le monde peut y piocher et y trouver son compte en fonction de son vécu personnel ou de sa « philosophie de vie » (car, mine de rien, il est question de nous et de notre rapport avec le monde, les autres, la Vie). Rien de transcendant, mais pas de gros bémol, non plus. Ce qui m’a gêné n’est pas forcément de la faute de l’auteur mais peut-être des contraintes liées au concours (dont je repete, je n'ai pas pris connaissance). En effet, la présence d’ellipses (on fait tout de même de sacrés bonds dans le temps) nous pousse à nous adapter à chaque fois avec un monde, un décor (on passe quand même d’un univers à Hi-Tech au western !) des individus différents et ces changements assez radicaux « dilue » (je n’ai pas trouvé d’autres mots, pardon) d’une certaine façon le liant ou « le pont » entre ces « épisodes » de sorte qu’on finit par concevoir l’œuvre comme des portes temporelles et isolées et non comme une unité compacte (même si on voit bien la logique de l’ensemble). Ninj’ je ne sais pas si j’arrive à me faire comprendre, demande moi si tu veux. Sinon, il y a une bonne alternance entre le descriptif et les dialogues (réussis car simple, sans « calories »). Ni trop, ni pas assez. Les messages humanistes véhiculés ne sont certes pas révolutionnaires, mais ils rappellent des choses somme toute essentielles et surtout restent accessibles à tous. Quelques redites (le discours du sage Hassan sur la Vérité notamment, étrange ; d’ailleurs ce vieux sage que je trouve assez… ambigu) mais qui n’entachent nullement la fluidité de l’ensemble. Voilà ce que je peux dire sur ce texte « multi-facettes » sachant encore une fois que je ne naviguais pas dans un univers très connu (et apprécié à sa juste valeur). Widjet |
jaimme
1/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une très belle idée pour réunir toutes les contraintes. Les mots obligatoires parsèment sans heurter cette nouvelle.
Le fil rouge, cet arbre de la sagesse, me plaît beaucoup. Cette sagesse emporte les différents personnages vers des consciences inattendues pour les lieux, les époques, les circonstance: un robot vers le ghost de l'humanité (c'est la partie que j'ai préférée! J'aime beaucoup l'acronyme par exemple. C'est de la belle SF), un Indien qui ose dire "ceux qui veulent croire sont aveugles" (!) et un philosophe perse qui parle de vérités multiples, avant même Averroes. C'est d'une grande finesse et montre que Ninjavert n'est pas partie au hasard dans l'écriture, loin de là. Comme j'aime chipoter en Histoire, j'ai quand même trouvé un truc: le narrateur mésopotamien dit, en 3300 av JC que c'est son père qui a inventé l'écriture. Mais actuellement on fait remonter les premières écritures à 3900! Ah oui, aussi, en dendrochronologie il y a deux cernes par an, pas une. Au niveau de l'écriture j'ai un peu décroché dans la partie Grand Canyon, je l'ai trouvée moins intéressante. J'ai adoré la première, je l'ai dit, beaucoup aimé la perse et la dernière, un peu trop simple était de toutes les façons, nécessaire. Au total, sur le fond bravo et sur la forme, cela dépend des parties. Bravo Ninjavert. |
Ninjavert
2/12/2009
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Eric-Paul
2/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il est beau ton arbre Ninja !!!
un solide fil conducteur ... une jolie quadrilogie dans laquelle j'ai bien aimé les références déistes. Le chamanisme et l'islam sont là... le christianisme effleuré... J'aurais bien aimé trouver quelques thèmes ou références indouïstes maoïstes Tibétains pour que un arbre encore plus eucuméniste. |
Selenim
2/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Cernes
Le texte démontre que l'auteur a fait preuve d'une grande application dans la construction de ses différentes histoires. Ajouté à ça des recherches ethnologiques appropriées et une écriture globalement soignée. Certaines phrases longues sont difficiles à appréhender dès la première lecture. J'ai un peu honte de dire ça mais j'ai été gêné par cette richesse. Un comble. J'ai surtout eu ce soucis dans la première partie du texte, dans les phrases descriptives. Angliciser l'acronyme NOE, belle pirouette pour utiliser Noé dans le texte et ainsi jouer sur le mythe de l'Arche. Coquin va ! J'ai vu dans NOE un ptit côté Wall-E. J'aime bien cette idée de cycle, que tout fini fatalement par se reproduire. Noé et son arche, NOE et la sienne. La force des mythes est de pouvoir s'appliquer à chaque époque. Dans cette première partie, il est surtout question d'un amalgame de tout ce que la SF a produit dans ses grandes lignes. Fuite de la terre par l'humanité, peur des IA trop avancées, conscience développé des IA etc... Mais tout cela est finement amené, suffisamment remanié pour croire à cet hypothétique futur comme une version apportant sa touche d'originalité. Pour vraiment chipoter sur le style, j'ai eu du mal à voir de la sève qui palpite. Plutôt qui irradie, qui irrigue. Cette première est ma préférée car elle apporte vraiment un angle original du futur, une vision qu'a l'auteur, même si elle s'inspire du multitudes de fragments glanés au fil des lectures d'œuvres de SF. Mais qui peut se targuer d'être vierge de toute influence ? Alors simplement bravo. Partie 2 Décidément les fœtus volubile sont à la mode dans ce concours de nouvelle. Personnellement, j'ai du mal à imaginer un embryon bavard. Dans cette partie, comme dans celkles qui vont suivre, place aux dialogues. Exclusivement des dialogues. Même si ceux si sont parfaitement écrit, j'ai trouvé que ça tournait un peu en rond. On passe de la mystique chamanique à la foi des Hashishiyyin pour conclure sur la philosophie mésopotamienne. Sur le passage initiatique avec herbes inhalées en option : je veux bien que le fœtus ressente et pense, mais qu'il décrive une scène qu'il ne peut voir, là j'ai du mal. Malgré toute cette application dans l'écriture, je suis resté loin de ce rite initiatique et surtout du trip mystique. Pour les répliques de Hok'ee, j'ai parfois eu l'impression de phrases toutes faites tirées du livre Le mysticisme pour les nuls : Ce sont nos actes qui ont du sens. Nos noms ne sont que le reflet de nos actions. L'ordre est une invention de ceux qui craignent ce qu'ils ne comprennent pas. Ce sont tes propres questions que tu révèles, Bilagaana. Toi seul peux y apporter une réponse. Coyote pense qu'il y a deux sortes d'hommes ici-bas : ceux qui veulent comprendre et ceux qui veulent croire. Vraiment pas ma tasse de maté. C'est vraiment un ressenti personnel, car pour la forme c'est vraiment impeccable. Partie 3 On change de lieu et d'époque, mais finalement, le fond reste le même. Un discours philosophique sur les fondements de la secte des assassins et la perception de la vérité. Un sorte d'adaptation de la légende. Ici encore, quelques phrases qui m'ont fait sourire : Rien n'est insurmontable pour celui qui croit en ce qu'il accomplit. La curiosité est parfois bonne conseillère, Navid. La connaissance est une force, tu aurais dû le lire. L'homme est le seul être vivant qu'Allah ait doté du pouvoir de croire Je suis trop terre à terre comme lecteur, désolé. Au final, ce chapitre m'a donné une furieuse envie d'aller incarner, une fois encore, ce bon vieux Altaïr... Partie 4 Là on caresse la philosophie, plutôt la sagesse ancestrale mésopotamienne. Sur l'écriture, toujours rien à dire. C'est agaçant. Mais encore de longs dialogues qui semblent tirés d'un conte d'époque. Malgré cet arbre en fil rouge, je trouvé qu'il n'y avait pas de liant entre ces textes. J'ai lu 4 essais philosophiques bien mis en scène mais manquant d'originalité, trop lisses. Sauf le premier qui ouvre une porte sur l'imaginaire fertile de l'auteur. J'ai vraiment regretté exclusivité accordée aux dialogues. Sur 40.000, malgré la qualité d'écriture, c'est soporifique. Par contre, pour les contraintes, ça se tient. A part infunditruc, bien joué, on voit pas les traces. Merci. Selenim |
leon
3/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Indiscutablement, c'est bien écrit : un style fluide et agréable à lire, sans complications inutiles, sans lourdeurs.
Indiscutablement aussi, les contraintes du concours ont été respectées et je salue au passage le fait que les 4 mots compliqués aient été employés à bon escient. Chacun des quatre tableaux est parfaitement composé et crédible, dans le contexte historique : je n'y ai relevé aucune maladresse ou information clairement erronée. En revanche, je n'ai pas trop apprécié le côté moralisateur qu'ont en commun ces quatre tableaux. Bien sûr, l'auteur défend avec naturel des convictions qui lui sont propres, mais perso, et sans être opposé le moins du monde à ces idées, je trouve ça un peu indigeste, car il y a : la morale de l'indien navajo la morale du maitre des hashichins la morale du vieil homme ça fait un peu trop de morale à mon goût ! Le deuxième gros point noir que je vois dans ce récit, c'est que les quatre tableaux on beau être parfaitement composés, le tout, qui présente l'histoire d'un arbre sacré à travers les êges, n'est pas franchement emballant. Pour ma part, je pense que l'auteur aurait pu se contenter de développer l'un ou l'autre de ces tableaux pour en faire une histoire complète, avec une bonne chûte : car, en l'état, pas de chûte ! Au final, quitte à me répéter, je trouve que le talent indiscutable de l'auteur aurait mérité de soutenir une histoire un peu plus captivante. |
Anonyme
3/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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j'ai beaucoup aimé cet arbre -lien . un peu moins le ton parfois moralisateur même si l'écueil du pur religieux a été évité . La lecture est agréable et l'intérêt soutenu .
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Menvussa
3/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Ninja,
C’est un texte bien écrit, une sorte de fable, une histoire à rebrousse temps comme le dirait peut-être un certain Curval. Quatre époques, quatre scènes ayant comme fil conducteur cet arbre sacré et comme point commun la recherche d’une certaine vérité, une réflexion sur soi-même. L’arbre serait-il la mémoire de l’humanité. On peut le penser et si on le croit c’est que quelque part, c’est vrai. On commence par la fin avec ce fantôme, âme d’une intelligence artificielle et l’on remonte le temps jusqu’à cet enfant un peu demeuré, qui plante la graine qui donne naissance à notre arbre. Avec un texte tel que celui-ci, le respect des contraintes devient un fait presque dérisoire. Mais la démarche n’est-elle pas un peut compliquée qui finalement tend à démontrer que l’essentiel est invisible aux yeux, qu’on ne voit bien qu’avec son cœur (Merci Antoine). J’ai tout de même relevé quelques points : Ma stase devait durer indéfiniment, jusqu'au retour des hommes, ou à l'arrivée d'autres formes de vies. Il me semble qu’il y a une contradiction entre indéfiniment et ce qui suit. La mort ne fait pas partie de mes connaissances. J'ai peur de mourir. Suis-je humaine La mort est une inconnue pour chacun, nous n’en sommes pas moins humain pour autant ! Pourtant, si tu disais à nos ennemis ta vérité sur Alamut, ils ne te croiraient pas. Refuser de croire en quelque chose alimente sa réalité. On ne peut nier que ce que d'autres croient vrai. Et si d'autres le croient, ne s'agit-il pas de la vérité ? Refuser de croire en quelque chose alimente sa réalité : C’est pas très clair. Ça me semble en contradiction avec la suite. Chacun d'entre nous cherche par les croyances qu'il estime justes, à se rapprocher de Dieu, qu'ils le nomment ou non Allah. C’est chacun qui nomme… non ? (Faut porter plainte contre la centrale lol) |
Cassanda
6/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme à ton habitude, c'est un texte plein de poésie qui nous entraîne dans un autre univers, ou plutôt quatre ici. J'ai oublié les contraintes du concours, absorbée par la lecture et j'ai aimé cette idée d'un arbre qui traverse les époques.
Quelques points négatifs à mes yeux : Dans ta deuxième partie, j'ai un peu tiqué sur le fait que le foetus décrive des choses qu'il ne peut voir comme : - "Hok'ee baissa la tête, en proie à un intense dialogue intérieur. Il finit par ouvrir les yeux et les posa sur elle." - "Hok'ee lui sourit et reprit. {...} William se pencha vers maman.{...}Sans attendre de réponse, Hok'ee avait sorti une longue pipe et une petite sacoche d'où il prit quelques pincées d'herbes brunes. Il alluma la pipe et en tira plusieurs bouffées, la passant ensuite à William, qui fit de même. Ce dernier la tendit à papa, qui l'imita et la donna à maman."... Il est trop fort ton foetus de voir des choses qu'il ne peut ni ressentir, ni distinguer... Je comprends les besoins de décrire ces actions mais l'incohérence m'a fait sourciller. Le dernier point que je regrette est que ces quatre histoires pourraient être totalement indépendantes les unes des autres et feraient par ailleurs, si tu les développais, de très belles nouvelles. Des morales, il y en a : une pour chaque histoire. Et c'est un peu cela qui est dérangeant. Il me manque une chute globale qui lie, en dehors de ton personnage-arbre, les quatre petites nouvelles. Dans l'ensemble ce n'est pas grand chose car le tout est empreint de délicatesse, de poésie, la lecture est très fluide et je n'ai pas vu passer les lignes. Bravo et merci encore Ninj' :) |
NICOLE
6/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un joli conte philosophique, qui embrasse les religions et nos convictions. Le fil rouge qui relie ces histoires entre elles est bien discret, peut être trop, mais qu'importe, le charme opére.
Je me suis laissée porter, transporter parfois même. De la poésie en prose, avec en cadeau beaucoup de tolérance. Merci. |
aldenor
12/12/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Un texte saisissant, bien conçu, bien écrit.
Première partie : Descriptions apocalyptiques dans un style puissant. Le personnage de NOE, crédible et attachant avec ses interrogations métaphysiques. Quelques remarques : « L’aube de mon crépuscule » ne m’a pas l’air heureux. « Mes créateurs disaient que la vie se définit par la conscience de soi. » Personne n’a jamais défini la vie ainsi. L’esprit peut-être ? « L’appréhension d’une forme de vie face à l’inconnu... ». Je n’ai pas compris cette phrase ; peut-être a cause de « face à » ? Deuxième partie : pour moi, c’est la fausse note du texte. D’abord c’est regrettable de finir au Colorado, gâchant l’unité de lieu qui me parait nécessaire ici. L’effet des contraintes du concours sans doute, dommage. Ensuite cette partie est plus confuse avec de trop longs dialogues et une profusion de personnages dans laquelle s’égare le cœur du sujet, comme le lecteur. De beaux passages tout de même avec les remarques de l’enfant au début, et infundibuliforme qui est joliment amené. Les deux dernières parties : se ressemblent dans leur facture. Ecriture sobre, idées claires, élégamment formulées. Personnages bien tracés. Simple et efficace. La démarche d’ensemble est remarquable avec la datation par les cernes de l’arbre, avec ce retour aux sources, aux débuts de l’aventure humaine, par étapes parsemées d’indices sur les œillères qui causeront sa perte. |
Anonyme
13/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Histoire qui dépoussière notre imagination, tellement l'imaginaire est richement utilisé..le choix de l'arbre comme thème central est une magnifique idée. Il est omniprésent même si on le voit peu, mais on remonte jusqu'à ses origines (nos origines ?).Histoire de naissance et de mort. Les personnages sont tous très bien campés jusqu'au foetus, personnage central et l'approche est très originale de le faire penser et s'exprimer. J'ai une préfèrence pour le chapitre 1 et 2. Chaque situation fait vivre une atmosphère particulière très bien mise en valeur. J'apprécie le style limpide et la richesse des des descriptions. Chacune nous permet d'être pleinement dans l'histoire.
Globalement, j'ai trouvé malgré tout son in térêt, la nouvelle un peu longue et surtout le chapitre 3. L'impression aussi d'être partie pour un roman, le thème pourrait nous y mener. |
Anonyme
14/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Nouvelle virtuose qui brasse les lieux et certaines époques de l'histoire de la Terre, en résonance avec ce qui se passe aujourd'hui (les assassins qui apparaîssent pour la première fois dans l'histoire, la forteresse d'Alamut...) et qui lorgne du côté du conte philosophique. Toutefois j'ai eu du mal à suivre toutes les péripéties qui jalonnent le récit, avec de très (trop ?) nombreux dialogues. C'est mon ressenti et il est vrai que je ne suis pas passionné par ce genre d'histoires. Merci pour cette lecture.
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Meleagre
14/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Ninjavert,
Je crois que c'est le premier texte que je lis de ta main, et j'en suis assez impressionné. Toutes les contraintes y sont, ce qui est quand même une gageure bien réussie. Les clichés sont désamorcés : c'est original de mettre un ascenseur en l'an 1000 en Perse, et un bateau dans un désert... Mais ces paradoxes sont assumés, et donnent un résultat assez savoureux. L'écriture est fluide, agréable, ni emphatique ni poussive. Au début, je me suis demandé quel était le lien entre le fantôme de machine sur l'arbre et le foetus dans le grand canyon territoire des Indiens ; mais l'arbre de Bagdad tisse un lien heureux entre ces quatre histoires. En lisant la 1e histoire, j'aurais aimé qu'elle soit plus développée : finalement, on ne sait pas quel est le sort de NOE. Mais le parallèle avec le déluge et l'Arche est bien vu, suggéré, mais peut-être pas assez exploité. Le deuxième texte pose une situation très intéressante, dans ce Grand Canyon qui devient une réserve indienne où les Blancs ne sont pas les bienvenus. Le rêve du foetus est original et accrocheur. Mais je trouve la leçon que lui donnent Ho'kee et le coyote un peu mièvre, un peu décevante dans cette situation si porteuse. Le troisième texte détourne avec saveur un mythe intéressant, celui du Vieux de la Montagne et de la secte des Assassins. Mais, là encore, les explications du Vieux tournent au verbiage, et érigent en dogme un scepticisme un peu stérile. Le dernier est à mon avis le plus abouti. Là, le leçon donnée par le vieux n'est pas un verbiage, mais quelques conseils simples et touchants, qui ressemblent à ceux du Petit prince ("on ne voit bien qu'avec le coeur..."). C'est intéressant de voir qu'un simple d'esprit peut trouver en lui, contre l'opinion des intelligents, l'endroit où planter une graine qui donnera naissance à un arbre sacré. Bref, j'ai bien aimé la structure de cette nouvelle, même si certaines parties n'exploitent pas toutes les possibilités qu'offraient l'histoire. La note de l'auteur me laisse coi ; je me passais volontiers de cette tentative d'explication. Merci Ninjavert. |
florilange
16/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Pour moi, ce texte est 1 parabole, tout à fait dans le sens où on l'entendait autrefois. C'est pourquoi le ton, 1 poil moralisateur, non seulement ne m'a pas gênée, mais me paraît parfaitement adapté. Les anciens s'exprimaient, s'expliquaient souvent ainsi. Voilà pour le style.
Personnellement, j'ai trouvé ce texte trop long, même en tenant compte des contraintes du concours. Très bien insérées d'ailleurs. Sur le fond, je trouve tellement intelligent d'y être allé à rebrousse-poil, pour revenir à la source. Pour moi, la chute est justement là. Bravo, Florilange. |
Anonyme
16/12/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bravo pour cette belle histoire mon Jedi.
J'ai vraiment vraiment beaucoup aimé la construction de cette nouvelle. Le premier chapitre est très poétique, j'aime beaucoup. J'ai eu des impressions Katsushiro Otomo dans le visuel, je sais pas, j'ai bien correspondu et ça m'a bien plu. Le chapitre Hubble est vraiment très bien mené. J'ai beaucoup aimé le voyage initiatique du fœtus, la mise en place du décor et les liens historico-éco-politiques... ou un truc comme ça^^... Le chapitre trois m'a moins plu? Va comprendre, Charles. L'histoire de Navid m'a laissé de marbre, j'ai même pas aimé le style, pour te dire, j'ai trouvé ça difficile à suivre... mais peut-être que j'étais fatiguée... Le dernier chapitre, j'ai vraiment aimé. Très visuel aussi, visuel désertique, j'ai rien à redire sur le style que j'ai trouvé abouti. Le fil de l'histoire m'a convaincue, suffisamment pour me laisser porter par la narration sans me poser de questions sur la forme. Yep Jedi, ton fond est bon. La forme s'adapte. Donc les contraintes, respectées, chapeau, d'ailleurs, bien respectées. Merci Ninj, j'ai vraiment apprécié cette balade dans ton imagination. Bonne chance pour le concours. |
Bidis
18/12/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Texte extrêmement prenant, irrésistible, et qui m’a fascinée. Ça ne m’empêchera pas de faire ma Bidis.
- « Pourquoi aurais-je fait ça ? » : L’écriture est fort belle, élégante. Le « ça » me gêne un peu. Pourquoi ne pas écrire « cela » ? « Pourquoi aurais-je fait cela ? » - « et il y a des endroits tellement merveilleux ! » Pourquoi pas « et certains endroits sont tellement merveilleux ! » pour se débarrasser du vilain « il y a » - « Le guide rigola. » M’enfin ! Le guide rit ou bien se mit à rire. Rigola… Que c’est trivial ! - « - Je n'aimerais mieux pas. » Double négation qui rend le propos obscur = Je n’aimerais (pas) mieux pas… Il fallait dire : « J’aimerais mieux pas » - « entouré des autres qui rigolaient en le montrant du doigt. » : décidément, je n’aime pas le verbe « rigoler ». Je le trouve vulgaire. Je n’apprécie jamais beaucoup les flash back, les retours en arrière. Ici, le « il y a dix jours » avait glissé dans ma lecture, de sorte que lorsque le vieillard donne le gland à l’enfant, je me disais : « mais il a déjà le gland dans sa main » et j’ai dû remonter dans le texte. Bien sûr, j’avais mal lu. Mais tout de même, s’il y a moyen d’éviter les flash back, je trouve que c’est mieux, plus clair. Beaucoup, beaucoup moins aimé le troisième cerne (Cerne 4300 : Hashishiyyin) que les deux précédents et que le dernier. Mais, bon… Je n’ai pas de raison valable à opposer. Et il en fallait bien quatre en tout au moins. Simplement, j’ai trouvé ça moins prenant... Et je n’ai pas bien compris ce que vient faire la loi de Hubble dans cette histoire. C’est bien triste une existence où l’on comprend la moitié des choses que racontent ses semblables (et encore ! pour deux nouvelles précédentes, je n’ai rien compris du tout. Comme pour celles-là, je suppose que l’explication est donnée avec le lien, je verrai cela plus tard.) Nonobstant, je trouve ce texte exceptionnel. Je savais Ninjavert un bon auteur, mais à ce point, je suis soufflée. |
Pat
16/2/2010
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Commentaire modéré
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placebo
8/4/2010
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Commentaire modéré
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placebo
9/4/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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bon, alors une nouvelle qui m'a plu, c'est le moins que je puisse dire. deux des petites choses qui m'ont gêné ont déjà été relevées, à savoir, la morale, j'ai lu ton post, pour moi le problème vient du fait que trois d'affilée, ça fait un peu trop, et bien que d'accord avec tout ce qui est dit (à voir pour le vieux de la montagne quand même) ben il manque un peu d'action je trouve. Enstuite, le fait que le foetus ''voie'' dans l'utérus, ça me gêne un peu. Au passage, pour le trip chamanique, j'aurais jamais compris l'allusion à Hubble et à sa théorie sans ton post, ça m'avait paru confus lors de ma première lecture (enfin, c'est un trip, justement)
J'ai adoré le robot, l'idée d'un sigle comme NOE est hyper-crédible, peut être pas avec le même acronyme, mais bon :) Elle est gavée à l'électricité en tout cas, ça métaphysique sec. Dommage qu'elle ne parle à personne, d'ailleurs ce cerne était assez court, dur de poursuivre les monologues bien longtemps. Juste, une ville de 1 milliard d'habitants, je veux bien, mais bon il n'y en a que 25M dans tout l'Irak aujourd'hui, alors pour être crédible, faudrait expliquer un minimum (une erreur je pense) Pour le 2, le problème de la vision, déjà évoqué, et ... le coup de talon dans les ovaires. C'est possible? J'en sais rien, hein, c'est juste une question. ''un vieux livre'' m'a un peu déçu comme expression. Un simple gland aussi, certes planté par un simple d'esprit au coeur pur dans un simple désert sans eau... faut pas chercher de logique, mais ça pousse là bas? (question encore, j'en sais rien) très beau texte, le manque de liant entre les parties, bien sûr... bah ça ne m'a pas posé trop de problèmes Edit : bon, j'ai cogité cette nuit, et j'ai retrouvé des trucs ;) -''le terme assassin provient de l'italien assassino, lui-même emprunté à l'arabe hashishiyyin, nom donné aux Ismaëliens de Syrie par leurs ennemis, et désignant les consommateurs de haschich'' (wikipédia) ce n'est qu'une des hypothèses étymologique, mais si c'est celle que tu suis, tu ne peux pas dire le mot assassin dans le texte, encore moins que c'est une secte d'assassins. - des mots encore pour la quatrième partie : kilomètres (centaines de pas? mais bon c'est un peu lourd) et anacoluthe. Je n'ai pas lu les termes du concours, ça doit surement être un mot imposé, mais trouver des noms aux figures de style alors que l'écriture existe depuis deux générations... merci placebo |
zorglub
23/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette nouvelle (ou plutôt peut-être ces quatre nouvelles) est un réel plaisir à lire. Le fil conducteur de l'arbre qui nous fait remonter dans le temps est en effet très bien trouvé et donne sa structuration au récit.
Sur les quatre époques, ma préférée est sans aucun doute celle du futur, qui se démarque nettement des trois autres. En cela, j'ai ressenti une petite déception, car j'ai trouvé qu'on avait dès le début la partie la plus forte du récit, et que la suite était plus "standard". Je ne me suis néanmoins pas ennuyé dans ces trois contes philosophiques. Chacun est en effet très bien écrit et l'auteur a réussi à créer des ambiances que le lecteur peut réellement ressentir, aidant ainsi à la transition entre les cernes. L'idée de prendre le temps à l'envers est une belle originalité, car au fur et à mesure que l'on avance dans le récit, un véritable suspens nait, mais qui est créé par la volonté de savoir comment les choses "commencent". Néanmoins, peut-être aurait-il été possible d'apporter un lien plus fort avec l'arbre, notamment dans la nouvelle du XIème siècle, que j'ai eu un peu de mal à rattacher à l'histoire globale. |
Anonyme
16/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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franchement ce st des textes très abouti et on s'attend si peu à ce qui va suivre, j'aime cette façon d'écrire et félicite Ninjavert pour son 1er prix, il le mérite
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Pepito
22/8/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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Forme : j'ai commencé par noter un détail, pour moi, le mot "testament" serait mieux en fin de paragraphe pour son importance, puis pris par le texte je n'ai plus rien noté du tout.
Si ce n'est que le dialogue "en réel" de l'indien me semble un peu trop académique. Fond : 1) le "bunker" de NEO qui disparait avant les restes de Bagdad est surprenant (ou mérite une ligne d'explication). 2) l'allusion à l'arbre méritait d'arriver plus tard, vers la fin du texte, à un moment ou la contrainte était oubliée. La révélation du "nom" en fin est classique. "Huble", un américain (encore), ... comme j'aurai préféré Joseph Henri Honoré Boex, notre maitre à tous, même si il était difficile de faire visiter les USA à ses parents :). 3) bon le vieux qui trouve le temps long à la montée... et les gardes qui le soulève la plateforme, eux ? Voilà une version du "Vieil homme dans la montagne" bien différente de celle du Tancrède de Bellagamba. Alors comme çà, je me mens à moi même ? :) 4) il me manque une explication sur la présence d'un bateau au milieu du désert (ou je l'ai ratée). Pas l’Arche quand même ? Voilà pour les critiques, broutilles plutôt. Que dire d’autre, en vrac : Un curieux sentiment de gaspillage, 4 nouvelles réunies en une seule (concours oblige) alors qu’elles auraient pu vivre en parfaite autonomie, en les étoffant légèrement peut-être. J’imagine l’effet produit par le rappel de « l’arbre » dans un recueil de nouvelles. 42000 caractères dévorés d’un coup en lecture ordi ! Une superbe documentation, du coup, j’ai cherché ton «arbre » partout sur internet… J’ai à la maison 2 ou 3 mètres cubes de littérature de style Merveilleux Scientifique (Science Fiction dirait les américains), Cernes serait, sans problème, sur l’étagère du haut à gauche. Je me suis ré-ga-lé, merci. Pepito Edit : à lire les autres commentaires, il semble que le 3 ai été moins apprécié, peut-être un manque de connaissance de la "légende" originale. Pour moi, c'est un des meilleur. J'ai aussi oublié de signaler la poésie de l'ensemble. Voilà qui est fait. |
matcauth
28/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pourquoi commenter ? pourquoi ne pas le faire ? 500 lectures, 20 commentaires, que pensent les autres lecteurs ? On a tendance à imaginer que ceux qui commentent sont soit très déçus, soit très content. C'est bon signe, dans le cas présent.
Je vais commenter pour un tas de raisons. Est-ce pour faire plaisir, est-ce pour apprendre, est-ce pour retenir quelque chose de ma lecture... bref. Le titre, déjà, est bien. Il est étrange ce mot, il a du charisme, il est classe. Les sous-titres aussi sont bons. Je les ai trouvé très faciles, très "robocop" et tout ça. Mais j'ai aimé quand même ! Les contraintes liées au concours, je les ai survolées, elles ne m'intéressent pas vraiment. Je n'aime pas un texte parce qu'il est bon techniquement ou qu'il rentre dans un cadre. Je ne vais aimer que sa puissance, que ce qu'il va diffuser en moi. par conséquent, le côté un peu moralisateur du vieux monsieur qui parle au petit garçon, même si c'est un schéma cliché, ça me plait. Parce qu'il y a uns scène tout autour, on peut se sentir spectateur, on peut se sentir comme présent dans cette scène. Et je dirais que l'intérêt principal de cette histoire réside ici : le fait qu'on puisse entrer dans l'histoire et y assister, pratiquement assis sur une pierre au milieu du désert. Toute la recherche documentaire a donc ici un sens car elle appuie ce mouvement, cette capacité à nous attirer dans la scène. Peu m'importe tout ce travail, sauf pour un chose : il me sert à entrer dans l'histoire. Et c'est pour moi plus qu'un détail : c'est une clé. Et cela permet de comprendre cette fine balance, qui penche d'un côté ou de l'autre, d'une histoire à l'autre. Dans le concours auquel vous avez participé, il y a un autre participant qui décrit l'histoire et la fin tragique de Jack l'éventreur passant par-dessus bord d'un bateau. La documentation y est au moins aussi riche que dans votre nouvelle. Mais elle n'est pas au service du lecteur car elle ne contribue pas à l'intégrer dans la scène. Je comprends pourquoi certains auteurs peuvent se sentir lésés, victime d'indifférence, alors qu'ils ont travaillé dur, cherché longtemps, se sont documentés encore et encore. Et qu'ils ont reçus un accueil juste poli. Car le travail de la plume, la richesse d'un texte n'opèrent que s'ils se mettent au service de cette petite magie qu'on retrouve ici : nous faire pénétrer, presque déambuler dans ce paysage, nous approcher au plus près des personnages. à quoi cela tient ? ça... mais en tout cas, c'est présent ici. C'est dommage quand même que je ne trouve pas de lien direct entre les différentes époques. C'est peut-être moi, hein. Mais voyez-vous, dans certaines histoires, on mettrait cela en exergue. Ici, non. c'est donc qu'il y a quelque chose, autre chose. Et j'en reviens à mon propos premier : on est dans l'histoire, on s'y balade, on y est bien alors après, peu importe la cohérence (j'exagère beaucoup, c'est vrai, mais à dessein). Alors, ai-je commenté pour moi, ou pour vous ? Un peu des deux, je crois pouvoir l'avouer. Mais j'ai aimé cette histoire. Je l'ai aimée, oui, car je mis suis senti bien, à mon aise. bizarre, non ? |