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Cyberalx
13/7/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Alors ça, mon vieux sagouin !
En ce qui me concerne, c’est -et de loin- la meilleure nouvelle que j’ai lue de toi jusqu’ici : Tout y est. De bonnes métaphores, un rythme soutenu et prenant, des comparaisons sonnant juste, du suspense et une chute que je n’ai ABSOLUMENT pas vu venir malgré le titre ! Au départ, j’ai cru que la paire de corne était pour les deux boxeurs (à cause de la fille, aidé par le titre, je m’étais dit : tout s’explique : deux cocus cornus, le gong et tout ça), j’ai même été un peu déçu que « le Diable » ne soit qu’un surnom de boxeur. Mais voilà, fausse piste ! Le Diable c’est la belette, j’aurais du m’en douter ! Bravo Ninj’, un très bon travail sur peu de temps. C’est en effet très difficile de rendre un combat intéressant sans répétitions et c’est pourtant ce que tu a fait, il ne me manquait que le pop-corn (j’avais la bière). La chipouille ? Oui, je n’ai pas aimé cette suite d’idées : « « Enfoiré de Chicanos ! Avec toutes ces saloperies de chilis que tu bouffes à longueur de journée, tu dois avoir le foie fragile… Fort de sa stratégie, le Diable débute une nouvelle approche… » Tu laisses ici entendre qu’un boxeur professionnel de haut niveau va se baser sur l’alimentation supposée de son adversaire pour établir une stratégie. Tu aurais pu trouver un truc plus réaliste (les boxeurs observent les combats de leurs adversaires, celui-ci aurait pu prendre de très mauvais coups au foie lors de ses derniers combats). Mais c’était pour chipouiller, car la chipouille c’est un peu notre poignée de main secrète, hein ? ;) Enfin, n’en déplaise à notre Travesti de Diable, le seul vainqueur ici, c’est toi. Chapeau bas. |
Lariviere
23/7/2007
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Comment ne pas être élogieux devant une telle nouvelle ?
La narration du combat est d'un très grand niveau. On assiste vraiment à l'évènement... Le rythme est réelement celui d'un combat de boxe et réussir à donner vie à quelque chose d'aussi intense, est à mes yeux, une sacré performance. C'est la première nouvelle que je lis de Ninjavert. Je vais en lire d'autres et plutôt deux fois qu'une. J'aime beaucoup le style. Il est à mon avis, digne d'un grand auteur. L'écriture est subtile. Elle est impeccablement maitrisée. Tout est bon : L'emploi des termes de la boxe. L'atmosphère de l'affrontement qui glisse doucement du combat acharné vers le carnage frénétique et diabolique. La psychologie dispensé au goutte à goutte des adversaires... Moi, j'aime bien les commentaires des deux boxeurs. A la différence de Cyberalx (c'est assez rare que je ne partage pas toute l'analyse de ce chasseur de chat..), je garderai sans problème celui sur le chili. Coté humoristique dans la gravité... Par contre, bizarrement, je n'ai pas apprécié à sa juste valeur (par rapport à l'ensemble), à la fin, le passage sur le diable en femme. Je veux dire que j'ai aimé cette idée en tant que chute, mais je l'ai trouvé trop longue, trop explicative sur le pourquoi... C'est une opinion très personnelle, mais j'aurais préféré, il me semble, que le diable quitte la tribune de façon plus furtive, plus mystérieuse... |
sebrac
23/7/2007
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Génial, très original, bien écrit, fin surprenante....
J'ai adoré. |
Pat
23/7/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Que dire de plus ! Quand je l'ai lu la première fois, j'avoue que j'ai pensé : un combat de boxe... Bof, j'aime pas. Et puis, on se laisse prendre au rythme du combat (bien rendu par les phrases courtes, les ellipes), les émotions sont bien présentes. C'est évidemment décrit avec virtuosité (comme d'habitude), du coup, on visualise tout à fait les scènes... La fin est surprenante... Quelle perverse "ce diable". Et le titre est excellent. Bravo Ninjavert... Au moins j'aurai lu quelque chose que je n'aurais jamais choisi pour ma bibliothèque. Comme quoi, il faut savoir sortir des sentiers battus !
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Absolue
24/7/2007
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J'ai beaucoup aimé votre façon d'écrire même si je ne suis pas adepte de ce genre de "sport". J'ai eu envie de connaître la suite...et je n'ai pas été décue! Contrairement à Cinnamon, je trouve que ce récit est dans la "bonne catégorie". En effet, comment ne pas frémir d'horreur face à un tel spectacle...
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Togna
25/7/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A cause de cette nouvelle, j'ai dû boire mon thé froid ! A mes amis, quel combat ! Son vainqueur n'est pas l'un de ceux auxquels je m'attendais, et la surprise de la fin est... surprenante.
Si le diable est vraiment l'auteur de ce concours, sa métamorphose au Madison est amusante. Bravo Ninjavert |
guanaco
2/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Même le lecteur ne jette pas l'éponge. Impossible, il fallait que tous connaissent l'issue de ce combat. Haletant. Epique. Chevaleresque et même mythologique.
Super! Mais (ben oui...) J'ai un passage un peu flou au moment ou le Diable prend son coup dans l'oeil (fin de round 2 2ème partie), l'utilisation des pronoms perso m'a perdu mais c'est pas grave, cela ajoute à la confusion provoquée par les coups Dernier point (désolé) en espagnol, les serpents sont féminins donc c'est LA cobra verde ;) |
Otus
8/9/2007
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Je ne paraphraserai personne, tout a déjà été dit: très beau travail.
Otus |
Ninjavert
20/10/2007
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Bidis
20/10/2007
a aimé ce texte
Passionnément
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Dire que j'aurais pu mourir sans avoir lu cette nouvelle !
Qu'on aime ou qu'on déteste les matches de boxe, on assiste à celui-ci jusqu'au bout avec passion. Et ce serait, comme dit Larivière, digne d'un grand auteur si, en vieille chipie que je suis, je n'avais relevé deux choses. Tout d’abord, quelquefois certains petits élagages seraient bienvenus pour bien conserver le caractère percutant de ce texte. Par exemple : « La foule s’enflamme devant cet enchaînement, alors que le Cobra recule… » Il y eu l’enchaînement, le lecteur le sait alors pourquoi dire « devant cet enchaînement ». La foule crie "alors que"… on se doute bien qu’elle ne crie pas avant ni après : donc pourquoi « alors que » ? Je trouve plus fort d’écrire : « La foule s’enflamme. Le Cobra recule… » Ce genre de petites lourdeurs se retrouvent de ci de là et cela déforce un peu l’effet « punch » que le lecteur reçoit en pleine tronche. Ensuite, il y a quelquefois confusion entre les protagonistes (confusion syntaxique, le lecteur lui rectifie mais il doit faire un petit effort tout de même) : « Le Cobra recule, et se dégourdit les bras et les épaules avant de revenir en position. Un coup. Il ne bouge pas. » C’est L’AUTRE qui ne bouge pas. Or grammaticalement il s’agit du Cobra, dernier sujet dont il est question. Cela revient à plusieurs reprises. A part cela, c’est un tout bon texte, évidemment. |
nico84
25/10/2007
a aimé ce texte
Passionnément
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Talentueux ! Superbe ! Rien à redire, tout est là, où il faut quand il faut, en proportion parfaite !
Bravo, félicitations à toi ninjavert ! |
aldenor
25/10/2007
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Bravo. C'est prenant, intense et la fin laisse KO
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jensairien
27/11/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une bonne nouvelle (comme on pourrait dire au journal de vingt heure). J'y souscris : c'est une prouesse de rendre la tension d'un match de boxe avec autant de véracité.
Mais comme c'est une bonne nouvelle je me permettrais deux observations. 1/ l'emploi de deux ou trois tournures courantes qui pourraient réduire le caractère exceptionnel du combat et diminuer la tension que tu as su par ailleurs si bien restituer Comme par exemple quand tu écris : "il repart dans le sens inverse des aiguilles d’une montre" : C’est trop long pour un mouvement si bref et une expression bien trop banale pour le combat de coq que tu nous sers. Egalement quand tu écris qu'il se dégourdit les bras je trouve ça bizarre dans ce combat au temps accéléré 2/ la fin est excellente et m'a rappelé le thème du Maître et Margueritte de Boulgakov où le Diable vient sur terre pour s'amuser des humains. Mais, de même que Lariviere je la trouve bien trop explicative. En effet pourquoi écrire que c'est le Diable qui gagne puisque tu nous l'as si bien fait sentir. Il était sans doute inutile de le mettre noir sur blanc. C'est un peu voler le lecteur d'une conclusion qu'il pouvait se faire lui même. Je pense sérieusement que c'est une erreur que nous sommes tous trop tentés de faire dans nos récits que de vouloir dire au lecteur ce qu'il doit penser au lieu de l'amener à le penser lui même (ce qui est pour l'auteur comme le lecteur bien plus jubilatoire!). Par exemple (juste pour illustrer mon propos) si en sortant le Diable avait fait mourir d'une crise cardiaque un opportun qui lui demandait l'heure ou une mère de famille et ses enfants qui traversaient la rue on aurait tous bien compris que c'est toujours le Diable qui gagne. Et on aurait ressentit bien plus de plaisir à le deviner que de le lire noir sur blanc. Enfin bref une des meilleure nouvelle que j'ai pu lire sur notre cher site, mais il m'en reste encore beaucoup à découvrir ps : dommage qu'avec tes talents de dessinateur tu n'es jamais mis tes récits en bandes car ils s'y prêtent très bien |
Werther
9/12/2007
a aimé ce texte
Passionnément
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J'en ai encore des frissons, quel beau combat, quelle chute!
J'étais complètement enfoncé dans mon fauteuil, mes yeux ne cillaient plus...une passion!! Le sang, les côtes, les yeux, la mort, le Cobra, le Diable, l’écroulement de ce récit (...), tout est bien écrit, tout mérite d’être lu et relu... Je n’adore pas...Je raffole ! |
Anonyme
9/12/2007
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J'ai pratiqué la boxe anglaise pendant deux ans.
Je suis légèrement déçu par la pauvreté du vocabulaire de Ninj sur le sujet. Notamment dans le combat (gauche, gauche, droite, tête, corps, etc..semblent un peu pauvre). Dommage. Une recherche préalable aurait permis d'enrichir ce beau texte. Merci en tout cas pour ce moment du ring. Bon c'est du beau texte, certes. Mais n'exagérons pas tout de même. Certes. Quand un voit que des textes très moyens voir faibles sont évalués avec 14 ou 15, évidemment cela ne laisse que peu de marge de manoeuvre lol J'avoue que ce texte fait partie de mes relectures ici tant je l'aime. Et que j'avais la ferme intention de l'évaluer..mais bon, d'autres sont pas avant et c'est tant mieux. :-) |
marogne
23/1/2008
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le titre m'a attiré; j'ai lu les commentaires avant de lire le texte, et j'ai failli laisser tomber. La boxe, vraiment non. Mais j'ai commencé à lre, et je me suis laissé prendre en me le reprochant. Comment tirer du plaisir de la description de cette violence? Un peu de honte même.
Mais bravo. Si un jour je regarde pour de vrai un match de boxe, ce sera certainement à cause (grace à?) de cette nouvelle, et je chercherai dans les gradins le diable. Où alors faut-il comprendre que le diable par essence serait simplement la femme, capable depuis toute éternité de faire se battre les montagnes. Non, ce serait une mauvaise lecture, n'est-ce pas? |
calouet
23/1/2008
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bon... j'arrive sur le ring un peu tard, le sang, les larmes et la sueur ont séché, mais après cette lecture je ne pouvais pas ne pas te dire à quel point j'ai kiffé!
L'essentiel a été dit, bien mieux sans doute que je ne l'aurais fait moi même, donc je ne vais pas m'étaler; juste, côté points forts (je chercherai des points faibles une autre fois, sûrement), j'ai particulièrement apprécié la descritpiton de l'état psychologique de chacun des combattants qui, mine de rien, pouvait nous guider vers la chute, tant le parallèle me semble évident entre Lopez et lewis. Ils sont tous les deux dans la même merde, et tous les deux le sentent bien venir, tous les deux sont rongés par les mêmes doutes, ils ont la même motivation... N'empêche que je me suis fait avoir quand même! Et puis sinon, tu as super bien réussi les "rebonds" du combat, les moments clés, lorsque le costaud s'aperçoit qu'il a perdu un oeil par exemple... Cette force là c'est de l'or dans une nouvelle, de pouvoir remettre une couche de brillant à volonté, de réamorcer la pompe en peu de mots... C'est peut-être quelque chose de récurrent dans tes textes, mais comme c'est le tout premier que je lit de toi, bah voilà fallait que je te le dise, t'as une écriture très punchy, et pas simplement parce que c'était un match de boxe! |
victhis0
21/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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une fois de plus j'ai lu dévoré un texte de Ninjavert...Plein la gueule. J'envie ton style et la transcription photographique de l'intrigue (je travaille dans la prod de films et, forcément, ce genre de texte me parle:-). Le suspense est conservé jusqu'au bout, sans temps mort.
Peut être que le vocabulaire de boxe est approximatif et peut être que Ninj' se la joue un poil dilettante, faisant confiance - non sans raison - à son talent pour compenser. Mais j'en redemande |
Maëlle
9/9/2008
a aimé ce texte
Un peu
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C'est tout le probléme des texte qu'on attends: on est toujours un peu déçu. en matière de boxe, mes seules connaissances sont cinématographique, mais pas de chance, les films étaient bon. J'ai trouvé les scène assez répétitives, le comportement des deux boxeurs crédible mais pas très intéressant.
Et tiens, pourquoi donc l'arbitre n'interviens pas, au fait? C'est un bon texte, mais c'est en deça de ce que j'attendais (et en deça de ce que j'attendais en commençant à lire). Essentiellement tant pis pour moi... |
Flupke
6/10/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Vraiment très bien. On se demande comment sera la fin ... et l'on est pas déçu. J'adore ce genre de nouvelle avec une chute surprenante. Merci.
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Menvussa
15/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un superbe match. Et quel commentateur. Le diable a perdu un œil, ce diable là, peut-être mais l'autre, le vrai ne perd rien de ce combat de dupes. Moi, j'aime encore bien la boxe au cinéma, lorsque les coups sont feints mais ce "sport"... Bien vu Ninjavert, un pseudo écolo... presque.
très bon texte. |
Selenim
20/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Complètement réfractaire au soit disant noble art, je me suis bien fondu dans ce récit haletant.
Un exercice de style réussit qui tient surtout au sens du rythme pointu de l'auteur. La chute n'est pas essentielle mais permet de cerner la motivation des cogneurs. Selenim |
Anonyme
20/6/2009
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Je n'ai pas aimé le combat, donc, la majeur partie de la nouvelle. Vu le nombre de plumes, je me suis dit que j'allais ressentir quelque chose, voir les choses autrement. Non. Rien. Rien d'autre que de l'indifférence pour ce diable et ce cobra se battant sur un ring.
A un moment de ma lecture (agréable, cela va de soi, parce que le style est là, très visuel et qu'on y assiste vraiment à ce match) je me suis dit que vu le thème du concours, prendre le contre-pied de tout le monde et appeler son héros diable, baser sa nouvelle sur un humain qui avait juste ce nom là, c'était ingénieux et audacieux. Et à l'instant même où je me faisais cette remarque, je me suis dit que c'était trop facile et qu'il devait y avoir quelque chose d'autre. Effectivement, il y avait autre chose. Belle apothéose. |
Margone_Muse
29/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mon café est froid... et c'est dire, droguée comme je suis ! lol
EDIT : (et suppression, pour un comm plus propre) [J’ai relu ton texte Ninj’ et en même temps, ton tout premier post dans le fil que tu t’es consacré pour cette nouvelle. Tu dis que tu n’as jamais vu un match de boxe en entier et que tu n’es pas passionné par ce sport. Et ben je trouve que tu t’en tire vachement bien. Je ne parle pas forcément des mots techniques comme uppercut ou crochet ou que sais-je encore… ? Je parle des stratégies genre privilégier l’esquive ou la parade ? Changer de direction quand tu tournes autour de l’adversaire, le laisser d’épuiser et attendre l’angle d’attaque qui va faire bien mal, etc. Perso, un très bon ami à moi a tenté de m’initier à ce sport (qui n’est pas du tout un sport de bourrins mais au contraire, un sport de finesse avec beaucoup de subtilités quand on y regarde de plus près) (je dis tenté parce qu’on est géographiquement éloignés maintenant, mais sinon, ça me plaisait bien, avec lui en tout cas) et inconsciemment, à ma première lecture, j’ai trouvé le combat très réaliste quant à tous ces petits détails. Alors en relisant une seconde fois, avec en tête une question précise (pourquoi est-ce que j’ai tant aimé ce combat et pourquoi j’étais à fond dedans ?), et ben j’arrive à y répondre comme ça. C’est très réaliste (et chapeau si tu ne t’y connais que très peu en boxe), et je n’ai aucun mal à visualiser toutes les actions (les détaillées aussi bien que les suggérées). Alors après, est-ce que c’est du aux cours particuliers que j’ai eu le droit d’avoir un jour ? On ne le saura jamais… Peut être que ta nouvelle m’aurait fait moins d’effet si la boxe m’étais complètement étrangère… Mais bon, il y a ta lucidité dans les stratégies à adopter pour tes protagonistes, et il y a tout le reste à côté : la rapidité des enchainements sans faire tomber ton lecteur dans la confusion (les pronoms, moi, ça ne m’a pas dérangé pour deux sous), les pensées de l’un puis de l’autre (impossible de s’attacher à l’un plus qu’à l’autre, impossible de décider qui j’ai envie de voir gagner), le découpage en rounds qui donne de la clarté à ton récit… Bref, je ne reviens pas sur ma note et cette nouvelle, je ne l’ai pas aimé pour rien :) La chute me plait telle qu’elle est : j’y vois que personne ne gagne au final (et tant mieux parce que je n’arrivais pas à me décider sur ce que je voulais), si ce n’est le diable. Et le diable en femme, ça me plait beaucoup. Et puis tu sais, quand je te parle de phrase d’accroche (parfois une phrase, parfois un paragraphe, qui me fait tomber le brouillard sans que je ne fasse rien), ben là ici, c’est quand l’arbitre se met à parler et à présenter les deux combattants au milieu de la foule en délire. Ca le fait trop, c’est génial. L’atmosphère m’enveloppe et je suis téléportée dans la foule moi-même (voir sur le ring) et c’est du pur bonheur. Toute excitée que le match commence, à l’instar de la foule en délire :) et puis juste après, tu m’as captivée tout du long. Bref, comme j’ai dit à placebo une fois : je n’ai aucunement besoin de forcer mon imagination, Ninj’ fait tout le boulot, tout en me laissant complètement libre. C’est ce qui est le plus important quand je lis (je pense que tu l’auras compris, on en a déjà parlé mais au moins, je le mets dans un premier comm « constructif » et l’applique à un de tes textes) et comme tu l’as dit : tout est question de « tempérament » d’auteurs et lecteurs. Maintenant, quand je (re)lis un texte de Ninj’, je sais à quoi m’attendre et la relation auteur/lectrice n’est limite plus à faire. Je ne sais pas trop si je suis claire mais disons que mes attentes de lectrice ont jusqu’alors été comblées par ta façon d’écrire. Merci. Mem’s] |
placebo
30/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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bien aimé :)
les pronoms ont déjà été relevé, c'est ce qui m'avait le plus dérangé. d'habitude je commente peu la structure globale, mais j'ai trouvé très intéressant de faire les rounds selon les deux points de vue. ( à part le 11, où il y a vraiment répétition de l'action) pour la femme, je pensais bien que c'était la même, mais je n'avais pas prévu sa véritable nature, non... je rejoins je ne sais plus quel commentaire : un poil lourde cette fin. bref, pas grand chose à dire, juste te faire savoir que des gens continuent à lire tes histoires et à les apprécier ce que je trouve un poil bizarre, c'est que tu commences sur l'arbitre, il dit bien : ''l’homme ayant arbitré le plus grand combat de boxe de tous les temps.'' au final, il n'arbitre rien. C'est le diable qui intervient? vais voir le forum. |
MarionTouvel
22/7/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le diable en jeune fille à jupe plissée, le détail sur la culotte, la cyprine. Voilà une fin qui gâche vraiment mon plaisir. Vous atteignez la limite du ridicule et je maudis cette Lolita, son vernis rouge et sa jupe, de vous avoir séduit également avec ses charmes de pom-pom girl.
Des imprécisions qu'on oublie très vite : "La foule se lève,(...) acclame le champion qui (...) lève les bras (...) Jack lève un bras." Une utilisation de la typographie, de l'espace sur l'écran (de la page), d'une belle technique. La répétition des rounds... pourquoi pas. Le combat qui commence au deuxième : intéressant. L'italique, droite, gauche : vraiment très bien vu. La vitesse, la brièveté des paragraphes : super. Le Diable qui perd son œil un peu tôt. Surprenant et on attend alors la suite. Le parallélisme, le jeu de saute mouton entre les deux boxeurs : super. L'héroïsme quasi chevaleresque ; le dépassement surhumain ; le fait que ça soit le dernier match ; l'enjeu, ou son absence, pour le sport quoi, son absurde violence. Oui ! La fin, la fin ! Et... merde. La fin : le Diable... qui mouille sa petite culotte, qui porte une jupe et du vernis rouge. Pourquoi pas blonde avec des gros seins ? Le narrateur, qui se joint à lui, qui se fout de nous, de l'issue du match. Comment dire... non, pas ça, non ! J'aime pourtant ces retournements à la fin de Match Point par exemple. Qu'on joue avec mes attentes, me faire manipuler par l'auteur. C'est une technique, un artifice, personne ne vous a vu venir, de la maîtrise, mais pas dans le bon sens très sincèrement (et subjectivement). On change très brusquement de registre : issue du fantastique tout à la fin d'une nouvelle au réalisme jusque là saisissant. Mais on fout en l'air le suspense. En effet, et alors ? c'est vain la boxe ; mais la façon de le dire, me perturbe. Bref, je reste bloqué sur la vulgarité de l'image, l'excitation du Diable, les stéréotypes de genre que ce texte véhicule (les hommes faciles à manipuler, les femmes plus sensibles), la facilité dans la formule : "il est, ce soir encore, le seul vainqueur". Ça sort tellement du lot par rapport au reste et c'est tellement important, pour moi, de réussir sa fin. Je suis presque certain que c'est pourtant le passage que vous avez écrit en premier, ce qui a surgit d'abord, ce que vous avez le plus travaillé. Alors puisqu'on est là pour ce dire franchement ce qu'on pense : virez nous cette fin, allez y franco dans le message se taper dessus, c'est beau, mais ça sert à rien. Pas besoin de s'embarrasser d'un diable incontinent qui s'habille en fiancée de boxeur. Arrêtez-vous à la merveilleuse question, pourquoi personne n'arrête ce match ? et n'y répondez surtout pas. Surprenez le lecteur, brisez ses attentes, mais ne lui imposez pas la présence de ce Diable. Le titre guidera l'interprétation : deux boxeurs, un match et deux fiancées diaboliques. Suggérez et dîtes autant, voir plus, mais grâce au silence, la méditation après la furie de la bataille. (Avec tout mon respect pour votre travail d'auteur.) Cordialement. |
silene
26/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est long un combat, entre la ceinture et le haut du crâne, il n'y a pas beaucoup de possibilités. Je n'aime pas la boxe, là, le ton et le découpage m'ont rendu la lecture fluide et agréable, même si les images de chairs tuméfiées me déplaisent par la violence qu'elles démontrent.
Simplement, je trouve qu'un peu ça va, est-il vraiment utile de raconter par le menu tous les rounds, compte tenu de la différence de format des adversaires ? Dès que la mignonne est apparue, j'ai pensé au dénouement, mais suis un peu déçu par la manière dont il a été traité ; je ne reconnais pas celui que vous représentez dans cet arroi, il me fait plutôt penser à un démon subalterne de rang assez médiocre. Ce qui ne retire rien aux qualités de récit du texte. |
Mwa
24/5/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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Extraordinaire ! Merveilleux ! Que dire, que dire ...?
J'ai dévoré cette nouvelle d'une traite. Ce combat est épique, divin, monstrueux. Le rythme est incroyable, les attaques en italiques sont très bien pensés. Le seul petit bémol est la fin avec le/la (?) diable, il aurait pu avoir une dimension plus complexe qui aurait fait ressortir la puissance d'une nouvelle sidérante. On veut connaître l'issue du combat ! Bravo, ce texte m'a mis KO ! |
cherbiacuespe
19/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Douze rounds totalement, indiscutablement, abracadabratesquement improbable. Un ring n'est pas un abattoir à bestiaux, quand bien même on y collerait des fous furieux. Les arbitres et les officiels sont là pour éviter les débordements et les dangers du noble art ( je sais, il existe pourtant quelques exemples ). Mais ça se laisse lire avec plaisir parce que le plan est clair, le verbe éloquent et que je n'y ai pas cru une seconde. Par contre la conclusion emporte les suffrages et fait passer le reste aux oubliettes. Cette diablerie donne à l'ensemble un parfum machiavélique. Excellent !
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