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Anonyme
9/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Nobello,
Il me semblait bien que j'avais compris mais je n'étais pas certaine, j'ai du remonter jusqu'au point litigieux et là, vraiment j'ai savouré l'histoire. Assez horrible d'ailleurs... Si c'est une vengeance - ça me plait de l'imaginer - elle est comme j'aime : superbe et machiavélique. Les phrases sont belles, nonchalantes, j'ai eu l'impression, en entrant dans le texte, de me promener quelque par au début du XXème siècle. Internet et son usage, m'a recadrée et aussi désarçonnée. L'histoire est pleine de sel et surtout, surtout, ce qu'Elle ressent est superbement, par l'auteur, ressenti et retranscrit. |
Anonyme
9/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pas un mot inutile, pas de répétition, plein d'émotion, un scénario machiavélique... J'adore j'adore... et une écriture d'une précision qui me fout les boules, j'en suis vert (lol)
C'est un magnifique travail... |
Anonyme
9/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bravo pour l'écriture rien de trop juste les mots exact à la bonne place.
Et sinon je suis épatée de la façon dont tu as pu retranscrire tous les doutes les hésitations les sentiments de la femme... Plus qu'à une vengeance je crois à un mari aimant et désireux de reconquérir son épouse malgré le quotidien qui a tout usé et l'a envoyée chercher ailleurs ce qu'elle avait à portée de main... Xrys |
Menvussa
9/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Il avait occupé l’espace disponible sans contraindre, attentif à elle ainsi qu’elle n’avait pas souvenir avant qu’il vienne l’entourer de ses sourires de fantôme tendre."
J'ai du mal avec cette phrase... Est-ce cet ainsi, utilisé de manière peu usité, est-ce le peu de ponctuation ? J'ai du mal. Je suis content, j'avais découvert partiellement la fin, à l'accueil. Texte plein de poésie enveloppant quelques traces de cynisme, excellent. Une très belle écriture au service d'un esprit taquin. |
Anonyme
9/3/2009
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Bon dieu, je n'ose même pas m'imaginer à la place de ton héroïne, dans sa tête, au moment où elle entend ce message... mais t'es un vrai vicieux toi, pour imaginer des trucs pareils ! :-D
Bon, outre l'histoire, qui tient en haleine et dont la chute est savoureuse à souhait (oh là là, j'en frémis encore tiens), je suis surtout absolument charmée par l'écriture. C'est ici, je crois, la première chose que je lis de toi, mais certainement pas la dernière. Ton style est dense, mais en même temps léger et poétique. On a l'impression d'une composition harmonieuse, avec rien à retirer ou à ajouter (je crois que ça a déjà été dit ça), c'est juste parfaitement dosé. Certaines phrases sont très belles, je pense à : et vivre de l’autre un peu plus que sa propre vie. Fidèles, l’un et l’autre, malgré tout et le reste, au nom de loyautés dont l’objet était clos mais qui avaient laissé leur empreinte stérile et toujours douloureuse, au point d’obéir encore aux injonctions indues. Avant de s’être éprouvé l’un à l’autre au travers de ce qu’ils ignoraient encore à demi. Des mots, ils en avaient échangé des milliers, avaient fait l’un de l’autre la plupart des voyages que les mots autorisent... ... pour ne citer que celles-là. En fait, je crois que je suis plus séduite encore par la partie qui décrit cet amour virtuel naissant, sa puissance et ses doutes (tu as un réel talent pour traduire les méandres de l'âme humaine, je trouve), que par l'intrigue réelle de l'histoire. Même si les deux ensemble, c'est un peu comme manger un chaud-froid, ça frise et ça éclate en bouche, un vrai plaisir. Bravo ! |
Selenim
9/3/2009
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Désolé de jouer au vilain petit canard mais ce récit me laisse froid.
L'intrigue est classique, la femme qui trompe, que l'on trompe à son tour. J'ai l'impression que tu es partis de ce postulat de départ et que tu as essayé de retomber sur tes pieds avec une chute que je trouve capilotractée. D'un côté, on a une intrigue policière-thriller et de l'autre une femme adultère plongée dans les méandres de sa pseudo culpabilité. Personnellement, je trouve que le style employé assomme littéralement le récit. Certaines phrases sont trop pesantes, elles m'ont noyé et fait perdre le fil du récit: "Fidèles, l’un et l’autre, malgré tout et le reste, au nom de loyautés dont l’objet était clos mais qui avaient laissé leur empreinte stérile et toujours douloureuse, au point d’obéir encore aux injonctions indues". "Eux, qui avaient su ne se vouloir qu’un sourire de plus au milieu des orages, avaient fait ensemble un pied de nez à l’attendu, chacun trouvant en l’autre une justification à ses contradictions personnelles". Impossible de m'évader, de m'identifier à cette femme que je veux comprendre, dont je veux partager les émotions. "Elle n’avait connu du charnel de l’amour que ce que son mari et elle en avaient fait ensemble". Pourquoi une phrase si alambiquée? Bref, je ne vais pas m'étendre, car mon avis n'est pas représentatif. Objectivement, je ne pense pas avoir la sensibilité idoine pour apprécier ce genre de texte. Je voulais juste émettre mon avis, qui attira certainement plus de foudres qu'il n'engendrera d'échos. Amicalement. Selenim. |
Anonyme
9/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Tango à 4 mains - ô combien actuel, voire banal, depuis l'avènement du net - pas mal amené et assez bien décrit.
Par contre je reste plus que dubitatif quant au fait qu'une femme puisse vivre une étreinte physique avec son propre mari sans le reconnaître, même dans le noir, même les yeux bandés. Assez irréaliste, je trouve. Quant au message laissé par l'amant, il me semble un peu trop long pour être crédible, lui aussi. J'aurais également aimé - mais là, c'est juste une question de goût - une fin un peu plus crapuleuse... ;-) |
Nongag
9/3/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Moi aussi je vais être vilain...! J'ai trouvé ça tellement inégal!!!! De très belles phrases et puis des trucs lourds car "sur-écrit".
Exemple: - Dans la première phrase "étrangère" est de trop. - "Il avait occupé l’espace disponible sans contraindre, attentif à elle ainsi qu’elle n’avait pas souvenir avant qu’il vienne l’entourer de ses sourires de fantôme tendre." Ponctuation déficiente. - "Eux, qui avaient su ne se vouloir qu’un sourire de plus au milieu des orages..." Qui n'avaient su ne se vouloir... Oh la la! - "Cet homme sait-il qu’il vient, d’un sourire, de brader la dernière ressource honorable d’une amoureuse illégitime ?" Brader... Vraiment? Enfin j'arrête là, il y en aurait plein d'autres... À d'autres moments c'est mieux car la surenchère n'y est pas. Par exemple le paragraphe suivant me semble correct: "C’était venu assez vite, et peut-être en aurait-elle rougi si elle ne l’avait tant désiré. Son éducation, sérieuse et exigeante, s’en indignait encore. Mais depuis trop longtemps désormais pour l’inquiéter vraiment. Sa ferveur de presque-amante, promise et acceptée, noyait les sentiments flous dans une joie quasi charnelle." Et puis, comme c'est vraiment pas une histoire originale, il faut que le ton soit particulièrement réussi... Alors, je suis désolé, je n'ai pas accroché. |
jensairien
10/3/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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la fin n'est pas mal du tout, c'est une bonne idée, mais le style de la nouvelle, exacerbé, épuise finalement l'intrigue et le lecteur, perdu dans un lyrisme de bon aloi qui ne mène pas bien loin je trouve.
Pourtant c'est bien écrit mais l'auteur a peut-être trop voulu écrire et pas assez décrire, raconter. |
Flupke
11/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bien sûr, c'est le genre d'histoire à chute que j'affectionne particulièrement, même si davantage de clarté eut été un plus de mon point de vue subjectif, mais je respecte ton style :-)
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widjet
15/3/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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100% en phase avec Jensairien !
Désolé, je suis resté sur le bas côté. Et je crois savoir pourquoi. La forme empesée m’a totalement désarçonné, épuisé puis exaspéré à l’instar de la construction extrêmement et - pour moi -inutilement complexe des phrases ou des formulations qui ont parasité ma lecture plus d’une fois : Trois années pour s’apprivoiser, et vivre de l’autre un peu plus que sa propre vie Et puis sa voix au téléphone, pas si souvent Il avait occupé l’espace disponible sans contraindre, attentif à elle ainsi qu’elle n’avait pas souvenir avant qu’il vienne l’entourer de ses sourires de fantôme tendre (j’ai dû la lire plusieurs fois!) Fidèles, l’un et l’autre, malgré tout et le reste, au nom de loyautés dont l’objet était clos mais qui avaient laissé leur empreinte stérile et toujours douloureuse, au point d’obéir encore aux injonctions indues (interminable celle là !) Cette porte-là restait bien peu probable au regard de ce qu’elle ressentait de lui et qui lui avait fait peur, puis honte, et l’avait même désespéré quelquefois avant de l’installer dans de douces certitudes de femme amoureuse ….tout ça, rien que dans la première moitié du texte ! On peut trouver ça « chiadé », profond et bien observé (ça l’est sans doute), mais désolé ça pèse un quintal et pour ma part, j’ai peiné à terminer l’histoire! Bref, ça ne coule pas de source. Je pense que plus de simplicité n’aurait pas nuit à la profondeur des sentiments troublés de la jeune femme. Les italiques n’apportent pas grand-chose, le titre fait un peu téléfilm M6 et le message interminable sur répondeur ne sonne pas vrai. Reste une aisance indéniable avec l’utilisation des mots. Mais c’est trop voyant, peu fluide et trop ampoulé pour emporter mon adhésion. Merci Widjet |
Anonyme
16/3/2009
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Que ce texte est touffu! On se perd dans tous ces méandres. On se lasse. On s'oblige à aller jusqu'au bout. On se demande à la fin de la lecture si on a bien compris l'histoire. On la relit. C'est dommage par ce style compliqué voire ampoulé comme le dit un commentaire camoufle l'intrigue classique certes, un peu moralisante mais plutôt sympathique. Un peu de fluidité dans ce texte et on aurait une nouvelle tout à fait distrayante.
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marogne
20/9/2009
a aimé ce texte
Un peu
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J’ai bien aimé l’idée.
Il me semble avoir lu quelque chose d’approchant sur le site il y a pas mal de temps (mais c’était avec le mari (et un frère) ?), ici on ne sait pas vraiment, et c’est encore mieux si c’est un parfait inconnu. Par contre je n’ai pas accroché au style que j’ai trouvé un peu trop scolaire parfois, comme si le but était de rapprocher des mots sans forcément vérifier que cela avait un sens. Beaucoup de phrases pompeuses, de celles que l’on pourrait imaginer dans des caricatures de roman de gare. Détails : *…attentif à elle ainsi qu’elle n’avait … » : je trouve cette phrase peu compréhensible * « sourire » en « sourdine » ??? * « injonctions indues » On insiste beaucoup sur l’élégance de l’homme, pas de celui qui se trouve dans la chambre, de celui qui laisse un message, mais ce message est tellement « vulgaire » qu’il met en porte à faux la description qui en est faite auparavant. |
Anonyme
11/1/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Un texte dans lequel je trouve ma philosophie. Mais pas seulement. Le texte d'un auteur qui ne juge pas, un auteur exceptionnellement distant face à son histoire, d'une bienveillance sans égale à l'égard de ses personnages, il ne prend le parti d'aucun, il prend celui de raconter. Rien ici ne m'a paru machiavélique, l'auteur pose un regard de terrien : il connaît l'homme, il connaît la femme, il connaît l'humain. Alors parce que toutes les conditions son réunies, il pose un regard humaniste et son texte en a la lumière.
Tromperie ? Duplicité ? Arroseur arrosé ? Non. Des parcours, des vies, des chemins. Qu'est-ce que la tromperie ? C'est la question que pose Nobello. Qui trompe ? Qui est trompé ? Ce sont les questions que ne posent pas Nobello. "Elle trouve qu’il est beau, ainsi que les femmes élisent un homme. Et elle craint de n’être plus, soudain, de n’avoir jamais été... Mais il a pris son bras, l’a attirée vers lui, et ses sens chavirent. Il sera son remords, sans doute, et sa honte peut-être, mais elle se veut à lui comme si c’était toujours, et elle le veut pour elle, d’amour. Une fois dans sa vie, demain n’existe pas." |