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Perle-Hingaud
6/2/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Excellent, j’en reprendrais bien une tranche ! Le champ lexical nous tend les bras : une histoire légère, soufflée, gonflée, écœurante. L’auteur sirote un apéritif de guimauve, avant de piquer le coup de fourchette assassin. Un régal ! J’imagine ce texte chanté par Olivia Ruiz : le rythme des phrases, toutes un peu courtes, s’y prêterait. Seul le résumé pêche un peu : il n’ouvre pas l’appétit, à tort.
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florilange
7/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Qu'est-ce qu'1 "chamallow"? Bigre. Ça veut être 1 guimauve.
À part ça, cette nouvelle est amusante, pleine de trouvailles délicieuses de gourmande qui cachent les petites imperfections de style. Idée originale. Florilange. |
Anonyme
13/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très jolies écritures poètiques et adaptées à l'histoire. Cela commence comme un conte de Noël pour un enfant de 3 ans et comme une contine de maternelle "l'as tu vu etc..".
Le langage imagé et gouteux est très bien fait, la plupart des sens sont sollicités : la vue et le goût surtout... La force de ce langage est qu'il est bien adapté à celui d'un enfant. L'angoisse commence à monter lors de la paire de claque donnée par la maman. Cela vient rompre une ambiance de fête familiale lors de Noël où tout le monde est beau et gentil. Ou normalement on oublie les vieilles querelles et rancunes. Mais pas dans cette histoire où la contine tendre et sucrée bascule dans la violence et la haine..Une part de réalisme apparaît pour basculer dans l'épouvante. La progression est très bien faite...Juste une petite remarque : la petite fille dit "oh saleté de papa Noël" au tout début, je trouve que cela dissonne trop tôt.. laisser l'ambiance contine sucrée et rose bonbon plus longtemps m'aurait paru plus fort... |
colibam
22/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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Eh bien, quel tableau de famille ! La nuit de Walpurgis conviée à domicile, entre le fiel et l'orgie, sous le regard de l'enfant invisible, victime de l'autisme d'adultes au regard perverti par le stupre.
Des mots fruités, sucrés-salés pour décrire l'infamie de cette famille Addams. Votre écriture est plutôt habile et assez efficace. On aurait facilement pu déborder dans le gore mais vous avez su éviter ce piège en vous efforçant de conserver un semblant de malice et de poésie tout au long de votre fil. La fin aurait toutefois mérité de franchir un échelon supplémentaire dans cet univers délicieusement abject. |
Menvussa
16/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me disais qu’il était dommage que le titre dévoile la teneur de la comptine, mais il n’en est rien et ce petit récit est un régal.
Le Père Noël est une ordure, certes, mais il a bon goût. Délicieuse caricature d’une certaine forme d’hypocrisie… j’ai adoré et en reprendrais bien un peu, juste par gourmandise. Quant au style, il est savoureux. |
Anonyme
16/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Quelle charmante enfant ! C'est vrai que des comme ça, on en mangerait ! Un texte surprenant. Deux voix, deux visages, et un seul personnage. Et quel personnage ! L'histoire et le style cueillent, surprennent, ébouriffent. Lorsque la petite dit au début : "saleté de père Noël" voilà que moi je réponds, ho la ! où on va comme ça, jamais une petite fille ne dirait ça du père Noël elle aurait bien trop peur qu'il ne l'entende ! Et les surprises continuent, je dirai qu'il y a aussi deux décors dans une seule pièce. La joie, le bonheur, la sainte famille réunie et dessous, tout ce qui boue et qui cloaque. Brrr... Ben j'aime ! J'aime beaucoup cette haine méchante, cruelle, laide irradiant d'une petite fille aux joues de gélatine. C'est très curieux, ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti ça, en général c'est le grand SK qui provoque chez moi ce frisson mais arrivée au troisième paragraphe je me suis dit, gaffe, tout ça va mal finir ! Ca part très très fort. C'est vraiment bon et bizarrement à l'arrivée du père Noël pour moi, ça dégringole. C'est pas vraiment la fin que j'attendais, en salivant. Elle me déçoit parce qu'elle rejoint trop, comme ça, à première vue - mais il peut y avoir une seconde lecture - (le bonus en quelque sorte) les contes avec des ogres. Comme si l'auteur avait voulu se faire pardonner d'avoir été très très méchant. Dommage. Mais en tout cas, c'est vraiment un texte très chouette qui sait avec talent mélanger l'enfantin, le merveilleux et l'horreur. Une horreur qui se distille au fil des minutes. Ce qui est vraiment dommage... c'est que ça n'aille pas jusqu'au bout. Mais bon... ce texte est désormais mon préféré, en tout cas dans cette catégorie et jusqu'à présent. Bravo et bonne continuation |
Pat
18/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On dirait un exercice de style, ce que j'aime particulièrement. Mais je le trouve un peu trop forcé, surtout au début. Les épisodes manquent de lien entre eux parfois (comme si l'auteur avait cherché à caser ses métaphores alimentaires au mépris de la narration : un peu l'équivalent de la recherche de rimes pour la poésie au détriment de la justesse du mot). Le décalage entre le registre lexical et le fond est intéressant, mais du coup, la catégorie est problématique... Humour ? Il y a des choses intéressantes, mais ça arrive un peu comme des cheveux sur la soupe (pour rester dans le même registre). Ce n'est pas mal écrit. Mais il y aurait du travail à faire dans la cohérence narrative et structurelle et de l'élagage sur les métaphores pour gagner en subtilité. Sinon, j'apprécie cette façon de traiter quelque chose d'affreux sur un ton qui soit en décalage (humour). Du coup, ça donne un aspect grinçant à cette satire familiale qui est un de mes thèmes favoris. C'est juste que je trouve un manque de liant, et un forçage dans les comparaisons qui me paraissent du coup artificielles.
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Anonyme
22/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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D'abord j'ai trouvé ça "ecoeurant"; un sentiment de "trop", rejoignant par cet aspect le commentaire de Pat, avec la sensation que l'auteur recherche avant tout le style au détriment du récit;
Puis ensuite, j'ai relu, le temps de digérer un peu, et je suis mieux rentré dans le fond du texte, et dans cette haine contenue des membres d'une famille et qui soudain s'exprime, le jour de Noël; alors le décalage entre l'horreur et la féérie de la fête se "marient" bien. L'horreur monte peu à peu. Et un univers s'installe. "Je plante ma fourchette de rage dans l’œil de cousine Sophie. Du jus de framboise s’écoule de son œil meurtri. Elle hurle de douleur. Tatie Odile lui tranche la gorge d’un geste pour la faire taire. Elle s’effondre sur le carrelage immaculé. Après quelques gargouillis elle s’immobilise définitivement. Un tonnerre d’applaudissements à table et quelques hourras" J'ai aimé aussi le moment où la Mamie s'étouffe sous le regard satisfait du papy, et sans que personne ne bronche. Un bémol cependant, dans certaines scènes d'adultes vu avec tellement de lucidité par les yeux d'une enfant, ou avec un vocabulaire inapproprié (latrine, par exemple) que cela perd un peu en crédibilité. Au final, malgé mes réticences du début, j'ai fini par apprécier cette nouvelle, et son univers. Merci |
oxoyoz
22/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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D'un début merveilleux à une fin vraiment épouvantable, le champs lexical filé est maîtrisé.
Je trouve ça bien mené. Ça commence très gentillement, à telle point que j'ai cru que ça serait trop mièvre, puis ça monte en puissance : mensonge, petite bêtise, hypocrisie, adultère, mort, meurtre, meurtres. Et même le père noël se révèle diabolique. Je ne me délecte pas de ce genre de texte habituellement, mais là c'est vraiment bien fait. Et le vocabulaire gastronomique, aussi bien utilisé pour les couleurs que pour les textures est performant. Le sordide de la petite fille n'est pas cohérent avec son age (celui de vouloir une poupée blonde pour noël) et l'attitude de la mère qui câline, gifle, trompe avec plaisir son marie, assassine son amant, souris apparemment sans sadisme puis génocide sa famille ne me semble pas vraiment cohérent non plus. Mais ça reste un texte de qualité. |
Anonyme
22/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup cette nouvelle acidulée. La métaphore est bien vue, peut être un peu trop insistante par moment. Mais c'est un excellent moment de lecture, le style est je trouve raffiné avec de jolies trouvailles. J'aime bien le regard cruel de cette petite fille
Juste un petit bémol : Le résumé me semble un peu trop explicite et la citation également. Merci Xrys |
Anonyme
22/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce conte cruel est trop mignon. L'histoire tient la route. La narratrice s'est mise à la hauteur de sa p'tite héroïne en utilisant un ton enfantin, à la fois innocent et diabolique, c'est ce contraste qui fait peur. Un humour noir coloré. Son monde de bonbons est loin d'être une merveille.
La cruauté, l'indifférence, l'ironie, les caprices font un bon mélange d'horreur, genre Famille Adams mais en plus trash. Il y a tout les ingrédiens qui aurai pu en faire un joli conte de fée: Papa Noël, lutins, la grande famille et friandises. Mais le Père Noël s'avère être un ogre, et l'amour de sa maman est tel qu'elle ferait n'importe quoi voire tuer pour le bonheur de sa princesse. Mais les victimes sont tout autant cruelles que la p'tite fille. Seul petit hic, tu a oublier de donner un prénom à ton héroïne aux boucles d'oranger. Pourquoi pas Ludivine. Je me suis régalée à lire ta nouvelle. Je l'a trouve trop mimi cette petite, je l'aime mais de loin. |
widjet
22/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'auteur persiste et signe dans un genre qui ne lui va pas si mal (3 textes et toujours des choses marrantes dedans).
Joyeux, impertinent, cruel et sanguinolent (du gore assez « soft » quand même), voilà une recette innovante (pas beaucoup lu de textes pareils jusqu’à maintenant), mais qui manque d’un ingrédient de taille : la cohésion. Et franchement, ça fait chier. Ici, j’ai l’impression de parties morcelées où l’envie de placer le plus de mots alimentaires (et sucrés) est trop voyante au détriment du liant sensé cimenté cet ensemble un peu foutraque même si par moment il est vrai assez réjouissan. Par moment, ça donne de jolies trouvailles appétissantes , mais gare à l'indigestion ! C’est dommage car, une fois encore, on trouve des choses sympathiques (hypocrisie familiale, infantilisation des fêtes), mais la construction pêche un peu trop et cette structure c’est un peu l’ensemble qui s’affaisse. Le final, déçoit, mais pas trop. Désolé car il y avait vraiment de quoi faire un texte horriblement jouissif. Mais, à défaut d’être réussi, ce remake détourné et sanglant d'une fête prétendument intouchable est loin d’être désagréable ! W PS : une faute [merci W, j'ai corrigé. Pat] |
Selenim
24/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte récréatif et gourmand.
L'écriture est imaginative mais s'enferme un peu trop dans un même registre gustatif. Au final, il y a un écœurement tant les images sont colorées et les goûts prononcés. J'ai trouvé l'ensemble du texte plutôt décousu. Difficile de vraiment rentrer dedans, les premiers paragraphes sont assez hermétiques. Pour le twist final, dommage qu'il soit trop suggéré en intro. Reste une récit plaisant qui me fait découvrir une auteure qui a faim d'écriture. Au plaisir. Selenim |
marogne
4/3/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Un exercice de style peut être, mais qi poussé à cet extrême m’a paru plus relevé de l’exercice difficile que d’un style à proprement parler. J’ai cherché un moment une signification à ce vocabulaire, à ces comparaisons, parlait-on d’un gâteau, était-on dans un monde en friandises (une autre dimension), mais j’ai laissé tombé, vexé de ne pas trouver, et j’ai donc continué à me laisser porter jusqu’à la fin, sans vraiment déguster.
Une fin, oui une fin qui ne surprend pas, dommage ! Mais le tout est porté par une écriture agréable. |
Anonyme
5/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Un nuage de dinde farcie"? ça passe dans un poème ça comme métaphore? Moi j'aime bien en tout cas.
Oui, bien écrit, savoureux, coquin, sanglant. Un texte qui me ferait (presque) aimer Noel. |
Opalescence
27/8/2010
a aimé ce texte
Un peu
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L'histoire en elle-même est pas mal, mais y'en a trop. Trop de descriptions nougatinesques qui, au final, donnent des hauts le cœur.
Deux petites choses qui m'ont sautées aux yeux et qui ne sont que des petites corrections. La première fois qu'elle parle de ses cheveux, elle les décrit comme des "boucles d'orange" et quelques lignes plus loin ça devient des "boucle d'oranger". Il y a aussi les macarons glacés qui deviennent des "macarons trop chauds" la ligne suivante. C'est pas vraiment important mais ça m'a quand même sauté aux yeux. Malgré ça, l'histoire m'a faite sourire. L'intrigue est bien menée même si on fini par deviner la fin un peu trop tôt. |