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in-flight
27/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Le changement de narrateur est un peu déstabilisant malgré votre marquage via l'astérisque. J'ai déjà lu ce texte il y a quelques temps et je vois que vous l'avez retravaillé de belle façon. C'est très chiadé, limite maniéré par moments. Mais franchement c'est du beau boulot. Vous marquez bien votre passion pour l'ornithologie et votre détestation de l homo sapiens sapiens. Merci |
Neojamin
23/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour !
Et bien, quel élan ! Un élan poétique qui ne m'a pas séduit parce que je suis imperméable à la poésie des mots compliqués... Je suis sûr que d'autres apprécieront grandement ce texte. Dès la première phrase, je me suis dis que l'auteur en faisait trop, le "inexorable" est en trop pour moi...mais les styles ne se discute pas et puisque ce texte est en Laboniris, il a tous les droits de m'étourdir! Sur la forme donc, très bien écrit, trop pour moi. Sur le fond, génial, j'ai beaucoup aimé la fin, un homo sapiens qui rage contre son espèce, tombe par accident (si jamais ça existe...) et sert de refuge aux rapaces nocturnes. C'est beau et lourd de sens. Bravo et bonne continuation! |
Shepard
4/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La chouette est un animal majestueux, qui a apparemment inspiré l'auteur au travers d'un poème de Baudelaire ?
En tout cas, la bête m'a attirée ici. Je dois dire que j'ai été enchanté par le début du texte. L'opposition culte/cul, bien qu'un peu cliché, me paraissait bien située pour une époque plus ancienne. Le style est très vivant, entrainant, il donne envie de suivre le fil, de suivre ces divagations d'un homme fou (ou exceptionnel, cela dépend des points de vue) qui vous raconterait ça avec beaucoup d'entrain. En fait, c'est très réussit de ce point de vue là, en lisant ce texte j'ai eu l'impression qu'une personne me parlait directement, c'était prenant. Mais le fond de ce texte retombe sur le sempiternel 'l'homme est méchant, la nature est parfaite', agaçant et usé, hors du temps et du savoir sur comment la vie et l'évolution donne naissance à des systèmes pyramidaux ou il n y a aucune égalité (ou en tout cas, pas pour longtemps). Exemple dans cette phrase : "sur ce globe terraqué qui n’aura été qu’un de tes terrains d’essai, parmi une infinité d’autres dans l’univers, sur lesquels tu contemples sans doute des formes vivantes épanouies" Est naïf à mon avis. Qu'est-ce qu'une 'forme vivante épanouie' relatif à une forme qui n'est pas épanouie ? Comment éviter l'inévitable nécessité d'énergie à la vie, qui passe donc par la consommation et digestion d'autres espèces et donc de prédateurs qui se moquent bien de l'épanouissement de ses proies ? Pourquoi, de toute manière, prêter une 'conscience' à la nature ? Qui n'est qu'une notion purement humaine d'un processus stochastique si complexe qu'il est difficile d'appréhension. (Alors qu'on note que le personnage considère le culte comme une chimère, mais bien sûr, taper la religion c'est plus facile, pourtant c'est la même chose, la déification de processus difficile à saisir comme l'apparition de la vie) Bien sûr tout cela est annoncé au travers des racontars d'un 'homme-chouette', pour faire passer la pilule. Si le texte se présentait 'sérieusement' dans la catégorie 'réflexion/dissertation', les propos simplistes m'auraient hérissés (pour garder un ton cordial) et je l'aurais évalué sous un tout autre angle. Mais dans le cadre d'un laboniris qui nous propose d'écouter cet homme avant son envolée finale (saisissant la 'gravité' de la situation), c'est un très bon écrit. Dans ce contexte là, le côté carricatural et quasi religieux renforce d'autant plus la folie (et détermination aveugle) qui irrigue ces lignes. Il y a un très bon niveau d'écriture dans ce texte, j'en redemande malgré la douleur. |
Asrya
8/5/2015
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je ne suis pas un grand partisan de ce type de texte ; l'impression de lire un auteur qui se lit lui-même...
Je dois admettre que malgré l'utilisation d'un vocabulaire plus que pompeux, les phrases sont assez bien tournées et la construction de votre récit s'apprête à gommer ce ressenti qui me foudroie lorsque je vous lis. Qui plus est, le thème que vous abordez est plutôt original ; mon jugement est mitigé. Votre texte est d'un surfait d'un ennui viscéral, mais j'ai apprécié la tournure qu'ont pris les événements. La fin allie morbidité, primitivité et nativité ; un mélange assez bien exprimé. Je suis resté complètement hermétique à votre manière d'écrire, j'aurais adoré que vous exploitiez votre plume avez davantage de naturelle, de sensibilité et de spontanéité ; je trouve dommage de "gâcher" un texte qui délivre une histoire intéressante par un ramassis de propos ampoulés. Ce texte siéra à d'autres probablement, Ce n'est pas mon cas, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
hersen
23/5/2015
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Noir, définitivement noir.
Etait-il raisonnable que je lise ce texte en ce très bel après-midi ensoleillé ? Peut-être pas. Je le trouve assez déstabilisant. Tout ce noir, symbolisant plutôt le Mal habituellement, est le Bien, du point de vue du narrateur. Votre style d'écriture concourt grandement. à cette déstabilisation Mais j'ai plutôt été freinée dans ma lecture par " trop de mots ", je ne sais pas bien l'exprimer autrement. Et pourtant, à la deuxième lecture, ( sur trois !) j'ai beaucoup plus apprécié de suivre cet homme dans son délire ( ? ) Ce texte est une enclave, rien n'en déborde dans un autre monde ou un autre imaginaire. Paradoxalement, ce texte me laisse une impression bizarre mais j'ai beaucoup, beaucoup aimé la fin. Des bricoles : J'ai trouvé le mot " hyperactivité " déplacé. " engeancé il faudrait dire " faudrait-il dire serait plus en accord avec le reste de la phrase, me semble-t-il. Merci pour cette lecture. |
bigornette
25/5/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Nouvelles,
Je suis confus à vous lire. Je ne sais que penser d'Une chouette dans le plafond. Récit d'un déséquilibré, ou qui a "une chouette dans le plafond" comme le titre le suggère (fait exprès ?) ? Mais le style employé n'est pas vraiment celui de la folie. On ne le sent pas fou, le narrateur. Désespéré, à la rigueur. Un poète, en tout cas. Romantique. Mais pas déséquilibré. Pourtant il saute à la fin, alors... Récit du suicide d'un ornithologue ? On ne se suicide pas par détestation de l'humanité, mais parce qu'on est acculé, ou parce qu'on se déteste soi-même. On trouve rarement de lettres de suicidés qui commencent par : "J'ai mis fin à mes jours parce que j'aurais voulu être une chouette..." Du coup... Récit d'un misanthrope ? Le narrateur n'en peut plus de l'humanité, sur laquelle il porte des jugements très sévères, l'accusant d'être une erreur de la nature et de poursuivre des chimères. Et puis, en bon humain probablement, il se précipite d'une falaise. Il aurait bien voulu voler, mais ne le peut pas. Ainsi tombe-t-il dans le piège qu'il dénonçait, sa condamnation se retourne contre lui, le culte qu'il vouait à la nature n'est finalement pas plus "vrai" que la société de consommation qu'il dénonçait, il a poursuivi sa propre chimère. Je pense qu'il y a probablement plusieurs textes dans Une chouette dans le plafond, et que tous manquent son véritable but, qui est, je crois, de louer la beauté des rapaces qui se déplacent furtivement dans la nuit, et le rêve d'un homme de s'envoler comme eux. Si c'est bien de ça dont il s'agit, le réquisitoire contre l'humanité est bien inutile, de même que les allusions à la folie et au suicide. Je me contenterais de décrire. Quant au style, je lui concède des qualités. La surcharge d'adjectifs convient pour un texte court, cela ne me dérange pas. Attention toutefois à ne pas en faire trop. Attention aussi à certaines tournures qui font sourire, alors que je ne pense pas que c'était le but. Par exemple : "au moment où la terre détourne sa face du soleil, pour étaler, éclairée de son seul feu intérieur, ses parties intimes, telle une immense exhibitionniste qui attend ses voyeurs nyctalopes." Continuez. Merci. |
Anonyme
26/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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Je n'ai pas le temps de me lancer dans un commentaire approfondi que ce texte dense mériterait mais sachez qu'il ne m'a pas laissé indifférent. D'ailleurs il ne peut laisser indifférent tant son propos demeure excessif dans le fond et dans la forme. Je ne suis pas vraiment amateur de ce style d'écriture tout simplement parce qu'il est fatiguant à lire, à déchiffrer. Trop de surcharge tue l'histoire à mon avis.
Par contre j'apprécie beaucoup la détresse du narrateur en corrélation avec les oiseaux de nuit, beautés des ténèbres. Un texte original et fort que j'aurais aimé voir traité plus sobrement. |
Anonyme
26/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir,
je ne vais pas donner de commentaire technique, de toute façon je ne suis pas doué pour ça. Par contre sur le fond j'ai beaucoup, beaucoup aimé votre nouvelle. Cette course à la folie, magnifique, l'attrait de l'animal pour le guetteur d'oiseaux, superbe, forte, folle. J'ai apprécié cette tentative pour moi difficile et réussie de rendre ce regard halluciné, fasciné par la beauté implacable et inaccessible de l'oiseau sauvage. Du décalage entre le monde humain et le monde animal. il y a sans encore beaucoup à dire et aussi sans doute des imperfections, mineures, des tournures que j'aurais aimé différentes, mais ça n'a rien enlevé de la force du texte. Toute mon admiration et à vous relire peut-être. Corbivan. |
Ethimor
1/8/2015
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Je crois que je ne vais pas faire dans l'originalité. Il y a du bon, et du moins bon pour moi. Bien sur cela n'engage que mon avis.
La surcharge d'adjectif, le vocabulaire, les tournures de phrases, tout ça est de trop pour moi et on a du mal à croire à cette histoire. Comme le disait plus bas un autre commentaire, on a l'impression d'être face à un romantique invétéré, totalement désespéré plus que fou allié. La lecture a été difficile pour moi. Toutefois, c'est paradoxalement cette surcharge de tout, de lyrisme ponctué (vraiment minutieusement) de quelques touches de vulgarité, qui m'a fait relativisé. Il y'en a tellement qu'on fini par plongé avec le narrateur dans une sorte de divagation nocturne tout à fait séduisante. Mention spéciale pour la fin, qui, sur le fond m'a beaucoup plus. L'image qui ressort de cet accouplement au dessus du cadavre et des ossements parviens à transformer le morbide de la situation en "tendresse" peut-être (?) envers le défunt, dont on sait alors que son rêve se réalise d'une certaine manière. Merci pour cette lecture, Ethimor |
Anonyme
2/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour, j'ai beaucoup aimé votre nouvelle, surtout le côté poétique. J'aime énormément la faune, et les rapaces sont très fascinant. On voit bien la passion du narrateur pour l'ornithologie, même si pour moi il en fait un petit peu trop. La fin est magnifique.
Merci de partager une si belle nouvelle. |
kosmose
21/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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quand on aime, c'est forcément parce que cela fait "écho" en soi. Sur la construction, la technique, je resterais coi, car en la matière je suis un désert ! Mais sur le fond, j'adhère en tout : la place de l'homo sapiens sur Terre, et la magie des oiseaux présente en moi ...
Peut-être ai-je été oiseau dans une vie antérieure, je rêve d'être oiseau dans le futur, même si "on" me dit que la plus "précieuse" des existences c'est l"humaine"...Quoiqu'il en soit, j'ai la chance d'admirer souvent le faucon crécelle, les choucas, l'aigle et parfois le gypaète. Pour profiter encore longtemps de ce bonheur là, contrairement à vous, sur les crêtes, je ne me penche pas...merci pour cette belle nouvelle... |