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in-flight
24/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une écriture parfois ampoulée, un auteur qui veut extasier par le style mais dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture. Les remarques phonétiques sur le mot "oiseau" me paraissent superflues. L'on dirait que la Nature, en femme coquette et fatale, a créé les oiseaux uniquement pour se décorer, se parer de vifs bijoux, cliquetant agréablement à chaque mouvement. --> belle image. A-t-on déjà vu un vieil oiseau? --> et les bébés pigeon alors! Idem. comme déféqué entre les jambes du pont.--> excellent un sexe lassé des soliloques, sous les loques.--> onanisme crasseux, onanisme quand même. émaciés(supprimer)--> là c'est l’auteur qui soliloque face à son texte. Selon moi, il faudrait effectivement supprimer émaciés et également supprimer (supprimer) ;-) On pourrait avoir "des muscles secs chastement recouverts de crasse." en espérant respirer à l’intérieur l’encens syncrétique de l’amour universel --> il a l'air d'avoir passé le stade baba cool quand même. de toutes les pestilences immonditielles de la terre --> il sent pas bon quoi... --> Terre pusillanime sodomite, j’avais à peine pénétré--> excellent ! Je crois avoir reconnu l'identité de l'auteur à travers ce texte. Les thèmes (oiseau vs homme), le style et la distanciation écœurée d'avec ses congénères m'indiquent assez clairement qui a écrit ce texte. Je ne balancerai pas de nom (non mais!) mais il me semble bien qu'il s'agit de l'auteur d'"une chouette dans le plafond" Réponse dans un mois... Si publication (mais si, ça va le faire) |
AlexC
25/10/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Tout ce vocable recherché pour entrer dans l’abri d’un sans-abri et en ressortir heurté par l’odeur ?! Plus concrètement, le texte en fait trop à mon goût. Nous imposer tous les mots savants de votre répertoire cher auteur, c’est sans doute un bon exercice pour vous, mais c’est un exercice de lecture douloureux pour nous lecteur. Les phrases ne sont ni fluides ni particulièrement poétiques. A l’image de la description florale et ornithologique du début que j’ai trouvé un peu indigeste. Et que doit-on comprendre de la chute ? Elle semble un peu dépaysée ici… |
Vincendix
20/11/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte qui débute dans le bucolique et qui se termine dans le sordide, c’est vrai que la réalité est souvent confrontée à ce paradoxe, c’est ce que je constate quand je vois une jolie mouette fouillant une décharge nauséabonde.
Le descriptif de la première partie, même s’il est un peu trop exubérant, est sympathique, les abords d’une voie ferrée sont effectivement des lieux où la nature vit en liberté. Il ne pleuvait pas le jour de votre promenade, vous ne parlez pas des escargots qui apprécient les talus sauvages où pousse la ronce, sinon nous aurions eu droit à un cours de SVT ayant pour thème la nature hermaphrodite de ce gastéropode. Coloriste et soliste, c’est poétique, le coquelicot du rouge-gorge, le bleuet de la mésange aussi, seulement pour dénaturer ces envolées lyriques, arrivent des jeux de mots tirés par les cheveux : des soliloques sous les loques Après une longue dissertation sur la vie des oiseaux, (vous avez évité d’écrire que les oiseaux se cachent pour mourir), l’apparition d’un zombie plonge le récit et le lecteur dans le dégoût. Un personnage peu reluisant physiquement et moralement et, malgré cela, vous avez le courage de franchir le seuil de son antre… ce qui va bouleverser votre vie ! (Qui va peut-être contrarier votre promenade, c’est déjà beaucoup) Un texte volubile comme la clématite (ce serait plutôt la renouée) mais qui dérive dans un cloaque. J’accorde tout de même une appréciation (un peu) positive |
hersen
20/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'aspect enchanteur décrit au début de la nouvelle renforce bien sûr le côté immonde du personnage. Ou plutôt, rend sa présence complètement incongrue.
Car j'ai adoré m'imaginer dans cette nature luxuriante et colorée. La surprise n'en fut que plus grande de côtoyer cette créature, bien qu'à mon avis, le lecteur soit sur ses gardes à cause du titre. Le narrateur a du mal à s'en remettre, mais on peut cependant se demander ce qui l'a incité à entrer dans la cabane de cet ermite. Curiosité malsaine ou réponse humaine ? Puisque le narrateur nous a parlé des trains qui passent, qu'il suffirait de poser la tête sur un rail pour en finir, c'est la seule fin qu'il puisse sans doute imaginer pour cette " créature " mot en soi très péjoratif. " Un train arrivait justement... " Commisération de l'esthète devant ce qui est laid ? Le style, peut-être un peu lourd et la recherche de vocabulaire creusent encore ce fossé entre deux mondes d'humains. Merci pour cette lecture. |
nemson
20/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un début un peu laborieux, limite mièvre, mais emporté par une certaine qualité d'écriture j'ai suivi le narrateur jusqu'à la rencontre.
Pas désagréable comme lecture. Une grossière erreur cependant relevée... le buddléia ne fleuri qu'en été! Ha Ha! |
carbona
20/11/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
"Dans ces marges ignorées, l’homme n’arrache pas ses pinceaux à la nature, comme un adulte sadique à un enfant prodigue !" < j'aime beaucoup ce passage. Pour le reste je n'accroche pas à l'écriture, tellement sophistiquée qu'elle me laisse de marbre. L'histoire ou plutôt la scène y est, à mon sens, étouffée. Désolée. |
Anonyme
22/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je lis une allégorie de la vie, avec ses côtés fleurs et chants d’oiseaux, ses côtés sombres, frôlant parfois le gore et le puant. La voie ferrée symbolisant le parcours.
Malgré une première partie enferrée dans une écriture trop exubérante et exaltée, j’ai dérivé sensiblement grâce à la dimension poétique qui émane du tableau. Il y a une vraie signature dans l’écriture. Je ne serais pas étonnée de la retrouver dans vos autres nouvelles. J’attends impatiemment les explications que vous n’allez pas manquer de nous donner. Explications notamment sur la solitude, objet de votre introduction. A vous relire. |