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Anonyme
11/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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En lisant
Il pétille encore sur sa langue, sur ses doigts. Il s’en souviendra longtemps, il le sait. je me suis dit que la femme sur le lit était morte, et je trouvais déjà l'issue un peu facile. Eh bien non, c'est beaucoup mieux, littérairement parlant : le type l'a violée, abusant de sa position de pouvoir. Et il est content. Je trouve que vous faites très bien ressortir le cynisme, la cruauté satisfaite du violeur certain de son impunité ; le choix me paraît un peu étrange d'un poète, les romanciers sont en général plus connus et jouissent de davantage d'entregent, de charisme susceptible d'éblouir une débutante, mais pourquoi pas. Bravo en tout cas pour l'efficacité de cette histoire brève et, à mes yeux, vraiment percutante. En relisant, je me rends compte de deux choses : - même si la jeune femme s'affirme poétesse et déclare souhaiter l'avis d'un confrère, on peut supposer que le mot "confrère" s'applique à un homme de lettres au sens général ; - dans la mesure où elle a fait montre de culot, a coupé la parole au grand homme et, en quelque sorte, lui a écorné un moment de gloire, je me dis que cette crème d'ordure a éprouvé d'autant plus de plaisir à la "remettre à sa place" de proie pour ses appétits ; très bien vu à mon avis, car le viol est aussi, et beaucoup, une affaire de pouvoir. |
vb
14/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
merci pour ce beau texte très court mais très dense. J'ai beaucoup aimé votre manière de dévoiler peu à peu les personnalités des protagonistes, la relation ambiguë qui les lie l'un à l'autre. Une très belle lecture! Si n'était votre style qui est très littéraire, j'aurais pensé à Simenon qui, lui aussi, adore ce type de relation homme-femme asymétrique. J'ai cependant quelques petites remarques: J'ai trouvé bizarre que vous employiez orient comme adjectif, opale comme nom commun (dans le sens de couleur), Jardin d'hiver avec majuscule et tintinnabuler de manière transitive (ce qui semble être fautif selon le cnrtl). À bientôt, VB Lu en espace lecture |
Corto
16/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'auteur de ce poème montre son talent à exposer une scène où l'ambivalence est reine. On rencontre successivement des épisodes explicites et d'autres où l'interprétation est libre.
Cela donne une vision qui crée l'interrogation, sur fond de relation où chacun a son ressenti. Déjà dans un texte précédent, la nouvelle " Sans voix" la relation entre deux êtres était construite sur l'attirance où le littéraire occupait une grande place, puis au jour où aller "plus loin" semblait logique, tout se grippait. Ce style est aussi brumeux que la vie elle-même, ce qui donne un rendu très réaliste dans sa complexité même. Bravo. |
Anonyme
22/10/2021
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Mon commentaire ne vous apportera vraisemblablement rien et j’en suis désolé. Je vous livre uniquement une expérience de lecture parmi d’autres.
Quel que soit le fond de ce texte, ce n’est pas un texte pour moi et dès la première phrase. Par le style uniquement. Une deuxième, une troisième phrases peuvent éventuellement racheter la première, me la faire oublier. Ici, la deuxième confirme la première. J’ai lu jusqu’au bout, mais il est inutile de détailler l’ensemble. J’ai bien conscience que dire qu’un style n’est pas fait pour moi ne comporte en soi aucune information, mais comment vous expliquer la réception de ce style ou absence de style sans risquer de vous froisser car telle n’est pas mon intention ? Disons que je le reçois comme un style standard, ou un non-style standard, applicable indifféremment à toute situation, à tout texte et faits de mots convenus, agencés de manière convenue et relus cent fois si ce n’est mille. Le soleil pourrait être celui de cette journée ou le même dans cent autres nouvelles. Comment pourrais-je, après l’avoir vu éclabousser tant de fois, le voir éclabousser encore une fois avec le moindre début de surprise ? Je ne vois le carmin que comme une manière si commune de désigner autrement la couleur rouge. La main pâle pourrait être celle de cette jeune-femme, celle de mon petit frère ou celle de ma grand-mère. C’en est déjà beaucoup pour une seule phrase, surtout s’il s’agit de la première, mais il en est ainsi jusqu’à la dernière. Désolé pour le peu d’égard pour votre travail. Ce commentaire n’est agréable ni pour moi ni sans doute pour vous, mais c’est un commentaire honnête. |